Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

#WrestleKyiv21

Les inscriptions du XXIVème Tournoi Memorial des lutteurs et entraîneurs ukrainiens exceptionnels

By Eric Olanowski

Le XXIVème tournoi Memorial des lutteurs et entraîneurs ukrainiens exceptionnels se déroulera à Kiev du 26 au 28 février prochain et accueillera près de 600 participants venus de 33 pays.

REGARDER : https://www.youtube.com/playlist?list=PLVhm78Vnhay9CDvwKxN6jKq6w5UqNP3TG

Lutte libre

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Karen ZURABYAN (ARM) 
Afgan KHASHALOV (AZE) 
Islam BAZARGANOV (AZE) 
Aryian TIUTRIN (BLR) 
Dzimchyk RYNCHYNAU (BLR) 
Dzmitry SHAMELA (BLR) 
Mikyay NAIM (BUL) 
Beka BUJIASHVILI (GEO) 
Otari GOGAVA (GEO) 
Niklas STECHELE( GER) 
Ali GHOLI ZADEGAN KOLOUKHI (IRI) 
Almaz SMANBEKOV (KGZ)
Bekbolot MYRZANAZAR (KGZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Petru CRACIUN (MDA) 
Andrei DUKOV (ROU) 
Razvan-Marian KOVACS (ROU) 
Nils LEUTERT (SUI) 
Andrii YATSENKO (UKR)
Kamil KERYMOV (UKR)
Roman GUTSULIAK (UKR)
Serhii TERZI (UKR)
Taras MARKOVYCH (UKR)
Nodirjon Safarov (UZB)

61kg
Razmik PAPIKYAN (ARM) 
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE) 
Intigam VALIZADE (AZE) 
Lachinau ASADULLA (BLR) 
Uladzislau KOIKA (BLR) 
Arman ELOYAN (FRA) 
Beka LOMTADSZE (GEO) 
Teimuraz VANISHVILI (GEO) 
Viktor LUZEN (GER) 
Richard VILHELM (HUN) 
Ikromzhon KHADZHIMURADOV (KGZ)
Leonid COLESNIC (MDA) 
Ivan GUIDEA (ROU) 
Nino LEUTERT (SUI) 
Ali KARABOGA (TUR) 
Cabbar DUYUM (TUR) 
Saban KIZILTAS (TUR) 
Andrii DZHELEP (UKR)
Oleksandr EVSEENKO (UKR)
Valentyn BLIASETSKII (UKR)
Volodymyr BURUKOV (UKR)
Angelo RINI (USA) 

Iszmail MUSZUKAJEV (HUN), médaillé mondial de bronze 2019, est inscrit en 65kg (Photo : Kadir Calisan)

65kg
Amar LAISSAOUI (ALG)
Gevorg TADEVOSYAN (ARM) 
Ali RAHIMZADE (AZE) 
Dzabrayil GADZHIEV (AZE) 
Turan BAYRAMOV (AZE) 
Andre BEKRENEU (BLR) 
Dzianis SALAVEI (BLR) 
Niurgun SKRIABIN (BLR) 
Vladimir DUBOV (BUL) 
Juan Pablo GONZALEZ (ESP) 
Marwane YEZZA (FRA) 
Quentin STICKER (FRA) 
Davit TLASHADZE (GEO) 
Giorgi TCHOLADZE (GEO) 
Shmagi TODUA (GEO) 
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) 
Aibek TOKTOGUL (KGZ)
Alibek OSMANOV (KGZ)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Maxim SAGULTAN (MDA) 
Nikolai OKHLOPKOV (ROU) 
Stefan-Iounut COMAN (ROU) 
Ahmet DUMAN (TUR) 
Andrii SVYRYD (UKR)
Denys BOROGAN (UKR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)
Gor OHANNESIAN (UKR)
Ivan BILEICHUK (UKR)
Mykyta GONCHAROV (UKR)
Petro BILEICHUK (UKR)
Vasyl SHUPTAR (UKR)
Vitalii GODYNA (UKR)

