Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

Tournoi qualificatif Olympique à Astana

By William May

ASTANA (16 mars) – Trois médaillés d'or des Jeux de Londres 2012 mènent la charge dans la capitale Astana cette semaine lors du tournoi continental qualificatif des Jeux Olympiques 2016.

Hamid SORYAN (IRI) et KIM Hyeon-Woo (KOR) participeront à la compétition en lutte gréco-romaine au Daulet Sports Complex. Ils avaient été éliminés tôt dans la compétition aux Championnats du monde 2015.

Omid NOROOZI (IRI) est également inscrit dans le style classique. Il avait été vice champion aux championnats du monde de 2014 à Tachkent, tout comme le médaillé de bronze Elmurat TASMURADOV (UZB).

Les médaillés d'argent des championnats du monde de 2014 Sosuke TAKATANI (JPN) et Komeil GHASEMI (IRI) tenteront de se qualifier en lutte libre, et Gouzel MANYUROVA (KAZ) essaiera de se qualifier pour la troisième fois aux Jeux Olympiques en lutte féminine.

Le tournoi durera trois jours, du 18 au 20 mars, avec des compétitions dans deux catégories de poids de chacune des trois catégories olympiques par jour.

Les deux meilleurs lutteurs de chaque catégories de poids remporteront des places pour leurs comité olympique national pour les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro, qui auront lieu de 14 au 21 aout.
Aperçu de chaque catégorie de poids qui sera disputée (en parenthèse, les pays déja qualifiés pour chaque catégorie de poids aux championnats du monde 2015) :
 

Vendredi 18 mars: LL 57kg & 74kg; GR 59kg & 85kg; LF 53kg & 69kg

LL 57kg (Iran, Mongolie, Corée du Nord, Kazakhstan) – Tomar SANDEEP (IND) a remporté les Championnats d'Asie en février et Samat NADYRBEK UULU (KGZ)  était vice-champion en 2015 derrière le médaillé de bronze au niveau mondial ERDENEBAT Bekhbayar (MGL).

LL 74kg (Mongolie, IndEe, Iran) – Le médaillé d'or des Jeux d'Asie Rashid KURBANOV (UZB) est en tête ici après avoir terminé 10e aux Championnats du monde de 2015, et le vice champion du monde de 2014 Sosuke TAKATANI (JPN) essaiera de faire mieux qu'a Las Vegas, ou il était sorti de la compétition au deuxième round.

GR 59kg (Corée du Nord, Kazakhstan, Kyrgyzstan) – Le médaillé d'or des Jeux Olympiques de 2012 Hamid SORYAN (IRI) tentera de faire oublier sa disqualification à Las Vegas et de se qualifier pour ses troisièmes Jeux Olympiques. Le double champion d'Asie Elmurat TASMURADOV (UZB) et KIM Seung-Hak (KOR), No.7 à Las Vegas, seront ses challengers.

GR 85kg (Ouzbékistan, Iran) – Le triple médaillé de bronze des Jeux d'Asie Yanarbek KENYEEV (KGZ) a remporté le titre continental à Bangkok et LEE Se-Yeol (KOR) a remporté l'argent à Incheon 2014. Le Kazakhstan  a inscrit le champion junior d'Asie  de 2012 Azamat KUSTUBAEV (KAZ).

LF 53kg (Japon, Corée du Nord, Chine) – DAVAASUKH Otgontsetseg (MGL), médaillée d'argent au niveau mondial en 2011, a remporté le titre d'Asie à 55 kg en février et NGUYEN Thi Lua (VIE) était vice championne à 53kg.

LF 69kg (Chine, Japon, Mongolie) – Elmira SYZDYKOVA (KAZ) avait terminé à la 7e place des Championnats de Las Vegas puis avait remporté le GP Yarygin, et avait terminé 2e derrière  Sara DOSHO (JPN) aux championnats d'Asie.

Samedi 19 mars: LL 65kg & 97kg; GR 75kg & 130kg; LF 58kg & 75kg

LL 65kg
(Ouzbékistan, Iran, Mongolie) – L'ancien membre de l'équipe de Russie Adam BATIROV (BRN) est "L'ancienne" nouvelle tête de cette catégorie. Il avait gagné le titre d'Asie à 31 ans en février. Le médaillé d'argent des Jeux d'Asie Bajrang BAJRANG (IND) tentera également sa chance.

LL 97kg (Iran) – Le médaillé d'argent des Jeux d'Asie Magomed MUSAEV (KGZ) et le champion d'Asie de 2014 DORJKHAND Khuderbulga (MGL) sont en tête de cette catégorie. KIM Jae-Gang (KOR) était 10e Las Vegas, juste derrière Musaev. 

GR 75kg (Kazakhstan, Iran) – Le champion olympique et champion du monde KIM Hyeon-Woo (KOR) avait perdu tôt dans la compétition de Las Vegas et avait terminé à la 10e place. YANG Bin (CHN) a remporté le prestigieux Open de Hongrie en février.

