#WrestlePlovdiv

Championnat d'Europe des U23 Seniors : les inscriptions

By Vinay Siwach

PLOVDIV, Bulgarie (le 1er mars) -- Le premier championnat continental de l'année 2022, le championnat d'Europe des U23 seniors, ouvrira ses portes à Plovdiv, en Bulgarie, du 7 au 13 mars prochain.

Les têtes d'affiche de la lutte libre sont deux médaillés mondiaux seniors et deux champions du monde des U23. Beaucoup d'anciens médaillés sont également inscrits avec pour objectif de changer la couleur de leurs médailles.

Le cercle de lutte gréco-romaine affiche encore plus de champions du monde et de champions continentaux. Quelques lutteurs auront cependant la possibilité d'obtenir des médailles - celles manquées lors de la dernière édition de Skopje, en Macédoine du Nord.

La lutte féminine déborde de stars : la championne du monde senior Irina RINGACI (MDA) passe en 68kg et les olympiennes Anastasia NICHITA (MDA) et Andreea ANA (ROU) seront sur les tapis.

Lutte libre

Le champion d'Europe junior et U23 Dzhabrail GADZHIEV (AZE) mène une puissante équipe azerbaïdjanaise, accompagné de son compatriote et médaillé mondial de bronze senior Abubakr ABAKAROV (AZE) en 86kg et de Ziraddin BAYRAMOV (AZE), médaillé mondial junior d'argent et tenant du bronze des 65kg pour cette compétition.

Plusieurs lutteurs peuvent prétendre au titre dans les 10 catégories de poids. En 57kg, Horst LEHR (GER), médaillé de bronze aux mondiaux d'Oslo, part favori.

Erik ARUSHANIAN (UKR), champion d'Europe junior des 65kg, luttera en 61kg dans ce championnat et est un solide prétendant au titre. Un autre athlète ukrainien en lice pour l'or est le champion du monde des U23 Mukhammed ALIIEV (UKR), en 86kg. Son combat avec Abakarov sera absolument à suivre.

Rajoutez le tenant de la médaille de bronze Emre CIFTCI (TUR) et les affrontements à trois de Plovdiv seront plus qu'épicés en 86kg.

Le champion du monde des U23 Georgios PILIDIS (GRE) vient pour défendre son titre et obtenir une première récompense continentale.

Lutte gréco-romaine

Les disputes les plus intenses qui puissent survenir dans le style traditionnel concernent la catégorie de poids des 97kg car trois médaillés mondiaux juniors et U23 et un tenant de la médaille d'argent ont tous leurs vues sur l'or.

Le champion du monde junior et médaillé mondial des U23 Pavel HLINCHUK (BWF) a déjà une emprise certaine sur l'or de la catégorie car il continue de s'améliorer - son évolution est à suivre pendant la durée de tout le cycle olympique. Il sera mis au défi par Giorgi KATSANASHVILI (GEO), médaillé d'argent de la compétition l'année dernière.

Egalement médaillé de bronze à Belgrade avec Hlinchuk, Markus RAGGINGER (AUT) compte faire mieux cette année.

La grande surprise vient de Tyrone STERKENBURG (NED), médaillé d'argent des mondiaux juniors en 2021 en 87kg, qui cette fois luttera en 97kg.

Son frère Marcel est inscrit en 82kg. Vainqueur des mondiaux juniors d'Ufa l'année passée, il compte, lui aussi, ajouter un premier titre continental à son tableau.

Mais le médaillé d'argent des 77kg de la même compétition Exauce MUKUBU (NOR) risque de l'en empêcher.

En 67kg, le tenant de la médaille d'argent Kadir KAMAL (TUR) n'a pas encore de titre continental, le seul qui lui manque. Il sera encadré par le double médaillé mondial d'argent Sahak HOVHANNISYAN (ARM). Niklas OEHLEN (SWE), médaillé d'argent en 63kg lors du dernier championnat d'Europe des U23, est lui aussi inscrit en 67kg pour cette fois.

Shant KHACHATRYAN (ARM) a réalisé, en 72kg, une année 2021 décente pour son compte - les médailles de bronze des mondiaux juniors et U23 - et il espère commencer 2022 par l'or de Plovdiv. S'il en a les capacités, il croisera cependant sur son chemin le champion d'Europe junior et médaillé mondial d'argent Giorgi CHKHIKVADZE (GEO), une réelle menace pour lui.

Mais si le tenant du bronze Idris IBAEV (GER) peut répéter sa performance du dernier championnat du monde de Belgrade des U23 - le titre -, Khachatryan et Chkhikvadze ne seront pas en sinécure.

