Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

Tkach et Galambos se placent No. 3 dans les classements de lutte féminine d'avril

By William May

CORSIER-SUR-VEVEY (5 avril) – La championne du monde Yulia TKACH (UKR) et la titulaire du Grand Prix de Paris Ramona GALAMBOS (HUN) ont brillé au tournoi International d'Ukraine organisé en mars et se classent No. 3 dans les classements de lutte féminine d'United World Wrestling pour ce mois d'avril.

Tkach, championne du monde en 2014, a bien défendu son titre à 63 kg à Kiev et monte de deux places dans les classements. Elle se place derrière la médaillée d'or olympique de 2016 Risako KAWAI (JPN) et la médaillée d'argent Maria MAMAMSHUK (BLR).

Galambos a remporté ses deuxième et troisième médailles de bronze de l'hiver en mars. à Kiev et aux Championnats U23 de Hongrie. Elle dépasse la médaillé de bronze des championnats du monde DAVAASUKH Otgontsetseg (MGL) dans les classements et devient No. 3 à 55 kg.

Dans le top 5, la championne du monde junior Khoumba LARROQUE (FRA) continue son ascension à 69 kg. Elle a remporté son troisième titre de l'hiver aux Championnats U23 et se place No.4. Yui SAKANO (JPN) prend également la place de No. 4 mais à 60 kg, après que Petra OLLI (FIN) soit passée à 63 kg.

Olli a remporté le titre U23 à 63 kg après avoir terminé deuxième dans la catégorie de poids plus lourde à l'Open de Klippan en février, et rejoint les classements en tant que No. 7.

La plupart des changements dans les classements de ce mois ont eu lieu au milieu de la liste. Liliya HORISHNA (UKR), championne des U23 à 53 kg, et la vice championne des U23 à 58 kg Elin NILSSON (SWE) ont toutes deux réalisé réalisé les plus grandes avancées dans les classements - elles n'était pas classées et deviennent No. 11.

Les classements sont faits d'après le nom des lutteuses, leur pays, leur meilleur ou plus récent résultat de ces douze derniers mois, et leurs positions dans les classements précédents.

48kg – Evin DEMIRHAN (TUR), qui a remporté le bronze dans six évènements ces douze derniers mois, a terminé troisième au Yasar Dogu et aux Championnats U23. Elle rejoint les classements en tant que No. 16.

1. Eri TOSAKA (JPN) – Rio OG No.1 (1)
2. Mariya STADNIK (AZE) – Rio OG No.2 (2)
3. SUN Yanan (CHN) – Rio OG No.3 (3)
4. Elitsa YANKOVA (BUL) – Rio OG No.3 (4)
5. Yui SUSAKI (JPN) – Klippan Open No.1 (5)
6. Valerie CHEPSARAKOVA (RUS) – Klippan Open No.3 (6)
7. Daria LEKSINA (RUS) – Yarygin GP No.2 (7)
8. Victoria ANTHONY (USA) – Ukraine Int’l No.1 (8)
9. Milana DADASHEVA (RUS) – Yasar Dogu No.1 (11)
10. Jyldyz ESHIMOVA (KAZ) – Yasar Dogu No.3 (10)
11. Patricia BERMUDEZ (ARG) – Rio OG No.5 (9)
12. Miho IGARASHI (JPN) – GGP Final No.2 (12)
13. Carolina CASTILLO HIDALGO (COL) – Poland Open No.2 (13)
14. Jasmine MIAN (CAN) – Klippan Open No.2 (14)
15. Jessica BLASZKA (NED) – Paris GP No.1 (15)
16. Evin DEMIRHAN (TUR) – Yasar Dogu No.3 (Not Ranked)
17. Anzhelika VETOSHKINA (RUS) – European U23 No.1 (nr)
18. Ilona SEMKIV (UKR) – European U23 No.2 (nr)
19. Haley AUGELLO (USA) – Ukraine Int’l No.3 (16)
20. Miglena SELISHKA (BUL) – European U23No.3 (17)

53kg – La médaillée olympique de 2016 Maria PREVOLARAKI (GRE), dont c'était la première compétition depuis Rio de Janeiro, a remporté le Yasar Dogu et rejoins les classements en tant que No. 16. Irina HUSYAK (UKR) a gagné à Kiev - c'était sa première apparition depuis plus d'une année. Elle se place No. 17.

