#WrestleElJadida

Amri prolonge son record d'Afrique avec Oborududu à sa poursuite

By Vinay Siwach

EL JADIDA, Maroc (21 mai) -- Deux médaillées olympiques étaient inscrites aux championnats d'Afrique et toutes deux ont terminé en prolongeant leur série de titres record lors du tournoi.

La médaillée de bronze de Rio Marwa AMRI (TUN) a porté son record de médailles d'or africaines à 12, tandis que la médaillée d'argent de Tokyo Blessing OBORUDUDU (NGR) s'est maintenue dans la course en remportant sa 11e médaille d'or samedi.

Amri a remporté son premier titre africain en 2009 en 53kg tandis qu'Oborududu a réalisé l'exploit en 2010, et depuis lors la nigériane n'a pas pu dépasser Amri dans la course.

Oborududu et Amri ont opté pour une approche similaire samedi, détruisant leurs concurrents avec facilité. Pour remporter l'or, toutes deux n'ont pas concédé un seul point dans leurs combats.

Amri a commencé la journée avec une victoire retentissante 10-0 sur Mastoura SOUDANI (ALG) au premier tour du système nordique en 62kg. Ensuite, elle a devancé Françoise RASOARIMALALA (MAD) pour une autre victoire 10-0 avant d'assurer une mise à terre sur Safietou GOUDIABY (SEN) en demi-finale.

La finale contre Patience OPUENE (NGR) a suivi un scenario similaire, Amri s'imposant 10-0 et remportant son 12ème titre consécutif.

Blessing OBORUDUDU (NGR)Blessing OBORUDUDU (NGR) a remporté quatre de ses cinq combats par tombé. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Oborududu a lutté cinq fois pour remporter l'or -- par quatre fois, les victoires étaient par tombé. Seule Menatalla BADRAN (EGY) a réussi à éviter un tombé contre Oborududu.

Sa première victime était Houria BOUKRIF (ALG) qui a été épinglée au premier tour après after Oborududu a marqué six points. Blandine NGIRI (CMR) est tombée au deuxième tour tandis que Rosie TABORA (COD) a été épinglée en demi-finale.

Badran, qui a survécu au tombé durant les qualifications, n'a pas pu réitérer lors de la finale durant laquelle Oborududu a obtenu un grand quatre avant de sécuriser le tombé.

Odunayo ADEKUOROYE (NGR)Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a maintenant sept titres africains. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Une autre athlète nigériane qui a commencé à El Jadida est la médaillée d'argent mondiale Odunayo ADEKUOROYE (NGR), remportant la médaille d'or des 59kg pour son septième titre africain consécutif.

L'Olympienne de Tokyo a gagné en poids par rapport à son poids normal mai a réussi quand même à surpasser le terrain en marquant 45 points contre seulement trois contre elle.

Elle s'est imposée 12-1 face à  Atika EL ASLA (MAR) et a sécurisé un tombé sur sa camarade olympique Siwar BOUSETA (TUN). La première période a été une bataille lente mais Adekuoroye s'est déplacée et a marqué 11 points avant de sécuriser le tombé. En demi-finale, Parfaite MAMBOU (CGO) n'a pas répondu aux attaques de Adekuoroye.

Bouseta et Adekuoroye se sont à nouveau rencontrées en finale et la tunisienne a réussi à marquer deux points. Cependant,  c'est tout ce qu'elle a obtenu car la Nigériane s'est imposée et à remportée l'or.

Le Nigéria a remporté deux médailles supplémentaires, Mercy ADEKUOROYE (NGR) remportant le titre des 53kg tandis que Jumoke ADEKOYE (NGR) a terminé en tête dans la catégorie des 55kg.

Les quatre médailles d'or ont maintenu le Nigeria dans la course au titre par équipe, mais il n'a pas réussi à le remporter. La Tunisie a terminé première de la course avec 179 points tandis que le Nigeria avait 170 points. L'Égypte a terminé troisième avec 110 points.

La Tunisie n'a remporté que deux médailles d'or mais a gagné quatre médailles d'argent et a eu 10 points ou plus dans les poids restants pour terminer devant le Nigeria, qui a été pénalisé par son absence de points en 50kg et 57kg.

