Japon

Avec le retour des lycéens sur les tapis, le Japon organise son premier tournoi national depuis février

By Ken Marantz

NIIGATA, Japon -- Seuls perçaient, stridents, les coups de sifflet des arbitres, soufflés derrière des visières de protections en plastique. A part les cris des entraîneurs aux quatres coins de la salle, les seuls encouragements audibles montaient, étouffés par les indispensables masques, des stands des coéquipiers des lutteurs.

Le Japon s'est encore rapproché d'un pas vers la normalité en cette époque de pandémie en tenant, de façon prudente et optimiste, son premier tournoi national depuis février dernier, la Coupe Kazama ou championnat national des collèges sur invitation, du 9 au 11 octobre.

Les protocoles de prévention sanitaire étaient fermement maintenus pour l'arrivée des plus de 300 collégiens de seconde et troisième années dans la ville portuaire de Niigata pour un tournoi initialement programmé au mois de mars -- et pour un temps simplement annulé.

Mais il y a moins d'un mois, les restrictions sur le sport et les événements de grande ampleur ont commencé à être levées, et la fédération de lutte située dans la préfecture de Niigata a relevé le défi d'accueillir ce qui se rapproche d'un modèle pour les tournois dans le futur proche.

A referee wearing a face shield keeps an eye on the action. (Japan Wrestling Federation photo)Un arbitre masqué observe l'action (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"J'ai l'impression que l'attente est finalement terminée,' dit Yoshihiko HARA, vice-président du comité organisateur du tournoi, pouvant enfin contempler l'événement en cours sous ses yeux et comprenant des compétitions par équipes séparées et des combats individuels.

"Nous avons besoin d'un mois pour nous préparer, mais le tournoi a été repoussé d'une semaine encore et nous avons dû attendre la décision jusqu'à ce qu'il ne reste plus que trois semaines. La préfecture de Niigata a grandement allégé les restrictions et nous avons pu accueillir la compétition."

La Coupe Kazama est l'un des trois tournois de la 'triple couronne' des garçons, avec l'Intercollège et les Jeux Nationaux (Kokutai). Ces deux derniers annulés pour de bon, les officiels de la lutte nationale souhaitaient donner aux seniors sortants un objectif final.

"Pour les élèves de troisième, c'est le dernier tournoi," déclare le Vice-Président de la Fédération japonaise de lutte Hideaki TOMIYAMA. "Avec l'annulation de l'Intercollège et des Kokutai, ils n'avaient plus rien. C'est bien qu'ils en aient un."

Tomiyama a repoussé la suggestion que la Fédération n'aille un peu trop vite en besogne en mettant la pression pour organiser la compétition.

Everyone entering the facility had their temperature automatically taken. (Japan Wrestling Federation photo)Chaque personne pénétrant sur les lieux voyait sa température prise (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"Voyant ce qui se passait dans les autres sports, les sports professionnels ont graduellement permis le retour des spectateurs," dit-il, se référant aux principaux sports professionnels japonais, le sumo, le basket et le football. "Il faut tout d'abord avancer. Tant que vous vous préparez minutieusement en prenant des contre-mesures fermes, cela peut-être fait."

Un précédent avait été établi le mois dernier, en quelque sorte, par l'accueil par la préfecture de Niigata du championnat national universitaire d'athlétisme.

"Avant cela, il y a eu une rencontre nationale universitaire d'athlétisme où les restrictions étaient très sévères," dit Hara, natif de Niigata, ancien quintuple champion du Japon de lutte libre et deux fois athlète olympique. "Les athlètes et les entraîneurs n'avaient pas le droit de quitter leur hôtel et devaient prendre un engagement écrit. 1'300 athlètes étaient présents."

Dissiper les craintes locales
Tandis que la ville de Niigata, située sur la côte de la Mer du Japon à environ 250 km au nord-ouest de Tokyo, a une population de 810,000 habitants, la préfecture éponyme dans laquelle elle se trouve demeure un mélange de régions rurales et montagneuses.

La préfecture a échappé au gros de l'épidémie -- il y a eu moins de 200 cas enregistrés et aucun décès à déplorer. C'est l'opposé de ce qui s'est passé à Tokyo, qui a continuellement enregistré de 100 à 200 cas par jour et recense environ le quart des 1,670 décès relevés au Japon. Les habitants locaux sont donc constamment inquiets que des personnes de l'extérieur puissent transmettre la maladie.

"Nous sommes loin de Tokyo et il y a eu beaucoup de plaintes au sujet de la tenue du tournoi," dit Hara. '''Pourquoi organiser un événement national ? Pourquoi les gens de Tokyo viennent-ils ici?' Il y a toujours une 'allergie' aux événements sportifs."

