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Annonce des équipes du Japon en lutte libre et en lutte féminine pour la Coupe du monde

By Gary Abbott

CORALVILLE, Iowa (16 novembre) --- Les équipes du Japon qui participeront à la Coupe du monde en lutte libre et en lutte féminine à l'Xtream Arena à Coralville, Iowa, le 10 et 11 décembre, ont été annoncées.

La Coupe du monde de lutte libre et de lutte féminine se déroulera à l'Xtream Arena à Coralville, Iowa, du 10 au 11 décembre. c'est la première fois que la lutte libre et la lutte féminine se dérouleront côte à côté à la Coupe du monde. 

La Coupe du monde est un championnat de rencontre en double international annuel, organisé par United World Wrestling. Les cinq premières équipes en lutte libre et les cinq premières équipes en lutte féminines des Championnats du monde senior 2022 à Belgrade, en Serbie en septembre, ont confirmé leur participation. il y a aussi une équipe All World dans chaque discipline, composée du meilleur athlète disponible des Championnats du monde dans chaque catégorie de poids qui n'st pas originaire d'une nation qualifiée pour la Coupe du monde.

Le Japon emmène une jeune équipe féminine, qui est composée de six athlètes qui ont gagné des titres mondiaux par groupe d'âge, y compris trois qui ont remporté plusieurs titres mondiaux par groupe d'âge. 

Moe KIYOOKA (55kg) est triple championne par groupe d'âge, ayant remporté deux titres mondiaux en 2022, un titre mondial U20 et un titre mondial U23, et ayant également remporté un titre mondial U17 en 2019.

Les doubles championnes du monde par groupe d'âge sont Harano SAKURAI (50kg) et Ruka NATAMI (57kg). Sakurai a remporté les Championnats du monde U17 en 2017 et en 2019. Natami a remporté un titre mondial U17 en 2019 et un titre mondial U20 en 2022.

Les autres championnes du monde par groupe d'âge de l'équipe sont Himeka TOKUARA (59kg), Yui SAKANO (62kg) et Miyu IMAI (65kg). Tokuhara a été  championne du monde U23 en 2022. Sakano, championne du monde U23 en 2017, a également été cinquième aux Championnats du monde senior 2016. Imai, championne du monde U20 en 2018, était deuxième aux Championnats d'Asie senior en 2018.

Le Japon, qui a été champion du monde par équipe aux Championnats du monde 2022 en lutte féminine, sera rejoint à la Coupe du monde par les Etats-Unis, classés second, la Chine à la troisième place, la Mongolie en quatrième place et en cinquième place, l'Ukraine, en plus de l'équipe All-World. 

les équipes japonaises de la Coupe du monde de lutte libre seront composées de jeunes athlètes talentueux ayant un impact sur le plan international.

Un membre de l'équipe mondiale senior 2022 figure sur la liste : Takahashi ISHIGURO (97kg). Ishaguro était troisième aux Championnats d'Asie 2021.  

Beaucoup des membres de l'équipe ont de l'expérience et du succès au niveau des groupes d'âge. Tatsuya Shirai (86 kg) a été champion du monde U23 en 2022. Ryoma ANRAKU (65kg) a été médaillé de bronze mondial U23 en 2022. Kirin KINOSHITA (74kg) a été champion du monde universitaire en 2018. Yajiro YAMASAKI (79kg) a remporté une médaille d'argent au Championnats du monde universitaire de 2018.

L'équipe japonaise de lutte libre, classée troisième aux Championnats du monde 2022, sera rejointe à la Coupe du monde par les Etats-Unis, premiers, l'Iran, second, la Mongolie, quatrième et la Géorgie, cinquième, en plus de l'équipe All-World.

Les listes des équipes de la Coupe du monde des autres nations seront annoncées courant de semaine par USA Wrestling.

Les packs pour la Coupe du monde de lutte libre et luutee féminine 2022 sont actuellement en vente. Le nombre de place de l'Xtream Arena pour la Coupe du monde sera approximativement de 5,300. Les packs comprennent un pack Or à 275USD, un pack Argent à 200USD et des billets Toute-session à 90USD.

