Séries de classement

Cinq lutteurs prennent la place de champions du monde en tête de série no.1

By Eric Olanowski

*Ces classements sont basés sur les inscriptions - encore non-officielles - reçues par United World Wrestling le 21 août, et sont donc sujets à modification.

VEVEY, Suisse (le 21 août) --- Après une année d'incertitudes, les quatre têtes de série de chaque catégorie de poids sont enfin vérouillées pour le championnat du monde de Noursoultan prévu du 14 au 22 septembre prochain. Cinq anciens champions du monde ont renversé des tenants du titre et seront à Noursoultan en tête de série no.1.

Les lutteurs suivants ont renversé un champion du monde en titre et passent tête de série no.1 :
57kg - Suleyman ATLI (TUR)
65kg - Bajrang PUNIA (IND)
74kg - Frank CHAMIZO (ITA)
86kg - Fatih ERDIN (TUR)
97kg - Kyle SNYDER (USA)

Suleyman ATLI (TUR), vainqueur de Zaur UGUEV (RUS) pour le titre européen, obtient la tête de série no.1 des 57kg. (Photo : Max Rose-Fyne)

Alti en tête des 57kg
L'ascension de Suleyman Atli a provoqué quelque surprise. Âgé de 25 ans et reparti de Paris en 15me place, Atli avait obtenu une médaille de bronze à Budapest. Sur la route de sa victoire sur le champion du monde en titre russe Zaur UGUEV pour la première place des 57kg, Atli est monté sur le podium européen en classe senior pour la première fois de sa carrière grâce à une victoire en finale sur Muslim SADULAEV (RUS), et a terminé deuxième et troisième du Dan Kolov et des Jeux Européens respectivement.

Uguev était revenu en mai après une absence de sept mois pour s'emparer à domicile de la médaille d'or du prestigieux Ali Aliev au Daghestan, puis d'une médaille de bronze aux Jeux Européens de Minsk, échouant face au futur champion Mahir AMIRASLANOV (AZE) par 3-2 en demi-finale. Sa victoire sur Aryian TYUTRIN (RUS) en éliminatoire lui a ouvert la porte de sa troisième sélection en équipe russe des mondiaux, une victoire obtenue après qu'Ugev ait été dispensé de championnat de Russie.

Classé troisième, Yuki TAKAHASHI, l'apprenti-sorcier défensif du Japon, sera en quête de sa troisième médaille d'or en 57kg. Takahashi avait été nommé Meilleure découverte de l'année par United World Wrestling en 2017 après avoir vaincu Thomas GILMAN (USA) en finale des mondiaux de Paris. Il avait cependant échoué l'année dernière à conserver son titre, chutant en demi-finale face à Uguev 7-2, pour obtenir la médaille de bronze dans un combat remporté 5-2 win sur Reineri ANDREU ORTEGA (CUB).

Nurislam SANAYEV (KAZ), tête de série no.4 des 57kg, est probablement la meilleur chance du Kazakhstan de remporter un titre à domicile. Sanayev avait échoué en finale l'année dernière mais revient à Noursoultan les yeux rivés sur une médaille d'or.

Têtes de série attendues en 57kg
1. Suleyman ATLI (TUR)
2. Zavur UGUEV (RUS)
3. Yuki TAKAHASHI (JPN)
4. Nurislam SANAYEV (KAZ)

Bajrang PUNIA est tête de série no.1 des 65kg et combattra pour l'Inde. (Photo : Sachiko Hotaka)

Punia passe Otoguro en 65kg
Il semble que Bajrang Punia, engagé sur trois continents en moins de quinze jours, soit le plus grand voyageur de l'histoire de la lutte indienne ! Dauphin du championnat du monde de Budapest, Punia aura décroché pendant cette période le titre de champion d'Asie à Xi'an en Chine et celui du tournoi Ali Aliyev de Kaspiysk en Russie, avant de s'aligner pour le Lutte au Parc de New York. 

Désormais premier au classement mondial, Punia a pu compter sur les points obtenus au championnat d'Asie et au Dan Kolov pour passer devant le champion du monde en titre Takuto OTOGURO (JPN) en 65kg. 

Si Punia réussit à faire mieux que sa deuxième place de l'année dernière, il rejoindra Sushil KUMAR dans le cercle très fermé des lutteurs indiens champions du monde de lutte libre en catégorie senior ; Kumar avait remporté son titre lors du championnat du monde de Moscou en 2010.

Takuto Otoguro a cependant failli ne pas pouvoir défendre son titre mondial, concédant à Rei HIGUCHI (JPN), médaillé d'argent olympique à Rio, en finale de la Meiji, sa première défaite face à un adversaire japonais depuis le lycée. Mais le jeune phénomène japonais a vite rebondi pour inscrire une solide victoire 5-0 sur Higuchi lors d'éliminatoires spéciaux en 65kg. Sur son entrée dans l'équipe des mondiaux, Otoguro a déclaré : "Je n'avais pas l'habitude de perdre, et ça m'a dévasté. Je ne savais pas quoi faire" ajoutant : "Tellement de gens m'ont aidé, je suis heureux d'avoir pu les récompenser pour leur soutien."