GR 130kg (No Asian Qualifier) – Le double champion des Jeux d'Asie Nurmakhan TINALIEV (KAZ) semble être en tête, mais il devra se méfier du médaillé de bronze d'Incheon 2014 Bashir BABAJANZADEH (IRI) will challenge ainsi que de Murat RAMONOV (KGZ), qui avait terminé 7e à Las Vegas.

LF 58kg (Japon) – Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) et Aiym ABDILDINA (KAZ) se sont arrachés le titre à Bangkok, et Tynybekova avait gagné 2-1. Tous les yeux seront néanmoins tournés vers PUREVDORJ Orkhon (MGL) qui avait battu la championne du monde et championne olympique Kaori ICHO (JPN) en janvier.

LF 75kg (Chine) – La médaillée d'argent des Jeux d'Asie Gouzel MANYUROVA (KAZ) tentera de se qualifier pour la troisième fois aux Jeux Olympiques  et la championne d'Asie à 63kg Rio WATARI (JPN) tentera de qualifier le Japon à 75kg.

Dimanche 20 mars: LL 86kg & 125kg; GR 66kg & 98kg; LF 48kg & 63kg

LL 86kg
(Iran) – Le vice champion d'Asie ORGODOL Uitumen (MGL) et le médaillé de bronze des Jeux d'Asie Umidjon ISMANOV (UZB) sont en tête de liste. Aligadshi GAMIDGADSHIEV (KGZ), vainqueur du tournoi Ali Aliev en 2013, fera ses débuts sur la scène internationale pour le Kirghizistan.

LL 125kg (Mongolie) – Le médaillé d'argent des championnats du monde 2014 Komeil GHASEMI (IRI) est inscrit pour L'Iran et le champion d'Asie Parviz HADI (IRI) est son remplaçant. Daulet SHABANBAY (KAZ) et Aiaal LAZAREV (KGZ) tenteront également de remporter des places olympiques.

GR 66kg (Corée) – L'Iran a inscrit le vice champion du monde de 2014 Omid NOROOZI (IRI) et le vainqueur du Golden Grand Prix Mehdi ZEIDVAND (IRI).  Ruslan TSAREV (KGZ) est le vice champion d'Asie et ZHENG Pan (CHN) champion de 2012.

GR 98kg (Iran) – Le médaillé d'argent des Jeux d'Asie XIAO Di (CHN) a terminé 7e àLas Vegas et a remporté le Grand Prix de Hongrie en février. Le vétéran Margulan ASSEMBEKOV (KAZ) a remporté le bronze au championnat d'Asie 2015, tout comme Norikatsu SAIKAWA (JPN).

LF 48kg (Japon, Chine) – Vinesh VINESH (IND) est très bien classée à chaque tournoi d'Asie et a failli remporter le titre en 2015. La gagnante du Medved Prizes  Zhuldyz ESHIMOVA (KAZ) a passé les saisons 2014-2015 à 53kg et ERDENESUKH Narangerel (MGL) était vice championne en 2014.

LF 63kg (Mongolie, Japon) – Ekaterina LARIONOVA (KAZ) était médaillée de bronze au championnats du monde 2013, et plus récemment, médaillée d'argent au Medved Prizes en février. WANG Xiaoqian (CHN) a remporté l'argent au Rio 2016 test event en janvier.

-- Horaire -- 

Jeudi 17 mars

17:00-18:30 – Examen médical et pesée
LL 57kg & 74kg; GR 59kg & 85kg; LF 53kg & 69kg

Vendredi 18 mars
10:00-16:00 – Rounds de qualification et repêchage
LL 57kg & 74kg; GR 59kg & 85kg; LF 53kg & 69kg

17:00-18:30 – Examen médical et pesée
LL 65kg & 97kg; GR 75kg & 130kg; LF 58kg & 75kg

17:30-18:00 – Cérémonie d'ouverture

18:00-20:00 – Finales et remises des prix
LL 57kg & 74kg; GR 59kg & 85kg; LF 53kg & 69kg

Samedi 19 mars

10:00-16:00 – Rounds de qualification et repêchage
LL 65kg & 97kg; GR 75kg & 130kg; LF 58kg & 75kg

16:00-17:45 – Examen médical et pesée
LL 86kg & 125kg; GR 66kg & 98kg; LF 48kg & 63kg

18:00-20:00 – Finales et remises des prix
LL 65kg & 97kg; GR 75kg & 130kg; LF 58kg & 75kg

Dimanche 20 mars

10:00-15:00 – Rounds de qualification et repêchage
LL 86kg & 125kg; GR 66kg & 98kg; LF 48kg & 63kg

18:00-20:00 – Finales et remises des prix
LL 86kg & 125kg; GR 66kg & 98kg; LF 48kg & 63kg