Journée Mondiale des Réfugiés

Journée des Réfugiés : Amir Al-Awad

By United World Wrestling Press

United World Wrestling a repris contact avec le réfugié syrien et espoir olympique Amir Al-Awad. Il s'entraînait au Club Olympique d'Alexandrie mais tous les clubs d'Egypte sont fermés depuis la mi-mars en conséquence de la suspension de toutes les activités sportives décidée par le gouvernement égyptien pour cause de pandémie. Il espère pouvoir reprendre certaines activités début juillet. Depuis le début du confinement, il s'est entraîné à domicile avec un entraîneur privé, gardant la forme sans perdre son élan.

Amir dit que son objectif principal est de se préparer pour les Jeux Olympiques 2021 et leurs tournois de qualification. Il continue donc de s'entraîner en privé, jusqu'à des jours meilleurs.

 

(Extrait d'un article d'Olympic.org paru le 1er juin)

Amir Al-Awad, 18 fois champion de Syrie, avait dû tirer un trait sur la lutte lorsque lui et sa fanille furent forcés de quitter leur pays en 2011. Mais la possibilité de démontrer à ses compatriotes réfugiés que tout est possible fut plus forte que tout ; Amir est aujourd'hui reconnaissant envers la lutte. Même aux pires moments, lorsque les prises sur le tapis étaient loin de son esprit, la lutte était ancrée au plus profond de son âme.

La lutte vous met face à des défis et en tant que lutteur, j'avais appris à résister et faire face à la vie, quoi qu'il en coûte, explique Amir, dont la vie fut brisée par le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011. “Si je suis mis à terre ou touche le fonds, je dois me relever et recommencer.”

Obsédé par la lutte depuis qu'il a neuf ans, l'ancien champion d'Asie et d'Arabie incarne désormais son éthique. Après la destruction de leur maison, Amir et sa famille sont devenus des réfugiés internes tandis que la guerre faisait rage autour d'eux. Le sportif professionnel fut arrêté, par routine. Mais les camps belligérants étaient suspicieux de sa détermination à ne pas faire allégeance ni à l'un ni à l'autre. Emprisonné encore une fois et incapable d'être auprès de sa femme alors enceinte, Amir décida de partir.

Sa femme réussit à atteindre l'Egypte, comme Amir un peu plus tard. Abandonnant son projet d'atteindre l'Europe, le couple entamma le difficile chemin de la construction d'une nouvelle vie comme réfugiés légaux. Malgré trois années passées à chercher un travail et s'occuper de sa jeune famille, c'est la lutte qui revint au premier plan.

“C'est devenu une situation gagnant-gagnant,” dit le 18 fois champion national.

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Pour en savoir plus sur le retour d'Amir Al-Awad sur les tapis, vous pouvez cliquer ici : Olympic.org

Avis de décès

Le champion olympique Ogan s'éteint à l'âge de 89 ans

By United World Wrestling Press

COSIER-VEVEY, Suisse (29 avril) --- İsmail OGAN (TUR), le double médaillé olympique et champion olympique de Tokyo en 1964 est décédé en début de semaine. Il avait 89 ans.

Ogan est né le 5 mars 1933, dans le village de Macun, district d'Aksu à Antalya, Turquie. Il a commencé sa carrière de lutteur en 1950 sous la tutelle des entraîneurs Yaşar DOGU (TUR) et Celal ATIK (TUR).

Olgan s'est rapidement fait un nom dans le monde de la lutte, remportant trois médailles mondiales et des médailles d'or et d'argent aux Jeux olympiques. Il a commencé son impressionnante carrière internationale par une médaille d'argent aux Championnats du monde d'Istanbul en 1957. Deux ans plus tard, il a remporté une deuxième médaille sur la scène mondiale, en décrochant le bronze aux Championnats du monde de Téhéran en 1959.

Un an plus tard, Olgan remporte une médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Rome en 1960, après s'être incliné face à l'Américain Douglas BLUGAUGH en finale des 73 kg. Mais Olgan garde sa performance la plus impressionnante pour la dernière compétition de sa carrière, les Jeux Olympiques de Tokyo en 1964. Il bat le double champion du monde Guliko SAGARADZE (URSS) et améliore sa médaille d'argent olympique de Rome en une médaille d'or olympique de Tokyo.

Après s'être retiré de la lutte après les Jeux de 1964, Olgan a continué à rendre service à la communauté des lutteurs en entraînant de jeunes athlètes turcs.