Women in Sport High Performance Pathway

Appel à candidatures pour le Parcours de Haut Niveau des Femmes dans le Sport

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 avril) -- United World Wrestling lance un appel à candidatures pour le programme Parcours de Haut Niveau des Femmes dans le Sport.

Le Parcours de Haut Niveau des Femmes dans le Sport (Abregé WISH en anglais - Women in Sport High Performance Pathway) est soutenu par la Solidarité Olympique et a été développé pour cibler le développement des femmes et du sport, conformément à la recommandation 6  du  IOC Gender Equality Review Project (Mars 2018).

Cette recommandation prévoit, en tant qu'action, d'encourager "une représentation des genres équilibrée parmi les entraîneurs sélectionnés pour participer aux Jeux olympiques." Plus précisément, le groupe de travail a recommandé que "le CIO coordonne l'élaboration d'un plan d'action avec les acteurs du Mouvement Olympique afin que davantage de femmes puissent participer aux Jeux Olympiques. Il est également recommandé d'établir une base de référence pour les membres féminins de l'entourage aux Jeux Olympiques." Combler l'écart de genre chez les entraîneurs aux Jeux Olympiques a été réitéré comme une priorité pour le CIO dans les nouveaux objectifs en matière d'égalité des genres et d'inclusion du CIO pour 2021-2024, objectif 15 " Compte-tenu du fait que les femmes représentent 10% des entraîneurs aux Jeux Olympiques, le CIO coordonnera le développement d'un plan d'action en collaboration avec les FI et les CNO pour que davantage de femmes soient éligibles et sélectionnées pour participer aux Championnats du Monde et aux Jeux Olympiques".

Le programme WISH a été développé en coopération avec le CIO/Solidarité Olympique, l'ASOIF, l'AIOWF et de nombreuses fédérations internationales déjà engagées dans des projets visant à accroître les opportunités et les voies d'accès pour les femmes entraîneurs de haut niveau. Ce programme a également été soutenu par le Conseil International pour l'excellence en matière d'entraînement (the International Council for Coaching Excellence -ICCE) ICCE | Home qui a lancé un appel mondial à l'action poru augmenter le nombre de femmes dans le domaine de l'entraînement à tous les niveau et offrir ainsi un plus grand choix aux athlètes. Cet appel à l'action est soutenu par la garantie d'une filière solide et durable de femmes entraîneurs équipées pour accéder à des rôles d'élite, conserver leurs rôles et encadrer de futurs entraîneurs de haut niveau femmes comme hommes.

Au sujet du Programme
Le programme s'étend sur 21 mois et permet aux femmes impliquées, ou ayant le potentiel pour être impliquées dans l'entraînement d'élite, d'accéder à une formation en leadership, à un mentorat en matière de leadership et à une formation complémentaire spécifique au sport menée par le FI (UWW) et avec l'engagement des Comités Nationaux Olympiques.

Un groupe de 26 femmes de 6 sports et 23 nations a suivi un programme pilote d'entraîneurs de haut niveau féminins dirigé par la même équipe d'exécution de 2019-2021, qui remporté de nombreux succès malgré la pandémie mondiale. De nombreuses femmes ont dirigé et ou soutenu des programmes nationaux par la suite, nommées à des postes d'entraîneurs nationaux et ont connu du succès aux championnats. L'une d'entre elles a participé aux Jeux Olympiques en tant qu'entraîneur et plusieurs autres ont conduit leur équipe aux championnats du monde. 

Le programme est spécial dans le sens où la Solidarité Olympique et le CIO avec les FI (UWW) et les CNO continueront à suivre et à soutenir ces femmes entraîneurs de haut niveau, et un engagement a été pris pour soutenir une série de nouveaux groupes de femmes entraîneurs au cours des trois prochaines années.

Des dates exactes seront communiquées une fois que nous aurons reçu les manifestations d'intérêt des FN et que nous aurons confirmé le nombre de participants. Les organisateurs travailleront en étroite collaboration avec les FI (UWW) sur le planning et les dates, mais il est proposé que le premier groupe commence en mai 2022 avec une semaine résidentielle au Royaume Uni du 14 au 20 août 2022. Le second groupe commencera en août 2022 avec une semaine résidentielle au Royaume Uni du 23 au 29 octobre 2022.

Les entraîneurs femmes du programme seront sélectionnées de manière à cibler celles qui ont le niveau nécessaire pour réussir aux jeux régionaux et/ou continentaux, au championnat du monde, aux Jeux Olympiques de la jeunesse 'JOJ' et au niveau olympique, et qui travaillent avec des équipes nationales qui visent également ce niveau. Un soutien supplémentaire pour ces femmes entraîneurs afin qu'elles puissent travailler vers leurs objectifs en coordination avec les différentes parties prenantes sera fourni dans le cadre du programme, avant, pendant et après le programme. 