A wrestler bows to his opponent's corner after his match instead of shaking hands. (Japan Wrestling Federation photo)Un lutteur s'incline face au carré de ses adversaires après son combat au lieu qu'ils se serrent la main (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Au contraire des autres sports individuels tels que l'athlétisme, le tennis ou le golf, la lutte et les autres sports de contact se trouvent dans une situation bien plus compliquée losqu'il s'agit de contrecarrer le développement d'une infection. Ceci était vrai avant l'arrivée du coronavirus et l'est plus encore aujourd'hui.

Dans ces conditions, d'autres sports de contact, ainsi que les médias, étaient très intéressés par la manière dont la lutte gérerait la Coupe Kazama. Hara a pu constater que trois officiels nationaux de la boxe étaient venus en observateurs.

"C'est le premier tournoi national d'un sport de contact," dit-il. "Le rugby est annulé. Le judo aussi. Nous organisons le premier événement collégien à une échelle nationale, alors ça fait les gros titres. Les demandes d'interviews ne sont pas adressées à nous qui sommes impliqués dans la lutte, mais au médecin du site et aux volontaires prenant la température à l'entrée. Malgré tout, nous sommes contents."

Les règles étaient strictes et exclusives. Seuls les lutteurs, les entraîneurs et les officiels du tournoi avaient le droit d'être présents sur le site, le Centre général des sports Higashi, ce qui signifiait pas de membres de la famille, d'amis ou d'autres spectateurs. Comme la préparation des équipes était limitée, il avait été recommandé aux lutteurs de ne pas perdre de poids de façon excessive et une tolérance de 2 kilos adoptée.

Toute personne pénétrant dans l'arène devait soumettre un formulaire relevant sa température quotidienne des 14 derniers jours. Au pupitre de réception, des caméras infrarouges étaient installées pour prendre à nouveau la température des entrants. A l'intérieur tous, sauf les lutteurs en combat sur les quatre tapis, devaient porter un masque à tout moment.

L'accès à la salle d'échauffement était limité pour éviter tout attroupement. "Le plus gros problème fut de faire maintenir les distances sociales aux personnes présentes là-bas," dit Hara. Les arbitres sur les tapis portaient des protections faciales et, après chaque combat, les lutteurs s'inclinaient face à l'entraîneur de l'adversaire au lieu de la poignée de mains habituelle.

"Il faut prudemment gérer la zone de réception," commente Tomiyama. "Si vous faites cela, il n'y a pas vraiment de problème. Sans spectateur, nous pouvons vérifier toute personne qui vient ici."

Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) battles Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) in the 92kg final. (Japan Wrestling Federation photo)Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) aux prises avec Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) en final des 92kg (Photo : Fédération japonaise de lutte).

L'empreinte finale de la Mongolie
Le tournoi prévoyait 48 entrées dans la compétition par équipe et dans chacune des huit catégories de poids individuelles, sélectionnées des neuf régions japonaises et de Niigata. Le nombre d'allocations par région allait de huit pour Kanto (qui comprend Tokyo) et Kyushu à une pour Hokkaido. Le tirage réalisé en mars fut utilisé comme tel, il y eu donc de cinq à 10 absents par division.

Les festivités furent lancées par la compétition par équipe, tenue le premier jour et la matinée du second, dans un style de duels en knockout entre des groupes de sept lutteurs.

Le collège de la préfecture de Chiba, de l'Université japonaise des sciences sportives Kashiwa, a décroché son quatrième titre d'affilée en vainquant Saitama Sakae par 5-2 en finale. NSSU Kashiwa a atteint la finale en se défaisant d'une autre école de la préfecture de Saitama, Hanasaki Tokuharu, par 4-3 en demi-finale.

Le Mongolien Tuvaadorj BUKHCHULUUN a offert la victoire décisive en demi-finale des 125kg sur Hanasaki Tokuharu, pour devenir le seul des trois lutteurs de NSSU Kashiwa à remporter une couronne individuelle en finale, l'or des 92kg.

Bukhchuluun a aligné 4 victoires par supériorité technique sans concéder un seul point, avant d'écraser Kyo KITAWAKI, de l'Ecole Technique Nirasaki, préfecture de Yamanashi, par 6-0 en finale.

Pour Bukhchuluun, cette victoire ne marque pas seulement la fin de sa carrière de collégien, mais de sa carrière d'athlète de lutte libre aussi. Il déclare qu'il rejoindra l'équipe sumo de l'Université japonaise des sciences sportives l'année prochaine, son premier pas vers une carrière dans cette discipline, dominé ces dernières années par la Mongolie.

