#BuchaWrestU23

#BuchaWrestU23 lutte libre : deux médailles d'or et le titre par équipe pour la Russie

By Taylor Miller

BUCAREST, Roumanie – La Russie remporte le titre par équipe en lutte libre grâce à deux champions titrés dimanche au championnat du monde des U23 2018 de Bucarest en Roumanie.

Le champion d'Europe 2018 des U23 Magomedrasul IDRISOV (RUS) a ouvert la soirée avec une médaille d'or pour la Russie, vainquant Sean FAUSZ (USA) 11-1 en finale des 61 kg dans un combat marqué par trois amenés au sol en deuxième période.

En 74 kg, Avtandil KENTCHADZE (GEO) a fait sa seconde apparition en finale d'un championnat du monde - moins d'un mois après avoir remporté l'argent au championnat du monde senior de Budapest en Hongrie.

Il est, cette fois, monté sur la plus haute marche du podium, après s'être défait par tombé du Roumain Maxim VASILIOGLO (ROU) en 1:51 devant son public.

Kamran GHASEMPOUR (IRI), médaillé mondial de bronze chez les cadets en 2013, s'est saisi de la couronne des 86kg des U23 cette année. Ghasempour a fait preuve d'une grande maîtrise lors de sa finale et n'a concédé qu'un seul point face au champion du monde junior 2017 Artur NAIFONOV (RUS).

Inscrivant 10 points en seconde période, le champion d'Europe des U23 2018 Shamil ZUBAIROV (AZE) a fait vaciller Aslanbek SOTIEV (RUS) par une remontée surprise et une victoire 13-8 en 92kg.

Zubairov a inscrit deux amenés au sol ainsi qu'une mise en danger dans les dernières 90 secondes.

Autre médaillé d'or pour la Russie ce soir, le champion du monde junior 2015 Said GAMIDOV (RUS), par tombé sur Youssif HEMIDA (USA) en 2:07 pour son deuxième titre mondial.

L'Iran, troisième du classement par équipe avec 105 points, affichait cinq lutteurs dans les combats pour une place sur le podium dimanche et récolte une médaille d'or et trois de bronze. La Géorgie prend la deuxième place avec 108 points. Le Japon et les USA sont en queue de peloton.

Résultats Finaux

61 kg
OR : Magomedrasul IDRISOV (RUS) df. Sean FAUSZ (USA), 11-1
BRONZE: Minghu LIU (CHN) df. Iman Mokhtar SADEGHIKOUKANDEH (IRI), 3-3
BRONZE: Nikolai OKHLOPKOV (ROU) df. Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ), 10-4

74 kg
OR : Avtandil KENTCHADZE (GEO) df. Maxim VASILIOGLO (ROU), par tombé
BRONZE: Timur BIZHOEV (RUS) df. Akhsarbek GULAEV (SVK), 5-2
BRONZE: Navid ZANGANEH (IRI) df. Andranik GABRIELYAN (ARM), 10-0

86 kg
OR : Kamran GHASEMPOUR (IRI) df. Artur NAIFONOV (RUS), 4-1
BRONZE: Murad SULEYMANOV (AZE) df. Alexander MOORE (CAN), 10-0
BRONZE: Gankhuyag GANBAATAR (MGL) df. Arif OZEN (TUR), 4-1

92 kg
OR : Shamil ZUBAIROV (AZE) df. Aslanbek SOTIEV (RUS), 13-8
BRONZE: Bohdan HRYTSAY (UKR) df. Sargis HOVSEPYAN (ARM), 4-0
BRONZE: Hossein SHAHBAZIGAZVAR (IRI) df. Irakli MTSITURI (GEO), 4-2

125 kg
OR : Said GAMIDOV (RUS) df. Youssif HEMIDA (USA), par tombé
BRONZE: Amin TAHERI (IRI) df. Kamil Tomasz KOSCIOLEK (POL), par tombé
BRONZE: Rolandi ANDRIADZE (GEO) df. Yasuhiro YAMAMOTO (JPN), 4-0

Résultats par Équipe
1. Russie – 181
2. Géorgie – 108
3. Iran – 105
4. Japon – 93
5. USA – 92 

Wrestling 101: Origine et anecdotes sur la lutte gréco-romaine

By William May

RIO DE JANEIRO (2 aout) - La lutte faisait partie des neuf premiers sports originels de Jeux Olympiques organisés en 1896. Il n'y avait pas de catégories de poids et seulement un style, la lutte gréco-romaine.