70kg
Arman ANDREASYAN (ARM) 
Aliaksandr PAULIUCHENKA (BLR) 
Dillon WILLIAMS (CAN) 
Mirza SKHULUKHIA (GEO) 
Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) 
Alehander SEMISOROV (GER) 
Daniel ANTAL (HUN) 
Erfan ELAHI (IRI) 
Hertz HOROWITZ (ISR) 
Islambek OROZBEKOV (KGZ)
Gheorghe ROBU (MDA) 
Mihail SAVA (MDA) 
Tobias PORTMANN (SUI) 
Daniel CHOMANIC (SVK) 
Selahattin KILIÇSALLAYAN (TUR) 
Andrii NUGUMANOV (UKR)
Igor NYKYFORUK (UKR)
Ivan KUSYAK (UKR)
Maksym LAVROV (UKR)
Mykhailo GURSKYI (UKR)
Oleksii BORUTA (UKR)
Yegor MURADYAN (UKR)
Connor KIEVMAN (USA) 

74kg
Ishak BOUKHORS (ALG)
Hrayr ALIKHANYAN (ARM) 
Varuzhan KAJOYAN (ARM) 
Simon MARCHL (AUT) 
Ashraf ASHIROV (AZE) 
Azamat NURIKAU (BLR) 
Ali-Pasha UMARPASHAEV (BUL) 
Miroslav KIROV (BUL) 
Jasmit PHULKA (CAN) 
Jonathan ALVAREZ (ESP) 
Pablo GARCIA(ESP) 
Charles AFA (FRA) 
Giorgi SULAVA (GEO) 
Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO) 
Lennard WICKEL (GER) 
Csaba VIDA (HUN) 
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN) 
Mohammadsadegh FIROUZPOURBANDPEI (IRI) 
Mitch FINESILVER (ISR) 
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Elaman DOGDURBEK (KGZ)
Evgheni NEDEALCO (MDA) 
Stanislav NOVAC (MDA) 
Vasile DIASON (MDA) 
Andrzej SOKALSKI (POL) 
Kamil RYBYCKI (POL) 
Marcin MAJKA (POL) 
Mateusz KAMPIK (POL) 
Patrick OLENCZYN (POL) 
Maxim VASILIOGLO (ROU) 
Zurab KAPRAEV (ROU) 
Marc DIETSCHE (SUI) 
Soner DEMİRTAS (TUR) 
Ali ZAKARIIEV (UKR)
Denys PAVLOV (UKR)
Kasum KASUMOV (UKR)
Semen RADULOV (UKR)
Vadym KURYLENKO (UKR)
Yevgenii DYBOVYI (UKR)
Zelimkhan TOGUZOV (UKR)
David BERKOVICH (USA)

79kg
Arman AVAGYAN (ARM) 
Rashad YUSIFLI (AZE) 
Toghrul ASGAROV (AZE) 
Andrei KARPACH (BLR) 
Yahor AKULICH (BLR) 
Oktay HASAN (BUL) 
Saifedine ALEKMA (FRA) 
Nika KENTCHADZE(GEO) 
Tariel GAPHRINDAS HVILI (GEO) 
Zurab ERBOTSONASHVILI (GEO) 
Milan MESTER (HUN) 
Hamidreza ZARINPEYKAR (IRI) 
Narbek IZABEKOV (KGZ)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Andrius MAZEIKA (LTU) 
Omarskhab NAZHMUDINOV (ROU) 
Vasile-Mandalin MINZALA (ROU) 
Jakub SYKORA (SVK) 
Abdullah ARSLAN (TUR) 
Abdulvasi BALTA (TUR) 
Ramazan SARI (TUR) 
Tarik GUR (TUR) 
Maksym BRES (UKR)
Nazar BOHDANETS (UKR)
Valentyn BABII (UKR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)
Viacheslav KOPOT (UKR)

Ali SHABANAU (BLR), quadruple médaillé mondial de bronze, est en tête d'affiche des 86kg (Photo : Martin Gabor)

86kg
Hovhannes MKHITARYAN (ARM) 
Benjamin GREIL (AUT) 
Ali SHABANAU (BLR) 
Raman CHYTADZE (BLR) 
Rasul TSIKHAYEU (BLR) 
Akhmed MAGAMAEV (BUL) 
Dzhemal ALI (BUL) 
Hunter LEE(CAN) 
Saba CHIKHRADZE (GEO) 
Sandro AMINASHVILI (GEO) 
Ahmed DUDAROV (GER) 
Georgios SAVVOULIDIS (GRE) 
Amirhossein FIROUZPOURBANDPEI (IRI) 
Uri KALASHNIKOV (ISR) 
Mirlan CHYNYBEKOV (KGZ)
Nurtilek KARYPBAEV (KGZ)
Edgaras VOITECHOVSKIS (LTU) 
Piotr IANULOV (MDA) 
Sebastian JEZIERZANSKI (POL) 
Stefan REICHMUTH (SUI) 
Akhsarbek GULAEV (SVK) 
Boris MAKOEV (SVK) 
Selim YASAR (TUR) 
Demid KARACHENKO (UKR)
Illia ARCHAIA (UKR)
Khasan ZAKARIIEV (UKR)
Mraz DZHAFARIAN (UKR)
Mukhammed ALIIEV (UKR)
Nazar Dod (UKR)
Oleksii SHCHERBAK (UKR)
Rustam DUDAIEV (UKR)
Vladyslav PRUS (UKR)

