#DanKolov2019

Les USA et la Chine au sommet du Dan Kolov

By Eric Olanowski

RUSE, Bulgarie (le 3 mars) – Le champion olympique Kyle SNYDER a offert aux États-Unis le titre par équipe (147 points) sur une victoire sans appel 4-0 sur l'Ukrainien Valerii ANDRIITSEV en finale des 97kg. 

Snyder a su prendre les meilleures positions et a accumulé quatre fois un point pour rejoindre ses compatriotes et autres champions de lutte libre du tournoi Jordan BURROUGHS et Alex DIEREINGER. 

 

Un autre champion olympique est reparti avec une médaille d'or le quatrième et dernier jour de la compétition de Ruse en Bulgarie.

Le champion olympique 2016 iranien Hassan YAZDANI CHARATI (IRI) a littéralement annhihilé le quadruple médaillé mondial Ali SHABANAU (BLR) 16-5 en finale des 86kg et remporte sa première médaille d'or en série de classement. Un rythme épuisant et une clé de bras ont été de trop pour le Biélorusse, qui a concédé deux actions à quatre points, deux amenés au sol et quatre sorties de tapis.

Le médaillé mondial de bronze iranien 2018 Parviz HADI (IRI) a clos le tournoi en donnant à son pays une seconde médaille d'or de la nuit, prenant le dessus sur Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR) 6-4 en finale des 125kg. 

Hadi était tout d'abord mené 3-0, avant d'inscrire six points d'affilée sur un amené à terre et une projection en ramassement de jambe intérieure. Même s'il concèdera plus tard une sortie de tapis, ses deux points d'avance lui donneront la victoire et son premier titre en événement de série de classement. 

Á noter également qu'Hadi a dû vaincre deux médaillés mondiaux pour atteindre les finales : le finaliste 2018 chinois Zhiwei DENG (CHN) par 8-4 tout d'abord, puis le double médaillé mondial de bronze Nicholas GWIAZDOWSKI (USA). 

Les États-Unis remportent le titre par équipe avec 32 points d'avance sur la Russie (115 points) et 47 sur la Turquie, troisième. L'Ukraine (88 points) et la Géorgie (80 points) ferment la marche. 

En lutte féminine, PANG Qianyu (CHN) et RONG Ningning (CHN) ont emmené la Chine au sommet du podium grâce à leurs performances lors des finales le dernier jour de la compétition.

Chez les 53kg, Pang Qianyu était menée 2-0 par Vinesh VINESH (IND) en première période - avant d'inscrire neuf points d'affilée et donner ainsi à la Chine son premier titre de lutte féminine du weekend.

Dans sa séquence victorieuse, Pang a réalisé un amené au sol depuis une prise haute, pour tomber dans une ceinture en pont de côté gauche. La lutteuse chinoise a retourné trois fois son adversaire pour prendre le contrôle du combat 8-2. Un challenge indien tenu en échec a amené le score à 9-2, le résultat final.

 

La championne du monde en titre Rong Ninging a donné une seconde médaille d'or à la Chine en prenant en 57kg et par tombé la revanche de sa défaite concédée face à la Norvégienne Grace BULLEN lors du championnat du monde des U23. 

Rong dominait la lutteuse norvégienne 4-0, avant d'empêcher une tentative de projection et marquer le tombé. 

La troisième et dernière médaillée d'or de ce quatrième et dernier jour de lutte féminine à Ruse est Iwona MATKOWSKA (POL), qui s'est défaite de l'Américaine Erin GOLSTON (USA) 4-1 en finale des 50kg. 

La Chine remporte le titre par équipe avec 20 points d'avance sur l'Ukraine (92 points) et 35 sur les États-Unis (77 points). La Turquie (75 points) et l'Inde (65 points) ferment la marche. 

