Séries de classement

Classement mondial de lutte féminine : neuf championnes du monde toujours en tête

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 6 mai) -- United World Wrestling a publié les derniers classements mondiaux de lutte féminine après la conclusion des cinq championnats continentaux. Neuf médaillées d'or des mondiaux de Budapest 2018 maintiennent leur position au sommet du classement. L'Asie a quatre lutteuses classées No.1, l'Europe et les Amériques trois chacune.

Trois des quatre lutteuses asiatiques classées No.1 sont japonaises : Yui SUSAKI (JPN) (50kg), Mayu MUKAIDA (JPN) (55kg) et Risako KAWAI (JPN) (59kg). La quatrième est la Chinoise RONG Ningning (CHN) en 57kg. 

Les trois lutteuses européennes au sommet du classement sont Taybe YUSEIN (BUL) (62kg), Petra Maarit OLLI (FIN) (65kg) et Alla CHERKASOVA (UKR) (68kg).

Sarah HILDEBRANDT (USA) (86 points), Justina DI STASIO (CAN) (72kg) et Adeline GRAY (USA) (76kg) complètent le classement des meilleures lutteuses du moment. 

La seule lutteuse classée première mais non championne du monde en titre est l'Américaine Sarah Hildebrandt, avec 86 points. Elle a débuté la saison avec 40 points au compteur suite à sa médaille d'argent des mondiaux de Budapest, a ajouté 20 points grâce à son titre panaméricain, 14 pour celui du Yariguin, et 12 pour une troisième place au Dan Kolov.

La première place de Susaki en 50kg sur la sellette 
La double championne du monde en titre japonaise Yui Susaki est au sommet du classement des 50kg avec 60 points - mais sa place en tête de série du championnat du monde de Nur Sultan est sur la sellette. Susaki a dû se retirer du championnat du Japon en décembre dernier après avoir disloqué son coude lors du camp d'entraînement de l'équipe nationale en novembre. Elle n'a, en conséquence, pas participé au championnat d'Asie.

Sa remplaçante désignée fut Yuki IRIE. Irie a remporté le championnat d'Asie de Xi’an en Chine, soit 20 points de série qui lui donnent la douzième place au classement mondial. 

Pour que Susaki reprenne sa place avant le championnat du monde de Nur Sultan et défende son titre, il lui faudra remporter la Coupe Meiji ce printemps puis vaincre la vainqueure de la Coupe de l'Empereur en éliminatoire.

Imaginons qu'Irie, ou toute autre lutteuse japonaise, empêche Susaki d'être sélectionnée en équipe des mondiaux, l'Ukrainienne et classée deuxième Oksana LIVACH (45 points) passera en tête de série No.1 pour le championnat du monde. Livach, médaillée mondiale de bronze en 2018, a à son actif un titre européen (victoire 6-4 sur la Bulgare Miglena SELISHKA) et a ajouté 20 points de série à ses 25 précédents.

Si la Chinoise et médaillée olympique de bronze SUN Yanan (43 points) a concédé la défaite face à Irie en finale du championnat d'Asie,  elle a tout de même collecté 18 points, suffisamment pour être classée troisième. L'Azerbaïdjanaise huit fois championne du monde et médaillée olympique Mariya STADNIK (40 points) est quatrième des 50kg avec 40 points. 

De Biélorussie, Kseniya STANKEVICH (34 points) bénéficiera d'un échec de Susaki. Cinquième actuellement, elle passerait quatrième tête de série à Nur Sultan. 

Demi-finales potentielles, 50kg 
Demi-Finale – No. 1 Yui SUSAKI (JPN) vs. No. 4 Mariya STADNIK (AZE)
Demi-Finale – No. 2 Oksana LIVACH (UKR) vs. No. 3 Yanan SUN (CHN) 

Hildebrandt seule No.1 non championne du monde
L'Américaine Sarah Hildebrandt (86 points) tient un avantage de 26 point sur la championne du monde en titre Haruna OKUNO (60 points) et occupe la première place de la catégorie des 53kg. 

Hildebrandt, dont la médaille d'argent des mondiaux de Budapest vaut 40 points, est montée sur le podium des deux premiers événements de série de classement, récoltant 20 points pour son titre aux Panaméricains, 14 pour celui du Yariguin et 12 points pour sa troisième place au Dan Kolov.