Le championnat du monde de Noursoultan constituera la première compétition internationale de la saison d'Otoguro. Le classé deuxième mondial avait en effet dû déclarer forfait pour la Coupe du Monde et le championnat d'Asie pour cause de blessure au genou.

Bien qu'Akhmed CHAKAEV (RUS) soit classé troisième mondial des 65kg, il a perdu sa tête de série no.1 au bénéfice du double dauphin des mondiaux Gadzhimurad Rashidov ; Selahattin KILICSALLAYAN (TUR) prend la troisième place. 

Rashidov représentant la Russie, Nachyn KUULAR (RUS) perd sa tête de série puisque Sayatbek OKASSOV (KAZ) passe en quatrième position. 

Têtes de séries attendues en 65kg
1. Bajrang PUNIA (IND) 
2. Takuto OTOGURO (JPN) 
3. Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
4. Sayatbek OKASSOV (KAZ)

Frank CHAMIZO (ITA) devance Zaurbek SIDAKOV (RUS) et passe tête de série no.1 des 74kg. (Photo : Kadir Caliskan) 

Chamizo passe tête de série no.1 en 74kg
Un an après sa cinquième place au championnat du monde de Budapest, Frank Chamizo a rejoint la première place du classement mondial des 74kg grâce à un titre de champion d'Europe et une médaille d'or au Sassari. L'Italien a aussi obtenu une médaille d'argent au Yasar Dogu et une de bronze au Dan Kolov, deux événements de série de classement (ESC).

Ce ne sont cependant pas ses titres et médailles qui ont fait la réputation de Chamizo cette saison, mais plutôt sa déclaration de forfait en finale du Yasar Dogu face à son grand rival Jordan BURROUGHS (USA). En entrant au Yasar Dogu, le dernier ECS de l'année, Chamizo était classé deuxième mondial derrière le seul champion du monde du classement Zaurbek SIDAKOV (RUS). Chamizo avait pourtant atteint les finales d'Istanbul ; ayant collecté assez de points pour s'assurer la première place du classement, il a fait l'impasse sur le dernier combat. Chamizo a défendu sa décision en expliquant qu'il s'agissait d'une décision réfléchie et non émotionnelle.

Réputé pour ses capacités offensives et champion olympique de Londres, Jordan Burroughs rejoint Noursoultan en quête d'une septième médaille mondiale après quatre d'or et deux de bronze - l'une des deux dernières est issue des mondiaux de Budapest. Burroughs a chuté face au futur champion du monde 2018 Zaurbek Sidakov lors des quarts de finale de Budapest, avant d'aligner deux victoires - dont une par 4-4 sur critères sur Chamizo en combat pour la médaille de bronze - et de monter sur le sixième podium mondial de sa carrière.

Burroughs a cette saison écrasé toute compétition en 74kg lors de ses participations : deux titres en ESC (victoires sur Chamizo au Dan Kolov 9-2 et au Yasar Dogu par forfait) et deux titres continentaux (championnat et Jeux panaméricains).

Burroughs est désormais classé deuxième mondial des 74kg.

Zaurbek Sidakov était arrivé plutôt discrètement à Budapest mais s'est rapidement fait un nom après s'être défait de Burroughs et Chamizo sur le chemin de la finale, où le Russe de 23 ans l'a emporté 2-2 sur critères sur le champion du monde des U23 Avtandil KENTCHADZE (GEO).

Sidakov et Kentchadze seront respectivement 2 et 3me tête de série à Noursoultan. 

Têtes de série attendues en 74kg
1. Frank CHAMIZO (ITA)
2. Jordan BURROUGHS (USA)
3. Zaurbek SIDAKOV (RUS)
4. Avtandil KENTCHADZE (GEO)

Fatih ERDIN (TUR), 1er mondial des 86kg, tentera le tout pour le tout pour obtenir l'or de Nousoultan après sa deuxième place à Budapest l'année passée. (Photo : Sachiko Hotaka)

Erdin sera tête de série no. 1 des mondiaux en 86kg
Fatih ERDIN (TUR) et le champion du monde en titre David TAYLOR (USA) se bousculaient depuis le début de l'année pour la première place au classement des 86kg. Mais l'Américain a subi une blessure malheureuse lors d'un événement de charité, ce qui avait douché sa participation aux compétitions suivantes.

Erdin, dauphin l'année passée à Budapest, sera tête de série no. 1 de la catégorie des 86kg. Il a fini deuxième du Yariguin et troisième du championnat d'Europe cette année.

Le départ de Taylor ouvre la porte de la seconde place à Boris MAKOEV (SVK). Makoev tentera de remonter une troisième fois sur le podium depuis sa seconde place de 2017.

