#WrestleAlger

Championnat d'Afrique, les inscriptions

By Eric Olanowski

ALGER, Algérie (le 27 janvier) ---Le championnat d'Afrique ouvrira ses rideaux du 4 au 9 février prochain à Alger, capitale de l'Algérie, où 23 des 30 tenants du titre continental le défendront sur les tapis

Odunayo ADEKUOROYE (NGR), classée deuxième mondiale, sera la vedette des neufs championnes du monde revenues prétendre à la couronne. 

Adama DIATTA (SEN), en quête d'un dixième titre africain de lutte libre, sera lui la tête d'affiche d'un groupe de huit tenants du titre.

Les deux lutteurs égyptiens classés dans le top 5 Mohamed ELSAYED et Abdellatif MOHAMED feront partie des six lutteurs gréco-romains en quête d'un nouvel adoubement.

Le championnat d'Afrique ouvrira ses rideaux sur les cadets et juniors mardi prochain à 10h30 heure locale et sera transmis en direct sur www.unitedworldwrestling.org

Lutte féminine

50kg
Ibtissem DOUDOU (ALG)
Nadine NDAYISHIMIYE (BDI)
Nde Caroline YAPI (CIV)
Nada Medani Ashour Abdalla MOHAMED (EGY)
Debora Valeria TURE (GBS)
Fatiha SAHMANI (MAR)
Miesinnei Mercy GENESIS (NGR)
Nahamie SAMBOU (SEN)
Sarra HAMDI (TUN)

53kg
Kheira Chaimaa YAHIAOUI (ALG)
Joseph Emilienne ESSOMBE TIAKO (CMR)
Kholod Ahmed Allam AHMED (EGY)
Elisa Emma Patricia RASOANANTENAINA NOMENJANAHARY (MAD)
Bose SAMUEL (NGR)
Chaima RAOUAFI (TUN)

55kg
Lamia CHEMLAL (ALG)
Faten Ramadan Shamndy AHMED (EGY)
Esther Omolayo KOLAWOLE (NGR)
Dorssaf GHARSSI (TUN)
Faten HAMMAMI (TUN)

57kg
Cheima CHEBILA (ALG)
Eman Essam Guda EBRAHIM (EGY)
Fatoumata Yarie CAMARA (GUI)
Odunayo Folasade ADEKUOROYE (NGR)
Siwar BOUSETTA (TUN)

59kg
Rayane HOUFAF (ALG)
Fatma Ramadan Gomaa Ahmed ELKELINY (EGY)
Bisola MAKANJUOLA (NGR)
Siwar LOUATI BEN ALI (TUN)
Khouloud EL OUNI (TUN)

62kg
Kenza ISMAIL (ALG)
Berthe Emilienne ETANE NGOLLE (CMR)
Amina Kamal Elsebaee IBRAHIM (EGY)
Winrose ALIVISA (KEN)
Aminat Oluwafunmilayo ADENIYI (NGR)
Marwa AMRI (TUN)

65kg
Amel HAMMICHE(ALG)
Donia Mohamed Abdelgawwad ABOUZEID(EGY)
Hannah Amuchechi RUEBEN(NGR)
Lilia MEJRI(TUN)

68kg
Drifa AREZKI (ALG)
Mona Reda Abdelkhalek AHMED (EGY)
Blessing OBORUDUDU (NGR)
Anta SAMBOU (SEN)
Rihem AYARI (TUN)

72kg
Melissa SALHI (ALG)
Ornella Terancia Oswaldie SEREBOUSSO (CAF)
Eman Hany Hefny MOHAMED (EGY)
Sunmisola Idowu BALOGUN (NGR)
Zaineb SGHAIER (TUN)

76kg
Tassadit AMER (ALG)
Yvette ZIE (BUR)
Amy YOUIN (CIV)
Samar Amer Ibrahim HAMZA (EGY)
Blessing Joy ONYEBUCHI (NGR)
Nour JELJELI (TUN)