92kg
Osman NURMAGOMEDOV (AZE) 
Amarhaji MAHAMEDAU (BLR) 
Arkadzi PAHASIAN (BLR) 
Haji RAJABAU (BLR) 
Irakli MTSITURI (GEO) 
Mohammad ALITABARFIROUZJAH (IRI) 
Doolotbek ZHAMGYRBEK (KGZ)
Mihai-Nicolae PALAGHIA (ROU) 
Samuel SCHERRER (SUI) 
Arif OZEN (TUR) 
Andrii VLASOV (UKR)
Glib GRYNCHENKO (UKR)
Roman RYCHKO (UKR)

Le champion olympique de Londres Sharif SHARIFOV (AZE) luttera en 97kg (Photo: Martin Gabor)

97kg
Mohammed FARDJ (ALG)
Marzpet GALSTYAN (ARM) 
Islam ILYASOV (AZE) 
Sharif SHARIFOV (AZE) 
Vasil PAULIUCHENKA (BLR) 
Ahmed BATAEV (BUL) 
Elisbar ODIKADZE (GEO) 
Zuriko URTASHVILI (GEO) 
Wladimir REMEL (GER) 
Timofei XENIDIS (GRE) 
Symbat SULAIMANOV (KGZ)
Lukas KRASAUSKAS (LTU) 
Radu LEFTER (MDA) 
Albert SARITOV (ROU) 
Michael MANEA (ROU) 
Suleyman KARADENİZ (TUR) 
Daniil PIDLYPINETS (UKR)
Danylo STASIUK (UKR)
Ivan MALIN (UKR)
Magamed ZAKARIIEV (UKR)
Murazi MCHEDLIDZE (UKR)
Valerii ANDRIITSEV (UKR)
Vasyl SOVA (UKR)

125kg
Djahid BERRAHAL (ALG)
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM) 
Yuri PATRIKEEV (ARM) 
Johannes LUDESCHER (AUT) 
Vaxid GALAYEEV (AZE) 
Vitali PIASNIAK (BLR) 
Islam ADIZOV (BUL) 
Solomon MANASHVILI (GEO) 
Asghar LAGHARI (GER) 
Daniel LIGETI (HUN) 
Lior ALTSHULER (ISR) 
Aiaal LAZAREV (KGZ)
Samhan JABRAILOV (MDA) 
Kamil KOSCIOLEK (POL) 
Enes KAAN SÖKELEN (TUR) 
Hüseyin SOGUKOGLU (TUR) 
Oktay GUNGOR (TUR) 
Paşa EKREM KARABULUT (TUR) 
Artem GASHENKO (UKR)
Danylo KARTAVYI (UKR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKII (UKR)
Oleksandr KOLDOVSKYI (UKR)
Vazha DAIAURI (UKR)
Yurii IDZINSKII (UKR)

Champion du monde 2019, Nugzari TSURTSUMIA (GEO) est inscrit en 55kg (Sachiko Hotaka)

Lutte gréco-romaine

55kg
Rudik MKRTCHYAN (ARM) 
Nugzari TSURTSUMIA (GEO) 
Ramaz SILAGAVA (GEO) 
Sajjad ABBASPOURRAGANI (IRI) 
Nurmukhmmet ABDULLAEV (KGZ)
Koriun SAHRADIAN (UKR)
Taras KRUPSKYI (UKR)
Viacheslav BAYRAKTAR (UKR)
Ilkhom BAKHROMOV (UZB) 
Jasurbek ORTIKBOEV (UZB) 