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RÉSULTATS

Lutte libre 
OR - USA (147 points)
ARGENT - Russie (115 points)
BRONZE - Turquie(100 points)
4me - Ukraine (88 points)
5me - Géorgie (80 points)

86kg 
OR - Hassan YAZDANICHARATI (IRI) df. Ali SHABANAU (BLR), 16-5 
BRONZE - Boris MAKOEV (SVK) df. Azamat DAULETBEKOV (KAZ), 4 - 4
BRONZE - Akhmed AIBUEV (FRA) df. Fatih ERDIN (TUR), forfait pour blessure

97kg 
OR - Kyle Frederick SNYDER (USA) df. Valerii ANDRIITSEV (UKR), 4-0 
BRONZE - Reza YAZDANI (IRI) df. Igor OVSIANNIKOV (RUS), 8 - 4
BRONZE - Murazi MCHEDLIDZE (UKR) df. Baki SAHIN (TUR), 10-0

125kg 
OR - Parviz HADI (IRI) df. Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR), 6-4 
BRONZE - Daniel LIGETI (HUN) df. DENG Zhiwei (CHN), 6-1 
BRONZE - Said GAMIDOV (RUS) df. Geno PETRIASHVILI (GEO), forfait pour blessure 

Lutte féminine 
OR - Chine (112 points)
ARGENT- Ukraine (92 points)
BRONZE - USA (77 points)
4me - Turquie (75 points)
5me - Inde (65 points)

50kg 
OR - Iwona Nina MATKOWSKA (POL) df. Erin Simone GOLSTON (USA), 4-1 
BRONZE - Whitney CONDER (USA) df. Victoria Lacey ANTHONY (USA), 4 - 0
BRONZE - Evin DEMIRHAN (TUR) df. Dauletbike YAKHSHIMURATOVA (UZB), 13-6

53kg 
OR - PANG Qianyu (CHN) df. Vinesh VINESH (IND), 9-2 
BRONZE - Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) df. Juan DENG (CHN), par tombé 
BRONZE - Sarah Ann HILDEBRANDT (USA) df. Amy Ann FEARNSIDE (USA), 6-4 

57kg 
OR - RONG Ningning (CHN) df. Grace Jacob BULLEN (NOR), par tombé 
BRONZE - Odunayo ADEKUOROYE (NGR) df. Sara Johanna LINDBORG (SWE), 10 - 0
BRONZE - Iryna KURACHKINA (BLR) df. Bilyana Zhivkova DUDOVA (BUL), 8-2 

Japon

La championne Olympique de Rio, Dosho, annonce sa retraite

By Ken Marantz

TOKYO (30 mars) -- Sara DOSHO (JPN), médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Rio 2016, dont la quête de gloire a été entravée par une blessure à l'épaule en 2018 dont elle ne s'est jamais complètement remise, a annoncé sa retraite sur son compte Twitter jeudi.

Dosho, âgée de 28 ans, portant désormais son nom de mariage OKADA, a remporté l'or en 69kg en lutte féminine à Rio, suivi par le seul titre mondial senior qu'elle a remporté à Paris en 2017. Elle a aussi remporté une médaille d'argent mondiale en 2014 et des médailles de bronze en 2013 et 2015.

"En repensant à ma vie en lutte, je peux dire avec fierté que j'ai tout donné," a écrit Dosho, qui débutera le mois prochain une nouvelle vie en tant que fonctionnaire dans sa ville de Matsusaka City, préfecture de Mie, dans le centre du Japon.

Dosho, qui devait remporter une épreuve éliminatoire nationale en 68kg pour se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2021, est passée près d'une répétition olympique lorsqu'elle a terminé cinquième. Sa défaite dans le match pour la médaille de bronze contre Alla CHERKASOVA (UKR) s'est avéré être le dernier match de sa carrière.

"Cela fait 21 ans que j'ai commencé la lutte, à 7 ans," a écrit Dosho. "J'ai tout consacré à la lutte".

"Après la fin des Jeux olympiques de Tokyo, je me suis dit que j'aimerais essayer de revenir sur la grande scène. Mais au fil des jours, ma condition physique, les effets de l'épaule et toutes les petites blessures qui se sont accumulées m'ont empêché de donner tout ce que je pouvais à la lutte comme je le faisais auparavant, ce qui m'a conduit à cette décision."

Dosho semblait bien placée pour tenter de décrocher une deuxième médaille d'or olympique consécutive lorsqu'elle s'est blessée à l'épaule gauche le jour de l'ouverture de la Coupe du monde en mars 2018 à Takasaki, au Japon.

Dosho a réussi à s'accrocher et à battre Danielle LAPPAGE (CAN) 2-1 dans le match, mais a été forcée de manquer le match de la médaille d'or le lendemain contre la Chine, que le Japon a remporté 6-4 pour son quatrième titre d'affilée. Capitaine de l'équipe, elle n'a pu que participer à la célébration sur le tapis.