En 87kg, c'est un affrontement à trois qui s'annonce. Le champion d'Europe junior Turpan BISULTANOV (DEN) compte ajouter le titre des U23 à son tableau. Deux médaillés de bronze de l'édition 2021 - Istvan TAKACS (HUN), ancien champion du monde junior, et Gevorg TADEVOSYAN (ARM) - seront sur les rangs.

Takacs part cependant favori : il a depuis progressé et a terminé cinquième des mondiaux seniors. Tadevosyan s'était emparé du titre du championnat du monde des Jeux Militaires l'année dernière.

Lutte féminine

Peu de choses ressemblent au domaine de la lutte libre féminine, où la championne du monde senior Irina RINGACI (MDA) est en tête d'affiche avec les olympiennes Anastasia NICHITA (MDA) et Andreea ANA (ROU).

Ringaci fait son retour depuis sa victoire des mondiaux d'Oslo en 65kg. Elle est cette fois inscrite en 68kg, le probable lancement d'une quête olympique. Il s'agit en effet de sa première compétition en 68kg depuis longtemps, et l'affrontement pour l'or de Plovdiv se fera probablement entre Ringaci et la championne du monde des U23 Anastasiia LAVRENCHUK (UKR).

Nichita, titrée à Istanbul il y a tout juste une semaine, est inscrite en 59kg. Elle a déjà tous les titres continentaux à son actif, et le tournoi de Plovdiv semble faire office d'échauffement pour le titre européen senior dans trois semaines. Elle sera mise au défi par la médaillée mondiale de bronze senior et championne d'Europe junior Oleksandra KHOMENETS (UKR).

Anna SZEL (HUN), médaillée d'argent derrière Khomenets, part elle aussi pour le titre continental.

La Turquie sera présente avec la jeune star et championne du monde des cadets Selvi ILYASOGLU (TUR), inscrite en 59kg.

En 55kg, si cinq lutteuses sont en ligne pour la médaille d'or, la favorite est la championne du monde des U23 et olympienne Andreea ANA (ROU), la première Roumaine devenue championne du monde de lutte - c'était à Belgrade.

Zeynep YETGIL (TUR), tenante de la médaille d'argent et, elle, médaillée de bronze à Belgrade, a la lourde responsabilité de mener la jeune équipe turque à Plovdiv, dont l'or dynamiserait sa carrière.

Mariia VYNNYK (UKR), médaillée de bronze l'année dernière, avec la médaillée d'argent des mondiaux juniors Mihaela SAMOIL (MDA) et Othelie HOEIE (NOR), se dresseront devant Ana et Yetgil.

L'Ukraine verra la championne du monde des U23 et d'Europe des seniors Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR) tenter de s'emparer du titre des U23 à nouveau. Mais elle trouvera sur sa route la championne du monde junior Alesia HETMANAVA (BWF) et la tenante de la médaille d'argent Patrycja GIL (POL) ; médaillée d'argent en 59kg, Tamara DOLLAK (HUN) est aussi en quête de l'or.

En 62kg, Kateryna ZELENYKH (UKR) part pour sa première médaille d'or après l'argent des mondiaux U23 et ceux des championnats d'Europe  juniors et U23.

La championne d'Europe senior Oksana CHUDYK (UKR) part favorite pour le titre des 65kg. Elle avait obtenu son titre en 68kg. La médaillée de bronze des mondiaux juniors et du championnat d'Europe Ewelina CIUNEK (POL) sera sur son chemin.

En 72kg, la médaillée d'argent des mondiaux U23 Kendra DACHER (FRA) aura une réelle possibilité de s'emparer du titre continental et de prendre la revanche de sa défaite face à la championne du monde des U23 Anastasiya ALPYEYEVA (UKR). Au terme d'un affrontement intense, l'Urkrainienne avait, à Belgrade, décroché la victoire sur un tombé.

Sans oublier que la médaillée mondiale d'argent junior Lilly SCHNEIDER (GER) peut constituer une sérieuse menace.