60kg 
Abdeldjebbar DJEBBARI (ALG)
Abdelkrim FERGAT (ALG)
Armen MELIKYAN (ARM) 
Gevorg GHARIBYAN (ARM) 
Edmond NAZARYAN (BUL) 
Ivo ANGELOV (BUL) 
Adam MACFADYEN (CAN) 
Andy JUAN (ESP) 
Amiran SHAVADZE (GEO) 
Dato CHKHARTISHVILI (GEO) 
Gizo MELADZE (GEO) 
Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO) 
Ali Reza NEJATI (IRI) 
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Andrii SEMENCHUK (UKR)
Andriy MARTYNYUK (UKR)
Ihor KUROCHKIN (UKR)
Mykhaylo STUPIN (UKR)
Mykola YAKHONTOV (UKR)
Viktor PETRYK (UKR)
Vladyslav KUZKO (UKR)

63kg
Hrachya POGHOSYAN (ARM) 
Murad HARUTYUNYAN (ARM) 
Yasin OZAY (FRA) 
Leri ABULADZE (GEO) 
Levan KAVJARADZE (GEO) 
Armin MOHEB SABET (IRI) 
Kaly SULAIMANOV (KGZ)
Kerem KAMAL (TUR) 
Hevorh ARZUMANIUAN (UKR)
Maksym LIU (UKR)
Myroslav SOLOVIAN (UKR)
Nasrullakh NASIBOV (UKR)
Oleksandr HRUSHYN (UKR)
Vasyl VASYLKIVSKYI (UKR)

67kg
Abdelmalek MERABET (ALG)
Karen ASLANYAN (ARM) 
Slavik GALSTYAN (ARM) 
Deivid DIMITROV (BUL) 
Ivo ILIEV (BUL) 
Daniel COLES (CAN) 
Marcos SANCHEZ-SILVA (ESP) 
Stefan CLEMENT (FRA) 
Giorgi SHOTADZE (GEO) 
Joni KHETSURIANI (GEO) 
Ramaz ZOIDZE (GEO) 
Mohammad ELYASI (IRI)  
Seyed Danial SOHRAB I(IRI) 
Amantur ISMAILOV (KGZ)
Marlen ASIKEEV (KGZ)
Anton KUTSENKO (UKR)
Dmytro MIROSHNYK (UKR)
Edem SALIIEV (UKR)
Oleksandr DERKACH (UKR)
Oleksii MASYK (UKR)
Ruslan KUDRYNETS (UKR)
Serhii HRUSHYN (UKR)
Vitaliy FUGLAYEV (UKR)
Aram VARDANYAN (UZB) 
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB) 
Mirzobek RAKHMATOV (UZB)

72kg
Malkhas AMOYAN (ARM) 
Vladislav MANKEVICH (BLR) 
Ibrahim GHANEM (FRA) 
Otar ABULADZE (GEO) 
Shmagi BOLKVADZE (GEO) 
Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) 
Atakan YUKSEL (TUR) 
Andrii KULYK (UKR)
Dmytro PYNKOV (UKR)
Ihor BYCHKOV (UKR)
Mykyta POLITAIEV (UKR)
Vladyslav KRAVCHENKO (UKR)

Deux fois médaillé mondial, Mohammadali GERAEI (IRI), dit 'Le Faucon', attends les 77kg (Photo : Sachiko Hotaka)

77kg
Abdelkrim OUAKALI (ALG)
Karapet CHALYAN (ARM) 
Varuzhan GRIGORYAN (ARM) 
Mikita KAZAKOU (BLR) 
Aik MNATSAKANIAN (BUL) 
Stoyan KUBATOV (BUL) 
Jair Alexis CUERO MUNOZ (COL) 
Yuisralembert CARRION (ESP) 
Johnny BUR (FRA) 
Bakuri GOGOLI (GEO) 
Sachino DAVITAIA (GEO) 
Amin KAVIYANINEJAD (IRI) 
Mohammadali GERAEI (IRI) 
Roman ZHERNOVETSKI (ISR) 
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Kairatbek TUGOLBAEV (KGZ)
Marcel STERKEUBURG (NED) 
Dmytro PYSHKOV (UKR)
Elmar NURALIIEV (UKR)
Oleksandr KUKHTA (UKR)
Pavlo MOLNAR (UKR)
Volodymyr YAKOVLIEV (UKR)
Yasaf ZEINALOV (UKR)

82kg
Artavazd VARDANYAN (ARM) 
Rosian DERMANSKI (BUL) 
Aivengo RIKADZE (GEO) 
Demuri KAVTARADZE (GEO) 
Mohammad NAGHOUSI (IRI) 
Kalidin ASYKEEV (KGZ)
Artem MATIASH (UKR)
Dmytro GARDUBEI (UKR)
Hlib SKOROFATOV (UKR)
Iurii SKRIUBA (UKR)
Ivan KRAICHEV (UKR)
Oleksii OSNIACH (UKR)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

