#WrestleOslo

Catégorie de poids à suivre à Oslo : lutte libre 61kg

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 septembre) -- Lorsque la Russie choisissait son équipe pour le championnat du monde, seules deux catégories de poids avaient été confirmées. Il y a tout juste une semaine se déroulaient les sélections d'équipes et une fois encore seulement deux lutteurs se sont vus choisis pour les mondiaux.

L'un était l'évidence même en la personne du double champion olympique Abdulrashid SADULAEV (RUS) en 97kg, l'autre Abasgadhzi MAGOMEDOV (RUS) en 61kg.

Si Sadulaev a été et reste le meneur de l'équipe de lutte libre, Magomedov a obtenu sa place grâce à des performances régulièrement dominantes au niveau international depuis qu'il était en junior.

Magomedov est champion du monde junior, champion d'Europe senior et le vainqueur de la coupe du monde individuelle 2020. Il part favori pour l'or d'Oslo.

Pleine de jeunes lutteurs talentueux face au champion du monde en titre, la catégorie de poids des 61kg promet d'être spectaculaire et les fans pourront en profiter dès le premier jour de la compétition.

Beka LOMTADZE (GEO) sera sur le tapis pour défendre son titre mondial 2019 face au défi lancé par Magomedov et les olympiens Arsen HARUTYUNYAN (ARM) et Stevan MICIC (SRB).

Mais gardez en vue le double champion du monde junior Rahman AMOUZADKHALILI (IRI), le champion du monde junior Daton FIX (USA) et les trois champion du monde des U23 Adlan ASKAROV (KAZ), Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) et Toshihiro HASEGAWA (JPN).

Akhmednabi GVARZATILOV (AZE) et RAVINDER (IND), ainsi que Tuvshintulga TUMENBILEG (MGL) les attendent au tournant et sont capables de les renverser.

Lomtadze avait bien tenté de se qualifier pour les JO mais avait échoué lors du qualificatif de la dernière chance. Mais c'était en 65kg. Il sera, à Oslo, de retour dans sa catégorie favorite mais il n'est plus tout jeune et conserver son titre risque d'être difficile.

Amouzadkhalili a, de nouveau, démontré pourquoi il est tenu en si haute estime autour du monde lors de l'obtention de son second titre mondial junior à Ufa, rencontrant peu ou pas de résistance. Sa lutte d'attaque et composée le rend, pour ses adversaires, difficile à arrêter lorsqu'il lance des actions gagnantes dans des situations complexes.

Il constitue également le grand espoir de l'Iran pour le futur de la catégorie de poids des 65kg et ce championnat du monde offrira une vision claire de ce que l'on peut attendre de lui.

Fix remettra sur le tapis la rivalité qui l'oppose à Magomedov depuis leur rencontre aux mondiaux cadets il y a six ans, un combat remporté de peu par Magomedov 3-2.

Fix a facilement remporté les sélections US et peut croire pouvoir se défaire de chacun de ses adversaires d'Oslo, mais ses problèmes de perte de poids et la montée en puissance de jeunes lutteurs qu'il n'a jamais affrontés pourraient constituer un problème.

L'un de ces jeunes lutteurs est Zholdobeshkov, médaillé d'or aux mondiaux U23 en 2019. Bien qu'il soit irrégulier, sa médaille d'or du championnat d'Asie et son expérience en compétitions majeures lui donnent un avantage certain. Askarov aussi a su faire preuve d'exception récemment, avec une médaille d'argent au championnat d'Asie et une autre au Yasar Dogu.

Hartunyan détient une victoire sur Lomtadze et était sur les tapis de Tokyo. Sa capacité d'action alors qu'on ne l'attend plus est à garder en mémoire.

Le trajet de Magomedov à Oslo déterminera également comment il projette de lutter dans le futur, mettant au défi le champion du monde 2019 Gazdhimurad RASHIDOV (RUS) en 65kg. Avec d'autres lutteurs de la catégorie des 61kg, lui et plusieurs de ses compatriotes tenteront de représenter leurs pays aux Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Inscriptions en lutte libre 61kg :

Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE)
Andrei BEKRENEU (BLR)
Alibeg ALIBEGOV (BRN)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Arman Norik ELOYAN (FRA)
Beka LOMTADZE (GEO)
Nico MEGERLE (GER)
Ravinder RAVINDER (IND)
Rahman Mousa AMOUZADKHALILI (IRI)
Toshihiro HASEGAWA (JPN)
Adlan ASKAROV (KAZ)
Kenneth KOECH (KEN)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Sunggwon KIM (KOR)
Chakir ANSARI (MAR)
Leomid COLESNIC (MDA)
Tuvshintulga TUMENBILEG (MGL)
Eduard GRIGOREV (POL)
Ivan GUIDEA (ROU)
Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS)
Stevan Andria MICIC (SRB)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Yaroslav HURSKYY (UKR)
Daton FIX (USA) 

#development

Le Burundi accueille un camp d'entraînement et une compétition de Beach Wrestling

By United World Wrestling Press

MABAYI, Burundi (7 mars) --- Démarré en novembre 2021, pendant la période post-covidique, le DNSS de lutte au Burundi a connu sa phase terminale pendant la semaine du 25 février au 04 mars 2023.