Georgios PILIDISGeorgis PILIDIS (GRE), champion du monde des U23 en 2021 dans la catégorie des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Lutte libre

57kg
Edik HARUTYUNYAN (ARM)
Tofig ALIYEV (AZE)
Dzmitry SHAMELA (BWF)
Milenov TISOV (BUL)
Giorgi GEGELASHVILI (GEO)
Horst LEHR (GER)
Demian LIUTCANOV (MDA)
Aid SALIHASI (MKD)
Thomas EPP (SUI)
Yusuf DEMIR (TUR)
Kamil KERYMOV (UKR)

61kg
Endrio AVDYLI (ALB)
Norik HARUTYUNYAN (ARM)
Ivan HRAMYKA (BWF)
Ruhan RASIM (BUL)
Timourovitch ARSAMERZOUEV (FRA)
Ramaz TURMANIDZE (GEO)
Nico MEGERLE (GER)
Leomid COLESNIC (MDA)
Besir ALILI (MKD)
Nino LEUTERT (SUI)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)

65kg
Hrachya MARGARYAN (ARM)
Ziraddin BAYRAMOV (AZE)
Ayub MUSAEV (BEL)
Anatoli HRAMYKA (BWF)
Stilyan ILIEV (BUL)
Said HOSSEINI (FIN)
Ahmed YEZZA (FRA)
Ross CONNELLY (GBR)
Gia UGRELIDZE (GEO)
Leon GERSTENBERGER (GER)
Georgios PILIDIS (GRE)
Karoly KISS (HUN)
Daniel RAFFI (ITA)
Pavel ANDRUSCA (MDA)
Muhamed FERUKI (MKD)
Stefan COMAN (ROU)
Dominik LARITZ (SUI)
Hamza ALACA (TUR)
Denys BOROHAN (UKR)

70kg
Benedikt HUBER (AUT)
Murad EVLOEV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BWF)
Ivan STOYANOV (BUL)
Giorgi ELBAKIDZE (GEO)
Shamil USTAEV (GER)
Roland BIRO (HUN)
Raul ZARBALIEV (ISR)
Gianluca COLETTI (ITA)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Fati VEJSELI (MKD)
Viktor VOINOVIC (SRB)
Tobias PORTMANN (SUI)
Omer CAYIR (TUR)
Vadym TSURKAN (UKR)

74kg
Menua YARIBEKYAN (ARM)
Simon MARCHL (AUT)
Dzhabrail GADZHIEV (AZE)
Daniil AMELYANCHYK (BWF)
Dimitar ANGELOV (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Otari BAGAURI (GEO)
Tino RETTINGER (GEO)
Vasile DIACON (MDA)
Szymon WOJTKOWSKI (POL)
Krisztian BIRO (ROU)
Ismet CIFTCI (TUR)
Vadym KURYLENKO (UKR)

79kg
Mushegh MKRTCHYAN (ARM)
Ashraf ASHIROV (AZE)
Vitali IHNATOVICH (BWF)
Oktay HASAN (BUL)
Evsem SHVELIDZE (GEO)
Beat SCHAIBLE (GER)
Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE)
Marton RIZMAJER (HUN)
Grigori CARASTOIAN (MDA)
Patryk CIURZYNSKI (POL)
Abdulvasi BALTA (TUR)
Valentyn BABII (UKR)

86kg
Mher MARKOSYAN (ARM)
Benjamin GREIL (AUT)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Ilya KHAMTSOU (BWF)
Anton IVANOV (BUL)
Rakhim MAGAMADOV (FRA)
Bagrati GAGNIDZE (GEO)
Lars SCHAEFLE (GER)
Angelos KOUKLARIS (GRE)
Milan MESTER (HUN)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Lilian BALAN (MDA)
Cezary SADOWSKI (POL)
Emre CIFTCI (TUR)
Mukhammed ALIIEV (UKR)

92kg
Emiljano ONUZI (ALB)
Abduljalil SHABANOV (AZE)
Yaraslau IADKOUSKI (BWF)
Ilia HRISTOV (BUL)
Adlan VISKHANOV (FRA)
Daviti KOGUASHVILI (GEO)
Joshua MORODION (GER)
Stylianos STAMATIS (GRE)
Krisztian ANGYAL (HUN
Auron SYLA (KOS)
Gheorghe ERHAN (MDA)
Redjep HAJDARI (MKD)
Viliam OROSS (SVK)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Denys SAHALIUK (UKR)

97kg
Islam ILYASOV (AZE)
Uladzislau KAZLOU (BWF)
Tsvetan EVTIMOV (BUL)
Riveri MTSITURI (GEO)
Johannes MAYER (GER)
Richard VEGH (HUN)
Radu LEFTER (MDA)
Stole EFTIMOV (MKD)
Samet OCAK (TUR)
Danylo STASIUK (UKR)

125kg
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM)
Aydin AHMADOV (AZE)
Aliaksei PARKHOMENKA (BWF)
Georgi IVANOV (BUL)
Solomon MANASHVILI (GEO)
Milan KORCSOG (HUN)
Lior ALTSHULER (ISR)
Daniel PIRTACHI (MDA)
Uvejs FEJZULAHU (MKD)
Adil MISIRCI (TUR)
Yurii IDZINSKYI (UKR)