La championne du monde Haruna Okuno est classée seconde de la catégorie. Okuno a perdu sa place, au moins pour les continentaux, face à la championne du monde en titre des 55kg Mayu MUKAIDA. 

Médaillées de bronze à Budapest, PANG Qianyu (CHN) (55 points) et Diana WEICKER (CAN) (41 points) sont trois et quatrième du classement de ce mois. Si Mukaida tient la place du Japon des 53kg et sort Okuno, Pang et Weicker monteront chacune d'un cran et l'Équatorienne Luisa VALVERDE MELENDRES (36 points) passera quatrième tête de série. 

Demi-finales potentielles, 53kg
Demi-Finale – No. 1  Sarah Ann HILDEBRANDT vs. No. 4 Diana WEICKER (CAN) 
Demi-Finale – No. 2 Haruna OKUNO (JPN) No. 3 PANG Qianyu (CHN) 

Sidakova passe en première place si Mukaida change définitivement de catégorie
Bien qu'elle soit classée No.1 des 55kg, la championne du monde en titre Mayu Mukaida a rejoint les 53kg et laissera sa place à la dauphine biélorusse des mondiaux Zalina SIDAKOVA (60 points). 

Marina SEDNEVA (KAZ) et Myong Suk JONG (PRK) sont les deux autres lutteuses dans le top 4 des 55kg. Sedneva, troisième avec 28 points, a fini troisième du championnat d'Asie et était en finale du Dan Kolov.

Jong, classée quatrième avec 25 points et médaillée de bronze des mondiaux, a également changé de catégorie depuis les mondiaux. Jong était montée en 57kg au championnat d'Asie, battant la quadruple championne olympique Kaori ICHO (JPN) avant de faillir en finale.

Avec le départ de Mukaida, Jong et deux autres lutteuses de la catégorie - la  médaillée européenne de bronze Bediha GUN (TUR) (22 points) et la Chinoise XIE Mengyu (20 points), classées six et neuvième respectivement, seront dans le top 4 de Nur Sultan.

Demi-finales potentielles, 55kg 
Demi-Finale – No. 1 Mayu MUKAIDA (JPN) vs. No. 4 Myong Suk JONG (PRK) 
Demi-Finale – No. 2 Zalina SIDAKOVA (BLR)  vs. No. 3 Marina SEDNEVA (KAZ) 

Rong l'une des deux lutteuses avec presque 100 points de série
La championne du monde chinoise 2018 Rong Ningning mène ce qui est sans doute la catégorie la plus disputée du monde, celle des 57kg. Avec 96 points chacune, Rong et la championne du monde des 62kg Taybe Yusein sont les athlètes ayant le plus de points de série de classement tous styles confondus.  

La championne d'Europe et médaillée mondiale d'argent bulgare Bilyana DUDOVA est classée deuxième des 57kg avec 62 points. Dudova, championne d'Europe dans la catégorie des 59kg, est la seule lutteuse capable de disputer la première place à Rong. Elle aura besoin, pour cela, de remporter le Sassari et le Yasar Dogu, si Rong fait l'impasse sur les deux compétitions. 

La norvégienne Grace BULLEN, championne du monde des U23 et 5me des mondiaux de Budapest, est classée troisième avec 58 points. Bullen, décevante en 7me place du championnat d'Europe, a pris la deuxième place du Dan Kolov et du Yariguin. Ces deux podiums lors des premiers événements de série de classement de l'année lui rapportent 26 points combinés.

Odunayo ADEKUOROYE (NRG) (46 points), quintuple championne d'Afrique et médaillée de bronze du Dan Kolov, occupe la quatrième place du classement. 

Demi-finales potentielles, 57kg 
Demi-Finale – No. 1 RONG Ningning (CHN) vs. No. 4 Odunayo ADEKUOROYE (NGR) 
Demi-Finale – No. 2 Bilyana DUDOVA (BUL) vs. No. 3 Grace BULLEN (NOR) 

Kawai descend en 57kg, Yesilirmak passe en tête des 59kg
La championne du monde en titre et classée No.1 de la catégorie des 59kg Risako Kawai est passée en 57kg avec l'espoir de défendre son titre olympique de Rio mais a, dans le processus, laissé sa place à la quadruple championne olympique Kaori Icho. Il n'est pas sûr que Kawai remonte en 59kg pour les mondiaux 2019 ; en ce cas elle se retrouvera tête de série No.1 grâce à ses 60 points de série.