Cette blessure a nécessité une intervention chirurgicale qui l'a obligée à manquer les Championnats du monde de Budapest et à abdiquer son trône. Elle a pu revenir à temps pour le All-Japan.

Des championnats, en décembre de la même année, où elle a réussi de justesse à décrocher son huitième et dernier titre national d'affilée.

S'appuyant sur une solide attaque de plaquage, Dosho a été contrainte à la défensive au cours de ses dernières années et n'a jamais retrouvé sa domination d'antan. Elle a remporté une quatrième médaille d'or aux Championnats d'Asie à Xi'an, en Chine, en avril 2019, mais cinq mois plus tard, elle a dû se contenter d'une décevante cinquième place aux Championnats du monde à Nur-Sultan.

Sa défaite en quart de finale face à la future championne Tamyra MENSAH-STOCK (USA) a mis fin à une série de 41 victoires en quatre ans, depuis les Championnats du monde 2015 à Las Vegas.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Alors que la cinquième place à Nur-Sultan a permis au Japon d'obtenir une place chez les 68 kg aux Jeux olympiques de Tokyo, le fait de ne pas remporter de médaille a signifié que Dosho n'a pas obtenu cette place pour elle-même. Elle devait remporter le All-Japan pour décrocher cette place, mais elle fut battue 9-2 en demi-finale par Miwa MORIKAWA.

La place en 68 kg était donc à prendre dans un match éliminatoire entre les deux. Dosho, qui sortait d'une blessure au genou subie deux mois plus tôt, marqua son seul point technique avec un contre pour une reprise et battit Morikawa 3-1. Le report d'un an des Jeux de Tokyo lui a permis de récupérer, mais cela n'a pas suffi pour décrocher à nouveau l'or.

Elle affronte Mensah-Stock au premier tour, et c'est encore l'Américaine qui domine la rencontre. Dosho a battu sa rivale asiatique de longue date Feng ZHOU (CHN) au repêchage, mais a perdu par chute contre Cherkasova dans le match pour la médaille de bronze. Ironiquement, c'est Cherkasova qui a remporté le titre mondial en 2018 que Dosho a manqué.

Dosho a commencé la lutte au club de lutte Ichishi, dans la préfecture de Mie, qui a produit la triple championne olympique Saori YOSHIDA (JPN) et de nombreuses autres stars. Elle a remporté trois titres nationaux dans les classes élémentaires, puis a gagné la couronne nationale des lycées lors de chacune de ses trois années au lycée Shigakukan, qui accueille la puissante université Shigakkan.

Lors de sa première année à Shigakkan, elle a remporté la première de ses quatre médailles mondiales senior avec une troisième place aux Championnats du monde 2013 à Budapest. L'année suivante, elle a terminé deuxième en 69 kg contre Aline FOCKEN (GER), une défaite qu'elle allait venger trois ans plus tard lors de la finale à Paris.

En vue de la prochaine étape de sa vie, Dosho a récemment démissionné de Toshin Housing Co, la société de construction de logements basée dans la préfecture d'Aichi qui sponsorise l'équipe de lutte qu'elle a rejointe en 2017 au sein de Shigakkan. Parmi ses coéquipières se trouvaient les championnes olympiques Eri TOSAKA et Sae NANJO.

Dosho entre maintenant dans le monde de la fonction publique, travaillant au bureau municipal de Matsusaka dans la section de promotion des sports du conseil de l'éducation. Selon les médias japonais, Dosho n'a pas été recrutée, mais a posé sa candidature pour bénéficier d'un programme visant à favoriser le retour dans leur région d'origine des personnes ayant déménagé dans les grandes villes.

"Lorsque sa candidature est arrivée sur Internet et que j'ai vu son nom, j'ai été surpris", a déclaré le chef du département du personnel cité par le Tokyo Shimbun, ajoutant que lors de leur entretien, "elle a dit qu'elle voulait travailler à la promotion des sports en utilisant l'expérience qu'elle a acquise aux Jeux olympiques et ailleurs".

Le quotidien rapporte que le maire de Matsusaka, Masato TAKEGAMI, a déclaré : "J'espère qu'elle fera un travail qui donnera des rêves aux enfants".