En effet, plus d'un an après son démarrage, le DNSS a connu sa phase terminale du 25 février au 4 mars. Pour cette phase, l'United World Wrestling a envoyé deux experts, à savoir Vincent AKA, chargé de développement et Angel Pineda Rodriguez, expert en formation UWW, afin de continuer à soutenir la fédération burundaise de lutte pour un développement durable

Cette phase terminale, également évaluative, a débuté par une visite des structures de base à l'intérieur du pays. C'est ainsi que les deux experts ont pu visiter les clubs de Mabayi et de Gihanga. Cette visite de terrain a permis de constater que les clubs locaux ont fait l'effort de se constituer depuis l'architecture formelle soumise par la fédération nationale, à savoir un président, un trésorier, un secrétaire général, le tout avec la présence d'un technicien qui encadre les lutteurs. A l'inverse, le manque d'infrastructures reste un facteur limitant pour leur développement. Cependant, à Gihanga l'espoir demeure dans la mesure où il existe un jeune centre qu'il suffirait de restaurer. A l'instar de Gitega qui a pu utiliser sa maison des jeunes et la convertir en salle de lutte. Les maisons des jeunes représentent une réelle opportunité pour la mise en place de clubs de lutte (avec des tapis de lutte fabriqués localement). Comme le souligne Angel Pineda, Expert d'origine cubaine, "c'est ce qui se fait à Cuba, où l'on fait avec les moyens du bord pour trouver des solutions afin de permettre à nos lutteurs de s'entraîner en toute sécurité".

Lors de cette visite des clubs de l'intérieur, il est apparu que les clubs ont commencé à construire leur propre arène de Beach Wrestling, ce qui représente un pilier essentiel pour le développement. Parce que tout est facile à mettre en place, la Beach Wrestling ne nécessite que très peu de moyens. Cette phase a également permis de visiter les écoles partenaires du projet de lutte pour les jeunes filles.

Afin de consolider ce qui existe déjà, une réunion a été organisée avec tous les présidents et entraîneurs de clubs. Lors de cette réunion, l'accent a été mis sur le thème "Projet de structure de club". Cela a permis d'expliquer aux différents participants les étapes pour développer son club et d'aborder la démarche projet pour développer son club de lutte. L'objectif est de donner des outils à tous ceux qui veulent avancer en comprenant le concept de projet de club.

BRUDes lutteurs burundais sont assis ensemble dans le cercle de Beach Wrestling. (Photo: United World Wrestling)

Ce fut également l'occasion de faire le point avec la fédération sur l'impact du DNSS tout en envisageant les perspectives.

Parallèlement à la formation des dirigeants de clubs, pour permettre aux meilleurs lutteurs de vivre un entraînement intensif de haut niveau, un camp d'entraînement a été organisé au centre Olympafrica de Kanyosha, qui est devenu le centre de référence pour l'entraînement de l'équipe nationale de lutte. Il est à noter que c'est grâce à la rénovation de la salle polyvalente par la fondation Olympafrica qui permet à la fédération burundaise de lutte de réunir ses meilleurs lutteurs cadets, juniors et seniors en lutte olympique. Le tapis de lutte offert par United World Wrestling joue pleinement son rôle.

Lors de ce stage, deux lutteurs se sont distingués, il s'agit de Niyonkuru Lynca Gloria, dans la catégorie junior issue du club de Gitegat et de Nishimwe Yves également junior issu du club de Bururi.

Au cours de ce stage, les deux cadres de la fédération burundaise de lutte, Ntwari Patrice et Nduwayezu Silas ont profité de la présence des experts pour approfondir leurs notions en matière de planification, du processus de formation d'un lutteur de haut niveau. Ce partage d'expérience vise à leur donner les outils pour continuer la formation et la préparation des meilleurs lutteurs au Burundi.

Un tournoi de Beach Wrestling a été organisé par la fédération burundaise de lutte pour clôturer en beauté cette semaine riche en activités. La présence de la télévision nationale a permis de donner plus d'ampleur à cet événement et de promouvoir le beach wrestling qui a de belles perspectives devant lui.

Enfin, la Présidente du Comité National Olympique Burundais, Mme Lydia NSEKERA a beaucoup apprécié le DNSS de la lutte et a ajouté " nous utiliserons le DNSS de la lutte comme un exemple pour le DNSS d'autres sports ". Ella a également mentionné l'implication de United World Wrestling dans le développement de la lutte à travers la vision de son Président Nenad Lalovic de maintenir la lutte dans le giron olympique. Et de mentionner : " la lutte est aujourd'hui l'une des disciplines olympiques qui est impliquée dans son développement à travers ses programmes de développement et cela se voit sur le terrain ".