Adama DIATTA (SEN) est en quête de son dixième titre continental depuis 2007. (Photo : Max Rose-Fyne)

Lutte libre

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Jean-Claude NDAYIZEYE (BDI)
Gamal Abdelnaser Hanafy MOHAMED (EGY)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Mohamed Ismaele CAMARA (GUI)
Soufiane KABIL (MAR)
Ebikewenimo WELSON (NGR)
Jakobo Tanki TAU (RSA)
Fathi Mohammed Yagoub Nasir NASIR (SUD)

61kg
Abdelghani BENATALLAH (ALG)
Oussama LARIBI (ALG)
Rosian Ronald NGUIGAZA (CAF)
Christ Emmanuel NDRI (CIV)
Yousef Mohamed Yousef EISSA (EGY)
Fisayo KOLAWOLE (NGR)
Hermanus Nicolaas VAN DEN BERG (RSA)
Habib Mohamed El Tegani AHMED (SUD)
Dhia Eddine BAALOUCHI (TUN)

65kg
Amar LAISSAOUI (ALG)
Maxime Anicet Nazaire SIALO MAKAKE (CAF)
Fathi Tarek Fathi Attia ISMAIL (EGY)
Mbunde CUMBA MBALI (GBS)
Faly Hery Sedra RANDRIANANTOANDRO (MAD)
Otmane EL BAHJA (MAR)
Amas DANIEL (NGR)
Reynhardt LOUW (RSA)
Adama DIATTA (SEN)
Fakhireldin Antar Obaid SORIEN (SUD)
Farouk JELASSI (TUN)

70kg
Ibrahim MOKHTARI (ALG)
Lionel Patrick NGBO BAMBOU ASSANA (CAF)
Ahmed Mohamed Elsayed ELMADBOH (EGY)
Abubakar ALHASSAN (GHA)
Sampson CLACKSON (NGR)
Haithem DAKHLAOUI (TUN)

74kg
Ishak BOUKHORS (ALG)
Baki TCHANI (BEN)
Djibrine Garba NGAMBONGO (CAF)
Mahamad Mansour IDRISS (CAF)
Amr Reda Ramadan HUSSEN (EGY)
Augusto MIDANA (GBS)
Mathayo Matonya MAHABILA (KEN)
Mohamed CHAKIR (MAR)
Ogbonna Emmanuel JOHN (NGR)
Jaundre VAN RIEL (RSA)
Jean Bernard Diadia DIATTA (SEN)
Mohamed SESAY (SLE)
Maher GHANMI (TUN)

79kg
Mohammed BOUDRAA (ALG)
Saifeldin Shokry Mohamed Mahmoud ELKOUMY (EGY)
Foday KARGBO (SLE)
Ali Abdelwahab Osman BAKHET (SUD)
Ayoub BARRAJ (TUN)

86kg
Fateh BENFERDJALLAH (ALG)
Amoussou Nicolas CAKPO (BEN)
Nziga We Dieu Beni ZOZO (CAF)
Ulrich Elyse MANOUAN (CIV)
Khaled Masoud Ismail ELMOATAMADAWI (EGY)
Bedopassa BUASSAT DJONDE (GBS)
Roman MANITRA RAHARISON (MAD)
Oussama REGANI (MAR)
Ekerekeme AGIOMOR (NGR)
Zander GERINGER (RSA)
Blaise DIATTA (SEN)
Guma Babiker Adam BASHIR (SUD)
Sabri MNASRIYA (TUN)

92kg
Mohammed FARDJ (ALG)
Mohamed Abdalla Abdelmoneim ABDALLA (EGY)
Rachid OURIBI (MAR)
Mohamed Saifeldoula Mohamed MOHAMEDAIN (SUD)
Imed KADDIDI (TUN)

