Séries de classement

Cinq lutteurs prennent la place de champions du monde en tête de série no.1

By Eric Olanowski

*Ces classements sont basés sur les inscriptions - encore non-officielles - reçues par United World Wrestling le 21 août, et sont donc sujets à modification.

VEVEY, Suisse (le 21 août) --- Après une année d'incertitudes, les quatre têtes de série de chaque catégorie de poids sont enfin vérouillées pour le championnat du monde de Noursoultan prévu du 14 au 22 septembre prochain. Cinq anciens champions du monde ont renversé des tenants du titre et seront à Noursoultan en tête de série no.1.

Les lutteurs suivants ont renversé un champion du monde en titre et passent tête de série no.1 :
57kg - Suleyman ATLI (TUR)
65kg - Bajrang PUNIA (IND)
74kg - Frank CHAMIZO (ITA)
86kg - Fatih ERDIN (TUR)
97kg - Kyle SNYDER (USA)

Suleyman ATLI (TUR), vainqueur de Zaur UGUEV (RUS) pour le titre européen, obtient la tête de série no.1 des 57kg. (Photo : Max Rose-Fyne)

Alti en tête des 57kg
L'ascension de Suleyman Atli a provoqué quelque surprise. Âgé de 25 ans et reparti de Paris en 15me place, Atli avait obtenu une médaille de bronze à Budapest. Sur la route de sa victoire sur le champion du monde en titre russe Zaur UGUEV pour la première place des 57kg, Atli est monté sur le podium européen en classe senior pour la première fois de sa carrière grâce à une victoire en finale sur Muslim SADULAEV (RUS), et a terminé deuxième et troisième du Dan Kolov et des Jeux Européens respectivement.

Uguev était revenu en mai après une absence de sept mois pour s'emparer à domicile de la médaille d'or du prestigieux Ali Aliev au Daghestan, puis d'une médaille de bronze aux Jeux Européens de Minsk, échouant face au futur champion Mahir AMIRASLANOV (AZE) par 3-2 en demi-finale. Sa victoire sur Aryian TYUTRIN (RUS) en éliminatoire lui a ouvert la porte de sa troisième sélection en équipe russe des mondiaux, une victoire obtenue après qu'Ugev ait été dispensé de championnat de Russie.

Classé troisième, Yuki TAKAHASHI, l'apprenti-sorcier défensif du Japon, sera en quête de sa troisième médaille d'or en 57kg. Takahashi avait été nommé Meilleure découverte de l'année par United World Wrestling en 2017 après avoir vaincu Thomas GILMAN (USA) en finale des mondiaux de Paris. Il avait cependant échoué l'année dernière à conserver son titre, chutant en demi-finale face à Uguev 7-2, pour obtenir la médaille de bronze dans un combat remporté 5-2 win sur Reineri ANDREU ORTEGA (CUB).

Nurislam SANAYEV (KAZ), tête de série no.4 des 57kg, est probablement la meilleur chance du Kazakhstan de remporter un titre à domicile. Sanayev avait échoué en finale l'année dernière mais revient à Noursoultan les yeux rivés sur une médaille d'or.

Têtes de série attendues en 57kg
1. Suleyman ATLI (TUR)
2. Zavur UGUEV (RUS)
3. Yuki TAKAHASHI (JPN)
4. Nurislam SANAYEV (KAZ)

Bajrang PUNIA est tête de série no.1 des 65kg et combattra pour l'Inde. (Photo : Sachiko Hotaka)

Punia passe Otoguro en 65kg
Il semble que Bajrang Punia, engagé sur trois continents en moins de quinze jours, soit le plus grand voyageur de l'histoire de la lutte indienne ! Dauphin du championnat du monde de Budapest, Punia aura décroché pendant cette période le titre de champion d'Asie à Xi'an en Chine et celui du tournoi Ali Aliyev de Kaspiysk en Russie, avant de s'aligner pour le Lutte au Parc de New York. 

Désormais premier au classement mondial, Punia a pu compter sur les points obtenus au championnat d'Asie et au Dan Kolov pour passer devant le champion du monde en titre Takuto OTOGURO (JPN) en 65kg. 

Si Punia réussit à faire mieux que sa deuxième place de l'année dernière, il rejoindra Sushil KUMAR dans le cercle très fermé des lutteurs indiens champions du monde de lutte libre en catégorie senior ; Kumar avait remporté son titre lors du championnat du monde de Moscou en 2010.

