#BuchaWrestU23

Cataraga devient le premier double champion du monde des U23

By Taylor Miller

Photo de Daniel CATARAGA (MDA) par Martin Gabor. 

BUCAREST, Roumanie – Daniel CATARAGA (MDA) est devenu le premier double champion du monde des U23 de l'histoire, après sa victoire dans la catégorie des 77kg mardi soir au championnat du monde de Bucarest en Roumanie.

Champion du monde des U23 en 2017 dans la catégorie des 71 kg, Cataraga a obtenu son second titre en 77 kg après un tournoi fermement mené.

Cataraga était en finale face au champion d'Europe des U23 2018 Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN).

Le Moldave a inscrit six points au tableau avant d'user d'un tombé à 2:45 pour emporter le titre.


En finale des poids lourds,
Zviadi PATARIDZE (GEO) est revenu d'un déficit de cinq points sur Osman YILDIRIM (TUR) pour saisir l'or des 130 kg de son sixième championnat du monde.

Yildirim menait 5-0 à la pause avant que Pataridze ne remonte petit à petit la différence sur un point de passivité, deux caution-and-twos et une sortie de tapis.

Champion du monde des U23 cette année, Pataridze est également triple champion du monde junior et double champion du monde cadet. Il avait dû se contenter de la médaille d'argent des U23 l'année passée au championnat du monde en Pologne.


En 55 kg, Nugzari TSURTSUMIA (GEO), médaillé de bronze senior il y a quinze jours à Budapest, a rejoint le sommet du podium par une victoire tout en fermeté 3-2 sur le champion de Russie 2018 Vitalii KABALOEV (RUS).

Tsurtsumia a inscrit tous ses points en première période et a su retenir un Kabaloev aggressif jusqu'à la fin du combat. C'est son premier titre mondial et sa seconde médaille de championnat du monde en 2018.


Sorti 15me du championnat du monde senior de Budapest, Katsuaki ENDO (JPN) a dominé Alexandru BICIU (MDA) en finale des 63 kg 8-0. Endo a pu par chance se retrouver au-dessus de son adversaire en position par terre, occasion qu'il a pu saisir pour marquer 5 points en plus du point initial pour passivité. Endo a ensuite mis un point final au combat par un amené à terre en fin de première période.

Semen NOVIKOV (UKR) s'est attribué le titre mondial des 87kg en prenant le dessus par supériorité technique sur le champion panaméricain senior 2018 Daniel GRGEGORICH (CUB). Tôt en seconde période, Novikov a inscrit 4 points sur une tentative d'amené au sol de Gregorich et quelques instants plus tard terminait le combat par son propre amené au sol.

Résultats Finaux : Lutte Gréco-Romaine

55 kg
OR – Nugzari TSURTSUMIA (GEO) dec. Vitalii KABALOEV (RUS), 3-2
BRONZE - Balbai DORDOKOV (KGZ) dec. Norayr HAKHOYAN (ARM), 7-3
BRONZE - Amangali BEKBOLATOV (KAZ) ST Shota OGAWA (JPN), 8-0

63 kg
OR – Katsuaki ENDO (JPN) df. Alexandru BICIU (MDA), 8-0
BRONZE – Mihai Radu MIHUT (ROU) df. Turabek TIRKASHEV (UZB), 11-2 
BRONZE – Oleksandr HRUSHYN (UKR) df. Meysam Karamali DALKHANI (IRI), 12-4

77 kg
OR – Daniel CATARAGA (MDA) df. Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN), par Tombé à 2:45
BRONZE – Fatih CENGIZ (TUR) df. Khalid KERCHIYEV (SWE), 5-1  
BRONZE – Ismail SAIDKHASANOV (RUS) df. Sajan SAJAN (IND), 6-5  

87 kg
OR – Semen NOVIKOV (UKR) df. Daniel GREGORICH (CUB), 10-2
BRONZE - Anton KURS (BLR) df. Gazi KHALILOV (RUS), 10-0
BRONZE - Islam ABBASOV (AZE) df. Mohamed METWALLY (EGY), 3-3

130 kg
OR – Zviadi PATARIDZE (GEO) df. Osman YILDIRIM (TUR), 6-5
BRONZE - Abdellatif MOHAMED (EGY) df. Oskar MARVIK (NOR), 2-1
BRONZE – Aliakbar YOUSOFIAHMADCHALI (IRI) df. Konsta MAEENPAEAE (FIN), 5-0

Équipes (6 meilleures)
1. Géorgie – 58
2. Russie – 51
3. Ukraine – 46
4. Moldavie - 45
5. Japon – 35
6. Turquie – 35

#NFRoundup

NF Roundup : 23-27 novembre

By United World Wrestling Press

The Uzbekistan women's national team doing joint training at the Yangiabad Sports Base in Tashkent, Uzbekistan, from Nov. 21 - Dec. 11.

The Uzbekistan's freestyle national team doing joint training at the Dinamo Sports Base in Tashkent, Uzbekistan, from Nov. 25 - Dec. 9.

Légende iranienne de la lutte, Mohammad KHADEM est décédé à l'âge de 85 ans. Khadem, médaillé mondial d'argent en 1962, fut l'entraîneur de l'équipe nationale iranienne pendant plusieurs années. 

Khadem était le père des champions iraniens Rasul et Amir Reza, et a mené ses enfants jusqu'à leurs médailles olympiques et mondiales de lutte libre. Il étair l'entraîneur de son fils Rasul pour sa finale des Jeux Olympiques de 1996 sur le légendaire Makharbek KHADARTSEV (USSR).