1. Helen MAROULIS (USA) – Rio OG No.1 (1)
2. Saori YOSHIDA (JPN) – Rio OG No.2 (2)
3. Sofia MATTSSON (SWE) – Rio OG No.3 (3)
4. Natalya SINISHIN (AZE) – Rio OG No.3 (4)
5. ZHONG Xuechun (CHN) – Rio OG No.5 (5)
6. Katarzyna KRAWCZYK (POL) – Klippan Open No.3 (6)
7. Odunayo ADEKUOROYE (NGR) – GGP Final No.1 (7)
8. Betzabeth ARGUELLO (VEN) – Rio OG No.5 (8)
9. Haruna OKUNO (JPN) – Klippan Open No.1 (9)
10. Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) – Klippan No.2 (10)
11. Liliya HORISHNA (UKR) – European U23 No.1 (11)
12. Natalya MALYSHEVA (RUS) – Yasar Dogu No.2 (nr)
13. Nadeshda SHUSHKO (BLR) – Paris GP No.2@55 (12)
14. Samantha STEWART (CAN) – Paris GP No.2 (11)
15. Anzhela DOROGAN (AZE) – Ukraine Int’l No.3 (nr)
16. Maria PREVOLARAKI (GRE) – Yasar Dogu No.1 (nr)
17. Irina HUSYAK (UKR) – Ukraine Int’l No.1 (nr) 
18. Stalvira ORSHUSH (RUS) – Klippan Open No.3 (13)
19. Brianne BARRY (CAN) – Schultz Memorial No.1 (14)
20. Leyla GURBANOVA (AZE) – European U23 No.2 (nr)

55kg – Irina KURACHKINA (BLR) a battu Bediha GUN (TUR) à 55 kg en finale des U23 et passe de la 17e et 18e place à 53 kg à 8e et 9e dans la catégorie de poids plus lourds.

1. Mayu MUKAIDA (JPN) – World No.1 (1)
2. Irina OLOGONOVA (RUS) – World No.2 (2)
3. Ramona GALAMBOS (HUN) – Paris GP No.1 (4)
4. DAVAASUKH Otgontsetseg (MGL) – World No.3 (3)
5. Zalina SIDAKOVA (BLR) – Klippan Open No.1 (5)
6. Katsiaryna HANCHAR (BLR) – Klippan Open No.2 (6)
7. Tatyana KIT (UKR) – European U23 No.1@58 (8)
8. Irina KURACHKINA (BLR) – European U23 No.1 (17@53)
9. Bediha GUN (TUR) – Yasar Dogu No.1 (18@53)
10. Nina MENKENOVA (RUS) – Yasar Dogu No.2 (11)
11. Olena KREMZER (UKR) – Ukraine Int’l No.1 (9)
12. Sae NANJO (JPN) – Yarygin GP No.1 (10)
13. Aiym ABDILDINA (KAZ) – World No.3 (7)
14. Aleksandra ANDREEVA (RUS) – Yasar Dogu No.3 (12)
15. PANG Qianyu (CHN) – GGP Final No.2 (13)
16. Sarah HILDEBRANDT (USA) – Yarygin GP No.2 (14)
17. Alyona KOLESNIK (AZE) – European U23 No.3@58 (20)
18. Iulia LEORDA (MDA) – European U23 No.3 (15)
19. Becka LEATHERS (USA) – Schultz Memorial No.1 (17)
20. Marina SEDNEVA (KAZ) – Yasar Dogu No.3 (nr)

58kg – La médaillée de bronze Derya BAYHAN (TUR) a remporté le Yasar Dogu au mois de mars et rejoins les classements en tant que No. 12, alors que la gagnante à 60 kg, Mimi HRISTOVA (BUL), devient No. 13.