Takuto Otoguro a cependant failli ne pas pouvoir défendre son titre mondial, concédant à Rei HIGUCHI (JPN), médaillé d'argent olympique à Rio, en finale de la Meiji, sa première défaite face à un adversaire japonais depuis le lycée. Mais le jeune phénomène japonais a vite rebondi pour inscrire une solide victoire 5-0 sur Higuchi lors d'éliminatoires spéciaux en 65kg. Sur son entrée dans l'équipe des mondiaux, Otoguro a déclaré : "Je n'avais pas l'habitude de perdre, et ça m'a dévasté. Je ne savais pas quoi faire" ajoutant : "Tellement de gens m'ont aidé, je suis heureux d'avoir pu les récompenser pour leur soutien."

Le championnat du monde de Noursoultan constituera la première compétition internationale de la saison d'Otoguro. Le classé deuxième mondial avait en effet dû déclarer forfait pour la Coupe du Monde et le championnat d'Asie pour cause de blessure au genou.

Bien qu'Akhmed CHAKAEV (RUS) soit classé troisième mondial des 65kg, il a perdu sa tête de série no.1 au bénéfice du double dauphin des mondiaux Gadzhimurad Rashidov ; Selahattin KILICSALLAYAN (TUR) prend la troisième place. 

Rashidov représentant la Russie, Nachyn KUULAR (RUS) perd sa tête de série puisque Sayatbek OKASSOV (KAZ) passe en quatrième position. 

Têtes de séries attendues en 65kg
1. Bajrang PUNIA (IND) 
2. Takuto OTOGURO (JPN) 
3. Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
4. Sayatbek OKASSOV (KAZ)

Frank CHAMIZO (ITA) devance Zaurbek SIDAKOV (RUS) et passe tête de série no.1 des 74kg. (Photo : Kadir Caliskan) 

Chamizo passe tête de série no.1 en 74kg
Un an après sa cinquième place au championnat du monde de Budapest, Frank Chamizo a rejoint la première place du classement mondial des 74kg grâce à un titre de champion d'Europe et une médaille d'or au Sassari. L'Italien a aussi obtenu une médaille d'argent au Yasar Dogu et une de bronze au Dan Kolov, deux événements de série de classement (ESC).

Ce ne sont cependant pas ses titres et médailles qui ont fait la réputation de Chamizo cette saison, mais plutôt sa déclaration de forfait en finale du Yasar Dogu face à son grand rival Jordan BURROUGHS (USA). En entrant au Yasar Dogu, le dernier ECS de l'année, Chamizo était classé deuxième mondial derrière le seul champion du monde du classement Zaurbek SIDAKOV (RUS). Chamizo avait pourtant atteint les finales d'Istanbul ; ayant collecté assez de points pour s'assurer la première place du classement, il a fait l'impasse sur le dernier combat. Chamizo a défendu sa décision en expliquant qu'il s'agissait d'une décision réfléchie et non émotionnelle.

Réputé pour ses capacités offensives et champion olympique de Londres, Jordan Burroughs rejoint Noursoultan en quête d'une septième médaille mondiale après quatre d'or et deux de bronze - l'une des deux dernières est issue des mondiaux de Budapest. Burroughs a chuté face au futur champion du monde 2018 Zaurbek Sidakov lors des quarts de finale de Budapest, avant d'aligner deux victoires - dont une par 4-4 sur critères sur Chamizo en combat pour la médaille de bronze - et de monter sur le sixième podium mondial de sa carrière.

Burroughs a cette saison écrasé toute compétition en 74kg lors de ses participations : deux titres en ESC (victoires sur Chamizo au Dan Kolov 9-2 et au Yasar Dogu par forfait) et deux titres continentaux (championnat et Jeux panaméricains).

Burroughs est désormais classé deuxième mondial des 74kg.

Zaurbek Sidakov était arrivé plutôt discrètement à Budapest mais s'est rapidement fait un nom après s'être défait de Burroughs et Chamizo sur le chemin de la finale, où le Russe de 23 ans l'a emporté 2-2 sur critères sur le champion du monde des U23 Avtandil KENTCHADZE (GEO).

Sidakov et Kentchadze seront respectivement 2 et 3me tête de série à Noursoultan. 

Têtes de série attendues en 74kg
1. Frank CHAMIZO (ITA)
2. Jordan BURROUGHS (USA)
3. Zaurbek SIDAKOV (RUS)
4. Avtandil KENTCHADZE (GEO)

Fatih ERDIN (TUR), 1er mondial des 86kg, tentera le tout pour le tout pour obtenir l'or de Nousoultan après sa deuxième place à Budapest l'année passée. (Photo : Sachiko Hotaka)

Erdin sera tête de série no. 1 des mondiaux en 86kg
Fatih ERDIN (TUR) et le champion du monde en titre David TAYLOR (USA) se bousculaient depuis le début de l'année pour la première place au classement des 86kg. Mais l'Américain a subi une blessure malheureuse lors d'un événement de charité, ce qui avait douché sa participation aux compétitions suivantes.