Bukhchuluun, qui parle un japonais de conversation, dit que ce changement est la réalisation d'une promesse faite à son père avant son décès en 2018. "Je voulais lutter à l'université, mais il voulais que je rejoigne les sumos," dit-il.

Bukhchuluun n'a débuté la lutte qu'en 2016, remportant le championnat junior des lycéens de Mongolie l'année suivante. Ceci attira l'attention de l'ancien yokozuna (grand champion) sumo Asashoryu, qui aida le jeune homme à entrer la NSSU Kashiwa comme étudiant étranger.

L'année dernière, Bukhchuluun a remporté le titre des 92kg de l'Intercollège et des Kokutai, vainquant les deux fois Atsushi Miura du Collège Amino, préfecture de Kyoto, en finale. C'était une revanche sur la défaite encaissée face à Miura en finale de la Kazama. Cette année, tous deux ont terminé victorieux, car Miura est passé en 125kg et a obtenu l'or pour son second titre.

Une différence de taille pour Bukhchuluun, qui se prépare à une carrière dans le sumo, est qu'il ne s'agira plus seulement d'atteindre un certain poids (bien qu'avec un poids naturel de 83kg, ce n'était pas vraiment un sujet inquiétude). Il lui faudra maintenant s'épaissir dans un sport où 100kg sont considérés comme un poids léger. "Je dois grossir pour gagner," dit-il.

Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), the son of an Olympic medalist, had to settle for the silver after a loss in the 55kg final to Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen).  (Japan Wrestling Federation photo)Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), fils d'un médaillé olympique, a dû se contenter de l'argent, vaincu en finale des 55kg par Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen) (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Des liens familiaux peu concluants
Les autres finales offraient une poignée de noms que les fans de luttent peuvent reconnaître, même si leurs propriétaires ont finalement obtenu des résultats mitigés.

Kaisei TANABE, de la NSSU Kashiwa, fils du médaillé olympique de bronze des JO d'Athènes de 2004 Chikara TANABE, a dû se contenter d'une médaille d'argent pour la deuxième année d'affilée, vaincu 4-2 en finale des 55kg par Kento YUMIYA du Inabe Sogo Gakuen de la préfecture de Mia.

Yumiya, champion des Kokutai, marche dans les pas de son grand frère Hayato, champion des 55kg en 2019, où il avait obtenu une sortie de tapis à 25 secondes de la fin alors que Tanabe menait 2-2 sur critères.

"La dernière partie de mes combats est mon point le plus faible," dit Tanabe. "Je dois y remédier pour le prochain tournoi."

Pour Tanabe, vaincu en finale des 51kg l'année dernière, ce combat était son onzième en trois jours, rencontres par équipe et combats individuels combinés.

"C'était dur, mais en venant au tournoi je voulais gagner les titres par équipe et le titre individuel aussi. Jusqu'à la demi-finale, j'étais bien," dit-il, ajoutant qu'il se sentait adéquatement préparé.

L'année prochaine, Tanabe rejoindra sa soeur aînée Yumeka TANABE, la championne du monde 2019 des U23 en 59kg, à l'Université japonaise des sciences sportives, où leur père est entraîneur. Son père aurait normalement été à ses côtés à Niigata si les restrictions ne l'en avait pas empêché.

"Il me donnait des conseils par téléphone," dit Kaisei. "C'était suffisant."

En finale des 51kg, Taiga ONISHI, de l'Ecole Technique de la préfecture de Saga, a décroché une victoire par supériorité technique 11-1 sur Akito MUKAIDA du Hanasaki Tokuharu, le plus jeune frère de la double championne du monde de lutte féminine Mayu MUKAIDA.

C'est le second titre majeur d'Onishi, vainqueur l'année passée du titre de lutte gréco-romaine des 55kg aux Kokutai.

The eight gold medalists gather for a group photo.  (Japan Wrestling Federation photo)Les huit médaillés d'or réunis pour une photo de groupe (Photo : Fédération japonaise de lutte)​​​​​​​

Entre-temps, Iori KOSHIBA, de l'Ecole Technique Tosu, fils du médaillé d'argent des Jeux d'Asie de 1998 Kenji KOSHIBA, a décroché son premier titre majeur grâce à une victoire par supériorité technique 10-0 sur Taishin YAMAJI de la Wakayama Kita en finale des 71kg.

Les lutteurs de Saitama Sakae ont ramené à la maison deux des trois autres médailles d'or en jeu, avec Kenji OGINO remportant les 60kg et Fumiya IGARASHI les 80kg. Ryosuke KERA, de la Hanasaki Tokuharu, a triomphé en 65kg.