Hassan YAZDANICHARATI (IRI) et Deepak PUNIA (IND) complètent les quatre premières places de la série.

Le champion du monde et champion olympique Hassan "le grand" Yazdani est tête de série no.3 et Punia, champion du monde junior des 86kg cette année, est en quatrième position.

Têtes de série attendues en 86kg
1. Fatih ERDIN (TUR)
2. Boris MAKOEV (SVK)
3. Hassan YAZDANICHARATI (IRI)
4. Deepak PUNIA (IND)

Kyle SNYDER (USA) renverse Abdulrashid SADUALEV (RUS) en tête de série des 97kg. (Photo : Tony Rotundo) 

Snyder renverse Sadulaev en 97kg
C'est peu dire qu'une rivalité tenace lie les multiples champions du monde et champions olympiques Abdulrashid SADULAEV (RUS) et Kyle Snyder. Les deux se sont disputé le titre mondial des 97kg. Snyder, double champion du monde et champion olympique à Rio, avait pris le dessus sur son adversaire lors des mondiaux de Paris en 2017, mais Sadulaev a pris sa revanche à Budapest par un retentissant tombé après 69 secondes pour obtenir son troisième titre mondial.

Sadulaev tenant du titre, c'est pourtant Snyder qui sera au Kazakhstan en tant que tête de série no.1, après avoir amassé 94 points de série lors de ses victoires au championnat panaméricain, au Dan Kolov et au Yasar Dogu.
 
Sadulaev, médaillé d'or au championnat d'Europe et aux Jeux Européens cette année, sera donc classé deuxième de la catégorie à Noursoultan. 
 
ULZIISAIKHAN Batzul (MGL) et Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA) closent les têtes de série des 97kg. 
 
Ulziisaikhan, troisième, a combattu lors de deux ESC ainsi qu'au championnat d'Asie, où il a échoué en finale face à l'Iranien Reza YAZDANI. 
 
Conyedo Ruano, médaillé mondial de bronze l'année dernière, a remporté deux médailles de bronze en ESC d'affilée cette année, au Sassari et au Yasar Dogu.

Têtes de série attendues en 97kg
1. Kyle SNYDER (USA)
2. Abdulrashid SADULAEV (RUS)
3. ULZIISAIKHAN Batzul (MGL) 
4. Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA) 

Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB) défendra son titre de champion du monde de la catégorie des 61kg. Il part tête de série no.1. (Photo : Max Rose-Fyne)

Cinq autres champions du monde de leur catégorie ont conservé leur classement en première place cette année, et se retrouveront à Noursoultan comme ils s'étaient quittés à Budapest : Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB), Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS), Kyle DAKE (USA), J'Den COX (USA) et Geno PETRIASHVILI (GEO). 

Bonne passe en première position des 61kg
Le champion du monde en titre de la catégorie des 61kg est le seul médaillé de Budapest classé dans le top 4 des têtes de série des 61kg. TUMENBILEG Tuvshintulga, médaillé de bronze en 2018 pour la Mongolie, est bien dans la même catégorie mais est classé huitième pour Noursoultan.

Les deux autres médaillés, Gadzhimurad RASHIDOV (RUS) et Daniel COLON (USA), ont soit changé de catégorie, soit ne se sont pas qualifiés.

Gadzhimurad Rashidov, russe et deux fois dauphin des mondiaux, sera dans la catégorie olympique des 65kg tandis que Colon a échoué aux qualifications.

L'Indien Rahul AWARE (IND) avait la voie ouverte pour rejoindre le top 4 de Noursoultan, terminant sa saison avec une médaille d'or du Yasar Dogu après des médailles de bronze obtenues au Sassari et au championnat d'Asie. Colon et Rashidov partis, Aware passe en deuxième position, catégorie des 61kg.

Beka LOMTADZE (GEO), cinquième des mondiaux en 2018, détient la tête de série no.3.

Mohammadbagher YAKHKESHI (IRI) était attendu en tête de série no.4 mais l'Iran a préféré jouer Behnam EHSANPOOR (IRI) ; Nikolai OKHLOPKOV (ROU) passe donc en tête de série no.4 pour la Roumanie.

Têtes de série attendues en 61kg
1. Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB)
2. Rahul AWARE (IND)
3. Beka LOMTADZE (GEO)
4. Behnam EHSANPOOR (IRI)

Adam BATIROV (BRN) passe en première position des 70kg après que Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS) rejoint la catégorie olympique des 74kg. (Photo : Gabor Martin) 

Gazimagomedov parti, Batirov passe en tête de série no.1 des 70kg
Champion du monde en titre et 1er au classement mondial des 70kg, Magomedrasul Gazimagomedov a préféré rejoindre la catégorie olympique des 74kg et laisse sa place à Adam BATIROV (BRN), dauphin des mondiaux l'année dernière.