Idris IBAEVIdris IBAEV (GER), champion du monde des U23, catégorie de poids des 72kg (Photo : UWW / Mohamed Yahia)

Lutte gréco-romaine

55kg
Azat SEDRAKYAN (ARM)
Maksim STUPAKEVICH (BWF)
Denis DEMIROV (BUL)
Giorgi TOKHADZE (GEO)
Steven ECKER (GER)
Ilias ZAIRAKIS (GRE)
Artiom DELEANU (MDA)
Denis MIHAI (ROU)
Emre MUTLU (TUR)
Eduard STRILCHUK (UKR)

60kg
Tigran MINASYAN (ARM)
Nihat MAMMADLI (AZE)
Hleb MAKARANKA (BWF)
Miroslav EMILOV (BUL)
Raymond LANGLET (FRA)
Dimitri KHACHIDZE (GEO)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Melkamu FETENE (ISR)
Tommaso BOSI (ITA)
Vitalie ERIOMENCO (MDA)
Grzegorz KUNKEL (POL)
Mukremin AKTAS (TUR)
Taras KRUPSKYI (UKR)

63kg
Vladimir HAROYAN (ARM)
Ziya BABASHOV (AZE)
Illia VALEUSKI (BWF)
Ilia MUSTAKOV (BUL)
Andy JUAN SUCH(ESP)
Giorgi SHOTADZE (GEO)
Levente TOTH (HUN)
Abere FETENE (ISR)
Corneliu RUSU (MDA)
Mustafa YILDIRIM (TUR)
Maksym LIU (UKR)

67kg
Sahak HOVHANNISYAN (ARM)
Aliaksandr PECHURENKA (BWF)
Nikalas SULEV (BUL)
Gagik SNJOYAN (FRA)
Diego CHKHIKVADZE (GEO)
Nikolaos KALAIDOPOULOS (GRE)
Shon NADORGIN (ISR)
Ignazio SANFILIPPO (ITA)
Konstantinas KESANIDI (LTU)
Kamil CZARNECKI (POL)
Niklas OEHLEN (SWE)
Kadir KAMAL (TUR)
Dmytro MIROSHNYK (UKR)

72kg
Shant KHACHATRYAN (ARM)
Adam HAJIZADA (AZE)
Andrei KAVALEUSKI (BWF)
Dimitar STEFCHEV (BUL)
Pavel PUKLAVEC (CRO)
Marcos SANCHEZ SILVA MEJIAS (ESP)
Joni KOMPPA (FIN)
Giorgi CHKHIKVADZE (GEO)
Idris IBAEV (GER)
Georgios SOTIRIADIS (GRE)
Attila TOESMAGI (HUN)
Steve MOMILIA (ITA)
Vilius SAVICKAS  (LTU)
Valentin PETIC (MDA)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Aleksander MIELEWCZYK (POL)
Michael PORTMANN (SUI)
Erik PERSSON (SWE)
Abdullah TOPRAK (TUR)
Irfan MIRZOIEV (UKR)

77kg
Ashot KIRAKOSYAN (ARM)
Khasay HASANLI (AZE)
Uladzislau PUSTASHYLAU (BWF)
Martin DIMITROV (BUL)
Edvin KIN (EST)
Akseli YLI HANNUKSELA (FIN)
Davit SOLOGASHVILI (GEO)
Deni NAKAEV (GER)
Andreas VASILAKOPOULOS (GRE)
Krisztofer KLANYI (HUN)
Niko NIKOLADZE (ISR)
Mihai PETIC (MDA)
Patryk BEDNARZ (POL)
Aleksa ILIC (SRB)
Rasmus AASTROEM (SWE)
Abdurrahman KALKAN (TUR)
Ihor BYCHKOV (UKR)

82kg
Samvel GRIGORYAN (ARM)
Intigam VALIZADA (AZE)
Mikita KAZAKOU (BWF)
Zahari ZASHEV (BUL)
Karlo KODRIC (CRO)
Jonni SARKKINEN (FIN)
Beka GURULI (GEO)
Erik LOESER (GER)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Andras MEZEI (HUN)
David ZHYTOMYRSKY (ISR)
Arminas LYGNUGARIS (LTU)
Semion BREKKELI (MDA)
Marcel STERKENBURG (NED)
Exauce MUKUBU (NOR)
Vasile COJOC (ROU)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Samet YALDIRAN (TUR)
Madamin MIRZOIEV (UKR)