Erdin, dauphin l'année passée à Budapest, sera tête de série no. 1 de la catégorie des 86kg. Il a fini deuxième du Yariguin et troisième du championnat d'Europe cette année.

Le départ de Taylor ouvre la porte de la seconde place à Boris MAKOEV (SVK). Makoev tentera de remonter une troisième fois sur le podium depuis sa seconde place de 2017.

Hassan YAZDANICHARATI (IRI) et Deepak PUNIA (IND) complètent les quatre premières places de la série.

Le champion du monde et champion olympique Hassan "le grand" Yazdani est tête de série no.3 et Punia, champion du monde junior des 86kg cette année, est en quatrième position.

Têtes de série attendues en 86kg
1. Fatih ERDIN (TUR)
2. Boris MAKOEV (SVK)
3. Hassan YAZDANICHARATI (IRI)
4. Deepak PUNIA (IND)

Kyle SNYDER (USA) renverse Abdulrashid SADUALEV (RUS) en tête de série des 97kg. (Photo : Tony Rotundo) 

Snyder renverse Sadulaev en 97kg
C'est peu dire qu'une rivalité tenace lie les multiples champions du monde et champions olympiques Abdulrashid SADULAEV (RUS) et Kyle Snyder. Les deux se sont disputé le titre mondial des 97kg. Snyder, double champion du monde et champion olympique à Rio, avait pris le dessus sur son adversaire lors des mondiaux de Paris en 2017, mais Sadulaev a pris sa revanche à Budapest par un retentissant tombé après 69 secondes pour obtenir son troisième titre mondial.

Sadulaev tenant du titre, c'est pourtant Snyder qui sera au Kazakhstan en tant que tête de série no.1, après avoir amassé 94 points de série lors de ses victoires au championnat panaméricain, au Dan Kolov et au Yasar Dogu.
 
Sadulaev, médaillé d'or au championnat d'Europe et aux Jeux Européens cette année, sera donc classé deuxième de la catégorie à Noursoultan. 
 
ULZIISAIKHAN Batzul (MGL) et Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA) closent les têtes de série des 97kg. 
 
Ulziisaikhan, troisième, a combattu lors de deux ESC ainsi qu'au championnat d'Asie, où il a échoué en finale face à l'Iranien Reza YAZDANI. 
 
Conyedo Ruano, médaillé mondial de bronze l'année dernière, a remporté deux médailles de bronze en ESC d'affilée cette année, au Sassari et au Yasar Dogu.

Têtes de série attendues en 97kg
1. Kyle SNYDER (USA)
2. Abdulrashid SADULAEV (RUS)
3. ULZIISAIKHAN Batzul (MGL) 
4. Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA) 

Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB) défendra son titre de champion du monde de la catégorie des 61kg. Il part tête de série no.1. (Photo : Max Rose-Fyne)

Cinq autres champions du monde de leur catégorie ont conservé leur classement en première place cette année, et se retrouveront à Noursoultan comme ils s'étaient quittés à Budapest : Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB), Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS), Kyle DAKE (USA), J'Den COX (USA) et Geno PETRIASHVILI (GEO). 

Bonne passe en première position des 61kg
Le champion du monde en titre de la catégorie des 61kg est le seul médaillé de Budapest classé dans le top 4 des têtes de série des 61kg. TUMENBILEG Tuvshintulga, médaillé de bronze en 2018 pour la Mongolie, est bien dans la même catégorie mais est classé huitième pour Noursoultan.

Les deux autres médaillés, Gadzhimurad RASHIDOV (RUS) et Daniel COLON (USA), ont soit changé de catégorie, soit ne se sont pas qualifiés.

Gadzhimurad Rashidov, russe et deux fois dauphin des mondiaux, sera dans la catégorie olympique des 65kg tandis que Colon a échoué aux qualifications.

L'Indien Rahul AWARE (IND) avait la voie ouverte pour rejoindre le top 4 de Noursoultan, terminant sa saison avec une médaille d'or du Yasar Dogu après des médailles de bronze obtenues au Sassari et au championnat d'Asie. Colon et Rashidov partis, Aware passe en deuxième position, catégorie des 61kg.

Beka LOMTADZE (GEO), cinquième des mondiaux en 2018, détient la tête de série no.3.

Mohammadbagher YAKHKESHI (IRI) était attendu en tête de série no.4 mais l'Iran a préféré jouer Behnam EHSANPOOR (IRI) ; Nikolai OKHLOPKOV (ROU) passe donc en tête de série no.4 pour la Roumanie.