Nurkozha KAIPANOV (KAZ), champion d'Asie et au Sassari, tient la seconde tête de série. 

Si Andriy KVYATKOVSKYY (UKR) s'était qualifié pour l'équipe ukrainienne, il aurait détenu la tête de série no.3 de la catégorie. C'est Semen RADULOV (UKR) qui le remplace. En conséquence, Yones EMAMICHOGHAEI (IRI) et Devid SAFARYAN (ARM) seront respectivement en trois et quatrième positions. 

Têtes de série attendues en 70kg
1. Adam BATIROV (BRN)
2. Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
3. Yones EMAMICHOGHAEI (IRI)
4. Devid SAFARYAN (ARM)

Kyle DAKE (USA), titré en 2018, tentera le doublé au championnat du monde de Noursoultan, et entre classé tête de série no.1 des 79kg. (Photo : Max Rose-Fyne)

Dake au sommet des 79kg
Les deux meilleurs lutteurs mondiaux de l'année passée de la catégorie des 79kg, Kyle Dake et Jabrayil HASANOV (AZE), partent dans les deux meilleures positions cette année également. Dake, titré en 2018, est tête de série no.1, Hasanov deuxième.

Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS) aurait dû tenir la troisième position, mais il souffre d'une blessure au genou subie en demi-finale du championnat d'Europe et ne remontera pas sur les tapis avant la mi-octobre.

Alexander DIERINGER (USA), classé quatrième mondial, a été vaincu par Dake lors des éliminatoires US et laisse sa troisième position au Turc Muhammet KOTANOGLU, qui fera à Noursoultan ses débuts en championnat du monde. 

Bahman TEYMOURI (IRI) sera la quatrième tête de série.

Têtes de série attendues en 79kg
1. Kyle DAKE (USA) 
2. Jabrayil HASANOV (AZE)
3. Muhammet KOTANOGLU (TUR) 
4. Bahman TEYMOURI (IRI)

J'den Cox reste invaincu cette saison et détient fermement la tête de série no.1 des 92kg. (Photo : Kadir Caliskan)

Cox vent arrière en 92kg
J’den Cox est le quatrième champion du monde en titre qui rejoindra Noursoultan classé tête de série no.1. Cox concourra dans la catégorie dans laquelle il avait obtenu son premier titre mondial.

Alireza KARIMIMACHIANI (IRI), médaille de bronze à Budapest, est en deuxième position. 

Magomed KURBANOV (RUS), Batyrbek TCAKULOV (RUS) et Atsushi MATSUMOTO (JPN), classés respectivement trois, quatre et cinquième, ont échoué dans leur sélection nationale et en leur absence Ivan YANKOUSKI (BLR) passe tête de série no.3. 

Enfin Viky VIKY, classé septième et qui a lui aussi échoué aux sélections nationales, cède la tête de série no.4 à Irakli MTSITURI (GEO). 

Têtes de série attendues en 92kg
1. J'Den COX (USA) 
2. Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) 
3. Ivan YANKOUSKI (BLR) 
4. Irakli MTSITURI (GEO) 

Geno PETRIASHVILI (GEO) part en quête de son troisième titre mondial consécutif et tête de série no.1 des 125kg. (Photo : Gabor Martin)

Petriashvili en tête des 125kg 
Il faut remonter à 2013 pour trouver un champion du monde - ou champion olympique, pour ce qu'il en est - de la catégorie des 125kg qui ne soit ni Geno Petriashvili ni Taha AKGUL (TUR).
 
Petriashvili, détenteur actuel du titre, rejoindra Noursoultan classé en tête de série no.1. Il ne part pourtant pas favori car son grand rival turc Taha Akgul l'a vaincu 7-0 en finale du championnat d'Europe et prétend à la domination de la catégorie des poids lourds. 
 
Les deux ne se rencontreront potentiellement qu'en finale. Tout d'abord classés premier et quatrième, Akgul est passé tête de série no.3 grâce à sa victoire à domicile au dernier ESC de l'année, le Yasar Dogu. 

Petriashvili rencontrera Nicholas GWIAZDOWSKI (USA) pour une place en finale et Akgul DENG Zhiwei. Zhiwei, finaliste l'année passée, est classé deuxième tandis que Gwiazdowski, double médaillé mondial de bronze, est quatrième.

Têtes de série attendues en 125kg
1. Geno PETRIASHVILI (GEO) 
2. DENG Zhiwei (CHN) 
3. Taha AKGUL (TUR)
4. Nicholas Edward GWIAZDOWSKI (USA) 

#WrestleTokyo

La nouvelle star Steveson étourdit Petriashvili aux Jeux Olympiques des 125 kg; Mukaida décroche l'or

By Ken Marantz

CHIBA, Japan (6 août) -- Gable STEVESON (USA) s'est frayé un chemin sur la scène mondiale avec un nom qui rappelle une légende révolue du sport. Le joueur de 21 ans s'est certainement fait un nom aux Jeux olympiques de Tokyo.