Malgré ce nom, lutte gréco-romaine, la discipline est devenue populaire à travers l'Europe en 18e et 19 et siècle mais se connaissait plus sous le nom de "lutte francaise" ou "lutte à main plates".

Un soldat de l'armée de Napoléon, Jean Exbrayat, qui avait voyagé à travers la campagne européenne pour lutteur dans les foires et festivals, est généralement désigné comme celui qui a mis en place les règles basiques de son style de lutte.

Exbrayat appelait son style "mains plates" pour le différencier des autres combats populaires des foires ou étaient autorisés les coups avec poings fermés. Les règles d'Exbrayat limitaient également les prises qui ne servaient qu'à faire mal à l'adversaire et rendaient le sport dangereux.

Une règle également attribuée à Exbrayat ne permettait pas les prises sous la taille, ce qui est devenu la caractéristique principale de la lutte gréco-romaine moderne.

A cette époque à peu près. les leaders du monde sportif encourageaient les pratiquants à retourner aux valeurs classiques et anciennes de la Grèce et de Rome, et c'est sur ce fond historique que la lutte devint la lutte "gréco-romaine" ou le "style classique", comme l'appellent encore aujourd'hui certains pays d'Europe.

Un fait intéressant que l'on rate souvent dans l'histoire des Jeux Olympiques en lutte est que le vainqueur en lutte lors des Jeux de 1896, Carl SCHUHMANN (GER), un gymnaste de Berlin, avait également remporté trois autres évènements en gymnastique à Athènes.

Les vainqueurs à Athènes ne recevaient pas de médailles d'or, mais recevaient des médailles d'argent avec une branche d'olivier. La pratique de décerner de l'or, de l'argent et du bronze a été instaurée aux Jeux de 1904 à St-Louis.

Avec ses quatre victoires, Schuhmann avait remporté plus de triomphes ("médailles d'or") que n'importe quel autre athlètes dans les 43 disciplines d'Athènes, faisant de lui le Michael Phelps des Jeux d'Athènes il y a 120 ans.

Michael Phelps (USA) a établi le record en remportant 8 médailles d'or en natation à Pékin en 2008, et a encore remporté 18 médailles d'or entre 2004 et 2012.

La lutte ne faisait pas partie du programme des Jeux de Paris en 1900, Jeux qui ont été organisés en marge de la Foire Mondiale de cette année la, et en 1904 à Saint-Louis il n'y avait que la discipline de la lutte libre au programme, ou seuls les Etats-Unis étaient inscrits.

La lutte gréco-romaine a fait son retour dans les Jeux en 1908 à Londres, et a figuré au programme aux côtés de la lutte libre dès Antwerps en 1920 jusqu'à aujourd'hui.

Il est bien connu que la lutte gréco-romaine n'autorise pas les attaques sous la taille de l'adversaire, d'attraper ou de bloquer les jambes de l'adversaire pour se défendre ou déjouer une attaque.

Ainsi, les compétiteurs attaquent le corps de leur adversaire depuis la position debout, avec des headlocks et des arm throws, ainsi que des bodylocks.

Il est difficile de bloquer un adversaire depuis la position debout ; ainsi, les lutteurs mettent sans cesse la pression à leur adversaire, et espèrent l'attaquer alors qu'il est en déséquilibre ou espèrent remporter des points pour passivité.

Lors du second avertissement pour passivité, le lutteur actif a le choix de rester debout et de mettre son adversaire dans la position par terre. La plupart des lutteurs choisissent cette seconde option lorsqu'ils ont le choix.

Dans la position par terre en lutte gréco-romaine, les lutteurs essaient d'exposer les épaules de leur adversaire au tapis avec des locks autour de la taille ou de la poitrine.

Le reverse waistlock et lift ainsi que le head-and-arm control sont des prises populaires en position de par terre, puisque le fait de soulever son adversaire depuis le sol peut également permettre à l'attaquant de remporter des points.

Il est difficile de marquer des points en lutte gréco-romaine, et ainsi une victoire par supériorité technique est accordée lorsque un des lutteurs a huit points d'avance sur son adversaire. En lutte libre en et lutte féminine, il faut dix points d'avance pour gagner par supériorité technique.