Le champion d'Europe en titre des 87kg Semen NOVIKOV (UKR) (Photo : Sachiko Hotaka)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)
Gevorg TADEVOSIYAN (ARM) 
Daniel ALEKSANDROV (BUL) 
Svetoslav NIKOLOV (BUL) 
Tarek ABDELSLAM (BUL) 
Yoan DIMITROV (BUL) 
Yiannis NARLIDIS (CAN) 
Lasha GOBADZE (GEO) 
Roberti KOBLIASHVILI (GEO) 
Tornike DZAMASHVILI (GEO) 
Ramin TAHERISARTANG (IRI) 
Azat SALIDINOV (KGZ)
Tyrone STERKENDURG (NED) 
Andrii ANTONIUK (UKR)
Davyd SHADT (UKR)
Dmytro KIYASHOK (UKR)
Ruslan KONIEV (UKR)
Ruslan MAHOMEDOV (UKR)
Semen NOVIKOV (UKR)
Serhii OMELIN (UKR)
Vitalii ANDRIIOVYCH (UKR)

97kg
Adem BOUDJEMLINE (ALG)
Artur ALEKSANYAN (ARM) 
Artur SHAHINYAN (ARM) 
Kiril MILOV (BUL) 
Jesus GASCA (ESP) 
Giorgi MELIA (GEO) 
Irakli KAJAIA (GEO) 
Revazi NADAREISHVILI (GEO) 
Mehdi BALIHAMZEDEN (IRI) 
Beksultan MAKHMUDOV (KGZ)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Metehan BASAR (TUR) 
Andrii DEHTIAROV (UKR)
Oleksandr YEVDOKIMOV (UKR)
Valentyn SHKLIARENKO (UKR)
Vladlen KOZLUYK (UKR)
Yevhenii SAVETA (UKR)
Zielimkhan DZIHASOV (UKR)
Jahongir TURDIEV (UZB)

130kg
Hichem KOUCHIT (ALG)
David OVASAPYAN (ARM) 
Radoslav GEORGIEV (BUL) 
Jakob KAJAIA (GEO) 
Levani ARABULI (GEO) 
Zviadi PATARIDZE (GEO) 
Amin MIRZAZADEH (IRI) 
Amir GHASEMIMONJEZI (IRI) 
Roman KIM (KGZ)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)
Oleksandr CHERNETSKYY (UKR)
Sviatoslav KALASHNIKOV (UKR)
Vladyslav KOVALENKO (UKR)
Vladyslav VORONYI (UKR)
Muminjon ABDULLAEV (UZB) 

La championne du monde 2019 Aiusuluu TYNYBEKOVA (KGZ) fera sa première apparition depuis sa médaille d'or de la Coupe du Monde Individuelle 2020 (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg 

Ibtissem DOUDOU (ALG)
Turkan NASIROVA (AZE) 
Natallia VARAKINA (BLR) 
Viyaleta REBIKAVA-CHYRYK (BLR) 
Madison PARK (CAN) 
Jekaterina JERMALONOKA (LAT) 
Kamile SERNAUSKATE (LTU) 
Mariana DRAGUTAN (MDA) 
Ramona ERIKSEN (NOR) 
Agata WALERZAK (POL) 
Anna ŁUKASIAK (POL) 
Iwona MATKOWSKA (POL) 
Emilia-Alina VUC (ROU) 
Stefania-Claudia PRICEPUTU (ROU) 
Aynur ERGE (TUR) 
Bohdana YASHCHUK (UKR)
Liliia MALANCHUK (UKR)
Oksana LIVACH (UKR)
Veronika MOSKALOVA (UKR)
Yana SOROKA (UKR)
Dauletbike YAKHSHIMURATOVA (UZB) 
Jasmina IMMAEVA (UZB)