Steveson a remporté la plus improbable des victoires, marquant une mise à terre littéralement dans la dernière seconde pour étourdir le triple champion du monde Geno PETRIASHVILI (GEO) lors de la finale des 125 kg en style libre vendredi soir.

"Je ne sais pas ce que je ressens vraiment en ce moment", a déclaré Steveson. "Ça n'a pas touché, ça n'a même pas pénétré. C'est un sentiment fou que je sois assis avec une médaille d'or autour du cou. C'est quelque chose qui restera avec moi pour toujours."

Dans d'autres finales, Mayu MUKAIDA (JPN) a donné au Japon sa troisième médaille d'or féminine aux Jeux Olympiques de Tokyo après avoir également eu besoin d'un retour - bien que pas aussi dramatique que celui de Steveson - pour remporter le titre féminin des 53 kg, tandis que Zaurbek SIDAKOV (ROC) a ajouté l'or en libre 74 kg aux titres mondiaux consécutifs qu'il a remportés en 2018 et 2019.

Gable StevesonGable STEVESON (USA) avec la médaille d'or en 125kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

La performance de Steveson au Makuhari Messe Hall A, dans laquelle il a également battu le champion olympique en titre Taha AKGUL (TUR) en quarts de finale, était la matière dont sont faites les légendes – un peu comme celle du plus grand héros de lutte américain, le champion olympique de 1972 Dan GABLE .

On ne peut que dire prémonitoire le fait que ses parents aient donné à leur fils Gable le deuxième prénom Dan. Le natif de l'État du Minnesota avait donné un avant-goût de ce qui allait arriver en remportant des titres mondiaux cadets consécutifs en 2015-16 et le titre mondial junior en 2017.

À son arrivée à Tokyo, il n'avait qu'un autre tournoi international senior à son actif, une victoire aux Championnats panaméricains de cette année. Bien qu'il s'agisse d'une bonne préparation, cela pourrait difficilement être considéré comme un indicateur de la façon dont il s'en tirerait contre les meilleurs du monde.

Steveson a convaincu tous les sceptiques avec ses soulevés en décalage avant rapides et sa conscience aiguë de la façon dont le jeu international est joué, souvent un problème pour les Américains venant des règles du folkstyle.

"Je savais que je l'avais en moi", a déclaré Steveson, qui est devenu le premier champion olympique américain dans la catégorie des poids les plus lourds depuis Bruce BAUMGARTNER (États-Unis) aux Jeux de 1992 à Barcelone.

"Tout le monde parle de ramener à la maison une médaille d'or, et je l'ai fait."

En finale, Steveson a obtenu un point d'horloge d'activité, puis a ouvert les yeux avec un soulevé par les jambes, un barrage pour une mise à terre et une avance de 3-0. Petriashivili, 27 ans, conscient qu'il avait besoin d'intensifier son jeu, a réussi un simple, mais l'Américain a non seulement combattu, mais a inversé la situation et a obtenu une sortie pour porter le score à 4-0.

Geno PetriashviliUn Geno Petriashvili (GEO) déçu lors de la cérémonie de remise des médailles des 125kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En deuxième période, Petriashvili a pris le contrôle. Lui et Akgul s'étaient combinés pour remporter tous les grands mondiaux depuis 2014, et il n'allait pas laisser la séquence se terminer sans se battre. en retrait 7-2, le Géorgien a obtenu une mise à terre en décalage avant à 1:20 de la fin, puis a ajouté une ceinture de côté en pont et une bascule pour prendre la tête pour la première fois, 8-7.

With time running out, Steveson forced Petriashvili down, then kept spinning around until he secured control with the last click on the clock. An unsuccessful challenge made the final score 10-8.

"On m'avait garanti une médaille, mais je savais que je pouvais tirer ce dernier coup et lui donner ce dernier tour, et il l'a mordu", a déclaré Steveson. "J'ai regardé l'horloge, et c'était comme point-trois. Et j'étais comme, impossible, ma tête était comme au ras de tout, mon visage était comme, abasourdi."

Après une accolade avec son coach et un tour sous le drapeau américain, Steveson a célébré sa victoire avec une roue et un back flip, un exploit assez impressionnant pour un homme si grand qui ne fait que montrer ce qu'il est capable de faire.

Mayu MUKAIDAMayu MUKAIDA (JPN) a vaincu Qianyu PANG (CHN) en finale 53kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Mukaida, double championne du monde en 55 kg, avait pris la mauvaise habitude de renverser le cours du combat avec des défaites de dernière seconde dans les grands matches. C'est la raison de l'une de ses deux médailles d'argent mondiales en 53kg.

Lors de la finale de vendredi contre Qianyu PANG (CHN), c'est Mukaida qui a dû rattraper son retard, ce qu'elle a fait pour une victoire 5-4 qui a rendu le titre olympique des 53 kg aux mains des Japonais.