En 50kg, l'Olympienne de Tokyo Sara HAMDI (TUN) a battu Nada MOHAMED (EGY) 2-1 en finale. Toutes deux s'étaient rencontrées au premier tour, Hamdi l'ayant reporté 9-6. les points d'Hamdi en première période lui ont permis de remporter l'or.

Samar HAMZA (EGY)Samar HAMZA (EGY) a remporté la médaille d'or des 76kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

La longue médaille d'or de l'Égypte a été remportée chez les 76 kg lorsque la médaillée de bronze des championnats du monde et championne en titre Samar HAMZA (EGY) a battu Hannah RUEBEN (NGR) 5-1 en finale. Il s'agissait du sixième titre africain pour Hamza. Hamza a battu ses adversaires 37-3.

Le Cameroun a remporté deux médailles d'or, ses deux lutteurs vedettes ayant été à la hauteur de l'événement et ayant été couronnés champions.

Joseph ESSOMBE TIAKO (CMR)Joseph ESSOMBE TIAKO (CMR) a remporté sa 10ème des championnats d'Afrique. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

En 57kg, Joseph ESSOMBE TIAKO (CMR), cinquième au classement des 53 kg à Tokyo, a remporté sa dixième médaille aux Championnats d'Afrique et sa deuxième médaille d'or consécutive après avoir épinglé Rayane HOUFAF (ALG) en finale. Son palmarès est désormais de deux médailles d'or, cinq d'argent et trois de bronze.

Berthe ETANE NGOLLE (CMR) a remporté la médaille d'or des 65kg. Après trois médailles d'argent aux championnats d'Afrique, elle a finalement brisé la malchance en remportant ses deux combats dans le système nordique. Dans un combat crucial du deuxième tour, elle a réussi à battre Khadija JLASSI (TUN), 13-7 pour se frayer un chemin vers l'or. Sa seconde victoire était 5-1 contre Sunmisola BALOGUN (NGR).

Le Sénégal a également remporté une médaille d'or, la première en six ans, Anta SAMBOU (SEN) a remporté deux combats sur trois en 72kg. La championne en titre Zaineb SGHAIER (TUN) a également remporté deux combats sur trois y compris un tombé sur Sambou. Mais la lutteuse sénégalaise avait marqué 20 points techniques contre 14 pour Sghaier.

Résultats de lutte féminine

50kg
OR : Sarra HAMDI (TUN) df. Nada MOHAMED (EGY), 2-1

BRONZE : Ibtissem DOUDOU (ALG) df. Rebecca MUAMBO (CMR), 6-5

53kg
OR : Mercy ADEKUOROYE (NGR) df. Nogona BAKAYOKO (CIV), 9-1

BRONZE : Shaimaa MOHAMED (EGY) df. Lobna ICHAOUI (TUN), 12-2

55kg
OR : Jumoke ADEKOYE (NGR)
ARGENT : Faten HAMMAMI (TUN)
BRONZE : Louji YASSIN (EGY)

Match clé : Jumoke ADEKOYE (NGR) df. Faten HAMMAMI (TUN), 13-2 (Round 2)

57kg
OR : Joseph TIAKO (CMR) df. Rayane HOUFAF (ALG), via fall

BRONZE :  Farah HUSSEIN (EGY) df. Siwar LOUATI BEN ALI (TUN), 11-0
BRONZE : Nisrine HAMMAS (MAR), par forfait

59kg
OR : Odunayo ADEKUOROYE (NGR) df. Siwar BOUSETA (TUN), 12-2

BRONZE : Fatoumata CAMARA (GUI) df. Parfaite MAMBOU (CGO), 10-0

62kg 
OR :  Marwa AMRI (TUN) df. Patience OPUENE (NGR), 10-0 

BRONZE : Mastoura SOUDANI (ALG) df. Safietou GOUDIABY (SEN), par tombé (10-4)

65kg
OR : Berthe ETANE NGOLLE (CMR)
ARGENT : Khadija JLASSI (TUN)
BRONZE : Sunmisola BALOGUN (NGR)

Match clé : Berthe ETANE NGOLLE (CMR) df. Khadija JLASSI (TUN), 13-7 (Round 2)

68kg
OR : Blessing OBORUDUDU (NGR) df. Menatalla BADRAN (EGY), par tombé (4-0)