87kg
Gevorg TADEVOSYAN (ARM)
Lachin VALIYEV (AZE)
Ihar YARASHEVICH (BWF)
Kaloyan IVANOV (BUL)
Matej MANDIC (CRO)
Turpan BISULTANOV (DEN)
Andreas VAELIS (EST)
Saba DJAVAKHICHVILI(FRA)
Beka MELELASHVILI (GEO)
Nikolaos IOSIFIDIS (GRE)
Istvan TAKACS (HUN)
Ruben BEEN (NOR)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Mario VUKOVIC (SRB)
Christian ZEMP (SUI)
Muhittin SARICICEK (TUR)
Vitalii ANDRIIOVYCH (UKR)

97kg
Hayk KHLOYAN (ARM)
Markus RAGGINGER (AUR)
Pavel HLINCHUK (BWF)
Mariyan MARINOV (BUL)
Richard KARELSON (EST)
Loic SAMEN (FRA)
Giorgi KATSANASHVILI (GEO)
Patrick NEUMAIER (GER)
Arnoldas BARANOVAS (LTU)
Tyrone STERKENBURG (NED)
Marcus WORREN (NOR)
Gerard KURNICZAK (POL)
Aleksandar SIMOVIC (SRB)
Mustafa OLGUN (TUR)
Valentyn SHKLIARENKO (UKR)

130kg
Sarkhan MAMMADOV (AZE)
Dzmitry ZARUBSKI (BWF)
Ivaylo IVANOV (BUL)
Marcel ALBINI (CZE)
Giorgi TSOPURASHVILI (GEO)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Dariusz VITEK (HUN)
Alberto META (ITA)
Tomasz WAWRZYNCZYK (POL)
Fatih BOZKURT (TUR)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)

Irina RINGACIIrina RINGACI (MDA), championne du monde des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Shahana NAZAROVA (AZE)
Natallia VARAKINA (BWF)
Emma LUTTENAUER (FRA)
Lisa ERSEL (GER)
Szimonetta SZEKER (HUN)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Gabija DILYTE (LTU)
Maria LEORDA (MDA)
Amanda TOMCZYK (POL)
Zehra DEMIRHAN (TUR)
Nataliia KLIVCHUTSKA (UKR)

53kg
Gultakin SHIRINOVA (AZE)
Viktoryia VOLK (BWF)
Nazife TAIR (BUL)
Chadia AYACHI (FRA)
Anastasia BLAYVAS (GER)
Carmen DI DIO (ITA)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Marija SPIRKOVSKA (MKD)
Beatrice FERENT (ROU)
Rahime ARI (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)

55kg
Elnura MAMMADOVA (AZE)
Viktoryia APALONIK (BWF)
Irena BINKOVA (BUL)
Erika BOGNAR (HUN)
Laura STANELYTE (LTU)
Mihaela SAMOIL (MDA)
Othelie HOEIE (NOR)
Wiktoria KARWOWSKA (POL)
Andreea ANA (ROU)
Mariia MARTYNCHUK (SVK)
Nova BERGMAN (SWE)
Zeynep YETGIL (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR)

57kg
Alesia HETMANAVA (BWF)
Sezen BELBEROVA (BUL)
Maria BAEZ DILONE (ESP)
Tamara DOLLAK (HUN)
Patrycja GIL (POL)
Denisa FODOR (ROU)
Elvira KAMALOGLU (TUR)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)

59kg
Nadzeya BULANAYA (BWF)
Fatme SHABAN (BUL)
Anne NUERNBERGER (GER)
Anna SZEL (HUN)
Morena DE VITA (ITA)
Anastasia NICHITA (MDA)
Magdalena GLODEK (POL)
Selvi ILYASOGLU (TUR)
Oleksandra KHOMENETS (UKR)

62kg
Zhala ALIYEVA (AZE)
Alina MAKSIMAVA (BWF)
Ameline DOUARRE (FRA)
Kelsey BARNES (GBR)
Luisa SCHEEL (GER)
Alina ANTIPOVA (LAT)
Viktoria OEVERBY (NOR)
Paulina DANISZ (POL)
Anna FABIAN (SRB)
Merve KARADENIZ (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)

65kg
Birgul SOLTANOVA (AZE)
Kseniya TSIARENIA (BWF)
Nerea PAMPIN BLANCO (ESP)
Viktoria VESSO (EST)
Chiara HIRT (GER)
Elena ESPOSITO (ITA)
Elma ZEIDLERE (LAT)
Ewelina CIUNEK (POL)
Amina CAPEZAN (ROU)
Yagmur CAKMAK (TUR)
Oksana CHUDYK (UKR)