"Je mène généralement au début, mais mes adversaires me dépassent assez souvent", a déclaré Mukaida. "Cette fois, c'était l'inverse, j'étais derrière. J'avais la résolution de gagner à la fin. La forte émotion est ce qui m'a fait gagner ce match."

Pang, ignorant le fait qu'elle avait perdu les quatre rencontres précédentes avec Mukaida, a pris une avance de 4-0 avec un plaquage par les épaules, une mise à terre par derrière et une ceinture en pont. C'est ainsi que la première période s'est terminée.

En deuxième période, Mukaida s'est enflammé et a marqué des mises à terre successives pour progresser sur critères à environ 1:20 de la fin. Elle ne s'est pas contentée de s'asseoir en tête et a opté pour un décalage avant auquel elle s'est accrochée jusqu'au bout alors que Pang tentait désespérément de briser l'emprise et de se mettre derrière.

Mais Mukaida non seulement n'a pas lâché prise, elle a réussi à marquer un extérieur. Après cela, elle a repoussé la Chinoise pour obtenir l'or.

"D'abord, je ne pouvais pas l'attaquer comme je le fais toujours", a déclaré Mukaida. "Mais dans les six minutes, j'ai pu pratiquer mon style de lutte avec une très forte détermination à gagner. Elle était très forte, je voulais la battre et j'étais déterminé à obtenir une médaille d'or. J'ai continué à avoir ce sentiment pendant les six minutes."

Mukaida a fait face à de grandes attentes au Japon en étant désignée comme la deuxième venue de la triple championne olympique Saori YOSHIDA (JPN), car elle vient de la même préfecture de Mie et lutte dans la même catégorie de poids.

Après avoir remporté les trois premières médailles d'or lorsque la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique [55 kg à l'époque], Yoshida a cédé le titre de 53 kg à Rio. Maintenant, le Japon l'a récupéré.

"Yoshida a gagné plusieurs fois de suite, vous ne pouvez donc pas me comparer à elle", a déclaré Mukaida. "Mais c'est moi qui ai été sélectionné [pour les Jeux olympiques], et quoi qu'il en soit, je voulais gagner l'or."

Zaurbek SIDAKOVLe Champion Olympique en 74kg Zaurbek SIDAKOV (ROC). (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

La victoire 7-0 de Sidakov sur le Russe Mahamadkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR) en finale des 74 kg n'a peut-être pas eu la théâtralité des deux autres, mais ce n'en était pas moins impressionnant.

Après que la première période ait été limitée à un point  d'activité, Sidakov a commencé la seconde avec une mise à terre et une exposition  de tacles. Il a ensuite scellé l'affaire avec une paire d'extérieur contre son ancien camarade, qui a changé de nationalité pour la Biélorussie en 2020.

"Cette médaille d'or me rappelle tout le travail acharné, toute la sueur que j'ai perdue à l'entraînement pour cela", a déclaré Sidakov. "Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont soutenu dans les parties les plus difficiles du travail... Cette médaille d'or signifie que j'ai le meilleur succès dans mon sport et je ne peux pas vraiment exprimer mes sentiments en ce moment."

Dans les matchs pour la médaille de bronze, le champion du monde des 79 kg Kyle DAKE (USA) a assuré qu'il ne quitterait pas ses premiers Jeux olympiques les mains vides en battant Frank CHAMIZO (ITA) 5-0 en libre 74 kg, privant l'Italien d'origine cubaine d'une seconde bronze olympique.

Dake, qui a rebondi après une défaite unilatérale en quarts de finale contre Kadzimahamedau, a mis la pression tôt et a marqué une paire d'extérieur, puis a ajouté 2 avec un contre-soulevé pour une avance de 4-0 en première période. Dans le second, il n'a jamais été menacé et a ajouté un extérieur tardif.

"J'ai pu rebondir et lutter plus comme mon ancien moi aujourd'hui", a déclaré Dake. "Quelques hoquets ici et là et vous vous battez pour les surmonter.

"Frank est une bête, donc pour que je réalise la performance que j'ai faite, je dois juste remercier tous mes partenaires d'entraînement et entraîneurs, mes parents à Hawaï, tous ceux qui m'ont fait venir ici. J'ai très bien concouru, je n'ai abandonné aucun point et je suis excité pour les championnats du monde dans quelques mois."

L'autre bronze des 74 kg est allé à Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB), qui a offert à l'Ouzbékistan sa première médaille de lutte des Jeux avec un tombé technique de 13-2 en première période sur Daniyar KAISANOV (KAZ).

Abdurakhmonov, double médaillé mondial qui a fréquenté l'université aux États-Unis, est sorti en tirant à plein régime, marquant une mise à terre et deux verrouillages, puis une mise à terre et une exposition.

C'était beaucoup plus facile que la victoire 3-2 d'Abdkurakhmonov en finale des Jeux asiatiques de 2018 contre Kaisanov, le champion d'Asie 2019 et 2020 qui a été promu médaillé de bronze du monde 2019 après une disqualification pour dopage.

