Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

Icho remporte une médaille d'or historique à Rio et garde sa place de No. 1

By William May

CORSIER-SUR-VEVEY (8 septembre) – Kaori ICHO (JPN) a encore une fois gardé la tête des classements d'United World Wrestling toute l'année, et elle a également remporté une quatrième médaille d'or olympique aux JO de Rio 2016.

Depuis la création des classements internationaux en 2013, Icho et sa coéquipière Saori YOSHIDA (JPN) sont restées en tête de leurs catégories de poids respectives - 63 kg et 55 kg en 2013, et au début de 2014, 58 kg et 53 kg.

Même si elle a perdu face à la jeune mongole PUREVDORJ Orkhon (MGL) au GP Yarygin en janvier, Icho a gardé sa place de No. 1 à 58 kg tout au long de l'année 2016, battant Valeria KOBLOVA-ZHOLOBOVA (RUS) dans les dernières secondes de la finale aux JO de Rio 2016.

Après les JO de 2016, Yoshida, elle, ne sera plus en tête des classements à 53 kg. Helen MAROULIS (USA), qui était en tête des classements à 55 kg après avoir remporté le titre mondial à Las Vegas, a battu la japonaise en finale des JO, 4-1.

La championne du monde Eri TOSAKA (JPN) avait dégringolé à la 3e place à 48 kg après avoir perdu face à SUN Yanan (CHN)  aux Championnats d'Asie en février, mais a remporté l'or en battant Sun et la championne d'Europe Maria STADNIK (AZE).

Risako KAWAI (JPN), médaillée d'argent à 63 kg à Las Vegas, était No. 3 et est devenue No. 1 en poids moyens grâce à ses victoires face à trois championnes d'Europe, Monika MICHALIK (POL), Anastasija GRIGORJEVA (LAT) et Maria MAMASHUK (BLR).

Sara DOSHO (JPN), qui est montée sur le podium lors de chaque tournois mondiaux ces trois dernières années, a battu la médaillée d'or olympique de 2012 Natalia VOROBIEVA (RUS) à Rio et passe de No. 5 à No. 1 à 69 kg.

Erica WIEBE (CAN), qui était No. 2 à 75 kg, a pris la tête des classements en battant la médaillée d'or des Jeux d'Europe Vasilisa MARZALIUK (BLR) en demi-finale et en battant la triple médaillée olympique Guzel MANYUROVA (KAZ) 6-0.

Sakshi MALIK (IND) à 58kg et la championne du monde de 2013 ZHANG Fengliu (CHN) à 75 kg n'étaient pas classées en arrivant à Rio et sont reparties avec des médailles de bronze.

Les lutteurs sont classés par noms, pays, meilleur ou plus récent résultat de ces douze derniers mois, et selon leur position dans les classements précédents.

(NOTE : les classements d'United World Wrestling font une pause et reprendront en décembre, après les championnats du monde des catégories de poids non olympiques qui auront lieu les 10 et 11 décembre à Budapest.)

48kg – Eri TOSAKA (JPN) a battu SUN Yanan (CHN) en demi-finale, puis a dominé Mariya STADNIK (AZE), 3-2, pour la seconde année consécutive et a remporté l'or aux JO ainsi que la place de No. 1 dans les classements.

1. Eri TOSAKA (JPN) – Rio OG No.1 (3)
2. Mariya STADNIK (AZE) – Rio OG No.2 (1)
3. SUN Yanan (CHN) – Rio OG No.3 (2)
4. Elitsa YANKOVA (BUL) – Rio OG No.3 (5)
5. Patricia BERMUDEZ (ARG) – Rio OG No.5 (6)
6. Jyldyz ESHIMOVA (KAZ) – Rio OG No.5 (4)
7. Carolina CASTILLO HIDALGO (COL) – Spanish GP No.2 (9)
8. KIM Hyon-Gyong (PRK) – Ulaanbaatar OG Qualifier No.1 (13)
9. Haley AUGELLO (USA) – Ulaanbaatar OG Qualifier No.2 (17)
10. Valentina ISLAMOVA (RUS) - German GP No.1 (5)
11. Vinesh VINESH (IND) – Asia No.3 (13)
12. Alina VUC (ROU) – Europe No.2 (7)
13. Iwona MATKOWSKA (NED) – Poland Open No.3 (11)
14. Milana DADASHEVA (RUS) – European U23 No.3 (not ranked)
15. Victoria ANTHONY (USA) – Klippan Open No.1 (15)
16. Jasmine MIAN (CAN) – Klippan Open No.2 (10)
17. Jessica BLASZKA (NED) – German GP No.2 (11)
18. Evin DEMIRHAN (TUR) – European U23 No.1 (16)
19. Maryna MARKEVICH (BLR) – Europe No.3 (18)
20. Rebecca MUAMBO (CMR) – Africa No.1 (20)

 

53kg – Natalya SINISHIN (AZE) est passées de 58 kg à 53 kg, ou elle a affronté Saori YOSHIDA (JPN) en 16e de finale et a perdu 4-0. La lutteuse de 31 ans a réussi à gagner deux fois en repêchage et a remporté le bronze ainsi que la place de No. 4 dans les classements.

