Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

#WrestleWarsaw

Championnat d'Europe de Varsovie : les inscriptions

By Eric Olanowski

VARSOVIE, Pologne (le 14 avril) --- Tous les yeux seront braqués sur Varsovie la semaine prochaine, où 444 athlètes venus de 37 pays se lanceront du 19 au 25 avril à la conquête de l'or du championnat d'Europe. La lutte gréco-romaine accueillera 77 athlètes, la lutte libre 156 et la lutte féminine 111.

La lutte libre ouvrira les festivités lundi prochain le 19 avril. Les projecteurs se braqueront sur la lutte féminine à partir de mercredi et la lutte gréco-romaine montera sur scène vendredi.

*Les inscriptions sont telles que relevées mercredi 14 avril et sont donc sujettes à modification.

57kg
Afgan KHASHALOV (AZE)
Aryan TSIUTRYN (BLR)
Mikyay Salim NAIM (BUL)
Beka BUJIASHVILI (GEO)
Ioannis MARTIDIS (GRE)
Givi DAVIDOVI (ITA)
Anatolii BURUIAN (MDA)
Razvan Marian KOVACS (ROU)
Nachyn MONGUSH (RUS)
Suleyman ATLI (TUR)
Kamil KERYMOV (UKR)

61kg
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE)
Dzimchyk RYNCHYNAU (BLR)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Arman Norik ELOYAN (FRA)
Beka LOMTADZE (GEO)
Viktor Viktorowitsch LYZEN (GER)
Richard VILHELM (HUN)
Daniel POPOV (ISR)
Simone Vincenzo PIRODDU (ITA)
Leomid COLESNIC (MDA)
Vladimir EGOROV (MKD)
Eduard GRIGOREV (POL)
Ivan GUIDEA (ROU)
Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS)
Sebastian KOLOMPAR (SRB)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Andrii DZHELEP (UKR)

65kg
Gevorg TADEVOSYAN (ARM)
Gabriel JANATSCH (AUT)
Ali RAHIMZADE (AZE)
Andrei BEKRENEU (BLR)
Ruhan Hyusnyu RASIM (BUL)
Quentin Jean-René STICKER (FRA)
George Anthony RAMM (GBR)
Shmagi TODUA (GEO)
Niklas Dietmar DORN (GER)
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
Maxim SACULTAN (MDA)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
Nikolai OKHLOPKOV (ROU)
Zagir SHAKHIEV (RUS)
Hamza ALACA (TUR)
Andrii SVYRYD (UKR)

70kg
Orges LILA (ALB)
Arman ANDREASYAN (ARM)
Turan BAYRAMOV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BLR)
Nicolae COJOCARU (GBR)
Davit TLASHADZE (GEO)
Daniel ANTAL (HUN)
Gianluca TALAMO (ITA)
Artem AUGA (LTU)
Mihail SAVA (MDA)
Fati VEJSELI (MKD)
Magomedmurad GADZHIEV (POL)
Israil KASUMOV (RUS)
Daniel CHOMANIC (SVK)
Haydar YAVUZ (TUR)
Ihor NYKYFORUK (UKR)

74kg
Hrayr ALIKHANYAN (ARM) 
Simon MARCHL (AUT)
Ashraf ASHIROV (AZE)
Davud ALIZALAU (BLR)
Miroslav Stefanov KIROV (BUL)
Aimar ANDRUSE (EST)
Charlie James BOWLING (GBR)
Avtandil KENTCHADZE (GEO)
Daniel SARTAKOV (GER)
Csaba VIDA (HUN)
Mitchell Louis FINESILVER (ISR)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Valentin BORZIN (MDA)
Kamil RYBICKI (POL)
Zurab KAPRAEV (ROU)
Razambek ZHAMALOV (RUS)
Malik Michael AMINE (SMR)
Hetik CABOLOV (SRB)
Marc DIETSCHE (SUI)
Tajmuraz Mairbekovic SALKAZANOV (SVK)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Semen RADULOV (UKR)

79kg
Osman HAJDARI (ALB)
Arman AVAGYAN (ARM)
Rashad YUSIFLI (AZE)
Andrei KARPACH (BLR)
Oktay Ruzhdi HASAN (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Saifedine ALEKMA (FRA)
Nika KENTCHADZE (GEO)
Eduard TATARINOV (GER)
Salvatore DIANA (ITA)
Alans AMIROVS (LAT)
Eugeniu MIHALCEAN (MDA)
Dejan MITROV (MKD)
Andrzej Piotr SOKALSKI (POL)
Malik SHAVAEV (RUS)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Muhammet Nuri KOTANOGLU (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)

