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Baattiah première femme membre du Bureau de la fédération de lutte d'Arabie Saoudite

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (10 juin) -- Dans une avancée significative pour la lutte féminine en Arabie saoudite tout comme United World Wrestling pousse en faveur de l'égalité des sexes, Amal BAATTIAH a été élue premier membre féminin du comité exécutif de la Fédération de lutte d'Arabie Saoudite.

L'élection de Baattiah fait partie d'une stratégie plus large pour la lutte en Arabie Saoudite qui a connu une croissance rapide ces dernières années grâce au soutien et à la coopération entre la fédération saoudienne de lutte et UWW.

Elle souligne également l'importance des programmes de développement d'UWW qui donnent des résultats immédiats dans l'amélioration de l'égalité des genres dans la lutte. Baattiah était une participante au Women Lead Sports Master Program qui a été menée par l'experte de renommée mondiale Gabriela Mueller.

Le Women Lead Sports Master Program a été conçu pour donner aux participantes les moyens de façonner l'avenir de la lutte en tant que sport mondial, d'apprendre des stratégies et techniques de leadership efficaces et d'accroître un vivier diversifié de talents en matière de leadership à tous les niveaux d'UWW.

Baattiah a été diplômé du programme en 2022. Et plus tôt ce mois, elle a brisé le plafond de verre en devenant la première femme à être élue au bureau de la fédération saoudienne de lutte. Son élection marque un autre moment important pour le développement du sport en Arabie Saoudite.

Ces dernières années, avec le soutien d'UWW, le pays a pris d'importantes initiatives pour éduquer ses entraîneurs et arbitres, a développé des infrastructures et s'est concentré sur la base.

Depuis 2017, la fédération saoudienne de lutte a organisé des cours d'entraînement et d'arbitrage chaque année, à l'exception de la pause forcée due à la pandémie. Ces cours étaient menés sous la supervision d'éducateurs certifiés par UWW.

En janvier 2021,  le tout premier cours d'introduction à l'arbitrage a été organisé pour les femmes et plus tard dans l'année, en décembre, un cours similaire a été organisé pour les femmes entraîneurs.

Les médaillées de bronze olympique Marwa AMRI (TUN) et Clarissa CHUN (USA) assitent à l'introduction du cours pour entraîneurs en Arabie Saoudite, (Photo: United World Wrestling)

Les lutteurs du pays ont également fait partie du programme More than Medals d'UWW chaque année durant les cinq dernières années. Outre les compétences sportives, l'atelier enseigne aux lutteurs des compétences pratiques qui les aident à se préparer à une carrière après le sport.

Dans le même temps, il y a eu des efforts constants pour améliorer les infrastructures de lutte en Arabie Saoudite. La fédération saoudienne de lutte a créé trois centres d'entraînement en 2015 et un en 2018. Ces centres sont situés à  Riyadh, Dammam, Makkah et Jeddah. Au fil des ans, UWW a donné six tapis de lutte à l'Arabie Saoudite tandis que la fédération nationale en a importé quatre autres. Durant les six premiers mois de cette année, 10 nouveaux tapis sont déjà arrivés à Riyadh.

Sur le plan administratif, le Président de la fédération saoudienne de lutte, Fahad ALFARRAJ, a été élu vice-président de la fédération arabe de lutte.

Toutes ces activités de développement ont donné des résultats sur le tapis.

Les lutteurs d'Arabie Saoudite ont participé aux Championnats du Monde pour la première fois en 2017. C'était également la toute première participation au niveau mondial des lutteurs du pays depuis 1980.

Depuis lors, les lutteurs saoudiens ont été constamment présents aux tournois internationaux junior et senior et ont commencé à se faire remarquer sur le podium également. En 2019, le pays a remporté une médaille de bronze aux World School Combat Games à Budapest. La même année, quatre lutteurs saoudiens ont gagné des médailles de bronze aux championnats d'Asie U15 en Chine Taipei.