Une présentation spéciale des équipes et de Rencontre et Accueil de Team USA se déroulera également vendredi 9 décembre, avec des billets disponibles à 10USD. Les fans peuvent recevoir un billet jeune gratuit pour l'évènement de vendredi soir avec l'achat d'un billet adulte.

Billets de la Coupe du monde de lutte libre et lutte féminine -> https://worldcupiowacity.com/tickets/

Equipe japonaise de la Coupe du monde de lutte féminine

50kg – Hanano SAKRAI
53kg – Rino KATAOKA
55kg – Moe KIYOOKA
57kg – Ruka NATAMI
59kg – Himeka TOKUHARA
62kg – Yui SAKANO
65kg – Miyu IMAI
68kg – Kumi KOBAYASHI
68kg – Yuka FUJIKURA
76kg – Nodoka YAMAMOTO

Equipe japonaise de la Coupe du monde de lutte libre

57kg – Taichi YAMAGUCHI
61kg – Kaito MORIKAWA
65kg – Ryoma ANRAKU
70kg – Keitaro ONON
74kg – Kirin KINOSHITA
79kg – Yajiro YAMASAKI
86kg – Tatsuya SHIRAI
92kg - Sotoshi MIURA
97kg – Takahashi ISHIGURO
125kg – Hiroto NINOMIYA

Japon

La championne Olympique de Rio, Dosho, annonce sa retraite

By Ken Marantz

TOKYO (30 mars) -- Sara DOSHO (JPN), médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Rio 2016, dont la quête de gloire a été entravée par une blessure à l'épaule en 2018 dont elle ne s'est jamais complètement remise, a annoncé sa retraite sur son compte Twitter jeudi.

Dosho, âgée de 28 ans, portant désormais son nom de mariage OKADA, a remporté l'or en 69kg en lutte féminine à Rio, suivi par le seul titre mondial senior qu'elle a remporté à Paris en 2017. Elle a aussi remporté une médaille d'argent mondiale en 2014 et des médailles de bronze en 2013 et 2015.

"En repensant à ma vie en lutte, je peux dire avec fierté que j'ai tout donné," a écrit Dosho, qui débutera le mois prochain une nouvelle vie en tant que fonctionnaire dans sa ville de Matsusaka City, préfecture de Mie, dans le centre du Japon.

Dosho, qui devait remporter une épreuve éliminatoire nationale en 68kg pour se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2021, est passée près d'une répétition olympique lorsqu'elle a terminé cinquième. Sa défaite dans le match pour la médaille de bronze contre Alla CHERKASOVA (UKR) s'est avéré être le dernier match de sa carrière.

"Cela fait 21 ans que j'ai commencé la lutte, à 7 ans," a écrit Dosho. "J'ai tout consacré à la lutte".

"Après la fin des Jeux olympiques de Tokyo, je me suis dit que j'aimerais essayer de revenir sur la grande scène. Mais au fil des jours, ma condition physique, les effets de l'épaule et toutes les petites blessures qui se sont accumulées m'ont empêché de donner tout ce que je pouvais à la lutte comme je le faisais auparavant, ce qui m'a conduit à cette décision."

Dosho semblait bien placée pour tenter de décrocher une deuxième médaille d'or olympique consécutive lorsqu'elle s'est blessée à l'épaule gauche le jour de l'ouverture de la Coupe du monde en mars 2018 à Takasaki, au Japon.

Dosho a réussi à s'accrocher et à battre Danielle LAPPAGE (CAN) 2-1 dans le match, mais a été forcée de manquer le match de la médaille d'or le lendemain contre la Chine, que le Japon a remporté 6-4 pour son quatrième titre d'affilée. Capitaine de l'équipe, elle n'a pu que participer à la célébration sur le tapis.

Cette blessure a nécessité une intervention chirurgicale qui l'a obligée à manquer les Championnats du monde de Budapest et à abdiquer son trône. Elle a pu revenir à temps pour le All-Japan.