Pour une photo d'époque, les huit meilleurs lutteurs de chaque catégorie de poids ont reçu leurs prix (médaille pour les quatre meilleurs, certificats pour les cinquièmes places) en portant leurs masques, qu'ils ont conservés pour la photo officielle. Les huit champions les ont ensuite enlevés pour une photo de groupe.

Bien que le tournoi a semblé s'être déroulé sans anicroche majeur, les officiels ont bien conscience qu'ils ne sont pas encore sortis d'affaire étant donné le temps qu'il faut pour que les potentiels symptômes d'infection soient détectés.

"Je ne crois pas que je vais pouvoir dormir les deux semaines suivant la fin du tournoi," a déclaré un officiel sur le site de la fédération avant la compétition. "Je serai inquiet que quelqu'un soit testé positif."

#development

L'entraînement et les activités de lutte reviennent en Océanie

By United World Wrestling Press

CANBERRA, Australie (10 août) -- United World Wrestling, en partenariat avec la Solidarité Olympique et Wrestling Australia, a accueilli des cours de formation et un camp d'entraînement pour athlètes avant les championnats d'Océanie à Canberra en Australie.

Après de nombreuses années d'inactivité en raison du COVID-19, la région d'Océanie a passé huit jours à former des lutteurs, entraîneurs et arbitres, du 30 juillet au 6 août.

“Cette formation était très importante pour tous les participants," a déclaré Zach ERRETT, Responsable formation d'UWW. "Cela leur a donné l'occasion de grandir et de s'améliorer ensemble en tant que région,"

Le camp d'entraînement était soutenu pour l'Unité de développement des sports de la Solidarité Olympique et dirigé par Gary MAYABB (USA) et Carissa HOLLARD (AUS).

Il y avait plus de 40 participants de six pays différents , Australie, Nouvelle Zélande, Palau, Nauru, Samoa et Tonga. Les lutteurs ont travaillé sur le développement des compétences de base qui contribueraient à améliorer leurs attaques primaires et secondaires. Ils ont également appris à se positionner correctement et comment se défendre contre des attaques de jambes.

“J'ai appris et grandi beaucoup aussi bien en tant qu'entraîneur qu'athlète grâce à ce cours," a déclaré Cristian NICOLESCU (PLW). "Je suis reconnaissant de participer à ce cours d'entraîneur et à ce camp d'entraînement."

Les entraîneurs qui ont participé au camp ont également participé pendant huit jours. Le cours était soutenu l'Unité Entourage de la Solidarité Olympique. La première partie du cours était axée sur le cours d'entraînement de niveau 1 (introduction à l'entraînement et à la sécurité) qui expliquait comment introduire des techniques et des compétences d'entraînement. Les entraîneurs ont pu appliquer directement ce qu'ils avaient appris pendant le camp.

La deuxième partie du cours comprenait le cours de niveau 2 (Introduction à la planification de la pratique). Cette partie s'est concentrée sur l'analyse des performances et l'élaboration de plans de pratique efficaces.

Durant la semaine, les entraîneurs ont mis les bouchées doubles car ils avaient une session éducative de deux heures avant les sessions du camp d'entraînement.

“Le groupe d'entraîneurs a fait un travail remarquable toute la semaine," a déclaré Zach Errett. "Ce n'est pas facile de faire quatre heures d'entraînement chaque jour en plus du coaching au camp d'entraînement. Il faut reconnaître qu'ils [les participants] se sont montrés à la hauteur et ont fait preuve d'une formidable évolution."

Les lutteurs et les entraîneurs ont également participé à une formation antidopage et protection de l'athlète qui a été menée par Sport Integrity Australia. La formation de protection de l'athlète, complétée par UWW, a détaillé les types de dommages et a favorisé une discussion sur ce qu'il convient de faire si une situation se produit.

“Le programme de développement du jeune athlète de la Solidarité Olympique ainsi que le cours de développement des entraîneurs niveaux 1 et 2 d'UWW et le cours des arbitres UWW, se sont avérés être une opportunité réellement remarquable pour favoriser l'unité au sein de la région Océanie," a déclaré Carissa Holland. "Cet effort collectif,organisé dans un environnement de classe mondiale à l'AIS, a indéniablement contribué au renforcement de la lutte dans notre région. L'impact positif sur tous les participants a été encourageant et je crois fermement que ces cours et ces camps laisseront une impression durable sur la croissance et le progrès de la lutte en Océanie. Grâce à ces expériences enrichissantes, je suis convaincue que nos générations futures seront inspirées pour porter le flambeau, propulsant la région de l'Océanie vers des sommets encore plus élevés dans le domaine de la lutte.."