En libre 125kg, Akgul, déjà détrôné en tant que champion olympique, est reparti avec une médaille de bronze en marquant une mise à terre à chaque période d'une victoire 5-0 sur Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL).

Amir ZARE (IRI), champion du monde des moins de 23 ans 2019, a remporté l'autre bronze dans cette catégorie de poids, également avec une victoire 5-0, bien qu'il l'ait fait avec trois sorties et deux points d'activité contre un défensif Zhiwei DENG (CHN).

Les deux matchs pour la médaille de bronze féminine chez les 53 kg, remportés par Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) et Bolortuya BAT OCHIR (MGL), se sont terminés en première période. Kaladzinskaya, la championne du monde 2018, a attrapé la championne du monde des 55 kg 2019 Jacarra WINCHESTER (USA) en clé au cou et a terminé le match par tombé à 2:09.

Bat Ochir a  marqué et abandonné une paire de mises au sol contre Joseph ESSOMBE TIAKO (CMR), mais la Mongole a complimenté la sienne avec une succession de verrous pour un tombé technique 14-4 à 2:37, donnant à son pays sa première médaille de lutte à Tokyo.

Sadulaev et Snyder organisent une 3e confrontation

En demi-finale, un autre chapitre s'ajoutera à la rivalité d'histoire  entre les champions olympiques de Rio Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) après que les deux se sont qualifiés pour la finale des 97 kg en libre de manière étrangement similaire.

Sadulaev a obtenu un point d'activité et trois extérieurs en battant un défensif Reineris SALAS PEREZ (CUB) 4-0, tandis que Snyder a fait de même avec le champion d'Europe 2020 des 92 kg Suleyman KARADENIZ (TUR), sauf qu'il a eu un extérieur de plus dans une victoire 5-0. .

"Je me sens bien, j'ai hâte d'être à demain", a déclaré Snyder. "Je pense un peu à [Sadulaev], mais je suis juste prêt à lutter à nouveau, prêt à partir... J'ai mieux lutté à chaque match et demain soir, je lutterai de mon mieux."

Sadulaev n'avait que 20 ans lorsqu'il a remporté la médaille d'or des 86 kg aux Jeux Olympiques de Rio, où Snyder, 21 ans, a triomphé en 97 kg. Sadulaev est passé en 97 kg l'année suivante et leurs chemins se sont croisés pour la première fois lors de la finale des Championnats du Monde 2017 à Paris, où Snyder a remporté la médaille d'or.

Mais le vent a tourné dans le sens de Sadulaev après cela, alors qu'il a vengé la défaite l'année suivante lors de la finale à Budapest. Aux Championnats du monde 2019, un troisième affrontement n'a jamais eu lieu après que Snyder a perdu en demi-finale contre le champion olympique de Londres 2012 Sharif SHARIFOV (AZE), que Sadulaev a battu pour son deuxième titre mondial consécutif et son quatrième au classement général.

Avant les Jeux olympiques de Tokyo, Sadulaev s'est qualifié pour la finale du tournoi Ranking Series Ali Aliev en juin, mais a perdu la finale contre Magomed IBRAGIMOV (UZB) en raison d'une blessure.

Sadulaev semble être au plein de sa force à Tokyo car, commençant par une victoire 5-0 au premier tour contre Sharifov, il n'a concédé de point dans aucun de ses matchs.

C'était une très bonne journée pour l'équipe locale - bien que sans spectateurs pour les voir et les encourager - lorsque les anciens champions du monde Takuto OTOGURO (JPN) et Yui SUSAKI (JPN) ont tous deux éliminé un champion en titre mondial pour se qualifier pour leurs finales respectives.

La course d'Otoguro en finale des 65 kg en libre doit être considérée comme la plus extraordinaire, en ce sens qu'il devait battre les deux lutteurs qui l'ont battu aux Championnats du monde 2019.

Après avoir dépassé Iszmail MUSAZUKAJEV (HUN), qui l'avait battu dans le match pour la médaille de bronze à Nur-Sultan, son chemin vers la finale a été bloqué par le champion du monde Gadzhimurad RASHIDOV (ROC). Le souvenir du collage 8-1 qu'il a reçu du Russe au premier tour est depuis un facteur de motivation.

Ce fut un résultat très différent à Tokyo, alors que le champion du monde 2018 Otoguro a marqué une mise à terre en première période et un extérieur en deuxième période, puis a tenu bon malgré l'octroi de deux points de pénalité pour une victoire 3-2.

"C'est ma première finale olympique, donc je suis tellement excité pour ça", a déclaré Otoguro. "Après le report des Jeux, j'ai travaillé sur la stratégie avec mon entraîneur pour savoir comment gagner l'or ici. Et maintenant, je vais aux bases et je continue à les suivre."