Têtes de série attendues en 61kg
1. Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB)
2. Rahul AWARE (IND)
3. Beka LOMTADZE (GEO)
4. Behnam EHSANPOOR (IRI)

Adam BATIROV (BRN) passe en première position des 70kg après que Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS) rejoint la catégorie olympique des 74kg. (Photo : Gabor Martin) 

Gazimagomedov parti, Batirov passe en tête de série no.1 des 70kg
Champion du monde en titre et 1er au classement mondial des 70kg, Magomedrasul Gazimagomedov a préféré rejoindre la catégorie olympique des 74kg et laisse sa place à Adam BATIROV (BRN), dauphin des mondiaux l'année dernière.

Nurkozha KAIPANOV (KAZ), champion d'Asie et au Sassari, tient la seconde tête de série. 

Si Andriy KVYATKOVSKYY (UKR) s'était qualifié pour l'équipe ukrainienne, il aurait détenu la tête de série no.3 de la catégorie. C'est Semen RADULOV (UKR) qui le remplace. En conséquence, Yones EMAMICHOGHAEI (IRI) et Devid SAFARYAN (ARM) seront respectivement en trois et quatrième positions. 

Têtes de série attendues en 70kg
1. Adam BATIROV (BRN)
2. Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
3. Yones EMAMICHOGHAEI (IRI)
4. Devid SAFARYAN (ARM)

Kyle DAKE (USA), titré en 2018, tentera le doublé au championnat du monde de Noursoultan, et entre classé tête de série no.1 des 79kg. (Photo : Max Rose-Fyne)

Dake au sommet des 79kg
Les deux meilleurs lutteurs mondiaux de l'année passée de la catégorie des 79kg, Kyle Dake et Jabrayil HASANOV (AZE), partent dans les deux meilleures positions cette année également. Dake, titré en 2018, est tête de série no.1, Hasanov deuxième.

Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS) aurait dû tenir la troisième position, mais il souffre d'une blessure au genou subie en demi-finale du championnat d'Europe et ne remontera pas sur les tapis avant la mi-octobre.

Alexander DIERINGER (USA), classé quatrième mondial, a été vaincu par Dake lors des éliminatoires US et laisse sa troisième position au Turc Muhammet KOTANOGLU, qui fera à Noursoultan ses débuts en championnat du monde. 

Bahman TEYMOURI (IRI) sera la quatrième tête de série.

Têtes de série attendues en 79kg
1. Kyle DAKE (USA) 
2. Jabrayil HASANOV (AZE)
3. Muhammet KOTANOGLU (TUR) 
4. Bahman TEYMOURI (IRI)

J'den Cox reste invaincu cette saison et détient fermement la tête de série no.1 des 92kg. (Photo : Kadir Caliskan)

Cox vent arrière en 92kg
J’den Cox est le quatrième champion du monde en titre qui rejoindra Noursoultan classé tête de série no.1. Cox concourra dans la catégorie dans laquelle il avait obtenu son premier titre mondial.

Alireza KARIMIMACHIANI (IRI), médaille de bronze à Budapest, est en deuxième position. 

Magomed KURBANOV (RUS), Batyrbek TCAKULOV (RUS) et Atsushi MATSUMOTO (JPN), classés respectivement trois, quatre et cinquième, ont échoué dans leur sélection nationale et en leur absence Ivan YANKOUSKI (BLR) passe tête de série no.3. 

Enfin Viky VIKY, classé septième et qui a lui aussi échoué aux sélections nationales, cède la tête de série no.4 à Irakli MTSITURI (GEO). 

Têtes de série attendues en 92kg
1. J'Den COX (USA) 
2. Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) 
3. Ivan YANKOUSKI (BLR) 
4. Irakli MTSITURI (GEO) 

Geno PETRIASHVILI (GEO) part en quête de son troisième titre mondial consécutif et tête de série no.1 des 125kg. (Photo : Gabor Martin)

Petriashvili en tête des 125kg 
Il faut remonter à 2013 pour trouver un champion du monde - ou champion olympique, pour ce qu'il en est - de la catégorie des 125kg qui ne soit ni Geno Petriashvili ni Taha AKGUL (TUR).
 
Petriashvili, détenteur actuel du titre, rejoindra Noursoultan classé en tête de série no.1. Il ne part pourtant pas favori car son grand rival turc Taha Akgul l'a vaincu 7-0 en finale du championnat d'Europe et prétend à la domination de la catégorie des poids lourds. 
 
Les deux ne se rencontreront potentiellement qu'en finale. Tout d'abord classés premier et quatrième, Akgul est passé tête de série no.3 grâce à sa victoire à domicile au dernier ESC de l'année, le Yasar Dogu. 

Petriashvili rencontrera Nicholas GWIAZDOWSKI (USA) pour une place en finale et Akgul DENG Zhiwei. Zhiwei, finaliste l'année passée, est classé deuxième tandis que Gwiazdowski, double médaillé mondial de bronze, est quatrième.