Si Kawai reste en 57kg, la Turque Elif YESILIRMAK (56 points) rejoindra le haut du tableau et la compatriote de Kawai Yuzuka INAGAKI rejoindra également le top 4. 

Yesilirmak, 50 points au compteur et dauphine des mondiaux l'année passée en 59kg, vient de sortir troisième du championnat d'Europe derrière la Russe Svetlana LIPATOVA (RUS), classée troisième mondiale à tout juste six points de la lutteuse turque.

L'Indienne Sarita SARITA (30 points) est classée 5me des 59kg et passera tête de série No.4 pour le championnat du monde. En effet, deux Japonaises sont actuellement classées dans le top 4 alors que la participation au championnat du monde est limitée à un seul athlète par pays. Kawai, No.1, ou Inagaki, No.4, devra faire l'impasse et Sarita se retrouvera tête de série No.4. 

Demi-finales potentielles, 59kg 
Demi-Finale – No. 1 Risako KAWAI (JPN) vs. No. 5 Sarita SARITA (IND) 
Demi-Finale – No. 2 Elif YESILIRMAK (TUR) vs. No. 3 Svetlana LIPATOVA (RUS) 

Yusein championne d'europe pour la deuxième fois d'affilée et tête de série No.1 en 62kg
La championne du monde en titre bulgare des 62kg Taybe Yusein, qui détient 96 points de série, s'est assuré la tête de série No.1 des mondiaux grâce à une avance de 38 points sur sa concurrente la plus proche Yukako KAWAI (JPN) (58 points). Comme mentionné plus haut, Yusein et Rong Ningning, à égalité avec 96 points chacune, sont les athlètes avec le plus de points récoltés toutes catégories confondues.

Mallory VELTE (USA) et Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR), sorties toutes deux troisièmes des mondiaux de Budapest, ont chacune 43 points, mais l'absence de Tkach Ostapchuk au championnat d'Europe et la participation de Velte au championnat panaméricain donne à l'Américaine la 3me place (Plus grand nombre de participation à des événements de série de classement*)

Demi-finales potentielles, 62kg 
Demi-Finale – No. 1 Taybe YUSEIN (BUL) vs. No. 4 Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR)
Demi-Finale – No. 2 Yukako KAWAI (JPN) vs. No. 3 Mallory VELTE (USA) 

Olli sécurise sa première place en 65kg 
La première championne du monde de l'histoire de la Finlande, Petra Olli (88 points), a plus de deux fois le nombre de points de Mariia KUZNETSOVA (RUS ) (41 points), classée deuxième, et s'est assuré la tête de série No.1 des mondiaux. 

Danielle LAPPAGE (CAN) et Forrest Ann MOLINARI (USA) ont chacune 40 points de série, mais la Canadienne est classée troisième grâce à sa deuxième place aux derniers mondiaux (Classement des derniers championnats du monde senior ou des JO).

Demi-finales potentielles, 65kg 
Demi-Finale – No. 1 Petra Maarit OLLI (FIN) vs. No. 4 Forrest MOLINARI (USA) 
Demi-Finale – No. 2 Mariia KUZNETSOVA (RUS) vs. No. 4 Danielle LAPPAGE (CAN) 

Cherkasova poursuivie par Mensah en 68kg
Bien qu'elle ait au moins scellé la place de deuxième tête de série pour les mondiaux, la classée No.1 Alla Cherkasova n'est toujours pas sûre de pouvoir accéder à la première tête de série de la compétition. Tamyra MENSAH (USA), avec ses 59 points de série, peut encore rattrapper l'Ukrainienne championne du monde si elle remporte les deux prochains et derniers événements de série de classement et que Cherkasova fait l'impasse sur les deux compétitions. Cela donnerait 95 points à l'Américaine, trois de plus que l'Ukrainienne.

La Mongole SORONZONBOLD Battsetseg (44 points) et la Chinoise Feng ZHOU (41 points) sont trois et quatrième de la catégorie de poids des 68kg. 