Rasul fut champion cette année-là, et médaillé de bronze en 1992. Il obtint également deux médailles d'or et une d'argent en championnats du monde.

Son frère Amir Reza fut deux fois médaillé olympique de bronze, en 1992 et 1996, champion du monde en 1991 et médaillé mondial de bronze en 1990. 

United World Wrestling et la grande famille de la lutte offrent leurs condoléances à la famille et aux amis de M. Khadem, ainsi qu'à la Fédération iranienne de lutte.

La Fédération roumaine a célébré cette semaine son 90ème anniversaire ; les actes fondateurs avaient été signés dans la ville d'Oradea en 1930.

Elle est actuellement l'une des meilleures fédérations sportives du pays et se place en cinquième position en terme du nombre de médailles récoltées aux Jeux Olympiques et aux championnats du monde toutes époques confondues.

La Fédération de lutte d'Ouzbékistan a mené à bien son tournoi national de lutte gréco-romaine, de lutte féminine et de lutte libre. D'une durée de six jours, l'événement permettra de déterminer qui concourra dans les tournois 2021 du calendrier UWW.

Vous trouverez ci-dessous des extraits des combats de lutte gréco-romaine.

Par Ikuo Higuchi, JWF // Photo avec la permission de RIZIN

Médaillé d'argent olympique de Rio et champion du monde en titre, Shinobu OTA (JPN) mettra ses talents de lutteur gréco-romain à l'épreuve en arts martiaux mixtes (MMA) en montant sur le ring d'un gala de la Fédération de combat RIZIN la veille du Nouvel An. 

Ota, vainqueur du titre mondial des 63kg l'année dernière au Kazakhstan, a saisi l'occasion d'un événement de MMA organisé à Osaka le 21 novembre dernier pour annoncer son inscription à une compétition à l'arène de Saitama, au Nord de Tokyo, le 31 décembre prochain.

Ota est apparu sur le ring aux côtés de son adversaire, le lutteur vétéran de MMA Hideo TOKORO, 43 ans, qui combat depuis presque deux décennies.

"Je suis Shinobu Ota du monde de la lutte," a lancé Ota en guise d'introduction devant la foule du Osaka Castle Hall. "J'ai été surpris d'apprendre que je rencontrerai Tokoro à l'événement RIZIN la veille du Nouvel An."

"C'est un combattant que je suis depuis que je suis petit, alors j'appréhende [de faire face] à un athlète que j'apprécie vraiment. Mais quand le combat commence, c'est une autre histoire. Je vais me préparer pour inscrire une victoire décisive."

Âgé de 26 ans, Ota s'était déjà joint à des sessions d'entraînement de MMA par le passé. "Je suis un peu trépidant, mais je n'ai aucune intention de perdre," dit-il. "Je veux que ceci m'amène vers de plus grande choses."

Ota avait commencé la lutte au Hachinohe Kids dans la préfecture d'Aomori, l'un des meilleurs clubs pour enfants du pays. Il a continué, avec grand succès, au lycée Yanai Gakuin de la préfecture de Yamaguchi et à l'université des sciences sportives de Yokohama, remportant toute une série de titres.

En 2015, il a remporté le championnat du Japon. L'année suivante à Rio, il est devenu le premier médaillé olympique japonais de lutte gréco-romaine depuis 16 ans, vainquant le champion olympique de Londres 2012 sur son chemin vers la médaille d'argent des 59kg.

Echouant à rejoindre l'équipe japonaise dans la catégorie olympique des 60kg pour les mondiaux de l'année dernière, Ota est passé en 63kg, où il a pu obtenir sa qualification pour la capitale kazakhe. Il y vainquit le tenant du titre pour obtenir son premier titre mondial.

Il tenta ensuite de se qualifier pour les JO de Tokyo dans la catégorie suivante, celle des 67kg, mais échoua au championnat du Japon en décembre dernier, se fermant ainsi la porte des JO. En septembre, en préparation à son nouveau défi, il s'est séparé de sa compagnie, ALSOK.

De nombreux lutteurs de MMA ont un bagage de lutte. Henry CEJUDO (USA), médaillé d'or de lutte libre à Pékin en 2008, a obtenu des titres dans deux catégories de poids du Ultimate Fighting Championship (UFC), considéré comme le plus haut niveau du MMA.

Amir ALIAKBARI (IRI), champion du monde de lutte gréco-romaine en 2010, a lui aussi trouvé le succès sur le circuit de la RIZIN. Daniel CORMIER (USA), quatrième en lutte libre à Athène en 2004, a brillé à la fois en poids mi-lourds et en poids lourds.

Quant aux champions du monde ou olympiques en titre liés au MMA, les exemples ne manquent pas.

En février 1999, c'est la superstar Alexandre KARELIN (RUS), avec au tableau 11 titres consécutifs de lutte gréco-romaine mondiaux et olympiques à son nom, qui combattit dans le réseau d'événements RINGS au Japon, prenant le dessus sur Akira MAEDA par décision. A l'époque, les combats de MMA se faisaient à mains nues.

En décembre 2004, le champion olympique de lutte gréco-romaine d'Athènes Karam IBRAGIM (EGY) a combattu au K-1 Premium Dynamite au Japan, mais perdit par KO face à Tomoyuki FUJITA, un ancien athlète de lutte libre qui poursuit avec succès une carrière en lutte pro et en MMA.

Dans les deux cas, les lutteurs avaient pour objectifs les prochains JO et leurs percées en MMA étaient vues comme ponctuelles ; aucun d'eux n'a relutté depuis en MMA.

Il semble donc qu'Ota soit le premier champion du monde en titre qui passe en MMA.