97kg
Oualid BOUAZIZI (ALG)
Hosam Mohamed Mostafa MERGHANY (EGY)
Fahd NAJI (MAR)
Angula Matheus SHIKONGO (NAM)
Soso TAMARAU (NGR)
Martin ERASMUS (RSA)
Mohamed SAADAOUI (TUN)
Amir ALAWAD (UWW)

125kg
Djahid BERRAHAL (ALG)
Diaaeldin Kamal Gouda ABDELMOTTALEB (EGY)
Anas LAMKABBER (MAR)
Johannes Jacobus KRIEL (RSA)
Thiacka FAYE (SEN)
Abdelmoneim ADOULI (TUN)

Le deux fois champion du monde des U23 Mohamed ELSAYED (EGY) est la vedette des athlètes de lutte gréco-romaine inscrits au championnat d'Afrique. Il est classé 5ème mondial de la catégorie de poids des 67kg. (Photo : Sachiko Hotaka)

Lutte gréco-romaine

55kg
Abdelkarim FERGAT (ALG)
Youssef Mohamed Harbi THABET (EGY)
Romio Ricardo GOLIATH (NAM)
Dhia Eddine BAALOUCHI (TUN)

60kg
Abdennour LAOUNI (ALG)
Haithem Mahmoud Ahmed Fahmy MAHMOUD (EGY)
Abderrazak ROUINBI (MAR)
Ikechukwu Valentine ROBINSON (NGR)
Mehdi DHEKER (TUN)

63kg
Abdeldjebar DJEBBARI (ALG)
Mostafa Hassan Abdelaal MOHAMED (EGY)
Hamed Moustapha TCHOUFON (RSA)
Fakhireldin Antar Obaid SORIEN (SUD)

67kg
Ishak GHAIOU (ALG)
Abdelmalek MERABET (ALG)
Mohamed Ibrahim Elsayed Ibrahi ELSAYED (EGY)
Mouad LACHKAR (MAR)
Alfred Ebilade PARKISTAN (NGR)
Gert Cornelius Johannes COETZEE (RSA)
Radhwen TARHOUNI (TUN)

72kg
Tarek Aziz BENAISSA (ALG)
Abouhalima Mohamed Elsaid ABOUHALIMA (EGY)
Mohamed SESAY (SLE)
Lamjed MAAFI (TUN)

77kg
Abd Elkrim OUAKALI (ALG)
Wael Hamdy Mohamed ABDELRAHMAN (EGY)
Aziz BOUALEM (MAR)
Emmanuel Chinonso NWORIE (NGR)
Richard FERREIRA (RSA)
Foday KARGBO (SLE)
Ibrahim Mohamed Bashir AHMED (SUD)
Mohamed Aziz LANDOLSI (TUN)

82kg
Fadi ROUABAH (ALG)
Chawki DOULACHE (ALG)
Mohamed Mahmoud Elsayed Ahmed SELIM (EGY)
Ali Abdelwahab Osman BAKHET (SUD)
Ghaith HANNACHI (TUN)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)
Mohamed Moustafa Ahmed Abdall METWALLY (EGY)
Mohamed FAIQ (MAR)
Tochukwu Micheal OKEKE (NGR)
Edward Louwis LESSING (RSA)
Guma Babiker Adam BASHIR (SUD)
Mohamed Skander MISSAOUI (TUN)

97kg
Adem BOUDJEMLINE (ALG)
Noureldin Hany Mohamed Gomaa HASSAN (EGY)
Choucri ATAFI (MAR)
Mohamed Saifeldoula Mohamed MOHAMEDAIN (SUD)
Haikel ACHOURI (TUN)
Amir ALAWAD (UWW)

130kg
Hichem KOUCHIT (ALG)
Hemza HALOUI (ALG)
Abdellatif Mohamed Ahmed MOHAMED (EGY)
Soufiane RAMANI (MAR)
Amine GUENNICHI (TUN)

Les inscriptions restent officieuses et sujettes à modifications jusqu'à 24 heures avant le début de la compétition.