86kg
Benjamin GREIL (AUT)
Gadzhimurad MAGOMEDSAIDOV (AZE)
Ali SHABANAU (BLR)
Dzhemal Rushen ALI (BUL)|
Akhmed AIBUEV (FRA)
Sandro AMINASHVILI (GEO)
Joshua Philipp David MORODION(GER)
Uri KALASHNIKOV (ISR)
Simone IANNATTONI (ITA)
Edgaras VOITECHOVSKIS (LTU)
Gheorghi PASCALOV (MDA)
Sebastian JEZIERZANSKI (POL)
Artur NAIFONOV (RUS)
Myles Nazem AMINE (SMR)
Stefan REICHMUTH (SUI)
Boris MAKOEV (SVK)
Osman GOCEN (TUR)
Mraz DZHAFARIAN (UKR)

92kg
Osman NURMAGOMEDOV (AZE)
Hajy RAJABAU (BLR)
Akhmed Adamovitch MAGAMAEV (BUL)
Irakli MTSITURI (GEO)
Robin Michael FERDINAND (GER)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Georgii RUBAEV (MDA)
Radoslaw MARCINKIEWICZ (POL)
Magomed Guseynovitch KURBANOV (RUS)
Samuel SCHERRER (SUI)
Erhan YAYLACI (TUR)
AndriI VLASOV (UKR)

97kg
Shamil ZUBAIROV (AZE)
Aliaksandr HUSHTYN (BLR)
Ahmed Sultanovich BATAEV (BUL)
Elizbar ODIKADZE (GEO)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Lukas KRASAUSKAS (LTU)
Radu LEFTER (MDA)
Magomedgadji Omardibirovich NUROV (MKD)
Radoslaw BARAN (POL)
Albert SARITOV (ROU)
Alikhan ZHABRAILOV (RUS)
Suleyman KARADENIZ (TUR)
Murazi MCHEDLIDZE (UKR)

125kg
Paris KAREPI (ALB)
Johannes LUDESCHER (AUT)
Dzianis KHRAMIANKOU (BLR)
Islam Timurovich ADIZOV (BUL)
Jere Tapani HEINO (FIN)
Geno PETRIASHVILI (GEO)
Daniel LIGETI (HUN)
Egzon SHALA (KOS)
Samhan JABRAILOV (MDA)
Kamil Tomasz KOSCIOLEK (POL)
Sergei KOZYREV (RUS)
Taha AKGUL (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)

Riza KAYAALP (TUR) est en quête de son dixième titre européen (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte gréco-romaine
55kg

Rudik MKRTCHYAN (ARM)
Eldaniz AZIZLI (AZE)
Artsiom KATSAR (BLR)
Nedyalko Petrov PETROV (BUL)
Mattias Tero Alarik POUTANEN (FIN)
Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
Fabian Bernhard SCHMITT (GER)
Andre Ricardo CARDOSO OLIVEIRA SILVA (POR)
Teodor HORATAU (ROU)
Viktor VEDERNIKOV (RUS)
Sebastian KOLOMPAR (SRB)
Ekrem OZTURK (TUR)
Mykhaylo STUPIN (UKR)

60kg
Gevorg GHARIBYAN (ARM)
Murad BAZAROV (AZE)
Hleb MAKARANKA (BLR)
Helary MAEGISALU (EST)
Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO)
Jozsef ANDRASI (HUN)
Jacopo SANDRON (ITA)
Nicolai BURGHILA (MDA)
Michal Jacek TRACZ (POL)
Grzegorz KUNKEL (POL)
Antonio MARTINS CABRAL (POR)
Razvan ARNAUT (ROU)
Sergey EMELIN (RUS)
Kerem KAMAL (TUR)
Viktor PETRYK (UKR)

63kg
Hrachya POGHOSYAN (ARM)
Taleh MAMMADOV (AZE)
Soslan DAUROV (BLR)
Nikolay Ivanov VICHEV (BUL)
Yasin OZAY (FRA)
Leri ABULADZE (GEO)
Andrej GINC (GER)
Erik TORBA (HUN)
Andrea SETTI (ITA)
Aleksandrs JURKJANS (LAT)
Mateusz Radoslaw SZEWCZUK (POL)
Julinho Benjamim CORREIA DJU (POR)
Mihai Radu MIHUT (ROU)
Zhambolat LOKYAEV (RUS)
Perica DIMITRIJEVIC (SRB)
Niklas Jan Olov Pontus OEHLEN (SWE)
Abdurrahman ALTAN (TUR)
Oleksandr HRUSHYN (UKR)