68kg
Nigar MIRZAZADA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BWF)
Siyka IVANOVA (BUL)
Marta OJEDA NAVARRO (ESP)
Sophia SCHAEFLE (GER)
Noemi SZABADOS (HUN)
Irina RINGACI (MDA)
Karolina KOZLOWSKA ((POL)
Adina IRIMIA (ROU)
Olha MASLOVSKA (SVK)
Asli DEMIR (TUR)
Anastasiia LAVRENCHUK (UKR)

72kg
Hanna MASLAKOVA (BWF)
Marta PAJULA (EST)
Kendra DACHER (FRA)
Lilly SCHNEIDER (GER)
Tuende ELEKES (HUN)
Eleni PJOLLAJ (ITA)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Maria NITU (ROU)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Merve PUL (TUR)
Anastasiya ALPYEYEVA  (UKR)

76kg
Kseniya DZIBUK (BWF)
Vanesa KALOYANOVA (BUL)
Carla LERA CELDA (ESP)
Bernadett NAGY (HUN)
Vincenza AMENDOLA (ITA)
Lolita OBOLEVICA (LAT)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Marion BYE (NOR)
Mehtap GULTEKIN (TUR)
Romana VOVCHAK (UKR)

#JapanWrestling

Fumita revient pour prendre son billet pour Belgrade ; Sakurai, Ishii se qualifient

By Ken Marantz

TACHIKAWA, Japon (1 juillet) -- Le médaillé olympique d'argent de Tokyo, Kenichiro FUMITA, a réussi à défier le médecin et récupérer suffisamment pour monter sur le tapis pour les éliminatoires de l'équipe mondiale. Ni Maito KAWANA , ni une vilaine entaille à l'œil n'allaient l'arrêter.

Fumita a battu Kawana 3-1 pour s'assurer la place en gréco-romaine en 60 kg dans l'équipe du Japon pour les championnats du monde de cette année, alors que les sept places finales dans les catégories de poids olympiques ont été décidées samedi à Tachikawa, dans l'ouest de Tokyo..

"Parmi les compétitions pour lesquelles je n'étais pas en parfaite condition, j'ai abordé ce tournoi au plus bas et ne pouvais pas bouger comme je le souhaitais," a déclaré Fumita, qui a été forcé de se retirer des championnats Meiji Cup All-Japan Invitational il y a deux semaines en raison d'une déchirure de l'ischio-jambier droit.

La Meiji Cup était la deuxième des deux compétitions nationales de qualification pour les championnats du monde, avec les championnats japonais de la Coupe de l'Empereur qui se sont déroulés en décembre dernier. Les vainqueurs des deux compétitions gagnaient automatiquement leur place dans l'équipe qui se rendait à Belgrade ; dans les cas où les champions étaient différents, un match éliminatoire décidait de l'issue de la compétition.

Tsugumi SAKURAI, championne du monde en 57 kg, et Ami ISHII, coéquipière à l'université d'Ikuei et médaillée d'argent en 68 kg, ont également obtenu leur billet pour Belgrade, grâce à des victoires spectaculaires, tandis que Yuka KAGAMI, médaillée de bronze en 76 kg, a pris un pari qui s'est avéré payant, puisqu'elle a obtenu son billet pour les championnats du monde.

Kenichiro FUMITA (JPN)Kenichiro FUMITA s'efforce de retourner Maito KAWANA dans l'épreuve éliminatoire des 60 kg en gréco. (Photo: Japan Wrestling Federation / Takeo YABUKI)

Grâce à sa victoire, Fumita aura l'occasion de reconquérir le titre mondial qu'il a remporté en 2017 et en 2019 et d'améliorer sa médaille de bronze obtenue en 2022. Mais surtout, elle lui donne une chance de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024, où la priorité est de se racheter de sa médaille d'argent de Tokyo.

La Fédération japonaise a décrété que tout lutteur d'une catégorie de poids olympique qui remporte une médaille aux Championnats du monde occupera automatiquement la place à Paris.

"La principale raison [de ma victoire] est que je veux retourner aux Jeux Olympiques et gagner une médaille d'or", a déclaré Fumita.

Fumita avait remporté la Coupe de l'Empereur en battant Kawana en finale, mais il a été contraint de manquer la Coupe Meiji lorsqu'il s'est déchiré un ischio-jambier à l'entraînement au début du mois de mai. Kawana a remporté le titre en son absence, ce qui lui a permis de se qualifier pour les éliminatoires.

Fumita a déclaré que le médecin qui avait diagnostiqué sa blessure avait dit qu'il lui faudrait 12 semaines pour guérir. Il n'a donc pas pu participer à la Meiji Cup, mais il était déterminé à revenir à temps pour les éliminatoires.