#JapanWrestling

La double championne olympique anciennement connu sous le nom de Kawai revient en triomphe

By Ken Marantz

YAIZU, JAPON (16 octobre) -- Alors que Risako KINJO se tenait sur la première marche du podium, un sourire chaleureux est apparu sur son visage. Ce n'était pas pour la victoire de son retour sur le tapis après 14 mois, mais pour cette autre partie de sa vie qui l'avait tenue éloignée si volontairement.

Elle avait aperçu sa mère de l'autre côté du gymnase portant dans ses bras la fille de Kinjo âgée de 5 mois et agitant le bras de l'enfant dans sa direction.

"Il y a eu tellement de gens pour me soutenir, et c'est ce qui m'a permis de monter sur le tapis aujourd'hui," a-t-elle déclaré.

Pour le reste du monde de la lutte, elle est toujours connue sous son nom de jeune-fille KAWAI, sous lequel elle a remporté un second titre olympique consécutif en s'emparant de l'or en 57kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en août 2021.

Beaucoup de choses ont changé sa vie depuis ce triomphe à l'aréna Makuhari Messe, nonobstant son nom obtenu de son mariage avec l'ancien lutteur Kiryu KINJO. Mais comme l'a montré la triple championne du monde dimanche, son désire et son talent pour le sport n'ont pas faibli.

Kinjo a fait son retour à la compétition en remportant le titre des 59kg à l'Open féminin du Japon, remportant trois matchs sans concéder un point à Yaizu, préfecture de Shizuoka, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Tokyo.

"je ressens un sentiment de soulagement mais j'aurais aussi aimé avoir quelques matchs de plus," a déclaré Kinjo, âgée de 27 ans, qui a remporté son parcours en or avec une victoire 9-0 en final sur la médaillée d'argent des championnats nationaux Miyu NAKANISHI. "J'avais l'impression que les trois matchs étaient terminés avant même de le savoir."

Kinjo a déclaré qu'elle avaient des picotements dans le ventre au début, mais qu'en fait elle appréciait cette sensation car elle lui rappelait le bon vieux temps.

"J'étais réellement nerveuse avant mon premier match," a-t-elle déclaré. "Après cela, il n'y avait pas beaucoup de temps entre les matchs. Mais c'est comme s'il y avait quelque chose de nostalgique dans cette nervosité. Une fois terminé, en regardant en arrière j'ai pensé, 'C'était amusant.'"

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Risako KINJO obtient 2 points avec un contre-lift en finale des 59kg contre Miyu NAKANISHI (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo, qui a bénéficié d'un bye en quarts de finale, a ouvert sur une victoire par tombé en 51 secondes sur Mizuki NAKAHORI. Kinjo n'a pas eu à attaquer, elle s'est retournée sur un coup de Nakahori, a exécuté une paire de gut wrenches, puis a utilisé un leg lock et un reverse half-nelson pour le tombé.

Durant son match de demi-finale contre Himeka HASEGAWA, Kinjo a maintenu son mur de défense et marqué deux go-behind takedowns, puis en a marqué un autre avec un snap down. A partir de là, une parie de gut wrenches a mis fin au match 10-0 à 1:23.

En finale contre une Nakanishi à l'esprit défensif, Kinjo a pris une avance de 3-0 en seconde période grâce à un point d'activité et un back-door takedown sur un single--sur son premier coup de la journée. Mais en seconde période, Kinjo a effectivement déplacé Nakanishi pour mettre en place un low sweeping single, puis un shrug-and-go-behind. Elle a ajouté un counter-lift pour 2 points pour terminer 9-0.

L'entraîneur de Kinjo, Ryo KANEHAMA, était impressionné par sa performance étant donné l'incertitude du début de tournoi.