Têtes de série attendues en 125kg
1. Geno PETRIASHVILI (GEO) 
2. DENG Zhiwei (CHN) 
3. Taha AKGUL (TUR)
4. Nicholas Edward GWIAZDOWSKI (USA) 

#WrestleBelgrade

Higuchi remporte le titre en 61kg pour sa première incursion dans le monde senior

By Ken Marantz

BELGRADE, Serbie (18 sept.) -- Après l'échec de ses tentatives de faire partie de l'équipe japonaise pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 57 et 65kg, le médaillé d'argent olympique de Rio 2016, Rei HIGUCHI (JPN), s'est contenté des 61kg pour le moment.

Il a maintenant son premier titre mondial senior même si cela n'a jamais réellement compté pour lui auparavant. Higuchi a réalisé une dernière performance éblouissante en battabt Reza ATRI (IRI) par tombé technique 10-0 pour remporter l'or des 61kg alors que les Championnats du Monde se terminaient avec les trois finales de libre, dimanche à Belgrade.

"J'ai enfin pu montrer ma véritable force et je suis heureux d'avoir pu remporter une victoire solide en finale sans aucun incident," a déclaré Higuchi.

Dans les autres finales, le champion d'Asie Rahman AMOUZAD (IRI) a signalé un possible changement de garde en 65kg lorsque le jeune homme de 20 ans a remporté l'or au terme d'un suspense de 21 points, tandis que Kyle SNYDER (USA) n'a guère été inquiété en décrochant sa troisième médaille d'or mondiale en carrière et sa première depuis 2017 chez les 97 kg.

Higuchi, qui a remporté son premier titre senior d'Asie en avril, avait Atri sur ses talons deuis le début, travaillant ses tackles lisses à la perfection et faisant de bonnes transitions dans les situations d'exposition.

Le japonais de 26 ans a ouvert le match avec un double-leg takedown vers un lace-lock roll. il a ensuite obtenu 2 avec un single-leg tackle, a sécurisé un inside-leg hook, et forcé Atri a deux expositions pour terminer le match à 2:42.

"Hier, l'iranien semblait très fort, donc j'ai regardé toutes les vidéos de lui attentivement, comme le tournoi de Pologne avant les Jeux olympiques et de diverses autres," a déclaré Higuchi. "Je les ai tous regardé. Je pense que l'analyser a été un raison de ma victoire."

Avec la victoire d'Higuchi, le Japon a terminé à une surprenant troisième place du classement par équipe avec 70 points, deux points devant la Mongolie et la Géorgie. Les Etats-Unis, qui avaient décroché le titre par équipe après la séance du matin samedi, ont terminé en tête avec 198 points, suivi par l'Iran avec 150.

L'essentiel des points du Japon a été marqués par les médailles d'or d'Higuchi et de Taishi NARIKUNI (JPN), le champion en 70kg vendredi. C'est la première fois que le Japon a deux médaillés d'or durant les mêmes championnats du monde depuis 1979, quand Yuji TAKADA (JPN) et Hideaki TOMIYAMA (JPN), ce dernier étant actuellement Président de la fédération japonaise, ont gagné à San Diego.

De telles futilités n'intéressent pas vraiment Higuchi. Il était plus excité à l'idée de surpasser son entraîneur Kenichi YUMOTO (JPN), qui a remporté la médaille d'argent olympique en 2008 et la médaille de bronze mondiale en 2011.

"Je ne pense pas vraiment aux records," a déclaré Higuchi. "J'ai toujours eu pour but d'être fondamentalement sain comme l'entraîneur Yumoto, et je suis tellement heureux d'avoir pu le dépasser d'une certaine manière. Depuis que je suis petit, j'ai étudié des vidéos de lui et essayé d'imiter tout ce qu'il faisait, sa façon de saisir les bras, d'avoir une entrejambe haute, ses tacles single-leg."

La course d'Higuchi vers l'or mondial couronne les montagnes russes que sa carrière a connues depuis sa médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 lorsqu'il a été battu dans une finale serrée 3-3 par Vladimir KHINCHEGASHILI (GEO) sur un point d'activité tardif qui pique encore Higuchi.

Son obsession de rattraper cette défaite et de gagner une médaille d'or olympique ont été le moteur de ces six dernières années et ce n'est que jusque récemment qu'il a considéré que ça valait la peine de gagner un titre mondial ou d'Asie.

"Les Jeux Olympiques ont toujours été la seule chose qui me préoccupait, mais j'ai fini par changer ma pensée pessimiste de ne par participer aux championnats du mode ou de ne pas participer aux championnats d'Asie," a-t-il déclaré. "J'ai toujours pensé à comment je pourrait remporter une médaille d'or olympique, donc je ne suis pas satisfait de cette victoire. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles je dois travailler et que je dois régler."