1. Helen MAROULIS (USA) – Rio OG No.1 (1@55)
2. Saori YOSHIDA (JPN) – Rio OG No.2 (1)
3. Sofia MATTSSON (SWE) – Rio OG No.3 (2)
4. Natalya SINISHIN (AZE) – Rio OG No.3 (8@58)
5. ZHONG Xuechun (CHN) – Rio OG No.5 (4)
6. Betzabeth ARGUELLO (VEN) – Rio OG No.5 (9)
7. JONG Myong-Suk (PRK) – Rio OG No.7 (5)
8. Odunayo ADEKUOROYE (NGR) – Spanish GP No.3 (3)
9. Katarzyna KRAWCZYK (POL) – Poland Open No.1 (10)
10. Nina HEMMER (GER) – Spanish GP No.3 (6)
11. Irina KURACHKINA (BLR) – Europe No.2 (7)
12. Yulia KHAVALDZHY (UKR) – Europe No.3 (8)
13. Isabelle SAMBOU (SEN) – Rio OG No.8 (17)
14. Bediha GUN (TUR) – European U23 No.3 (11)
15. Maria PREVOLARAKI (GRE) – Dan Kolov No.1 (15)
16. Natalya MALYSHEVA (RUS) – European U23 No.1 (12)
17. Liliya HORISHNA (UKR) – European U23 No.2 (13)
18. Anzhela DOROGAN (AZE) – Poland Open No.3 (14)
19. Nadeshda SHUSHKO (BLR) – Klippan Open No.1 (16)
20. Alma VALENCIA ESCOTO (MEX) – Istanbul OG Qualifier No.3 (20)

55kg – La vice championne de l'Open de Klippan Mayu MUKAIDA (JPN) a gagné cinq fois par supériorité technique avant de remporter le titre des championnats du monde junior et la place de No. 5 dans les classements.
 
1. Tatyana KIT (UKR) – Poland Open No.1 (2)
2. Irina OLOGONOVA (RUS) – Europe No.1 (3)
3. Zalina SIDAKOVA (BLR) – Medved Prizes No.1 (4)
4. Katsiaryna HANCHAR (BLR) – Medved Prizes No.2 (5)
5. Mayu MUKAIDA (JPN) – Klippan Open No.2@53 (nr)
6. Olena KREMZER (UKR) – European U23 No.1 (8)
7. Aleksandra ANDREEVA (RUS) – European U23 No.2 (6)
8. Nadeshda TRETYAKOVA (RUS) – Yarygin No.1 (7)
9. Samantha STEWART (CAN) – Pan America No.1 (10)
10. Roksana ZASINA (POL) – Poland Open No.2 (10)
11. PANG Qianyu (CHN) – Asia No.1 (11)
12. Sarah HILDEBRANDT (USA) – Klippan Open No.2 (12)
13. DAVAASUKH Otgontsetseg (MGL) – Asia No.1 (13)
14. Giulia OLIVEIRA (BRA) – Pan America No.2 (14)
15. Ramona GALAMBOS (HUN) – Europe No.3 (15)
16. Alyona KOLESNIK (AZE) – European U23 No.2 (16)
17. Evelina NIKOLOVA (BUL) – World No.3 (17)
18. Joseph ESSOMBE TAIKO (CMR) – Africa-Oceania OG Qualifier No.2 (18)
19. Rim AYARI (TUN) – Africa No.2 (19)
20. Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS) – Spanish GP No.1 (nr)

58kg – Marwa AMRI (TUN) et Sakshi MALIK (IND) ont réalisé de belles performances à Rio - Amri a remporté la première médaille olympique de la Tunisie et Malik a remporté la première médaille de lutte féminine pour l'Inde.
 