"Le fait qu'elle ait pu tout d'abord être si préparée mentalement était réellement énorme," a-t-il déclaré. "Elle a également fait preuve de rapidité. Ce que nous craignions le plus était de tenir les six minutes, mais elle a été capable de continuer à avancer comme ça. En regardant comment elle a démarré ce matin, elle semblait en vraiment bonne forme."

Pour Kinjo, le moment le plus inhabituel s'est produit quand son nom d'épouse a été utilisé dans l'annonce d'avant match pour la première fois.

"Quand j'ai vu Kinjo sur le tableau d'affichage, je me suis dit, 'oh, c'est juste'" a-t-elle déclaré. "C'est le premier tournoi auquel je participais sous le nom de Kinjo, et je me sens honorée de l'avoir sur le certificat que j'ai reçu."

Le couple a annoncé qu'ils s'étaient unis le 27 août 2021 et Kinjo a donné naissance à une petite fille en mai cette année. Elle a déclaré avoir recommencé à faire de la musculation fin juin et pratiqué sur le tapis le mois suivant. Comme on peut l'imaginer, ce n'était pas facile.

"Au début, je ne pouvais même pas faire de calistenics sur le tapis, ou un grand pont," a-t-elle déclaré. "Des parties de mon corps étaient vraiment raides. Mes jambes ne pouvaient pas réagir en fonction de là où mes yeux regardaient. Je pensais, voilà à quel point cela change après 10 mois d'absence. C'était comme regardé quelqu'un d'autre."

Kinjo a fini par reprendre le rythme, réalisant que le fardeau supplémentaire que représentait l'éducation d'un enfant signifiait changer son approche de l'entraînement, passant de la quantité à la qualité.

"J'ai un enfant et elle est ma priorité n°1," a déclaré Kinjo. "La quantité d'entraînement a été réduite. Avant, mon temps était tout à moi ; désormais plus de temps est consacré à l'enfant. Je ne sais pas combien je fais en moins, mais pour moi, c'est de meilleure qualité."

Vivre avec son mari dans la préfecture de Fukui dans l'ouest du Japon, où il est entraîneur au lycée Tsuruga Kehi, représente un défi pour Kawai. Elle saisit chaque opportunité pour s'entraîner--parfois c'est avec les lycéens, d'autres fois à Tokyo ou dans la préfecture Aichi pour s'entraîner avec sa plus jeune soeur Yukako, médaillée d'or olympique de Tokyo en 62kg.

Partout où elle va, elle a la chance d'avoir quelqu'un pour l'aider avec le bébé. A Fukui, Tsuruga a un club pour enfants et parfois la mère d'un des membres de l'équipe s'occupe de l'enfant. A Tokyo, elle sait qu'elle peut toujours la confier à sa mère, Hatsue, membre de l'équipe nationale durant sa carrière, qui assiste presque toujours à tous les matchs de sa fille.

Ce système de soutien a permis à Kinjo de rejoindre le nombre toujours croissant d'athlètes féminines japonaises qui poursuivent leur carrière après l'accouchement, ce qui, il y a seulement quelques décennies aurait été inouï. La plus remarquable était Ryoko TANI, qui a remporté une quatrième médaille olympique en judo après avoir accouché.

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Risako KINJO, au centre, sourit sur le podium des médailles. (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo est devenue la dernière lutteuse de haut niveau à utiliser l'Open Féminin du Japon comme premier tremplin pour un retour au sport. Il s'agit, en fait, d'un tournoi de second niveau avec des groupes d'âge qui est, pour des lutteurs seniors, un évènement de dernière chance pour se qualifier pour les championnats du Japon en décembre. La seule participation de Kinjo remonte à 2008, dans la catégorie des lycéens.

Auparavant, la championne olympique de 2016, Eri TOSAKA, a participé au tournoi de 2017, sa première compétition après avoir subi une opération du pied, et la légendaire Kaori ICHO a concouru en 2018, après avoir pris deux ans de repos  après Rio 2016 pour tenter de décrocher une cinquième médaille d'or olympique qui sera finalement contrecarrée par Kinjo.