Les tentatives d'Higuchi de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo  ont été marquées par la persévérance et finalement par la déception.

D'abord, il est passé en 65kg, une division difficile pour quelqu'un qui mesure juste 1.63 mètres, où il allait défier le champion du monde Takuto OTOGURO (JPN). Il a en fait battu Otoguro une fois et à remporté l'or U23 mondial en 2018 dans ce poids mais a finalement perdu face au futur médaillé d'or olympique.

En 2019, il a pris la décision drastique de redescendre à 57kg, catégorie dans laquelle il n'avait pas concouru depuis Rio. Son poids avait grimpé jusqu'à 68kg et il n'avait que quelques mois avant les championnats du Japon  All-Japan qui détermineraient qui irait au tournoi qualificatif olympique d'Asie en 2020.

Limité à un régime exclusivement végétal, il est arrivé au poids et a ensuite battu le champion du monde 2017 Yuki TAKAHASHI (JPN) pour gangner la place. Mais ensuite, les Jeux Olympiques et les tournois qualificatifs ont été reportés d'une année, ce qui signifie qu'il a dû maintenir son poids au plus fort de la pandémie pendant une année de plus.

Quand les qualificatifs asiatiques se sont enfin déroulés en avril 2019 à Almaty, l'impensable s'est produit. Higuchi n'avait réussi à maintenir le poids.

Takahashi a été envoyé au dernier qualificatif olympique mondial, a gagné pour le Japon une place en 57kg puis a battu Higuchi dans un playoff pour s'occuper lui-même. A la croisée des chemins, Higuchi a regardé profondément en lui pour déterminer la voie qu'il allait suivre.

Il a décidé qu'il passerait cette année en 61kg, de participer aux tournois majeurs qu'il avait évité jusque là et de se préparer pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 qui se feraient selon lui en 57kg.

Pour les lutteurs japonais, la voie qualificative pour Paris commence avec les Championnats du Japon, All-Japan, en décembre, le premier des deux qualificatifs nationaux pour les championnats du monde de l'année prochaine.

Son séjour en 61kg a été une expérience positive. "Pas une seule fois je ne me suis senti inférieur aux lutteurs de 61kg en termes d'attaque," a déclaré Higuchi. "J'ai été capable d'entrer dans toutes mes attaques. En termes de défense, j'ai gagné beaucoup en ce qui concerne les mêlées et d'empêcher l'adversaire de marquer des points d'attaques."

Higuchi a déclaré qu'il était motivé dimanche par une visite de Narikuni qui a rapporté sa ceinture de championnat dans la chambre et l'a exhibé de manière ludique devant.

"Il a remporté l'or le premier jour (en libre) et ramené la ceinture dans la chambre. Je n'avais encore pas disputé un match et il a fait exprès de me la montrer...Je me suis dit, qu'il soit maudit. Mais ça m'a donné du courage et comme il y avait des moments où nous avons pratiqué ensemble depuis tout petit, honnêtement, j'étais content. Je suis allé à mes matchs en pensant que moi, aussi, je ne perdrais pas. Je suis ravi de ne pas avoir été battu par Narikuni."

En 65kg, Amouzad a marqué sept points sans riposte pour s'imposer 13-8 dans une rencontre sauvage avec Yianni DIAKOMIHALIS (USA), pour la première fois finaliste, dans laquelle un scramble d'ouverture a produit 14 points qui ont été déterminés une fois la poussière retombée et la vidéo analysée.

"Dieu merci, j'ai pu gagner la médaille d'or," a déclaré Amouzad. "Mon adversaire était très difficile. J'espère que cette médaille d'or mettra un sourire sur le visage du peuple iranien."

Diakomihalis a tenté un double leg et, avec Amouzad tendant la main pour contrer, les deux se sont emmêlés et ont roulés dans tous les sens alors que l'arbitre de tapis tentait de suivre. A la fin, ils ont tous les deux été crédités de trois expositions bien qu'une de Diakomihalis a été jugée comme un 4-pointer car il a fait tomber Amouzad, donnant à l'américian une avance de 8-6.

Amouzad, le champion du monde 2021 U20 en 61kg, a décidé qu'il valait mieux passer à l'attaque et obtenir un single-leg takedown pour égaliser à la fin de cette première période, bien qu'il soit resté derrière sur critères.

En seconde période, Amouzad restait l'agresseur, obtenant un stepout et deux takedowns de son single pour remporter 13-8 et donner à l'Iran sa seconde médaille d'or des championnats.

Pour le moment, sa victoire place Amouzad en tête de la course serrée pour l'or à Paris.