1. Kaori ICHO (JPN) – Rio OG No.1 (1)
2. Valeria KOBLOVA-ZHOLOBOVA (RUS) – Rio OG No.2 (2)
3. Marwa AMRI (TUN) – Rio OG No.3 (12)
4. Sakshi MALIK (IND) – Rio OG No.3 (nr)
5. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) – Rio OG No.5 (6)
6. Yulia RATKEVICH (AZE) – Rio OG No.5 (9)
7. PUREVDORJ Orkhon (MGL) – Rio OG No.7 (7)
8. Johanna MATTSSON (SWE) – German GP No.1 (3)
9. Elif Jale YESILIRMAK (TUR) – Rio OG No.9 (4)
10. Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL) – Pan America No.1 (5)
11. Mimi HRISTOVA (BUL) – Dan Kolov No.1 (10)
12. Mariana CHERDIVARA-ESANU (MDA) – Dan Kolov No.2 (17)
13. Grace BULLEN (NOR) – Europe No.2 (13)
14. Lyubov OVCHAROVA (RUS) – Klippan Open No.2 (15)
15. Joice SILVA (BRA) – Pan Am OG Qualifier No.2 (20)
16. Luisa NIEMESCH (GER) – Spanish GP No.3 (11)
17. Oluwafunmilayp ADENIYI AMINAT (NGR) – Spanish GP No.3 (16)
18. Michelle FAZZARI (CAN) – German GP No.3 (16)
19. Lissette ANTES CASTILLO (ECU) – Cerra Pelado Int’l No.2 (18)
20. BAATARJAV Shoovdor (MGL) – Poland Open No.2 (17)

60kg – Anzhelina LYSAK (UKR) a remporté l'argent aux Championnats du Monde junior de Macon, France, et devient No. 6 derrière la championne du monde junior Oksana HERHEL (UKR).

1. Petra OLLI (FIN) – Europe No.1 (1)
2. Yulia PRONTSEVICH (RUS) – Spanish GP No.1 (2)
3. Tatyana OMELCHENKO (AZE) – European U23 No.1 (3)
4. Therese PERSSON (SWE) – Spanish GP No.2 (4)
5. Oksana HERHEL (UKR) – Europe No.2 (5)
6. Anzhelina LYSAK (UKR) – European U23 No.2 (7)
7. Gabriella SLEISZ (HUN) – Ukraine Int’l No.2 (6)
8. Katarzyna MADROWSKA (POL) – Poland Open No.3 (8)
9. SUKHEE Tserenchimed (MGL) – Mongolia Open No.1 (9)
10. Veronika IVANOVA (BLR) – Medved Prizes No.1 (10)
11. Anastassia HUCHOK (BLR) – Klippan Open No.2 (11)
12. Ayaulaylm KASYMOVA (KAZ) – Medved Prizes No.2 (12)
13. Dzhanan MANOLOVA (BUL) – Dan Kolov No.1 (13)
14. Leigh JAYNES (USA) – Pan America No.3 (14)
15. HAN Yingyan (CHN) – Asia No.1 (15)
16. Hela RIABI (TUN) – Africa No.1 (16)
17. Ayaka Ito (JPN) – Asia No.2 (17)
18. LUO Xiaojuan (CHN) – GGP Final No.1 (18)
19. Irina NETREBA (AZE) – Ukraine Int’l No.5 (19)
20. Svetlana LIPATOVA (RUS) – Yarygin GP No.3 (20)

63kg – La médaillée d'argent au niveau mondial Risako KAWAI (JPN) a gagné quatre fois sur le score de combiné de 29-1 et a remporté la quatrième médaille d'or olympique du Japon en lutte féminine aux JO de Rio 2016, et devient No. 1 des classements.
 
1. Risako KAWAI (JPN) – Rio OG No.1 (3)
2. Maria MAMASHUK (BLR) – Rio OG No.2 (4)
3. Ekaterina LARIONOVA (KAZ) – Rio OG No.3 (13)
4. Monica MICHALIK (POL) – Rio OG No.3 (18)
5. Inna TRAZHUKOVA (RUS) – Rio OG No.5 (12)
6. Elena PIROZHKOVA (USA) – Rio OG No.5 (14@69)
7. Anastasija GRIGORJEVA (LAT) – Europe No.1 (5)
8. Yulia TKACH (UKR) – Poland Open No.1 (1)
9. XU Rui (CHN) – Poland Open No.2 (7)
10. SORONZONBOLD Battsetseg (MGL) – Poland Open No.3 (2)
11. Henna JOHANSSON (SWE) – Spanish GP No.3 (14)
12. Hafize SAHIN (TUR) – Corneanu Memorial No.1 (11)
13. Danielle LAPPAGE (CAN) – German GP No.1 (6)
14. Taybe YUSEIN (BUL) – Poland Open No.3 (8)
15. Koumba LARROQUE (FRA) – World Jr No.1 (19)
16. Blessing OBORUDUDU (NGR) – Spanish GP No.2 (9)
17. Marianna SASTIN (HUN) – Europe No.3 (10)
18. Lais OLIVEIRA (BRA) – Pan America No.1 (16)
19. WANG Xiaoqian (CHN) – Asia OG Qualifier No.1 (15)
20. Valeria LAZINSKAYA (RUS) – German GP No.2 (17) 