En finale, Otoguro affrontera un autre visage familier de Nur-Sultan le médaillé de bronze de Rio 2016 Haji ALIEV (AZE), qui s'est qualifié avec une impressionnante victoire 12-5 sur le toujours dangereux Bajrang PUNIA (IND). Aux championnats du monde 2019, Otoguro a battu Aliev 11-9 dans un match de repêchage sauvage et très orageux.

Susaki, double championne du monde qui n'a jamais perdu contre un adversaire non japonais, tentera de réaliser son rêve d'une médaille d'or olympique lorsqu'elle affrontera la médaillée de bronze de Rio Yanan SUN (CHN) – une adversaire qu'elle a déjà battu trois fois.

Susaki a atteint la finale avec un tombé technique 11-0 de la championne du monde en titre Mariya STADNIK (AZE), qui une fois de plus n'a pas réussi à escalader un mur japonais aux Jeux Olympiques.

Susaki, qui avait battu Stadnik lors de deux rencontres précédentes dont la finale des championnats du monde 2018, a ouvert un match conservateur en deuxième période avec un roulé avant avec clé de cou à 4 points, auquel elle a ajouté une succession de verrous pour terminer la rencontre à 3:47.

"C'est un rêve devenu réalité", a déclaré Susaki. "J'ai attendu cela pendant 8 ans. J'étais le porte-drapeau [à la cérémonie d'ouverture] avec le basketteur [Rui HACHIMURA] donc c'était un immense honneur et je suis très fière de représenter le Japon. J'ai hâte d'être demain et je ferai de mon mieux."

Stadnik, 33 ans, ira maintenant chercher sa quatrième médaille olympique dans le match pour la médaille de bronze, sans qu'aucune d'entre elles ne soit en or. Elle a perdu en finale de Londres 2012 contre Hitomi OBARA (JPN) et la finale de Rio 2016 contre Eri TOSAKA (JPN).

Sun a montré qu'aucune avance n'est sûre contre elle alors qu'elle a remporté une superbe victoire de retour sur Sarah HILDEBRANDT (USA), marquant une chute latérale de 4 points à 3 secondes de la fin pour une victoire de 10-7.

"Je suis très heureuse de me qualifier pour la finale", a déclaré Sun. "C'était un match sous haute tension et ce match m'a dit que je ne devais jamais abandonner pendant un match."

Hildebrandt, médaillée d'argent mondial 2018, a dominé le match contre la triple médaillée mondiale, prenant une avance de 7-1 en première période. Mais Sun est revenue en force dans la seconde, réduisant progressivement l'écart avec un roulé avant par clé de cou et une mise à terre avant de réussir son gros coup.

"Mon adversaire est devenue trop passive parce que je savais qu'elle ne voulait plus perdre de points jusqu'à la fin du match", a déclaré Sun. "Je pensais que j'avais encore beaucoup de temps pour faire un retour. Pour être honnête, je ne pensais pas tellement au temps, j'ai juste fait de mon mieux pour rester calme et trouver ma chance de gagner."

Alors que Susaki est à 3-0 face à Sun, leur dernière rencontre était serrée, un 3-2 de Susaki lors de la Coupe du monde féminine 2019.

Jour 6 Resultats

Lutte libre

65kg
DF1 - Takuto OTOGURO (JPN) df. Gadzhimurad RASHIDOV (ROC), 3-2
DF2 - Haji ALIYEV (AZE) df. Bajrang PUNIA (IND), 12-5

74kg
GOLD - Zaurbek SIDAKOV (ROC) df. Mahamadkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR), 7-0

BRONZE - Kyle DAKE (USA) df. Frank CHAMIZO (ITA), 5-0
BRONZE - Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB) df. Daniyar KAISANOV (KAZ) by TF, 13-2, 2:13

97kg
DF1 - Abdulrashid SADULAEV (ROC) df. Reineris SALAS PEREZ (CUB), 4-0
DF2 - Kyle SNYDER (USA) df. Suleyman KARADENIZ (TUR), 5-0

125kg
GOLD - Gable STEVESON (USA) df. Geno PETRIASHVILI (GEO), 10-8

BRONZE - Amir ZARE (IRI) df, Zhiwei DENG (CHN), 5-0
BRONZE - Taha AKGUL (TUR) df. Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL), 5-0

Lutte Féminine

50kg
DF1 - Yui SUSAKI (JPN) df. Mariya STADNIK (AZE) by TF, 11-0, 3:47
DF2 - Yunan SUN (CHN) df. Sarah HILDEBRANDT (USA), 10-7

53kg
GOLD - Mayu MUKAIDA (JPN) df. Qianyu PANG (CHN), 5-4

BRONZE - Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) df. Jacarra WINCHESTER (USA) by Fall, 2:09 (4-0)
BRONZE - Bolortuya BAT OCHIR (MGL) df. Joseph ESSOMBE TIAKO (CMR) by TF, 14-4, 2:37