"Lors de la Meiji Cup, j'ai vu mes coéquipiers de Nittaidai faire de grandes choses", a déclaré Fumita, en utilisant le nom familier de son alma mater, la Nippon Sports Science University, où lui et d'autres anciens élèves s'entraînent toujours. "C'était difficile à regarder. Mais j'ai regardé la Meiji Cup avec un regard positif. Cela m'a vraiment donné de la motivation.

Fumita a passé trois semaines loin du tapis après sa blessure et a fait ce qu'il pouvait pour se préparer, notamment en ajoutant la natation à son programme d'entraînement. Cela a fonctionné, mais il a reconnu qu'il n'était pas au mieux de sa forme.

"Jusqu'à présent, je n'avais jamais eu de crampes pendant un match", a-t-il déclaré. "Mais c'est arrivé maintenant. D'habitude, avant un match, je saute deux fois en l'air. Mais quand j'ai sauté aujourd'hui, j'ai déjà commencé à sentir que j'avais des crampes. J'étais vraiment surpris. Dans cet état, j'ai lutté à ma limite".

Dans le match, Fumita a été mis en par terre en premier et, sans même tenter une grosse projection, a réussi à faire levier sur Kawana pour une roulade de 2 points. Au début de la deuxième période, un choc de têtes l'a laissé avec une entaille sanglante au-dessus de l'œil gauche qui a nécessité un bandage de la tête. Lorsqu'il a été placé au fond, il a résisté et s'est accroché pour remporter la victoire.

"J'ai quand même réussi à me battre jusqu'à la fin", a déclaré Fumita. "J'ai pris les points que je pouvais obtenir et j'ai bien défendu pour ne pas perdre de points. Je pense que c'est ce que j'ai appris pendant ma blessure."

Parmi la petite foule présente au Dome Tachikawa Tachihi se trouvaient la femme de Fumita, âgé de 27 ans, et sa petite fille Hazuki, née en janvier. "Je veux seulement que ma fille me voie gagner", a-t-il déclaré en souriant.

Tsugumi SAKURAI (JPN)Tsugumi SAKURAI, en rouge, a battu Sae NANJO dans quatre des cinq matches de sa carrière en 57 kg, toutes les victoires ayant eu lieu dans les dernières secondes. (Photo: Japan Wrestling Federation / Takeo YABUKI)

Sakurai inflige à Nanjo une nouvelle défaite à la dernière seconde

Pour la quatrième fois en cinq rencontres entre les deux, Sakurai a attendu les dernières secondes pour infliger une défaite crève-cœur à la championne du monde U23 Sae NANJO.

Sakurai a obtenu une exposition de 2 points sur un front headlock à la dernière seconde - et qui n'a été accordée qu'après une contestation - pour battre Nanjo 2-2 sur critères de dernier point et obtenir une chance de défendre son titre de championne du monde en 57 kg.

"Le match a été difficile et je n'ai pas pu contrôler le flux", a déclaré Sakurai. "À la fin, je me suis battue à la force de ma volonté et j'ai réussi à marquer des points et à gagner".."

Lors de la finale de la Coupe Meiji, Sakurai a obtenu un takedown à moins d'une seconde de la fin, qui a été confirmé par un challenge, pour battre Nanjo 5-2 et se venger d'une défaite en demi-finale de la Coupe de l'Empereur.

Samedi, Nanjo est entrée en force et a marqué un shrug-by single-leg takedown dans la première période. Il semblait que cela suffirait, car elle a continuellement repoussé les attaques de Sakurai jusqu'à la deuxième période.

Mais Sakurai a réussi à sortir un lapin de son chapeau une fois de plus. Après avoir obtenu un front headlock à sept secondes de la fin, sa première tentative de roulade n'aboutit à rien. Mais elle a réessayé de toutes ses forces, et les épaules de Nanjo ont brisé le plan à 90 degrés, bien que les arbitres ne l'aient pas vu de cette façon.

La mine déconfite de Sakurai s'est soudain transformée en joie lorsque le chef de tapis a annoncé qu'elle avait bel et bien gagné les points.

"Honnêtement, je n'étais pas sûr de la retourner", a déclaré Sakurai. "J'ai dû me lancer et j'ai tenté le coup. En voyant la vidéo, on a l'impression que je l'ai retournée".

Lors de la Coupe de l'Empereur, Nanjo avait finalement pris le meilleur sur Sakurai en prenant une avance de cinq points et en s'accrochant pour gagner 5-4 en demi-finale. Sakurai s'était imposé à la dernière seconde lors de leurs deux précédentes confrontations, à la Coupe de l'Empereur 2021 et à la Coupe Meiji de l'année dernière.