BRONZE: Ranim SAIDI (TUN) df. Rosie TABORA (COD), 5-3

72kg
OR : Anta SAMBOU (SEN) (2 victoires, 2 par tombé)
ARGENT : Zaineb SGHAIER (TUN) (2 victoires, 2 par tombé)
BRONZE : Ebi BIOGOS (NGR) (2 victoires, 1 par tombé)

76kg
OR : Samar HAMZA (EGY) df. Hannah RUEBEN (NGR), 5-1

BRONZE : Amy YOUIN (CIV) df. Nour JELJELI (TUN), 5-4

#WrestlePontevedra

Le Chelem de Susaki : La star japonaise est la première à remporter tous les titres mondiaux et olympiques

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (20 octobre) -- Yui SUSAKI (JPN) et l'histoire auront toujours Paris

Mais avant cela, la merveille japonaise a décidé de s'offrir tous les titres mondiaux que la lutte pouvait offrir.

Elle a participé aux championnats du monde U23 à Pontevedra en Espagne un mois après avoir remporté son troisième titre mondial senior. En luttant seulement pendant quatre minutes et 47 secondes dans quatre combats, Susaki a réalisé le 'Grand Chelem' de lutte – remportant tous les titres mondiaux et les Jeux Olympiques, devenant ainsi la première lutteuse à réaliser l'exploit.

“Je voulais prendre le titre U23 et devenir la première à réaliser le 'grand chelem',” a déclaré Susaki. “Je suis tellement heureuse d'y être parvenue.”

Après avoir remporté les titres mondiaux U17 de 2014 à 2016, Susaki a remporté ses premiers titres senior et U20 en 2017 et les Jeux Olympiques en 2021. Bien consciente que cette année est sa dernière chance de concourir au niveau U23, la championne olympique Susaki a abordé la compétition sans préoccupation et en est ressortie avec un autre record à son actif.

“Je l'ai toujours connu [le Grand Chelem]. Deux de mes prédécesseurs ont remporté quatre titres [du groupe d'âge],” a déclaré Susaki faisant référence à Haruna OKUNO (JPN) et Masako FURUICHI (JPN) “mais personne dans le monde de la lutte n'avait ajouté le cinquième titre [que Susaki a remporté en 2021]. Je voulais entrer dans l'histoire, donc j'allais définitivement m'inscrire cette année. Je savais que ce serait la première et la dernière fois [en U23].”

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) épingle Ankush PANGHAL (IND) en finale des 50kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En fianle des 50kg, Susaki a lutté contre Ankush PANGHAL (IND) et a opté pour le double-leg. Panghal s'est battu pendant un cours instant et à même essayé de s'exposer pour marquer des points contre Susaki, ce qui n'était pas arrivé depuis trois ans.

Susaki a improvisé rapidement et a bloqué la jambe de Panghal en Figure 4 et a assuré la chute en une minute et 52 secondes pour créer l'histoire.

“Je voulais créer l'histoire, une nouvelle chose dans l'histoire et c'est un exploit que j'ai pu accomplir,” a-t-elle déclaré. “Je voulais graver mon nom dans l'histoire de la lutte.”

La lutte se souviendra d'elle comme l'une des lutteuses les plus dominantes de tous les temps, si ce n'est la plus dominantes. Pour certains, elle est forte alors que pour d'autres elle est techniquement solide. De nombreux lutteurs attribuent à Susaki sa connaissance du tapis.

Comme le leg lace qu'elle lance ou le armbar qu'elle utilise pour immobiliser son adversaire. Elle combinera cela avec le front chest wrap pour obtenir de gros points. Susaki n'attend pas l'erreur de son adversaire. Elle les punit à la première occasion qui se présente.

“Peu importe d'où vient l'adversaire, je veux surtout faire ma lutte et avant le match, je garde à l'esprit de donner tout ce que j'ai", a-t-elle déclaré après avoir remporté l'or jeudi..

C'est seulement sur le tapis. En dehors du tapis, elle ne perd jamais son sourire, saluant ses coéquipiers, ses fans et même ses collègues de lutte avec la même énergie. Rien ne la dérange, ou du moins elle le fait croire.