"65kg est une catégorie de poids pleine d'adversaires extrêmement difficile," a-t-il déclaré. "Mais je me sens bien d'avoir été capable de battre mes adversaires grâce à mon entraînement en Iran, y compris avec les anciens champions d'Europe et du Monde. Mon objectif est de défendre le titre l'année prochaine, mais le but ultime est de remporter l'or à Paris."

Snyder, qui n'avait pas à affronter son ennemi juré Abdulrashid SADULAEV (RWF) en finale des 97kg, était simplement trop puissant pour le natif russe Batyrbek TSAKULOV (SVK), marquant un takedown et trois stepouts pour s'imposer 6-0.

"C'était bon, je suis reconnaissant, bon adversaire," a déclaré Snyder. "Je n'ai pas gagné depuis 2017, et c'est très long pour moi. Ca me fait mal de perdre, mais je suis très reconnaissant de monter à nouveau sur la plus haute marche du podium."

Snyder a réussi un high-crotch takedown et a reçu un point d'activité pour une avance 3-0 en première période contre le médaillé de bronze européen Tsakulov, qui n'a jamais été près de percer la défense de Snyder de tout le match.

En seconde période, Snyder a pris de l'avance en réalisant trois stepouts pour ajouter le titre mondial à ceux qu'il a remportés en 2015 et 2017, ainsi que l'or olympique de 2016. Il a aussi des médailles d'argent de 2018, 2021 et des Jeux Olympiques de Tokyo -- grâce à Sadulaev -- et une médaille de bronze de 2019.

"Les matchs sont toujours bons, les adversaires sont bons, ils luttent avec moi durement," a-t-il déclaré. "J'ai une bonne équipe, un bon staff d'entraînement. Ils savent ce sur quoi je dois me concentrer."

L'or de Snyder était la quatrième du tournoi en lutte libre pour les Etats-Unis, égalant les équipes de 1993 et 1995 pour le plus grand nombre de médailles jamais obtenues par le pays. L'équipe à Belgrade a été médaillée dans 8 des 10 catégories de poids.

Les rencontres de Snyder avec Sadulaev ont été épiques, peut-être aucune plus que sa victoire aux mondiaux de 2017 car elle a également permis aux Etats-Unis de remporter le titre par équipe lors du dernier match du tournoi.

"Le match de 2017 était super excitant et le titre par équipe en jeu et tout ça, et c'est très amusant," a-t-il déclaré. "Mais c'est juste cool de toujours être capable de lutter aussi longtemps que je l'ai fait.  De revenir au sommet, et je suis reconnaissant envers tous les entraîneurs et tous mes partenaires d'entraînement. Tant de gens m'ont aidé."

Alors que ses coéquipiers à Belgrade ont évité aux entraîneurs quelques moments d'angoisse en s'imposant rapidement, Snyder a déclaré que cela ne l'aurait pas dérangé si la course par équipe avait été plus serrée.

"C'est bien d'avoir le titre par équipe verrouillé avant que j'aille en finale, mais honnêtement, j'aurait aimé être celui qui le décide," a-t-il déclaré. "C'est le plus amusant quand tout repose sur vous. Mais tout va bien."

Le vétéran Punia décroche la médaille de bronze en 65kg

Le médaillé de bronze olympique PUNIA (IND) a remporté sa quatrième médaille mondiale de sa carrière, effectuant la dernière remontée de l'histoire de sa carrière pour se débarrasser Sebastian RIVERA (PUR) avec un takedown tardif pour une victoire 11-9 en 65kg.

Punia s'est retrouvé dans un trou de 6 points dès le début car Rivera a marqué une paire de takedowns, ajoutant un ankle roll après le deuxième. Un inside trip pour 4 points par Punia et un takedown ont égalisé le score et l'ont mis en tête sur critères, mais Rivera a marqué avec un low shot à :03 restantes de la première période pour une avance 8-6.

Rivera, qui a étudié à l'Université Rutgers aux Etats-Unis et cherchait juste à devenir le deuxième médaillé mondial de l'histoire Porto Ricaine, est retourné à son choix du ankle pick qu'il a utilisé avec une grande efficacité pour marquer un stepout.

Mais Punia, qui a fait une carrière en se ralliant à la victoire, est revenu avec un takedown, puis a marqué la victoire du match en sortant par la prote de derrière et en prenant le contrôle à :31 restantes pour une avance 10-9. Un défi infructueux a ajouté le point final, Punia empêchant l'Inde de monter sur le podium en libre.

"J'ai donné six points au départ," a déclaré Punia. "Et le défense de jambes que je pensais efficace, n'a pas fonctionné. J'ai besoin de m'asseoir et analyser pourauoi ça ne fonctionne pas. Ca n'a pas fonctionné dans le match que j'ai perdu et ça n'a pas marché aujourd'hui quand je gagnais aussi."