A la fin de la période de 21 mois, les candidates les mieux identifiées qui pourraient avoir besoin de plus de soutien pour progresser seront invitées à suivre un programme de formation d'entraîneur plus spécifique et de haut niveau sous l'égide de leur FI respective (UWW). Pour cette seconde partie, les candidates pourraient bénéficier d'une autre bourse de la Solidarité Olympique par le biais de l'Unité Entourage.

Ces femmes entraîneurs seront sélectionnées sur la base des critères suivants :

  1. Reconnues par leur fédération internationale, leur fédération nationale et leur comité national olympique respectifs comme faisant partie ou ayant le potentiel de faire partie d'une délégation nationale aux Jeux régionaux et/ou continentaux, aux championnats du monde, aux JOJ et/ou Jeux Olympiques dans un sport figurant au programme des sports des Jeux Olympiques d'été ou d'hiver. Les entraîneurs qui travaillent en dehors de leur nation d'accueil peuvent également être pris en considération.
  1. Identifiées par leur fédération nationale pour bénéficier d'un soutien en matière de mentorat pour les aider à se préparer à participer avec leurs athlètes/équipe aux jeux régionaux et/ou continentaux, aux championnats du monde, aux JOJ et/ou Jeux Olympiques.
  2. Capables d'intégrer ou étant déjà intégrées dans des programmes nationaux qui sont en voie de qualification des athlètes pour les Jeux régionaux et/ou continentaux, les JOJ, les championnats du monde et les Jeux Olympiques aux évènements mondiaux ou continentaux/régionaux ou via le système tripartite.
  3. Ne pas avoir d'antécédents de violation des règles antidopage, de violation des règles de sauvegarde, de manipulation de compétition ou toute autre violation de l'éthique.
  4. Capables de s'engager sur l'ensemble du programme.
  5. Avoir un bon niveau d'anglais écrit et parlé (min IELTS 6.5). 

Si vous souhaitez participer au programme Parcours de Haut Niveau des Femmes dans le Sport, merci de bien vouloir contacter votre fédération nationale avant le 12 avril en indiquant votre date de début préférée.

#WrestleNewDelhi

Kakran s'empare à domicile de la médaille d'or des 68kg

By Ken Marantz

NEW DELHI (le 20 février) -- Divya KAKRAN (IND) a versé des larmes de joie lors de sa victoire à domicile, tandis que ses coéquipières occupent trois des quatre autres finales de lutte féminine au championnat d'Asie.

C'est par tombé que Kakran a remporté ses quatre combats dans la catégorie des 68kg, concourue en tournoi nordique puisque seules cinq lutteuses y étaient inscrites. Sans combattre en finale, elle obtient ainsi son premier titre d'Asie après avoir atteint la troisième place en 2019 et la deuxième en 2017.  

Sa victoire clé est advenue au quatrième tour sur la championne du monde en titre junior Naruha MATSUYUKI (JPN) à laquelle, menée sur critères 4-4, elle ceintura les bras pour la renverser et obtenir le tombé à 4'20.

“C'est ma plus belle action,” a commenté, en larmes, Kakran. “Avant de venir ici, j'avais envie d'amener tout le monde à terre.”

Sarita SARITA (IND) est l'une des trois finalistes indiennes du jour 3. (Photo : Gabor Martin)

En session nocturne, l'Inde aura trois possibilités d'augmenter sa prise avec Devi NIRMALA (IND) en 50kg, Pinki PINKI (IND) en 55kg et Sarita SARITA (IND) en 59kg. Le Japon a deux finalistes dont la médaillée mondiale d'argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), la Mongolie aussi et le Kyrgyzstan une.

L'entraîneur américain de l'équipe indienne Andrew Cook, engagé il y un an comme “expert étranger de lutte féminine,” a déclaré qu'il était fier des résultats de l'équipe dans cette compétition - même si celle-ci déplore l'absence de la Chine et de la Corée du Nord en raison du coronavirus covid-19.

“Je crois que pendant les deux derniers mois a peu près, nous avons eu le meilleur entraînement que j'ai [vu] depuis un an que je suis en Inde,” a commenté Cook. “Cohésion avec les entraîneurs, cohésion avec les athlètes. Je pense que le programme d'entraînement est correct sur ce point.

“Je suis heureux de ce qu'elles démontrent. Elle font en fait ce que nous faisons à l'entraînement. C'est déjà beaucoup.”

Cook a également ajouté que ses inquiétudes au sujet de comment réagiraient ses protégées à la pression induite par le fait de combattre à domicile devant la foule du stade K.D. Jadrav ont été rapidement dissipées.

“J'étais un peu inquiet parce que ce weekend elles sont chacune rentré chez elles et je ne les ai pas revues jusqu'à ce matin. Donc j'étais tendu, comment nous allions réagir, comment nous allions lutter. J'ai aussi senti qu'elles étaient à l'aise en Inde, et qu'elles lutteraient durement pour leurs fans. J'ai compris que ça passerait, et c'est passé complètement.”