Mais il y a une photo d'elle aux Championnats du monde de Belgrade, alors qu'elle sort pour le combat pour la médaille d'or. Susaki salue joyeusement ses coéquipiers dans les tribunes, tandis que son adversaire attend sur le tapis avec un regard sévère.

Susaki a terminé le combat en une minute et 24 secondes avec un pin.

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) a remporté son premier titre mondial U23. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Au début de sa carrière, elle était un peu plus humaine, ressentant la nervosité avant un grand combat ou montrant des émotions après une victoire tendue. Elle a même fait des erreurs sur le tapis. Jusqu'en 2018, Susaki était coupable de se mettre sur la défensive à la fin de la deuxième période ou de se faire contrer sur ses attaques double-leg.

Tout a changé après cette fameuse victoire 2-2 au Klippan Lady Open 2018 sur la quadruple médaillée olympique Mariya STADNIK (AZE). Susaki n'a jamais célébré comme elle l'a fait après avoir remporté ce combat sans importance, mais le plus emblématique de sa carrière.

Susaki, alors âgé de 17 ans, est entré dans ce tournoi en tant que championne du monde. Mais l'incarnation de la lutte des 50 kg était Stadnik, qui n'a pas participé aux Championnats du monde 2017. Susaki devait la battre pour être incontestée.

Stadnik menait 2-1 avec 50 secondes à jouer. Susaki a lancé une attaque en utilisant un front headlock avec seulement 13 secondes restantes au chronomètre. Stadnik a défendu un takedown mais Susaki l'a repoussé pour mener 2-2 sur critères. Elle a gagné et a pénétré un nouveau territoire. Elle était la nouvelle star.

Cette défaite a brisé Stadnik. Elle n'a jamais marqué un seul point sur Susaki lors de leurs futures rencontres.

En dehors de Stadnik, SUN Yanan (CHN) est une autre lutteuse qui a inquiété Susaki. Lors de leur première rencontre aux Championnats d'Asie 2017, Sun l'a assommée avec un headlock avant, puis à la Coupe du monde 2017, elle a failli l'emporter avant que Susaki ne tienne bon pour une victoire 4-2.

Le combat de 2019 à la Coupe du monde était plus serré encore. Susaki l'emporte 3-2, mais c'est la dernière fois qu'elle a permis à l'une de ses adversaires de l'inquiéter. Elle a humilié Sun 11-0 en deux minutes lors de la finale olympique à Tokyo pour remporter l'or, une médaille qui a atterri sur les genoux de Susaki après un drame et l'aide de ses rivales, notamment Sun et Stadnik.

Après avoir battu la championne olympique de Rio 2016, Eri TOSAKA (JPN), Susaki était la favorite pour les Jeux olympiques de Tokyo. Mais Yuki IRIE (JPN) avait d'autres idées.

Depuis le lycée, Susaki n'a perdu que trois fois - les trois défaites contre Irie. L'une de ces défaites a eu lieu lors des éliminatoires des Championnats du monde 2019, qui constituaient la première étape de qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo. Les espoirs de Susaki ont été anéantis car tout ce dont Irie avait besoin était de remporter une médaille chez les 50 kg à Nursultan, au Kazakhstan. Étant donné la domination du Japon chez les 50 kg, il était évident qu'Irie en remporterait une.

Mais le destin a voulu qu'Irie subisse une défaite 13-12 contre Sun en quart de finale avant que Stadnik ne batte Sun en demi-finale, éliminant ainsi Irie. C'était la bouée de sauvetage de Susaki. Elle s'est qualifiée pour les Jeux olympiques lors des qualifications olympiques asiatiques à Almaty, au Kazakhstan, et le reste appartient à l'histoire.

Elle a fait ses débuts lors des Championnats du monde U17 en 2014, et depuis lors, Susaki a un record international de 72-0, avec seulement 10 de ces combats qui ont duré les six minutes complètes. Au total, sur un total de 406 minutes [72 combats], Susaki a passé environ 190 minutes sur le tapis, soit moins de la moitié du temps complet.

Son premier combat de six minutes a eu lieu lors du prestigieux Grand Prix Ivan Yarigiun en 2017, qui a constitué ses débuts internationaux senior. L'ancienne championne européenne Valeria CHEPSARAKOVA (RWF) a réussi à la tenir à distance mais n'a pas pu l'empêcher de s'imposer 6-0.