Des championnats, en décembre de la même année, où elle a réussi de justesse à décrocher son huitième et dernier titre national d'affilée.

S'appuyant sur une solide attaque de plaquage, Dosho a été contrainte à la défensive au cours de ses dernières années et n'a jamais retrouvé sa domination d'antan. Elle a remporté une quatrième médaille d'or aux Championnats d'Asie à Xi'an, en Chine, en avril 2019, mais cinq mois plus tard, elle a dû se contenter d'une décevante cinquième place aux Championnats du monde à Nur-Sultan.

Sa défaite en quart de finale face à la future championne Tamyra MENSAH-STOCK (USA) a mis fin à une série de 41 victoires en quatre ans, depuis les Championnats du monde 2015 à Las Vegas.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Alors que la cinquième place à Nur-Sultan a permis au Japon d'obtenir une place chez les 68 kg aux Jeux olympiques de Tokyo, le fait de ne pas remporter de médaille a signifié que Dosho n'a pas obtenu cette place pour elle-même. Elle devait remporter le All-Japan pour décrocher cette place, mais elle fut battue 9-2 en demi-finale par Miwa MORIKAWA.

La place en 68 kg était donc à prendre dans un match éliminatoire entre les deux. Dosho, qui sortait d'une blessure au genou subie deux mois plus tôt, marqua son seul point technique avec un contre pour une reprise et battit Morikawa 3-1. Le report d'un an des Jeux de Tokyo lui a permis de récupérer, mais cela n'a pas suffi pour décrocher à nouveau l'or.

Elle affronte Mensah-Stock au premier tour, et c'est encore l'Américaine qui domine la rencontre. Dosho a battu sa rivale asiatique de longue date Feng ZHOU (CHN) au repêchage, mais a perdu par chute contre Cherkasova dans le match pour la médaille de bronze. Ironiquement, c'est Cherkasova qui a remporté le titre mondial en 2018 que Dosho a manqué.

Dosho a commencé la lutte au club de lutte Ichishi, dans la préfecture de Mie, qui a produit la triple championne olympique Saori YOSHIDA (JPN) et de nombreuses autres stars. Elle a remporté trois titres nationaux dans les classes élémentaires, puis a gagné la couronne nationale des lycées lors de chacune de ses trois années au lycée Shigakukan, qui accueille la puissante université Shigakkan.

Lors de sa première année à Shigakkan, elle a remporté la première de ses quatre médailles mondiales senior avec une troisième place aux Championnats du monde 2013 à Budapest. L'année suivante, elle a terminé deuxième en 69 kg contre Aline FOCKEN (GER), une défaite qu'elle allait venger trois ans plus tard lors de la finale à Paris.

En vue de la prochaine étape de sa vie, Dosho a récemment démissionné de Toshin Housing Co, la société de construction de logements basée dans la préfecture d'Aichi qui sponsorise l'équipe de lutte qu'elle a rejointe en 2017 au sein de Shigakkan. Parmi ses coéquipières se trouvaient les championnes olympiques Eri TOSAKA et Sae NANJO.

Dosho entre maintenant dans le monde de la fonction publique, travaillant au bureau municipal de Matsusaka dans la section de promotion des sports du conseil de l'éducation. Selon les médias japonais, Dosho n'a pas été recrutée, mais a posé sa candidature pour bénéficier d'un programme visant à favoriser le retour dans leur région d'origine des personnes ayant déménagé dans les grandes villes.

"Lorsque sa candidature est arrivée sur Internet et que j'ai vu son nom, j'ai été surpris", a déclaré le chef du département du personnel cité par le Tokyo Shimbun, ajoutant que lors de leur entretien, "elle a dit qu'elle voulait travailler à la promotion des sports en utilisant l'expérience qu'elle a acquise aux Jeux olympiques et ailleurs".

Le quotidien rapporte que le maire de Matsusaka, Masato TAKEGAMI, a déclaré : "J'espère qu'elle fera un travail qui donnera des rêves aux enfants".