Miho IGARASHI (JPN) a vaincu Valentina ISLAMOVA BRIK (KAZ), médaillée mondiale de bronze, et rejoint les finales des 50kg. (Photo : Gabor Martin)

En finale des 50kg, Nirmala affrontera la double championne du monde des U23 Miho IGARASHI (JPN), qui a créé la surprise lorsqu'elle inscrit un amené au sol décisif à 15 secondes de la cloche pour une victoire 5-3 sur la médaillée mondiale de bronze Valentina ISLAMOVA BRIK (KAZ).

“Elle m'a vaincue il y a deux ans, et je voulais ma revanche,” a-t-elle déclaré. “Même si c'était chaud, j'ai pensé que si je restais calme, je pourrais renverser la vapeur. J'ai gardé mon sang-froid pendant le combat et ça a payé.”

Igarashi a une raison de motivation en plus pour son premier championnat continental senior : sa petite soeur Saki détient déjà l'or d'Asie, qu'elle a remporté à Bishkek en 2018 dans la catégorie de poids des 55kg.  

“Ma petite soeur a gagné le titre avant moi, il faut que je la rattrape et remporte absolument le championnat,” dit-elle avec un sourire.

Nirmala a atteint les finales en déroulant une victoire par supériorité technique 10-0 sur Dauletbike YAKHSHIMURATOVA (UZB).

En 55kg, Pinki PINKI (IND) a vaincu Marina ZUYEVA (KAZ) 6-0 en demi-finale et sera en duel avec Dulguun BOLORMAA (MGL) pour le titre de la catégorie. Dulgunn a démontré qu'elle ferait mieux que sa médaille de bronze 2019 en obtenant le tombé sur Kana Higashikawa (JPN) en 44 secondes.

Battsetseng ALTANTSETSEG (MGL), médaillée d'argent l'année dernière à Xi’an, se retrouve en finale des 59kg contre Sarita grâce à une victoire 5-1 sur Madina BAKBERGENOVA (KAZ).

Sarita elle-même s'est fait une grosse frayeur face à Yuumi KON (JPN) en tentant une prise à 4 points pour obtenir un 10-0 ; l'action a continué et la supériorité technique n'a pas été prononcée. Kon a pu réagir et mettre Sarita sur son dos, pour obtenir, finalement, la victoire par 10-3.

Hiroe MINAGAWA (JPN), médaillée mondiale d'argent à Noursoultan, sera sur le tapis de la finale des 76kg. (Photo : Sachiko Hotaka)

Toutes sauf une des catégories de poids ont fait usage de groupes préliminaires en raison du nombre limité de participantes et la finale des 76kg offrira un remake de la victoire de Minagawa par 3-0 sur la médaillée mondiale de bronze des U23 Aiperi MEDET KYZY (KGZ).

Les deux lutteuses ont remporté leur demi-finale par tombé, Minagawa sur Arlunjargal GANBAT (MGL) et Medet Kyzy sur Elmira SYZDYKOVA (KAZ), celle-ci médaillée de bronze 2018 et cinquième des mondiaux 2019. 

Minagawa, qui a obtenu tous ses points contre Medet Kyzy pour des sorties de tapis et vice-championne en 2018 et 2019 face à des adversaires chinoises, tentera d'obtenir le troisième titre asiatique de sa carrière et le premier depuis 2015 pour une sixième médaille potentielle.

À noter que le combat au cinquième tour entre Matsuyuki et Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL) déterminera les médailles de bronze et d'argent de la catégorie des 68kg. 

Résultats

Lutte féminine
50kg (8 participantes)
Demi-finale – Miho IGARASHI (JPN) df. Valentina ISLAMOVA BRIK (KAZ), 5-3
Demi-finale – Devi NIRMALA (IND) df. Dauletbike YAKHSHIMURATOVA (UZB), ST 10-0, 3:29

55kg (6 participantes)
Demi-finale – Pinki PINKI (IND) df. Marina ZUYEVA (KAZ), 6-0
Demi-finale – Dulguun BOLORMAA (MGL) df. Kana Higashikawa (JPN), par tombé, 0:44 (2-0)

59kg (7 participantes)
Demi-finale – Battsetseng ALTANTSETSEG (MGL) df. Madina BAKBERGENOVA (KAZ), 5-1
Demi-finale – Sarita SARITA (IND) df. Yuumi KON (JPN), 10-3

68kg (5 participantes)
Tournoi nordique (4 tours)
1. Divya KAKRAN (IND), 4-0;
2. Naruha MATSUYUKI (JPN), 2-1;
3. Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL) 2-1;
4. Albina KAIRGELDINOVA (KAZ), 0-3;
5. Azoda ESBERGENOVA (UZB), 0-3.

76kg (7 participantes)
Demi-finale – Aiperi MEDET KYZY (KGZ) df. Elmira SYZDYKOVA (KAZ), par tombé, 2:48 (4-1)
Demi-finale – Hiroe MINAGAWA (JPN) df. Arlunjargal GANBAT (MGL), par tombé, 1:33 (5-0)