1. Kaori ICHO (JPN) – Rio OG No.1 (1)
2. Valeria KOBLOVA-ZHOLOBOVA (RUS) – Rio OG No.2 (2)
3. Marwa AMRI (TUN) – Rio OG No.3 (3)
4. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) – Yarygin GP No.1 (4)
5. Sakshi MALIK (IND) – Rio OG No.3 (5)
6. PUREVDORJ Orkhon (MGL) – Yarygin GP No.1@63 (6)
7. Michelle FAZZARI (CAN) – Klippan Open No.3 (7)
8. Veronika CHUMIKOVA (RUS) – Yarygin GP No.2 (8)
9. Yuzuru KUMANO (JPN) – Klippan Open No.3 (9)
10. Grace BULLEN (NOR) – GGP Final No.1 (10)
11. Elin NILSSON (SWE) – European U23 No.2 (nr)
12. Derya BAYHAN (TUR) – Yasar Dogu No.1 (12)
13. Mimi HRISTOVA (BUL) – Yasar Dogu No.1@60 (16)
14. ZHOU Zhangting (CHN) – Cerro Pelado Int’l No.1 (15)
15. Yulia RATKEVICH (AZE) – Rio OG No.5 (11)
16. Johanna MATTSSON (SWE) – German GP No.1 (12)
17. Elif Jale YESILIRMAK (TUR) – Rio OG No.9 (13)
18. Luisa NIEMESCH (GER) – European U23 No.3 (19)
19. Yaquelin ESTORNELL (CUB) – GGP Final No.2 (18)
20. Irina CHYKHRADZE KHARIV (UKR) – Ukraine Int’l No.2 (nr)

60kg – La No. 5 mondiale Yui SAKANO (JPN), gagnante du Schultz Memorial en février, et la vice-championne du Yasar Dogu Ayaulaylm KASYMOVA (KAZ), montent d'une place - No. 4 et No. 5 respectivement - après que Petra Olli (FIN) soit passée à 63 kg.

1. PEI Xingru (CHN) – World No.1 (1)
2. Allison RAGAN (USA) – World No.2 (2)
3. Emese BARKA (HUN) – World No.3 (3)
4. Yui SAKANO (JPN) – Schultz Memorial No.1 (5)
5. Ayaulaylm KASYMOVA (KAZ) – Yasar Dogu No.2 (7)
6. Linda MORAIS (CAN) – World No.3 (6)
7. Yulia PRONTSEVICH (RUS) – Klippan Open No.1 (8)
8. Lyubov OVCHAROVA (RUS) – European U23 No.1 (17@58)
9. Oksana HERHEL (UKR) – European U23 No.3 (9)
10. Katsuki SAKAGAMI (JPN) – Yarygin GP No.1 (10)
11. Tatyana OMELCHENKO (AZE) – Ukraine Int’l No.1 (14)
12. Ayaka Ito (JPN) – Yarygin GP No.3@63 (11)
13. Zhargalma TSYRENOVA (RUS) – Yarygin GP No.3 (12)
14. Ulyana TUKURENOVA (RUS) – Klippan Open No.2 (13)
15. Anzhelina LYSAK (UKR) – Ukraine Int’l No.3 (nr)
16. Gabriella SLEISZ (HUN) – Klippan Open No.3 (19)
17. Svetlana LIPATOVA (RUS) – Yasar Dogu No.5 (nr)
18. Veronika IVANOVA (BLR) – World University No.3 (16)
19 Therese PERSSON (SWE) – German GP No.2 (17)
20. Laura MERTENS (GER) – Ukraine Int’l No.5 (18)

 

63kg – La championne d'Europe en titre Petra OLLI (FIN) a perdu pour la toute première fois à l'Open de Klippan, mais a gagné aux Championnats U23 en février et est No. 6 dans les classements.

1. Risako KAWAI (JPN) – Rio OG No.1 (1)
2. Maria MAMASHUK (BLR) – Rio OG No.2 (2)
3. Yulia TKACH (UKR) – Ukraine Int’l No.1 (5)
4. Inna TRAZHUKOVA (RUS) – Yarygin GP No.2 (4)
5. XU Rui (CHN) – Cerrado Pelado No.1 (6)
6. Petra OLLI (FIN) – European U23 No.1 (4@60)
7. Valeria LAZINSKAYA (RUS) – Klippan Open No.1 (7)
8. Ekaterina LARIONOVA (KAZ) – Rio OG No.3 (3)
9. Henna JOHANSSON (SWE) – Klippan Open No.3 (8)
10. Hafize SAHIN (TUR) – Yasar Dogu No.1 (10)
11. Taybe YUSEIN (BUL) – Yasar Dogu No.3 (12)
12. Monica MICHALIK (POL) – Rio OG No.3 (9)
13. Anastasija GRIGORJEVA (LAT) – Europe No.1 (10)
14. SORONZONBOLD Battsetseg (MGL) – Poland Open No.3 (11)
15. Marianna SASTIN (HUN) – GGP Final No.3 (13)
16. Ayana GEMPEI (JPN) – GGP Final No.3 (15)
17. Kriszta INCZE (ROU) – European U23 No.3 (18)
18. Moa NYGREN (SWE) – Paris GP No.3 (19)
19. Maria KUZNETZOVA (RUS) – European U23 No.3 (nr)
20. Almira GAMBAROVA (AZE) – Ukraine Int’l No.2 (nr)