Punia a déclaré qu'il avait du mal à se défendre contre les attaques de jambe depuis qu'il s'est blessé au genou aux Jeux Olympiques de Tokyo.

"Cela n'entame pas ma confiance, car sinon, je n'aurait pas récupéré des points," a déclaré Punia. "Je me bats toujours jusqu'à la dernière seconde car nous travaillons dur en tant que lutteurs. Je vais devoir déterminer si j'ai besoin de plus de travail dur ou de travail intelligent sur la défense de jambe.”

Dans l'autre match en 65kg, Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) a réitéré sa victoire en finale des championnats européens de cette année sur le médaillé d'argent olympique Haji ALIYEV (AZE), marquant un takedown dans chaque période et s'accrochant à une victoire 4-2 pour sa deuxième médaille de bronze mondiale en carrière.

Le natif russe Muszukajev, qui a commencé à concourir pour la Hongrie en 2019, a marqué un takedown en première période alors qu'il était à l'horloge d'activité, puis a utilisé un arm drag pour un deuxième pour ouvrir la seconde période.

Aliyev, 31 ans, dont la dernière montée sur le podium remonte à son troisième titre mondial en 2017, a mis les bouchées doubles pour tenter de revenir dans le match, mais tout ce qu'il a pu obtenir, c'est un point de pénalité et un stepout très tardif.

En 61 kg, le champion européen Arsen HARUTYUNYAN (ARM) a remporté sa deuxième médaille de bronze mondiale consécutive grâce à une chute technique 12-0 contre Seth GROSS (USA), qui n'a pas eu de réponse au barrage d'attaques lancé par l'Arménien.

Harutyunyan a accumulé trois takedowns et trois stepouts, tous hors des tentatives de plaquage, avant de mettre fin au match à 3:57 avec une exposition.

Narankhuu NARMANDAKH (MGL) a été tout aussi dominant en s'emparant de l'autre médaille de bronze des 61 kg avec un 9-0 contre le médaillé de bronze européen Georgi VANGELOV (BUL), terminant par un impressionnant body lock à 4 points dans le dos.

Narmandakh, médaillé de bronze des championnats du monde U23 l'année dernière, a ouvert le match avec un takedown directement suivi d'un lace lock roll pour une avance de 4-0. Dans la deuxième période, le Mongol a reçu un point d'activité avant de renverser Vangelov pour mettre un point d'exclamation sur sa victoire.

En 97 kg, le champion européen d'origine russe Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) était à la traîne sur critères lorsqu'il a obtenu une chute sur un contre pour battre le champion asiatique Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI) et obtenir sa première médaille mondiale senior.

Mohammadian, qui vise un deuxième bronze mondial, a marqué une exposition de 2 points sur une tentative de plaquage, après quoi Magomedov a obtenu un renversement. L'Iranien a ensuite boité pour sortir d'un whizzer pour un takedown pour mener 4-1 à la pause.

Magomedov, champion du monde U20 2018, a obtenu un takedown, et un défi iranien perdu a fait 4-4, bien que Mohammadian ait mené sur critères. Mais lorsque Mohammadian s'est engagé dans un plaquage, Magomedov s'est retourné et a utilisé chin whip et un stepover pour mettre l'Iranien sur le dos, assurant le tombé à 4:27.

Givi MATCHARASHVILI (GEO) est lui aussi devenu médaillé pour la première fois aux championnats du monde seniors en remportant l'autre médaille de bronze des 97 kg, grâce à un counter lift de 4 points dans la deuxième période qui lui a permis de battre 5-3 le médaillé d'argent européen Vladislav BAITSAEV (HUN).

Jour 9 Resultats

61kg (24 inscrits)
Or - Rei HIGUCHI (JPN) df. Reza ATRI (IRI) par TF, 10-0, 2:42

Bronze - Arsen HARUTYUNYAN (ARM) df. Seth GROSS (USA) par TF, 12-0, 3:58
Bronze - Narankhuu NARMANDAKH (MGL) df. Georgi VANGELOV (BUL), 9-0

65kg (27 inscrits)
Or - Rahman AMOUZAD (IRI) df. Yianni DIAKOMIHALIS (USA), 13-8

Bronze - Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) df. Haji ALIYEV (AZE), 4-2
Bronze - Bajrang PUNIA (IND) df. Sebastian RIVERA (PUR), 11-9

97kg (23 inscrits)
Or - Kyle SNYDER (USA) df. Batyrbek TSAKULOV (SVK), 6-0

Bronze - Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) df. Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI) par Tombé, 4:27 (6-4)
Bronze - Givi MATCHARASHVILI (GEO) df. Vladislav BAITSAEV (HUN), 5-3