#Zagreb2018

Amirli maintient son titre, Zare prend le dessus sur le champion en titre Kerkvliet

By Taylor Miller

ZAGREB, Croatie – Au deuxième soir du champion du monde cadets, cinq champions ont été couronnés en lutte libre. Alihasan AMIRLI (AZE) renouvelle son titre mondial.

Amirli garde sa médaille d'or par une victoire 6-1 en finale des 48kg face à Richard FIGUEROA (USA). Couchant Figueroa sur le dos par une projection au sol de grande amplitude en deuxième période, Amirli a pris la tête jusqu'à la cloche et l'obtention de sa deuxième médaille d'or mondial consécutive.

L'Azerbaïdjan s'est offert un autre champion du monde un peu plus tard lorsque Turan BAYRAMOV, médaillé d'argent l'année dernière, a cette fois rejoint le sommet du podium des 65kg face à Inalbek SHERIEV (RUS).

Le champion d'Asie 2018 cadets Amir ZARE (IRI) a provoqué la surprise en se défaisant du champion du monde cadets 2017 Daniel KERKVLIET (USA) en finale des 110kg. La combination de trois sorties de tapis et deux amenés au sol ont donné l'avantage à Zare 7-4, avec son premier titre mondial des cadets.

Le médaillé de bronze d'Asie 2017 cadets Jamshidbek MARUFOV (UZB) s'est emparé de la couronne des 55kg, tenant à distance le champion d'Asie de cette année Hayato FUJITA (JPN) par une victoire 4-3. Marufov menait 4-0 à la moitié de la deuxième période. Si Fujita a bien réussi à pousser son adversaire hors du tapis en fin de combat, cela ne suffit pas à empêcher l'Ouzbek de se parer de l'or mondial.

En 80kg, Dmitrii ELKANOV (RUS) était mené 6-2 en fin de combat par le champion d'Asie cadet 2018 Mohammedreza GHIYASI (IRI). Á tout juste quatre seconde de la fin, Elkanov projette son adversaire au sol par une prise de souplesse arrière et prend la tête sur critères. Le banc iranien a demandé un challenge, sans effet, et Elkanov a pu emporter le titre mondial par une victoire 7-6.

L'Iran et la Turquie ont chacune deux lutteurs en finales des autres catégories de poids.

Le tournoi continue sur unitedworldwrestling.com.

Résultats
48 kg
OR - Alihasan AMIRLI (AZE)
ARGENT - Richard FIGUEROA (USA)
BRONZE - Giorgi GEGELASHVILI (GEO)
BRONZE - Valerii ANDROSOV (RUS)

1er – Alihasan AMIRLI (AZE) df. Richard FIGUEROA (USA), 6-1
3me - Valerii ANDROSOV (RUS) df. Mykyta ABRAMOV (UKR), 10-8
3me - Giorgi GEGLASHVILI (GEO) df. Mahdi VEISI (Iran), 4-2

55 kg
OR - Jamshidbek MARUFOV (UZB)
ARGENT - Hayato FUJITA (JPN)
BRONZE - Simone PIRODDU (ITA)
BRONZE - Abulfaz NASIROV (AZE)

1er - Jamshidbek MARUFOV (UZB) df. Hayato FUJITA (JPN), 4-3
3me - Abulfaz NASIROV (AZE) df. Daviti ABDALADZE (GEO), par tombé à 1:11
3me - Simone PIRODDU (ITA) df. Norik HARUTYUNYAN (ARM), 5-3

65 kg
OR - Turan BAYRAMOV (AZE)
ARGENT - Inalbek SHERIEV (RUS)
BRONZE - Bekzat ZHALGASSOV (KAZ)
BRONZE - Mohammad KARIMISEIFABAD (IRI)

1er - Turan BAYRAMOV (AZE) df. Inalbek SHERIEV (RUS), 4-1
3me - Bekzat ZHALGASSOV (KAZ) df. Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO), 8-2
3me - Mohammad KARIMISEIFABAD (IRI) df. Narek HARUTYUNYAN (ARM), 10-5

80 kg
OR - Dmitrii ELKANOV (RUS)
ARGENT - Mohammedreza GHIYASI (IRI)
BRONZE - Milan KORCSOG (HUN)
BRONZE - Abe ASSAD (USA)

1er - Dmitrii ELKANOV (Russia) df. Mohammedreza GHIYASI (IRI), 7-6
3me -Milan KORCSOG (HUN) ST Carson Barry Lee (CAN), 11-0
3me - Abe ASSAD (USA) df. Sagadulla AGAEV (AZE), 7-6

110 kg
OR - Amir ZARE (IRI)
ARGENT- Daniel KERKVLIET (USA)
BRONZE - Stoyan YORDANOV (BUL)
BRONZE - Sergei KOZYREV (RUS)

1er - Amir ZARE (IRI) df. Daniel KERKVLIET (USA), 7-4
3me - Stoyan YORDANOV (BUL) df. Islam ABUEV (AZE), 3-3
3me - Sergei KOZYREV (RUS) ST Kumar ANIRUDH (IND), 10-0

Mercredi / Finales
48 kg: Rahman AMOUZADKHALILI (IRI) vs. Rafayel HARUTYUNYAN (ARM)
51 kg: Matthew RAMOS (USA) vs. Kota TAKAHASHI (JPN)
60 kg: Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE) vs. Hamza ALACA (TUR)
71 kg: Bagrati GAGNIDZE (GEO) vs. Baliyan GOURAV (IND)
92 kg: Omer AGTAS (TUR) vs. Ali Reza ABDOLLAHI (IRI)

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.