69kg – La médaillée d'or des All-African Games Enas AHMED (EGY) a gagné 8-0 face à Maria ACOSTA (VEN), ainsi que par tombé face à Gilda De OLIVEIRA (BRA) pour se qualifier en demi-finale des JO de Rio. Elle devient No.6 à 69kg.

1. Sara DOSHO (JPN) – Rio OG No.1 (5)
2. Natalia VOROBIEVA (RUS) – Rio OG No.2 (4)
3. Jenny FRANSSON (SWE) – Rio OG No.3 (3)
4. Elmira SYZDYKOVA (KAZ) – Rio OG No.3 (9)
5. Dorothy YEATS (CAN) – Rio OG No.5 (12)
6. Enas AHMED (EGY) – Rio OG No.5 (nr)
7. Aline FOCKEN (GER) – German GP No.1 (2)
8. Buse TOSUN (TUR) – European U23 No.1 (6)
9. OCHIRBAT Nasanburmaa (MGL) – Poland Open No.2 (13)
10. ZHOU Feng (CHN) – Rio OG No.12 (1)
11. Alina MAKHINYA (UKR) – Europe No.3 (7)
12. Masako FURUICHI (JPN) – Klippan Open No.1 (15)
13. Agnieszka WIESZCZEK-KORDUS (POL) – Poland Open No.5 (8)
14. Tamyra MENSAH (USA) – Grand Prix of Spain No.3 (11)
15. Gilda DE OLIVEIRA (BRA) – Pan Am OG Qualifier No.2 (nr)
16. Ilana KRATYSH (ISR) – Ulaanbaatar OG Qualifier No.1 (10)
17. Maria ACOSTA (VEN) – Ulaanbaatar OG Qualifier No.2 (16)
18. Signe Marie STORE (NOR) – Istanbul OG Qualifier No.2 (17)
19. Tatyana KOLESNIKOVA-MOROZOVA (RUS) – Medved Prizes No.1 (18)
20. Victoria BOBEVA (BUL) – Yasar Dogu No.2 (19)

 

75kg – Guzel MANYUROVA (KAZ) a remporté sa troisième médaille olympique en battant sa rivale Ekaterina BUKINA (RUS) par tombé en demi-finale des JO, et gagne 12 places dans les classements grâce à sa médaille d'argent - elle devient No. 2. Manyurova a remporté l'argent aux JO de 2004 et le bronze à Londres il y a quatre ans.

1. Erica WIEBE (CAN) – Rio OG No.1 (2)
2. Guzel MANYUROVA (KAZ) – Rio OG No.2 (14)
3. Ekaterina BUKINA (RUS) – Rio OG No.3 (5)
4. ZHANG Fengliu (CHN) – Rio OG No.3 (nr)
5. Vasilisa MARZALIUK (BLR) – Rio OG No.5 (3)
6. Laure ALI ANNABEL (CMR) – Rio OG No.5 (nr)
7. Adeline GRAY (USA) – 2015 World No.1 (1)
8. Yasemin ADAR (TUR) – Europe No.1 (6)
9. Aline FERREIRA (BRA) – Sassari Tourney No.1 (4)
10. Alla CHERKASOVA (UKR) – Europe No. 3 (9)
11. Justina DISTACIO (CAN) – Pan America No.1 (13)
12. Zsanett NEMETH (HUN) – European U23 No.1 (12)
13. Epp MAE (EST) – Canada Cup No.3 (8)
14. Andrea OLAYA GUITIERREZ (COL) – Poland Open No.2 (7)
15. Anna SCHELL (GER) – European U23 No.2 (15)
16. ZHOU Qian (CHN) – GGP Final No.2 (11)
17. Samar Amer HAMZA (EGY) – Spanish GP No.3 (nr)
18. Cynthia VESCAN (FRA) – Paris GP No.2 (10)
19. Jarismit WEFFER GUANIPA (VEN) – Poland Open No.3 (16)
20. Maria SELMAIER (GER) – Istanbul OG Qualifier No.2 (17)