En 2022, l'Arabie Saoudite a remporté sa toute première médaille d'or au championnat arabe,  cinq lutteurs étant montés sur la première marche du podium au championnat arabe U17 et U20 à Makkah. L'Arabie Saoudite s'est  classée deuxième de ce championnat auquel ont participé 12 pays arabes.

En 2023, l'Arabie Saoudite accueillera les championnats d'Asie U17 et U23, et accueillera également les championnats arabes pour les deux catégories d'âge pour la toute première fois.

Moments d'Histoire aux Championnats du Monde de Lutte Libre Seniors

By United World Wrestling Press

Le Comité Exécutif d'United World Wrestling a donné; la semaine dernière, son approbation à la tenue du championnat du monde de lutte seniors 2020 tel que prévu, du 12 au 20 décembre prochain à Belgrade, capitale de la Serbie.

Le compte Instagram d'United World Wrestling propose de revenir sur les moments historiques les plus importants des championnats du monde de lutte libre seniors.


En 1951, la Turquie remporte six des huit médaille d'or de lutte libre en jeu.

En 1961, l'Iran est la première équipe du continent asiatique à remporter un titre mondial de lutte libre, un exploit accompli au Japon lors des mondiaux de Yokohama.

En 1967, Ali ALIEV (URS) devient le premier quintuple champion du monde de lutte libre, médaillé d'or en 1959, 1961, 1962, 1966 et 1967. Cette même année 1967, l'Union Soviétique s'empare de son 19ème titre de lutte libre par équipe consécutif.

En 1970, Abdollah MOVAHED (IRI) couronne - invaincu - cinq courses au titres (1965-1970) et devient le premier lutteur asiatique quintuple champion du monde de lutte libre. 

En 1971, Alexsandr MEDVED (URS) remporte son historique 7ème titre mondial (1962, 1963, 1966, 1967, 69, 70 et 71).

En 1975, Zevegiin OIDOV (MGL) devient le premier - et le seul à ce jour - Mongol à remporter deux titres mondiaux d'affilée.

En 1985, Raul FONSECA (CUB) devient le premier champion du monde cubain de l'histoire de la lutte libre grâce à sa victoire sur Dave SCHULTZ (USA) en finale.

En 1987, Sergei BELOGLAZOV (RUS) remporte son 6ème titre mondial. "Même si tu gagnes le championnat du monde, le lendemain tout est à recommencer," dit Beloglazov. "Tu es seul et tout est à refaire."

En 1992, John SMITH (USA) décroche son 4ème titre mondial d'affilée. "J'ai obtenu le droit d'être capable de faire usage de techniques pointues," dit Smith. "Et cela n'avait rien à voir avec le talent. C'était dû à ma détermination à devenir meilleur."

En 1993, l'équipe des Etats-Unis remporte le titre mondial à Toronto, au Canada, et devient la première équipe panaméricaine à le faire. 

En 1995, Valentine YORDANOV (BUL) rentre dans l'histoire en devenant le premier athlète de lutte libre 10 fois médaillé mondial (7 d'or, 2 d'argent et 1 de bronze).

En 1999, Daniel IGALI (CAN) vainc Lincoln MCILRAVY (USA) et remporte le premier titre mondial de lutte libre du Canada. 

En 2003, Arif ABDULLAEV (AZE) renverse Quintana MIGUEL (CUB) en finale des mondiaux pour devenir le premier champion du monde de lutte libre de l'Azerbaïdjan tous styles confondus.

En 2005, le grand lutteur libre Buvaisar SAITIEV (RUS) remporte son sixième et dernier titre mondial. 

En 2010, Sushil KUMAR (IND) est le premier lutteur indien couronné champion du monde. "2010 fut la meilleure année," dit Kumar. "Quel que soit le lieu où j'allais, je remportais l'or. Jeux du Commonwealth, championnat d'Asie, championnat du monde."

En 2011, Jordan BURROUGHS (USA) décroche, lors de ses débuts en championnat du monde, le premier de ses quatre titres mondiaux à Istambul, en Turquie. 

En 2018, Takuto OTOGURO (JPN) devient le plus jeune champion du monde de lutte libre du Japon tous styles confondus, à l'âge de 19 ans.