67kg
Slavik GALSTYAN (ARM)
Namaz RUSTAMOV (AZE)
Maksim NEHODA (BLR)
Ivo Krasimirov ILIEV (BUL)
Fredrik Holmquist BJERREHUUS (DEN)
Stefan Roger CLEMENT (FRA)
Joni KHETSURIANI (GEO)
Witalis LAZOVSKI (GER)
Mate KRASZNAI (HUN)
Zaur KABALOEV (ITA)
Edgaras VENCKAITIS (LTU)
Donior ISLAMOV (MDA)
Mateusz Lucjan BERNATEK (POL)
Artem SURKOV (RUS)
Mate NEMES (SRB)
Andreas VETSCH (SUI)
Murat FIRAT (TUR)
Oleksii MASYK (UKR)
Aker AL OBAIDI (UWW)

72kg
Malkhas AMOYAN (ARM)
Christoph BURGER (AUT)
Khasay HASANLI (AZE)
Anton KORABAU (BLR)
Alen FODOR (CRO)
Mikko Petteri PELTOKANGAS (FIN)
Ibrahim Mahmoud Hamed Hassan GHANEM (FRA)
Shmagi BOLKVADZE (GEO)|
Frank STAEBLER (GER)
Robert Attila FRITSCH (HUN)
Valentin PETIC (MDA)
Juan Sebastian AAK (NOR)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Chingiz LABAZANOV (RUS)
Aleksandar MAKSIMOVIC (SRB)
Leos DRMOLA (SVK)
Daniel Mattias SOINI (SWE)
Selcuk CAN (TUR)
Maksym YEVTUSHENKO (UKR)

77kg
Varuzhan GRIGORYAN (ARM)
Sanan SULEYMANOV (AZE)
Tsimur BERDYIEU (BLR)
Stoyan Stoychev KUBATOV (BUL)
Antonio KAMENJASEVIC (CRO)
Jakub BIELESZ (CZE)
Waltteri Harri Kristian LATVALA (FIN)
Johnny Just BUR (FRA)
Sachino DAVITAIA (GEO)
Michael Felix WIDMAYER (GER)
Georgios PREVOLARAKIS (GRE)
Tamas LORINCZ (HUN)
Roman ZHERNOVETSKI (ISR)
Riccardo Vito ABBRESCIA (ITA)
Mantas Kazimieras SINKEVICIUS (LTU)
Daniel CATARAGA (MDA)
Exauce MUKUBU (NOR)
Iwan NYLYPIUK (POL)
Ilie COJOCARI (ROU)
Abuiazid MANTSIGOV (RUS)
Aleksa ERSKI (SRB)
Fabio DIETSCHE (SUI)
Denis HORVATH (SVK)
Bogdan KOURINNOI (SWE)
Yunus Emre BASAR (TUR)
Dmytro PYSHKOV (UKR)

82kg
Karapet CHALYAN (ARM)
Tunjay VAZIRZADE (AZE)
Radzik KULIYEU (BLR)
Rosian Ognyanov DERMANSKI (BUL)
Filip SACIC (CRO)
Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN)
Ranet KALJOLA (EST)
Mikko Tapani LYTTINEN (FIN)
Aivengo RIKADZE (GEO)
Hannes WAGNER (GER)
Laszlo SZABO (HUN)
Igor PETRISHIN (ISR)
Mihail BRADU (MDA)
Edgar BABAYAN (POL)
Adlan AKIEV (RUS)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Marc WEBER (SUI)
Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
Burhan AKBUDAK (TUR)
Yaroslav FILCHAKOV (UKR)

87kg 
Michael WAGNER (AUT)
Kiryl MASKEVICH (BLR)
Svetoslav Nikolaev NIKOLOV (BUL)
Vjekoslav LUBURIC (CRO)
Petr NOVAK (CZE)
Turpan Ali Alvievich BISULTANOV (DEN)
Andreas VAELIS (EST)
Tornike DZAMASHVILI (GEO)
Denis Maksymilian KUDLA (GER)
Dimitrios PAPADOPOULOS (GRE)
Viktor LORINCZ (HUN)
Fabio PARISI (ITA)
Martynas NEMSEVICIUS (LTU)
Viorel BURDUJA (MDA)
Arkadiusz Marcin KULYNYCZ (POL)
Milad Valerikovitch ALIRZAEV (RUS)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB)
Oskar Alexander Patrick JOHANSSON (SWE)
Dogan GOKTAS (TUR)
Zhan BELENIUK (UKR)

97kg 
Markus RAGGINGER (AUT)
Zamir MAGOMEDOV (AZE)
Mikalai STADUB (BLR)
Kiril Milenov MILOV (BUL)
Artur OMAROV (CZE)
Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN)
Giorgi MELIA (GEO)
Balazs KISS (HUN)
Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA)
Tadeusz MICHALIK (POL)
Musa EVLOEV (RUS)
Mihail KAJAIA (SRB)
Ibrahim TIGCI( TUR)
Yevhenii SAVETA (UKR)

