#WomensWrestling

Mariya Stadnik, en quête d'or olympique, confirme sa participation aux Jeux de Paris 2024

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 10 janvier) – Mariya STADNIK (AZE) a officiellement mis un terme aux rumeurs comme quoi elle serait prête de ranger ses chaussons de lutte en déclarant à United World Wrestling qu'elle continuera de lutter jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Plusieurs annonces de retraites ont suivi les Jeux Olympiques de Tokyo et il fut considéré comme acquis par beaucoup que Stadnik, âgée de 33 ans et mère de deux enfants, mettrait un terme à sa carrière après sa médaille de bronze des JO de Tokyo – sa quatrième médaille olympique en autant de participations. Mais la neuf fois championne d'Europe (sept championnats et deux Jeux Européens) a étouffé les spéculations, déclarant qu'elle croit toujours en son potentiel et qu'elle maintient une passion dévorante pour la discipline.

“Je crois que tant que j'ai le désir de lutter, je dois exploiter tout mon potentiel,” a-t-elle commenté. “J'ai pris cette décision de continuer de lutter dès mon retour [de  Tokyo] chez moi. Tous les membres de ma famille et mes amis croient beaucoup en moi. Mon fils veux que je continue parce qu'il pense que je suis très forte.”

Stadnik, qui a obtenu un total de dix médailles mondiales et olympique et n'a concédé qu'autant de défaites depuis ses débuts au niveau senior lors du Grand Prix Golden de Bakou en 2008, est, avec Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN), l'une des trois seules femmes de l'histoire des Jeux qui ont remporté quatre médailles olympiques.

Au cas où elle atteindrait le podium à Paris, elle deviendra la première lutteuse de l'histoire, hommes et femmes confondus, à remporter cinq médailles olympiques. De plus, si elle décroche cette médaille d'or depuis longtemps attendue, elle sera alors - et de loin - la championne olympique la plus âgée de l''histoire de la lutte féminine.

Icho, championne olympique à Rio à l'âge de 32 ans et deux mois, détient le record actuel. Stadnik aura, lors des Jeux de Paris, 35 ans et huit mois.

“J'adorerais avoir cinq médailles olympiques. Chaque médaille est une partie de l'histoire de ma vie ; c'est une partie de ma route. Il y a cinq anneaux olympiques, alors obtenir cinq médailles écrirait l'histoire."

Mais Stadnik, médaillée de bronze à Pékin et d'argent à Londres et à Rio, comprend que pour maintenir sa supériorité à son âge, elle doit écouter son corps et ne peut plus concourir autant qu'elle en avait l'habitude.

“Participer à quatre ou cinq tounois par année est parfait pour moi,” dit-elle. “Le seul problème qui puisse survenir avant d'aller à Paris est que j'ignore comment mon corps réagira à l'entraînement. J'ai quelque expérience que je dois utiliser correctement afin de compenser cette énergie que j'avais à 20 ans.”

Pour cette même raison, la championne du monde 2019 avait déjà limité sa participation aux compétitions dans le passé. En 2019 et 2021, elle n'a pris part qu'à deux compétitions chaque année, pour garder un corps sain et réduire les processus de perte de poids avant les compétitions. Bien qu'elle n'ait pas dit où elle montera sur les tapis la prochaine fois, elle est attendue au championnat d'Europe 2022 de Budapest en Hongrie, du 28 mars au 3 avril prochain.

Stadnik en résumé :
Jeux Olympiques : ????
Championnats du Monde :??????
Championnats d'Europe : ???????
Jeux Européens : ??

#Anti-Doping

L'ITA impose des sanctions de deux ans à neuf lutteurs russes

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (27 avril) -- L'International Testing Agency (ITA), qui dirige un programme antidopage indépendant pour United World Wrestling (UWW), a poursuivi avec succès neuf lutteurs/lutteuses russes pour l'utilisation de substances interdites sur la base de données extraites du laboratoire de Moscou.

Les cas sont basés sur des enquêtes conduites par le département Intelligence & Investigations de l'AMA (I&I AMA) et par le Professeur Richard McLaren sur des allégations de pratiques de dopage systémiques dans le sport russe ainsi que sur les données du Système de Gestion de l'Information du Laboratoire de Moscou (LIMS) récupérées par l'I&I AMA au fil du temps. Les preuves ont été fournies par l'I&I AMA à l'ITA en 2021 et 2022 pour une évaluation plus approfondie. Ces investigations ont notamment permis de découvrir des données LIMS indiquant la présence de substances interdites dans des échantillons fournis par les athlètes en 2012.

L'ITA rapporte que, conformément avec les règles antidopage d'UWW (RAD UWW), les lutteurs/lutteuses suivants ont chacun admis la violation des règles antidopage (VRAD) et accepté une période de suspension de deux ans pour l'utilisation de substances interdites (Article 2.2 des RAD UWW applicables) et la disqualification de tous les résultats obtenus en compétition du 20 novembre 2012 au 20 novembre 2014. Les athlètes ont bénéficié d'une "admission anticipée" et d'une antidatation partielle de leur période de suspension (Article 10.9.2 de la version applicable des RAD UWW):

Dariya LEKSINA – période de suspension jusqu'au 1er mars 2023
Elena VOSTRIKOVA – période de suspension jusqu'au 1er mars 2023
Margarita FATKULINA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Elena GETTA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Anzhela KATAEVA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Elena KULIKOVA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Alevtina LISITSINA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Anastasiya SHCHAVLINSKAYA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023

L'athlète Aleksey SHCHEKOV n'a pas admis la VRAD et par conséquent n'a pas bénéficié de la réduction de l'admission anticipée (Article 10.9.2 des RAD UWW applicables ). Il a été sanctionné par une période de suspension de 2 ans allant jusqu'au 1er mars 2024 et de la disqualification des tous les résultats obtenus en compétition du 6 avril 2012 jusqu'au 2 mars 2022.

Durant la période de suspension, selon l'article 10.14 des RAD UWW,  les athlètes ne peuvent participés, à quelque titre que ce soit, à aucune compétition ou aucune autre activité, que ce soit au niveau national ou international, organisée par un signataire du Code Mondial Antidopage.