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Blog en direct : Ranking Series Ibrahim Moustafa, Jour 1

By Vinay Siwach

ALEXANDRIE, Egypte (23 février) -- Le deuxième évènement de Ranking Series de l'année, l'Ibrahim Moustafa, débute dans la ville historique d'Alexandrie. Plus de 450 lutteurs participent au tournoi et la lutte gréco-romaine donnera le coup d'envoi.

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13:30 : Tout juste après avoir remporté l'or à Zagreb, HUSIYUETU (CHN) a assommé Niklas OEHLEN (SWE) avec trois bombes puissantes. Il a eu Oehlen avec a front lock et a exécuté trois projetés. 

13:15 : Ce ombat d'Alex KESSIDIS (SWE) contre Nursultan TURSYNOV (KAZ) en 87kg était interminable. Kessidis était mené 4-0 mais a obtenu ensuite le par terre et marqué une exposition avant un quatre point. Tursynov a contesté l'appel et la remporté. Kessidis, menant 7-4, a été mis en position par terre de laquelle Tursynov a marqué un projeté. Aucun point n'a été attribué aussi Kazakhstan a contesté à nouveau. Un point pour le pushout. Mais Kessidis gagne 7-5.

13:00 : Premier set de demi-finales

60kg
Kerem KAMAL (TUR) contre Nurmukhammet ABDULLAEV (KGZ)
Yernar FIDAKHMETOV (KAZ) contre Haithem MAHMOUD (EGY)

12:30 : Un combat très disputé entre Victor CIOBANU (MDA) et Meysam DALKHANI (IRI) en 63kg. Dalkhani a obtenu un takedown que Ciobanu pensait seulement être un stepout. Il l'a contesté et a perdu. Dalkhani a ensuite obtenu un point pour passivité pour mener 4-0 à la pause. La seconde période a été une guerre absolue mais aucun lutteur n'a réussi à marquer. Dalkhani gagne 4-0.

12:20: Nugzari TSURTSUMIA (GEO) et Marlan MUKASHEV (KAZ) sur le Tapis A. Tsurtsumia débute avec un quatre mais Mukashev avec un renversement pour un takedown et un gut pour faire 4-4 mais Tsurtsumia mène sur critères. Il est appelé pour prise de doigts juste avant la pause. il conteste l'appel seulement pour perdre. Mukashev mène 7-4. Après la pause, Tsurtsumia a réussi à passer derrière Mukashev qui frappe un quatre. Les arbitres appellent un pin. Kazakhstan conteste l'appel et remporte le challenge. C'était une faute de jambe par Tsurtsumia. Mukashev avec un takedown remporte 13-4

12:15 : Mohammadhadi SARAVI (IRI) garde les deux points de passivité dans le combat pour gagner 2-0 contre Giorgi MELIA (GEO). Un lutteur si intelligent Saravi, il contrôle le combat de bout en bout.

11: 50 : Metehan BASAR (TUR) s'est retiré sur blessure après s'est blessé en essayant de faire rouler Artur OMAROV (CZE). Il a mis sa main sous Omarov mais son doigt est resté coincé et s'est tordu. Omarov obtient la victoire

11:30 : L'ancien champion du monde Meysam DALKHANI (IRI), qui a battu Abuladze en finale en 2021 et a été blessé la saison dernière, débute avec une victoire par supériorité technique 8-0 sur Syimyk MAKHMUDOV (KGZ). Ce gut wrench était fort.

11:20 : Le double médaillé d'argent mondial et champion européen Leri ABULADZE (GEO) avec une victoire typique d'Abuladze. Il a été mené 2-0 mais a ensuite fait son retour dans son style lent pour remporter 6-2 contre Dastan ZARLYKHANOV (KAZ).

11:05 : Victor CIOBANU (MDA) avec un solide gut wrench ! L'ancien champion du monde en 60kg est en 63kg depuis un moment maintenant. Il commence avec une victoire par supériorité technique sur Ismail ETTALIBI (MAR).

10:50 : L'ancien champion asiatique Sunil KUMAR (IND) avec un takedown tardif bat Noureldin HASSAN (EGY) 7-5 en 87kg. Dans le même temps sur le Tapis A, Alex KESSIDIS (SWE) bat Maimaiti KAISAIER (CHN) 3-1.

10:20 : Voici le premier grand match de la journée ! Kerem KAMAL (TUR) affronte Razvan ARNAUT (ROU) en 60kg. Kamal obtient la première position. Il saute en avant par terre, saute fréquemment sur le côté et réussi à faire tourner Arnaut sur head. Mais c'était propre, Arnaut n'a jamais été en danger. Kamal mène 1-0. Au début de la seconde période, Kamal enroule le bras d'Arnaut autour de sa tête et le fait tourner pour un deux et ensuite un quatre. Un takedown lui donne une victoire 9-0.

10:00 : Bienvenue à Alexandrie ! Le grand évènement de Ranking Series en Afrique débute avec la lutte Gréco-romaine. Les sept catégories de poids à combattre aujourd'hui sont 55kg, 60kg, 63kg, 67kg, 87kg, 97kg, et 130kg. Une grosse journée en perspective.

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.