Demi-finales potentielles, 68kg 
Demi-Finale – No. 1 Alla CHERKASOVA (UKR) vs. No. 4 ZHOU Feng (CHN)
Demi-Finale – No. 2 Tamyra MENSAH (USA) vs. No. 3 SORONZONBOLD Battsetseg 

Di Stasio fait son retour après une opération à la cheville
Canadienne, la championne du monde Justina Di Stasio n'a pas concouru depuis sa médaille d'or de Budapest, mais reste la lutteuse la mieux classée du monde en 69kg. Di Stasio est supposée faire son retour sur les tapis les semaines qui viennent - après avoir subi une opération à la cheville pour un os ébréché. Si elle reste dans la catégorie (non-olympique) des 72kg, elle sera tête de série No.1 au championnat du monde. 

La médaillée mondiale de bronze Buse TOSUN (TUR) (49 points) est bien passée devant la Mongole OCHIRBAT Nasanburmaa (48 points) pour la deuxième place mais n'a qu'un seul point d'avance sur la médaillée d'argent des mondiaux de Budapest.

Quatrième des 72kg, la championne d'Afrique égyptienne Samar HAMZA, avec 43 points au compteur.

Demi-finales potentielles,72kg 
Demi-Finale – No. 1 Justina DI STASIO (CAN) vs. No. 4 Samar HAMZA (EGY) 
Demi-Finale – No. 2 Buse TOSUN (TUR) vs. No. 3 OCHIRBAT Nasanburmaa (MGL) 

Gray mène Adar de deux points 
L'Américaine Adeline Gray (78 points) se maintient au sommet d'une catégorie inondée de talents, celle des 76kg. Gray a deux points d'avance sur la lutteuse qu'elle a vaincue pour obtenir son quatrième titre mondial à Budapest, Yasemin ADAR (TUR) (76 points). 

Gray et Adar ont toutes les deux remporté leur championnat continental. 

Gray a gagné le championnat panaméricain de Buenos Aires en Argentine par tombé sur la No.15 Genesis REASCO VALDEZ (ECU). Son titre continental lui garantit au moins la tête de série No.4 des 76kg pour les mondiaux.

Adar, championne du monde en 2017, décroche le titre européen face à la No.14 Martina KUENZ (AUT) par 6-2. C'est le quatrième titre européen consécutif d'Adar.

Classée troisième, Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) avait 25 points grâce à sa médaille mondiale de bronze. Elle a pu y ajouter 16 points d'une seconde place au championnat d'Asie et 16 autres de la médaille d'or du Yariguin, pour un total de 57 points.

Médaillée européenne de bronze, Aline FOCKEN (GER) est classée quatrième avec 56 points.

Demi-finales potentielles, 76kg 
Demi-Finale – No. 1 Adeline Maria GRAY (USA) No. 4 Aline FOCKEN (GER) 
Demi-Finale – No. 2 Yasemin ADAR (TUR) vs. No. 3 Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) 

L'Hebdo !

L'Hebdo du 8 octobre !

By Eric Olanowski

En revue, la montée du champion du monde Ota de 63 à 67kg pour se lancer dans la course olympique, l'élue japonaise pour le Qualificatif Olympique Asie 50kg à déterminer lors de la Coupe de l'Empereur, le Test Event de Tokyo 2020 le weekend dernier, les nouvelles installations d'entraînement de l'Urugay et le Championnat du Monde Vétérans qui débute cette semaine. 

1. Le champion du monde Ota passe en 67kg pour la course olympique
Shinobu OTA (JPN) n'est pas un nouveau venu aux Jeux Olympiques. L'électrique athlète avait échoué en finale des Jeux Olympiques de Rio et avait dû se contenter de la médaille d'argent. Depuis lors, Ota a deux fois représenté le Japon aux championnats du monde, et s'est récemment paré de l'or de Noursoultan au Kazakhstan. 

Pour qu'Ota représente le Japon - à domicile - aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, il devra passer de la classe dans laquelle il vient de devenir champion du monde, celle des 63kg, à celle des 67kg. Il était supposé descendre en 60kg pour y défier Kenichiro FUMITA (JPN), mais Fumita, champion du monde senior en 2017, des U23 en 2018 et senior de nouveau cette année à Noursoultan en 60kg, s'est garanti la qualification en sélection olympique en ne laissant que des ruines sur le chemin de son troisième titre mondial.