La question maintenant est, que fera Kinjo à partir de maintenant ? Le All-Japan en décembre marque le commencement du processus de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui sont clairement dans la ligne de mire de Kinjo. Il est possible pour elle de participer en 59kg et plus tard de descendre au poids olympique de 57kg ou elle peut descendre à ce dernier maintenant. "C'est un secret," a-t-elle déclaré avec malice.

Evidemment, qu'elle le fasse en décembre ou plus tard, Kinjo finira certainement par affronter l'étoile montante Tsugumi SAKURAI, qui a remporté le titre mondiale des 57kg en l'absence de Kinjo.

Kinjo adopte une position ésotérique lorsqu'il s'agit de l'émergence de Sakurai, 21 ans, qui a également remporté le titre mondial des 55kg en 2021.

"Je pense que c'est une bonne chose pour le Japon que de jeunes lutteuses soient cultivées," a déclaré Kinjo. "Je ne dis pas qu'il serait bien pour moi de perdre contre elles. Mais pour celles qui viendront après moi, le future est prometteur. Tandis que je continue à me battre, les jeunes deviennent plus fortes. Elles sont toutes des rivales, mais je pense que le fait qu'elles deviennent plus forte est une bonne situation."

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Yukako KAWAI parle aux médias après s'être retirée juste avant son match d'ouverture. (photo by Japan Wrestling Federation)
 

La sœur cadette renonce après s'être blessée pendant l'échauffement

Pendant ce temps, la jeune sœur Yukako KAWAI était aussi inscrite au tournoi, mais a renoncé à son match d'ouverture en 62kg après s'être blessé au dos pendant l'échauffement.

"Ce n'est pas une blessure si grave, mais nous avons pensé qu'il valait mieux être prudent et ne pas risquer d'aggraver la situation," a déclaré Kawai.

Contrairement à Risako, Kawai a déjà affronté une usurpatrice nationale de son trône et l'a perdu. durant son premier tournoi après avoir remporté l'or aux Jeux Olympiques de Tokyo, elle est revenue aux championnats du Japon sur invitation en juin dernier, mais a perdu en final contre une autre étoile montante Nonoka OZAKI.

Ozaki a poursuivi pour remporter le titre mondial senior à Belgrade le mois dernier, s'imposant comme l'athlète à battre dans la course pour Paris 2024.

"J'ai travaillé pour corriger les erreur que j'ai commises durant le match de juin, et cet Open féminin était supposé être un test pour mesurer le chemin que j'ai parcouru," a déclaré Kawai. "Je pense que je suis en train de me mettre en forme."

Kawai a déclaré qu'elle trouvait la motivation dans la course au titre mondial d'Ozaki.

"Je pensais qu'elle allait gagner le championnat," a-t-elle déclaré. "En remportant le titre, je pense que cela montre que nos matchs nationaux sont les matchs de plus haut niveau dans le monde. Cela me motive."

Une autre lutteuse de haut niveau qui a fait le voyage à Yaizu est la médaillée d'argent mondiale Ami ISHII, qui a remporté le titre en 68kg en battant Kokona TAKADA par chute au buzzer de la première période.

"La raison pour laquelle je me suis inscrite à ce tournoi, pour dire les choses clairement, était de vérifier ma technique," a-t-elle déclaré. "De plus, ma préparation d'avant match n'était pas bonne et je voulais travailler dessus."

En décembre, Ishii peut s'attendre à voir beaucoup de changements dans la catégorie de poids olympique, sa concurrente la plus notable étant probablement l'actuelle championne du monde des 65kg Miwa MORIKAWA.

"Si je fais ce que je dois faire, la confiance viendra," a déclaré Ishii. "Nous verrons à quel point je peux progresser dans les deux prochain mois. Si je fais tout ce qu'il faut, ce sera comme une assurance et gagner ne sera pas hors de question."