AUSLes participants au cours d'arbitrage se familiarisent avec des situations de marquage en match. (Photo: United World Wrestling) 

Au cours de la seconde moitié de la semaine, les arbitres ont également organisé un cours d'introduction à l'arbitrage. Ce cours s'est déroulé pendant les quatre derniers jours du camp. Ce cours a été dirigé par Stefan RUDEVICS Rudevics (AUS), un arbitre IS.

Pendant ce cours, les arbitres ont appris les bases de ce qu'il faut faire pour être un bon arbitre en améliorant le positionnement, la notation et la mécanique de l'arbitre. Ces connaissances ont été transmises lors des sessions pratiques au cours desquelles ils ont pu arbitrer des matches simulés.

“Les participants se sont engagés à apprendre les techniques et la philosophie de l'arbitrage, les critères pour marquer des points, les situations d'attaque et de contre-attaque, ainsi que les situations critiques de marquage", a déclaré M. Rudevics. "À la fin du cours, les participants ont arbitré en toute confiance des matches difficiles, dans toutes les positions d'arbitrage, et avec une bonne précision."

Le dernier jour des deux cours, les arbitres et les entraîneurs ont tenu une session commune. Cette session leur a permis de travailler ensemble pour mieux se comprendre et mieux comprendre les règles de la lutte. La session a permis aux deux groupes de créer une communication ouverte qui contribuera à améliorer leurs relations à l'avenir.

“Le camp d'entraînement d'Océanie a été amélioré par l'apport des entraîneurs de la région qui ont participé aux cours de formation de niveau I et II tout en travaillant à chaque session du camp pour leurs athlètes", a déclaré Mayabb. "Wrestling Australia et United World Wrestling ont été des hôtes exceptionnels pour tous les participants, ce qui a permis aux athlètes, aux entraîneurs et aux arbitres de faire des efforts pendant huit jours.

"Chaque fois que nous mettons en relation ces parties prenantes, nous améliorons et faisons progresser notre sport. Errett, Rudevics et Holland ont fait un travail remarquable en combinant les talents, les compétences et les efforts de tous les membres du camp."

AUSLes participants se livrent à un exercice pendant l'une des sessions de formation en Australie. (Photo: United World Wrestling)

Les participants aux différents cours se sont exprimés après les cours.

Charlize CHANDRA (NZL)

"J'ai vraiment apprécié de rencontrer et de m'entraîner avec des lutteurs de différents pays et d'apprendre d'eux des astuces qui me permettront de devenir un meilleur lutteur. Les entraîneurs ont été absolument géniaux et nous ont poussés à sortir de nos zones de confort afin que nous puissions développer nos compétences en lutte. Dans l'ensemble, le camp d'entraînement a été une expérience tellement agréable que j'en ai adoré chaque instant."

Josh ALOFIPO (SAM)

“J'ai apprécié la camaraderie et l'échange de nouvelles connaissances sur la lutte. Nous avons répété nos mouvements primaires et secondaires afin de corriger notre flux. Nous avons également fait beaucoup de progrès et acquis de nouvelles expériences chaque jour au fil du temps. Cela nous a permis de mieux comprendre la lutte et c'est quelque chose que nous pouvons ramener à la maison."

William RIDDIFORD (AUS)

"J'ai aimé toutes les techniques de lutte que nous avons apprises en nous entraînant dans ce camp, ainsi que la nourriture et les activités de l'Institut australien des sports."

Tianna FERNANDEZ (PLW)

“J'apprécie de pouvoir venir en Australie pour ce camp de lutte. J'ai beaucoup appris des entraîneurs Gary, Zach, Carissa et d'autres. Ils m'ont rappelé l'importance des bases et du positionnement et à quel point cela fait la différence.”

Alex RADDY (NZL)

"J'ai eu l'occasion d'apprendre avec des gens formidables d'Océanie et des entraîneurs extraordinaires qui m'ont vraiment aidé à comprendre les bases et m'ont donné la possibilité d'amener ma lutte à un niveau supérieur.."

Blesam TARKONG (PLW Coach)

“Le cours a été très instructif. Il m'a montré des choses que je n'avais pas envisagé d'enseigner à mes athlètes et à moi-même. Je n'ai reçu que des commentaires positifs. Je vous remercie !”

Gaku AKAZAWA (SAM Coach)

"Je voudrais remercier mon entraîneur de m'avoir donné un cours. Cette fois, j'ai suivi un cours de coaching et mes compétences en la matière se sont améliorées. J'aimerais continuer à m'améliorer en tant qu'entraîneur."