Autre lutteur japonais, Shogo TAKAHASHI, vaincu par Fredrik BJERREHUUS (DEN) au deuxième tour de Noursoultan, n'a pu obtenir la qualification olympique japonaise en 67kg, forçant le Japon à miser sur le Qualificatif Olympique Asie de Xi'an, en Chine fin mars prochain, pour obtenir une place en 67kg.

Pour que Fumita ou Takahashi sécurise une place pour le Japon à Xi'an, ils devront se défaire d'une féroce compétition ; le double champion du monde coréen RYU Hansu sera toutes griffes dehors après avoir échoué à Noursoultan. 

Enfin, la rumeur court que le quadruple médaillé mondial kazakh Almat KEBISPAYEV, médaillé de bronze cet année en 63kg, fera également le saut en 67kg pour le Qualificatif Olympique d'Asie.

Au moins trois multiples médaillés mondiaux seront donc en lice pour deux des places à prendre en 67kg au qualificatif Asie ; beau spectacle en perspective.

2. L'élue japonaise pour le Qualificatif Olympique Asie 50kg déterminée lors de la Coupe de l'Empereur
Juste après avoir remporté son second titre senior consécutif de la saison l'année passée à Budapest, Yui SUSAKI (JPN) était regardée comme l'une des lutteuses les plus efficaces de tous les temps, inscrivant un parfait 9-0 lors de ses deux premiers championnats du monde, un score comprenant, sur la route de ses deux titres mondiaux, pas moins de sept victoires par supériorité technique et une par tombé.

Mais la sextuple championne du monde (trois titres cadets, deux juniors et deux seniors) s'est vue infliger une étourdissante défaite par sa compatriote Yuki IRIE (JPN) - qui l'avait empêchée d'être sélectionnée pour l'équipe japonaise des mondiaux. Susaki était à un fil de définitivement passer à côté des Jeux de Tokyo, mais sa rivale a été, heureusement pour Susaki, vaincue par SUN Yanan (CHN) en quart de finale à Noursoultan, cette dernière elle-même ensuite vaincue en demi-finale par la future championne Mariya STADNIK (AZE). La porte de la sélection olympique japonaise s'est donc miraculeusement rouverte pour Susaki.

L'attention du Japon se reporte donc, en 50kg, sur la Coupe de l'Empereur, prévue du 19 au 22 décembre prochain. La catégorie de poids des 50kg verra Irie, Susaki et la championne olympique de Rio Erie TOSAKA (JPN) s'y affronter pour l'unique billet à prendre pour le Qualificatif Olympique Asie de Xi'an en Chine, où le Japon sécurisera - ou non - sa place pour Tokyo 2020.

Yumeka TANABE (JPN) est l'une des trois lutteuses japonaises médaillées d'or au Test Event de Tokyo 2020 le weekend dernier. (Photo : Sachiko Hotaka)

3. Rivaux éternels, le Japon et la Chine se partagent deux finales en clôture du Test Event de Tokyo 2020
Le Japon, qui accueillait la compétition, et sa rivale la Chine, ont chacun emporté l'une des deux finales dans lesquelles ils s'affrontaient en clôture du Test Event de Tokyo 2020. Trois médailles d'or de lutte féminine étaient encore en jeu au troisième et dernier jour de la compétition tenue au Makuhari Messe de la ville de Chiba. 

LEI Chun (CHN) a tout d'abord vaincu la jeune Miu SHIMIZU (JPN) 5-2 en finale des 50kg, avant que la championne du monde junior 2018 Umi IMAI (JPN) ne remette les pendules à l'heure en se défaisant de justesse de LUO Lannuan (CHN) par 3-2 en finale des 53kg gold.

Dans la finale - toute japonaise - des 57kg, Yumeka TANABE (JPN) inscrit des points décisifs grâce à un challenge tardif et prend le dessus 6-4 sur Sena NAGAMOTO (JPN).

Dans une salle vide de spectateurs et juste la disposition des tapis permettant de se faire une idée de ce que le lieu de compétition offrira lors des Jeux de Tokyo, le tournoi aura principalement servi à tester le nouveau système intégré de décompte de points et à donner aux volontaires et au personnel un aperçu de la teneur des combats.