Susaki, alors âgée de 16 ans, avait déjà remporté trois médailles d'or mondiales U17 et n'avait toujours pas concédé de point en 17 combats. Elle allait étendre ce record à 21 combats avant qu'Anna LUKASIAK (POL) ne marque quatre points sur elle lors du Klippan Lady Open en 2017.

Mais dans ses 72 combats, Susaki a marqué 663 points [dont 10 tombés] et n'a concédé que 27 points. La dernière fois que cela s'est produit, c'était à la Coupe du monde de Narita, au Japon, lorsque Sun a réussi un takedown qui a mis fin à une série de 125-0 pour Susaki.

Depuis vendredi, Susaki est sur une série de 158-0 et a la possibilité de la prolonger l'année prochaine.

Alors que pour la plupart des lutteurs la saison est pratiquement terminée, pour la plupart des lutteurs japonais, le mois de décembre apporte la Coupe de l'Empereur. Le tournoi de cette année servira de première qualification pour les championnats du monde de 2023 qui offrent des quotas pour les Jeux olympiques de Paris de 2024.

L'histoire de Susaki et de ses difficultés à se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo est bien documentée, et elle ne veut pas répéter la même chose pour Paris.

“Pour moi, les Jeux olympiques de Paris sont un tournoi spécial", a-t-elle déclaré. "Je veux voir à quoi ressemble le paysage quand on gagne une deuxième médaille d'or olympique. Je veux savoir quelle est la vue spectaculaire. Je suis impatiente de voir cela. Et lorsque je suis devenue championne du monde senior pour la première fois, c'était à Paris. Je sens que j'ai un destin avec les Jeux olympiques de Paris."

Tatiana RENTERIA (COL)Tatiana RENTERIA (COL) est devenue la toute première championne du monde U23 de Colombie. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

La Colombie remporte sa première médaille d'or chez les moins de 23 ans

L'histoire s'est poursuivie à Pontevedra, où Tatiana RENTERIA (COL) est devenue la toute première championne du monde U23 de Colombie après avoir battu Dymond GUILFORD (USA), 2-1, en finale des 76 kg.

Renteria, médaillée d'argent, avait perdu la finale l'année dernière contre Aiperi MEDET KYZY (KGZ) mais a remporté l'or cette année avec une victoire qui a enthousiasmé la foule locale.

Dans la première période, elle a été appelée passive et Guilford menait 1-0 à la pause. Guilford s'est lancée dans la deuxième période et a fait tomber Tenteria pour un takedown. Cependant, la Colombienne a réussi à ne pas toucher ses genoux pour éviter de donner des points.

Et lorsque Guilford exerçait plus de pression, Renteria a sauté et a forcé Guilford sur son dos, lui donnant deux points et une avance de 2-1 qu'elle a maintenue jusqu'à la fin.

“L'année dernière, j'ai remporté l'argent, alors je devais faire un pas en avant et ramener l'or à la maison", a déclaré Renteria. "C'était une finale difficile.”

En 68kg, Nesrin BAS (TUR) a battu Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-0, en finale pour remporter le troisième titre mondial U23 de la Turquie en lutte féminine.

Alors que Matsuyuki a commencé sur une bonne note, c'est Bas qui a contrôlé le combat la plupart du temps et qui a finalement brisé Matsuyuki avec son rythme élevé.

Outre Susaki, le Japon a remporté deux autres médailles d'or : la championne du monde U20 Moe KIYOOKA (JPN) a battu Mihaela SAMOIL (MDA), 13-0, en finale des 55 kg, tandis que Himeka TOKUHARA (JPN), qui participait à ses premiers Championnats du monde, a tenu tête à Magdalena GLODEK (POL), 3-2, pour remporter l'or chez les 59 kg.

Nonoka OZAKI (JPN)Nonoka OZAKI (JPN) a battu la championne en titre Ana GODINEZ (CAN) dans la demi-finale des 62kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Le Japon a déjà remporté le titre par équipe, mais les championnes du monde senior Nonoka OZAKI (JPN) et Miwa MORIKAWA (JPN) lutteront pour l'or dans les catégories 62 kg et 68 kg respectivement.