69kg – La championne du monde cadet  Khanum VELIEVA (RUS) a remporté le bronze aux U23 après avoir perdu en demi-finale face à Koumba LARROQUE (FRA). Elle se place No. 15.

1. Sara DOSHO (JPN) – Rio OG No.1 (1)
2. Natalia VOROBIEVA (RUS) – Rio OG No.2 (2)
3. Jenny FRANSSON (SWE) – Rio OG No.3 (3)
4. Koumba LARROQUE (FRA) – Klippan Open No.1 (7)
5. Masako FURUICHI (JPN) – GGP Final No.1 (5)
6. Tamyra MENSAH (USA) – Yarygin GP No.1 (6)
7. Elmira SYZDYKOVA (KAZ) – Rio OG No.3 (4)
8. Buse TOSUN (TUR) – Yasar Dogu No.1 (10)
9. Enas AHMED (EGY) – Rio OG No.5 (8)
10. Dorothy YEATS (CAN) – Rio OG No.5 (9)
11. OCHIRBAT Nasanburmaa (MGL) – Yarygin GP No.2 (12)
12. Elis MANOLOVA (AZE) – Yarygin GP No.3 (11)
13. Martina KUENZ (AUT) – European U23 No.2 (nr)
14. Aline FOCKEN (GER) – Ukraine Int’l No.3 (14)
15. Khanum VELIEVA (RUS) – European U23 No.3 (17)
16. Alexandra ANGHEL (ROU) – Yasar Dogu No.3 (nr)
17. Anastasia BRATCHIKOVA (RUS) – Klippan Open No.3 (13)
18. Signe Marie STORE (NOR) – Paris GP No.2 (18)
19. Ilana KRATYSH (ISR) – Paris GP No.3 (20)
20. Alla BELINSKAYA (UKR) – Ukraine Int’l No.2 (nr)

75kg – Zsanett NEMETH (HUN) a remporté l'argent au tournoi international d'Ukraine face à la médaillée d'or des JO 2016 Erica WIEBE (CAN) et a conservé son titre des Championnats U23 à la fin du mois. Elle devient No. 8 dans les classements.

1. Erica WIEBE (CAN) – Rio OG No.1 (1)
2. Guzel MANYUROVA (KAZ) – Rio OG No.2 (2)
3. ZHANG Fengliu (CHN) – Rio OG No.3 (3)
4. Justina DISTACIO (CAN) – Klippan Open No.1 (4)
5. Vasilisa MARZALIUK (BLR) – Ukraine Int’l No.3 (6)
6. Epp MAE (EST) – Klippan Open No.3 (7)
7. Cynthia VESCAN (FRA) – Paris GP No.1 (8)
8. Zsanett NEMETH (HUN) – European U23 No.1 (14)
9. Ekaterina BUKINA (RUS) – Rio OG No.3 (5)
10. Yasemin ADAR (TUR) – Yasar Dogu No.1 (11)
11. Aline FERREIRA (BRA) – World Military No.1 (10)
12. Alena STARODUBTSEVA (RUS) – Yarygin GP No.2 (12)
13. Laure ALI ANNABEL (CMR) – Rio OG No.5 (9)
14. Elena PEREPELKINA (RUS) – GGP Final No.3 (13)
15. Alla CHERKASOVA (UKR) – Ukraine Int’l No.1@69 (16)
16. Gulmaral YERKEBAYEVA (KAZ) – Yasar Dogu No.2 (nr)
17. Daria SHISTEROVA (RUS) – Yasar Dogu No.3 (nr)
18. Andrea OLAYA GUITIERREZ (COL) – Poland Open No.2 (15)
19. Natalya LANKO (BLR) – European U23 No.2 (nr)
20. Francy RAEDELT (GER) – European U23 No.3 (nr)