Vous trouverez ici (en anglais) les chroniques quotidiennes de Ken Marantz :
Preview
Day One Wrap
Day Two Wrap 
Day Three Wrap

LUTTE FÉMININE - RÉSULTATS
50kg (8 entrées)
Or – LEI Chun (CHN) df. Miu SHIMIZU (JPN), 5-2
Bronze – Remina YOSHIMOTO (JPN) df. Daria LEKSINA (RUS) par Tombé à 4:10 (10-4) 
Bronze – Mariia VYNNYK (UKR) df. Chihiro SAWADA (JPN), 4-4

53kg (9 entrées)
Or – Umi IMAI (JPN) df. LUO Lannuan (CHN), 3-2
Bronze – Saki IGARASHI (JPN) df. PANG Qianyu (CHN) par D. 
Bronze – Ibuki TAMURA (JPN) df. Katherine SHAI (USA), 7-3

57kg (8 entrées)
Or – Yumeka TANABE (JPN) df. Sena NAGAMOTO (JPN) 6-4 
Bronze – ZHANG Qi (CHN) df. RONG Ningning (CHN) par D. 
Bronze – Hanako SAWA (JPN) df. Khadizhat MURTUZALIEVA (RUS), 3-2

62kg (8 entrées)
Or – Yui SAKANO (JPN) df. Atena KODAMA (JPN), 2-1
Bronze – LUO Xiaojuan (CHN) df. PEI Xingru (CHN) par D.
Bronze – Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) df. Anna SHCHERBAKOVA (RUS) par ST 10-0, 4:04

68kg (8 entrées)
Or – WANG Xiaoqian (CHN) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), 2-1 
Bronze – Alina RUDNYTSKA (UKR) df. Alexandra GLAUDE (USA), 4-3
Bronze –Rin MIYAJI (JPN) df. Alena STARODUBTSEVA (RUS), 9-6

76kg (9 entrées)
Or – Paliha PALIHA (CHN) df. ZHOU Qian (CHN) by Def.
Bronze – Romana VOVCHAK (UKR) df. Mizuki NAGASHIMA (JPN) par Tombé à 3:19 (3-0)
Bronze – Justina DI STASIO (CAN) df. Yasuha MATSUYUKI (JPN), 3-0

4. L'Uruguay s'installe au Centre National d'Entraînement des Sports de Combats
Depuis plusieurs années, la Fédération Urugayenne de Lutte peinait à trouver un lieu d'entraînement qui lui permettrait de développer proprement la lutte. Régulièrement déplacée de bâtiment en bâtiment dans la capitale, l'équipe urugayenne s'entraînait, dernièrement encore, dans les couloirs du stade national.

Mais après des années sans lieu défini d'entraînement, la Fédération, dirigée par Dante Steffano, a enfin trouvé demeure.

Grâce au précieux soutien du Secrétariat National aux Sports et du Comité Olympique Urugayen, le premier Centre d'entraînement de sports de combats a été inauguré le 30 septembre 2019, un centre dans lequel un espace est dédié au programme de lutte.

United World Wrestling s'était associé en 2017 à l'initiative des fédérations de lancer plus de programmes de lutte, recevoir plus de tapis de lutte et développer une série de plans d'action afin de promouvoir la lutte dans les écoles et auprès des jeunes.

Cliquez ICI pour plus d'informations sur la Fédération Urugayenne de Lutte.

5. Le Championnat du Monde des Vétérans entamé à Tbilissi, capitale de la Géorgie 
Lundi passé à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, plus de 600 lutteurs vétérans venus de 49 pays sont entrés dans leur quête d'un titre de champion du monde 2019. La compétition de lutte libre et de lutte gréco-romaine, d'une durée de cinq jours, prendra fin dimanche.

Deux événements d'importance sont prévus pour les prochaines semaines : les Jeux Mondiaux de Beach Wrestling, à Doha, au Quatar, les 14 et 15 octobre tout d'abord, puis le Championnat du Monde des U23 de Budapest en Hongrie le 28, où 631 athlètes venus de 64 pays monteront sur les tapis.

L'Hebdo dans les réseaux !

1. Big Move(s) Monday -- Mondiaux Vétérans 2015
2. Qui est votre champion du monde favori ?
3. Dans les coulisses : la route vers l'or des 53kg au championnat du monde
4. Plus grande surprise aux mondiaux ? 
5. Quand vous comprenez que la Lutte à @tokyo2020 commence dans 300 jours !