L'ancienne championne du monde senior et U23 Haruna OKUNO (JPN) sera à la recherche de son troisième titre mondial U23 vendredi. Elle a atteint la finale des 53 kg contre la championne en titre Lucia YEPEZ (ECU).

En 57 kg, Sae NANJO (JPN) cherchera à ajouter à son précédent titre mondial U23 en affrontant Patrycja GIL (POL) dans le combat pour la médaille d'or..

La seule finale de vendredi qui ne comporte pas de Japonaise est celle des 72 kg, où la championne du monde senior Amit ELOR (USA) a atteint le combat pour la médaille d'or contre la championne d'Europe U23 Wiktoria CHOLUJ (POL).

Si elle gagne vendredi, Elor rejoindra le club sélect des lutteuses ayant remporté des titres mondiaux aux niveaux U17, U20, U23 et senior.

Ozaki rejoindra également le club en remportant l'or dans la catégorie des 62 kg tandis que Okuno a été la première lutteuse à remporter des titres mondiaux à quatre niveaux différents.

La lutte libre débutera dans cinq catégories de poids - 57kg, 65kg, 70kg, 79kg et 97kg.

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RESULTATS

50kg
OR : Yui SUSAKI (JPN) df. ANKUSH (IND), via tombé

BRONZE : Nada MOHAMED (EGY) df. Lisa ERSEL (GER), 4-2
BRONZE : Sarra HAMDI (TUN) df. Emanuela LIUZZI (ITA), 8-5

55kg
OR : Moe KIYOOKA (JPN) df. Mihaela SAMOIL (MDA), 13-0

BRONZE : Alisha HOWK (USA) df. Ahinsa FERNANDO (SRI), 13-5
BRONZE : Elvira KAMALOGLU (TUR) df. Virginie KAZE (CAN), 8-4

59kg
OR : Himeka TOKUHARA (JPN) df. Magdalena GLODEK (POL), 3-2

BRONZE : Solomiia VYNNYK (UKR) df. Lexie BASHAM (USA), 10-0
BRONZE : Mansi AHLAWAT (IND) df. Ramina MAMEDOVA (LAT), sur blessure

68kg
OR : Nesrin BAS (TUR) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-0

BRONZE: Irina RINGACI (MDA) df. Sienna RAMIREZ (USA), via tombé
BRONZE: Manola SKOBELSKA (UKR) df Noemi SZABADOS (HUN), 6-2

76kg
OR : Tatiana RENTERIA (COL) df. Dymond GUILFORD (USA), 2-1

BRONZE : Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) df. Mehtap GULTEKIN (TUR), via tombé
BRONZE : Yasuha MATSUYUKI (JPN) df. Inkara ZHANATAYEVA (KAZ), 7-0

Demi-finales

53kg
OR : Haruna OKUNO (JPN) vs. Lucia YEPEZ (ECU)

DF 1 : Haruna OKUNO (JPN) df. Felicity TAYLOR (USA), 9-1
DF 2 : Lucia YEPEZ (ECU) df. Zeynep YETGIL (TUR), 10-0

57kg
OR : Sae NANJO (JPN) vs. Patrycja GIL (POL)

DF 1 : Sae NANJO (JPN) df. Siwar BOUSETA (TUN), via tombé
DF 2 : Patrycja GIL (POL) df. Laura ALMAGANBETOVA (KAZ), via tombé

62kg
OR : Nonoka OZAKI (JPN) vs. Iryna BONDAR (UKR)

DF 1 : Nonoka OZAKI (JPN) df. Ana GODINEZ (CAN), 10-0
DF 2 : Iryna BONDAR (UKR) df. Astrid MONTERO (VEN), 10-0

65kg
OR : Miwa MORIKAWA (JPN) vs. Nigar MIRZAZADA (AZE)

DF 1 : Miwa MORIKAWA (JPN) df. Kateryna ZELENYKH (UKR), 6-2 
DF 2 : Nigar MIRZAZADA (AZE) df. Elena ESPOSITO (ITA), 3-2

72kg
OR : Amit ELOR (USA) vs. Wiktoria CHOLUJ (POL)

DF 1 : Amit ELOR (USA) df. Maria NITU (ROU), via tombé 
DF 2 : Wiktoria CHOLUJ (POL) df. Sumire NIIKURA (JPN), 3-1