130kg
Pavel RUDAKOU (BLR)
Marko KOSCEVIC (CRO)
Stepan DAVID (CZE)
Konsta Johannes MAEENPAEAE (FIN)
Iakobi KAJAIA (GEO)
Eduard POPP (GER)
Alexandros PAPADATOS (GRE)
Romas FRIDRIKAS (LTU)
Rafal Andrzej KRAJEWSKI (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Zurabi GEDEKHAURI (RUS)
Riza KAYAALP (TUR)
Oleksandr CHERNETSKYY (UKR)

La double championne du monde Mariya STADNIK (AZE) est en tête d'affiche des inscriptions de la lutte féminine. Elle combattra en 50kg (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte féminine
50kg
Mariya STADNIK (AZE)
Natallia VARAKINA (BLR)
Miglena Georgieva SELISHKA (BUL)
Julie Martine SABATIE (FRA)
Emilia CIRICU BUDEANU (MDA)
Ramona ERIKSEN (NOR)
Anna LUKASIAK (POL)
Emilia Alina VUC (ROU)
Ekaterina POLESHCHUK (RUS)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Oksana LIVACH (UKR)

53kg
Tatyana VARANSOVA (AZE)
Vanesa KALADZINSKAYA (BLR)
Annika WENDLE (GER)
Maria PREVOLARAKI (GRE)
Kamile SERNAUSKAITE (LTU)
Iulia LEORDA (MDA)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Zeynep YETGIL (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR)

55kg
Katsiaryna PICHKOUSKAYA (BLR)
Sezen Behchetova BELBEROVA (BUL)
Hilary Ysaline HONORINE (FRA)
Mercedesz DENES (HUN)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Jessica Cornelia Francisca BLASZKA (NED)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Stalvira ORSHUSH (RUS)
Sofia Magdalena MATTSSON (SWE)
Eda TEKIN (TUR)
Khrystyna Zoryana DEMKO (UKR)

57kg
Iryna KURACHKINA (BLR)
Evelina Georgieva NIKOLOVA (BUL)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)
Sandra PARUSZEWSKI (GER)
Ramona GALAMBOS (HUN)
Francesca INDELICATO (ITA)
Anhelina LYSAK (POL)
Svetlana LIPATOVA (RUS)
Mehlika OZTURK (TUR)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)

59kg
Krystsina SAZYKINA (BLR)
Bilyana Zhivkova DUDOVA (BUL)
Ineta DANTAITE (LTU)
Anastasia NICHITA (MDA)
Grace Jacob BULLEN (NOR)
Jowita Maria WRZESIEN (POL)
Kateryna ZHYDACHEVSKA (ROU)
Veronika CHUMIKOVA (RUS)
Elif YANIK (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)

62kg
Veranika IVANOVA (BLR)
Taybe Mustafa YUSEIN (BUL)
Debora LAWNITZAK (GER)
Marianna SASTIN (HUN)
Sara DA COL (ITA)
Mariana CHERDIVARA ESANU (MDA)
Katarzyna MADROWSKA (POL)
Valeria KOBLOVA ZHOLOBOVA (RUS)
Malin Johanna MATTSSON (SWE)
Cansu AKSOY (TUR)
Iryna KOLIADENKO (UKR)

65kg
IrIna  Petrovna NETREBA (AZE)
Tatsiana PAULAVA (BLR)
Sofiya Hristova GEORGIEVA (BUL)
Eyleen SEWINA (GER)
Irina RINGACI (MDA)
Aleksandra WOLCZYNSKA (POL)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Liubov OVCHAROVA (RUS)
Henna Katarina JOHANSSON (SWE)
Asli TUGCU (TUR)
Tetiana RIZHKO (UKR)

68kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BLR)
Mimi Nikolova HRISTOVA (BUL)
Adela HANZLICKOVA (CZE)
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
Ilana KRATYSH (ISR)
Elma ZEIDLERE (LAT)
Danute DOMIKAITYTE (LTU)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Khanum VELIEVA (RUS)
Tindra Linnea SJOEBERG (SWE)
Nesrin BAS (TUR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)

72kg
Yuliana Vasileva YANEVA (BUL)
Maria SELMAIER (GER)
Dalma CANEVA (ITA)
Natalia Iwona STRZALKA (POL)
Catalina AXENTE (ROU)
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS)
Merve PUL (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

76kg
Martina KUENZ (AUT)
Sabira ALIYEVA (AZE)
Vasilisa MARZALIUK (BLR)
Mariya Gerginova ORYASHKOVA (BUL)
Epp MAEE (EST)
Cynthia Vanessa VESCAN (FRA)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Zsanett NEMETH (HUN)
Eleni PJOLLAJ (ITA)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Iselin Maria Moen SOLHEIM (NOR)
Patrycja SPERKA (POL)
Natalia VOROBEVA (RUS)
Aysegul OZBEGE (TUR)
Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR)