Kuortane

Expansion du Centre d'Entraînement Olympique de Kuortane

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 27 mai) -- Le Centre d'Entraînement Olympique de Kuortane (KOTC), en Finlande, partenaire d'United World Wrestling, a terminé l'expansion de sa principale infrastructure d'entraînement. Les travaux ajouteront 1000 mètres carrés d'espace pour l'entraînement et la musculation de l'équipe finlandaise de lutte et les invités internationaux.

L'objectif de cette salle de lutte est qu'elle devienne le lieu principal de camps d'entraînement avant ou après des événements majeurs et particulièrement pour la lutte féminine.
 
Il est encore incertain, à cause de la pandémie de covid-19, quand le premier camp d'entraînement ou la première compétition pourront se tenir à Kuortane, mais il est espéré que ce soit possible avant la fin de l'année si les pays voisins invités le permettent. Certains camps comprennent les catégories de poids supérieures de la lutte féminine et une sélection de tournois régionaux de préparation.

”J'espère que nous pourrons organiser ensemble le prochain camp d'entraînement au KOTC avant la fin 2020, après la pandémie," a déclaré Antti PEKKALA, le Secrétaire général de la Fédération finlandaise de lutte. "Je travaille personnellement beaucoup pour l'organisation des mondiaux des U23 prévus en novembre prochain à Tempere et pour organiser des camps d'entraînement internationaux en conjonction avec le championnat. J'espère pouvoir accueillir la famille UWW en Finlande."

Pour plus d'informations sur le Centre d'Entraînement de Kuortane et les opportunités qu'il offre, vous pouvez contacter development@unitedworldwrestling.org

La lutte a l'un des taux de blessure les plus bas des Jeux Olympiques de 2016

By Babak Shadgan, MD, MSc Sports Med, PhD

CORSIER-SUR-VEVEY (7 avril) -- La Commission Médicale et Anti-dopage d'United World Wrestling mène des études approfondies sur les blessures de lutte depuis les Jeux Olympiques de 2004 à Athènes. Les résultat de ces analyses ont été utilisés pour mettre en place des mesures préventives plus efficaces et réduire le risque de blessure dans le sport de la lutte.

Aux Jeux Olympiques de Rio, en 2016, 22 blessures ont été déclarées sur un total de 352 lutteurs et de 410 matchs disputés. Cela équivaut à 6.2 blessures pour 100 athlètes et 5.4 blessures pour 100 matchs. Le taux de blessure est le plus bas dans la lutte féminine (4.4%). La lutte libre comptabilise 6.7% et la lutte gréco romaine 7.6%.

Tous styles confondus, il apparait que la plupart des blessures sont enregistrées dans les catégories de poids moyens. Les blessures les plus courantes sont des lacérations de la peau et des contusions, la plupart du temps sur le front et les sourcils, ainsi que les luxations des épaules et des coudes. Les lutteurs se blessent la plupart du temps en position debout (68.2% des blessures), lorsqu'ils initient les plaquages ou se tapent la tête, ou lorsque le genou ou le coude d'un lutteur entre en collision avec le visage ou la tête de son adversaire. Les blessures aux articulations sont également fréquentes.

Cinquante-cinq pourcent des blessures ont été classés dans la catégorie des blessures légères, 27% ont été considérées comme moyennes et 18% comme blessures graves; 4 matchs ont été interrompus pour cause de blessure. Aucune blessure critique n'a été enregistrée et il n'y a pas eu d'hospitalisation pendant les Jeux Olympiques.

Alors que les statistiques semblent augmenter aux Jeux Olympiques d'été, le nombre de blessures enregistré à Rio était moins important que celui des Jeux Olympiques de Londres (12%) et de Pékin (9.3%). Une meilleure éducation, les améliorations apportées aux règles et au règlement, ainsi qu'une plus grande attention portée à la santé des lutteurs durant ces dernières années semblent avoir fait la différence.

United World Wrestling est l'une des seule Fédération Internationale de sport à bénéficier d'un Programme de surveillance des blessures depuis 2004, et s'engage à continuer ses analyses et le développement de ce programme afin de réduire encore le risque de blessure dans le sport de la lutte.