"J'ai déjà été dans cette situation et j'ai pu gagner, donc je n'étais pas anxieuse", a déclaré Sakurai. "J'ai affronté cette adversaire à plusieurs reprises et j'ai réussi des takedowns avec une seule jambe, mais elle était à l'affût. À un moment donné, j'ai cru que j'allais perdre, mais mon désir d'aller aux Jeux olympiques de Paris m'a poussé à me battre jusqu'au bout."

Sur le chemin de Belgrade, Sakurai a également battu la championne olympique de Tokyo Risako KINJO en demi-finale de la Meiji Cup.

"Le Japon a une profondeur incroyable et le fait de gagner me donne confiance", a déclaré Sakurai. Je veux être la prochaine à remporter l'or olympique et je ferai ce qu'il faut pour y parvenir."

Ami ISHII (JPN)Ami ISHII cherche à ouvrir la voie dans l'épreuve éliminatoire des 68 kg contre Miwa MORIKAWA. (Photo: Japan Wrestling Federation / Takeo YABUKI)

Ishii a assuré qu'elle rejoindrait sa coéquipière Sakurai dans l'avion pour Belgrade en s'accrochant pour gagner 2-1 contre la championne du monde des 65kg Miwa MORIKAWA, se vengeant ainsi d'une défaite contre elle en demi-finale de la Coupe Meiji.

Ishii a marqué un double-leg takedown dans la première période et, après avoir abandonné un point d'activité dans la deuxième, a repoussé les attaques de Morikawa pour la victoire.

"J'ai travaillé pour corriger ce qui n'allait pas à la Meiji Cup, mais j'ai aussi travaillé pour renforcer mes techniques habituelles", a déclaré Ishii.

Yuka KAGAMI (JPN)Yuka KAGAMI maintient la jambe d'Ayano MORO lors d'un moment clé de leur combat féminin en 76kg.. (Photo: Japan Wrestling Federation / Takeo YABUKI)

En 76 kg, Kagami a poursuivi sa victoire de la Meiji Cup sur la championne du monde U20 Ayano MORO en réussissant un takedown à 50 secondes de la fin pour s'imposer 2-2 dans un combat qui s'est joué sur un défi risqué de la part de Kagami.

La jeune Moro, âgée de 18 ans, a commencé le match avec un single-leg takedown, puis s'est débrouillée pour éviter plusieurs occasions de marquer des points de la part de Kagami. Dans la deuxième période, Kagami s'est enfoncée dans un single, mais Moro a travaillé autour du dos dans une situation de grappe de raisin et a obtenu un takedown à 2 points.

Kagami, cependant, n'a jamais perdu son emprise sur la jambe de Moro et l'entraîneur de l'Université de Toyo, Shogo MAEDA, a décidé de contester l'appel, même si un rejet lui ferait perdre cinq points.

La décision des arbitres a été annulée, et l'avance de deux points de Moro a été rétablie, ouvrant la porte à la victoire de Kagami avec un seul point.

"Je pensais moi-même qu'elle n'avait pas compris", a déclaré Kagami, qui s'est fait opérer de l'épaule en janvier après avoir été battue par défaut à la Coupe de l'Empereur. "Si je la contestais, elle pouvait faire 5-0 et me rendre la tâche plus difficile. J'ai pensé un moment à le rejeter, mais j'ai regardé mon entraîneur et il m'a dit que c'était bon. J'ai laissé mon entraîneur décider."

Maeda a reconnu que le défi était risqué, mais a conclu qu'il en valait la peine car, par essence, être mené de cinq points n'est pas très différent d'être mené de quatre.

"L'adversaire était très prudent sur les tacles", a déclaré Maeda. "Si nous n'avions pas contesté et que le score était passé à quatre points, cela aurait été difficile. Mais si nous l'avions obtenu, il n'y aurait eu qu'une différence d'un seul takedown. Pour avoir une chance, nous devions être à 2-0. J'ai compris le risque."

Les trois autres éliminatoires ont eu lieu en gréco-romaine, avec les médaillés de bronze des Championnats du monde U23 2022 Kyotaro SOGABE (67kg) et Nao KUSAKA (77kg), ainsi que le médaillé d'argent asiatique 2018 Masato SUMI (87kg)..

Les éliminatoires dans les catégories de poids non olympiques auront lieu le 17 juillet.

Tous les lutteurs qui ont terminé dans les deux premiers d'un poids olympique lors de la Coupe de l'Empereur ou de la Coupe Meiji sont éligibles à un challenge dans un poids non-olympique. Parmi les lutteurs notables qui sont éligibles, mais encore indécis, figurent Kinjo et Morikawa.