53kg 
Lamia CHEMLAL (ALG)
Leyla GURBANOVA (AZE) 
Tatyana VARANSOVA (AZE) 
Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) 
Sezen BELBEROVA (BUL) 
Diana WEICKER (CAN) 
Samanta STEWART (CAN) 
Marina RUEDA (ESP) 
Iulia LEORDA (MDA) 
Silje Knutsen KIPPERNES (NOR) 
Alicja CZYŻOWICZ (POL) 
Katarzyna KRAWCZYK (POL) 
Roksana ZASINA (POL) 
Andreea-Beatrice ANA (ROU) 
Esra PUL (TUR) 
Zeynep YETGİL (TUR) 
Iryna HUSYAK (UKR)
Khrystyna BEREZA (UKR)
Liliya HORISHNA (UKR)
Mariia VYNNYK (UKR)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB) 

55kg
Othelie Annette HOEIE (NOR) 
Anastasiia KRAVCHENKO (UKR)
Anna VOITOVA (UKR)
Khrystyna-Zoryana DEMKO (UKR)
Nataliia KLIVCHUTSKA (UKR)
Oleksandra KHOMENETS (UKR)
Madina USMONJONOVA (UZB)

Anastasia NICHITA (MDA) remonte sur les tapis pour la première fois depuis son titre à la Coupe du Monde Individuelle fin 2020 (Photo : Gabor Martin)

57kg
Rayan HOUFAF (ALG)
Alyona KOLESNIK (AZE) 
Iryna KURACHKINA (BLR) 
Giullia RODRIGUES DE OLIVEIRA (BRA) 
Biliana DUDOVA (BUL) 
Tianna KENNETT (CAN) 
Graciela SANCHEZ (ESP) 
Maria Victoria BAEZ (ESP) 
Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
Sezim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Anastasia NICHITA (MDA) 
Grace Jacob BULLEN (NOR) 
Angelina ŁYSAK (POL) 
Jowita WRZESIEŃ (POL) 
Magdalena GŁODEK (POL) 
Patrycja GIL (POL) 
Bediha GUN (TUR) 
Mehlika OZTURK (TUR) 
Alina HRUSHYNA (UKR)
Iryna KHARIV (UKR)
Solomiia VYNNYK (UKR)
Laylokhon SOBIROVA (UZB) 
Sevara ESHMURATOVA (UZB) 
Shokhida AKHMEDOVA (UZB) 

59kg
Ineta DANTAITE (LTU) 
Kateryna ZELENYKH (UKR)
Laura Sofia AAK (NOR) 
Mariana CHERDIVARA (MDA) 
Nazira MARSBEK KYZY (KGZ)
Oksana MOSKALOVA (UKR)
Sofiia BODNAR (UKR)
Yuliia LISOVSKA (UKR)

62kg 
Amel HAMMICHE (ALG)
Tetiana OMELCHENKO (AZE) 
Krystsina SAZYKINA (BLR) 
Tatsiana PAULAVA (BLR) 
Veranika IVANOVA (BLR) 
Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA) 
Jessica BROUILLETTE (CAN) 
Michelle FEZZARI (CAN) 
Jackeline CASTILLO (COL) 
Lydia PEREZ (ESP) 
Aiusuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Alina Aleksandra ANTIPOVA (LAT) 
Aleksandra WÓLCZYŃSKA (POL) 
Katarzyna MĄDROWSKA (POL) 
Natalia KUBATY (POL) 
Kriszta-Tuende INCZE (ROU) 
Asli TUGCU (TUR) 
Cansu AKSOY (TUR) 
Antonyna KULAHINA (UKR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)
Tetiana RІZHKO (UKR)
Yuliia TKACH (UKR)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB) 
Nabira ESENBAEVA (UZB) 
Rushana ABDIRASULOVA (UZB) 

65kg
Elis MANOLOVA (AZE) 
Irina RINGACI (MDA) 
Henna JOHANSSON (SWE) 
Anastasia OSTAPYK (UKR)
Manola SKOBELSKA (UKR)
Mariia ILCHYSHYN (UKR)
Oksana KUKHTA (UKR)

Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ), championne de sa catégorie lors de la Coupe du Monde Individuelle, concourera en 68kg. (Photo : Sachiko Hotaka)

68kg
Irina NETREBA (AZE) 
Hanna SADCHANKA (BLR) 
Maria MAMASHUK (BLR) 
Yuliana YANEVA (BUL) 
Olivia DI BACCO (CAN) 
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Elma ZEIDLERE (LAT) 
Danute DOMIKAITYTE (LTU) 
Agnieszka WIESZCZEK –KORDUS (POL) 
Natalia STRZAŁKA (POL) 
Alexandra-Nicoleta ANGHEL (ROU) 
Asli DEMİR (TUR) 
Buse TOSUN (TUR) 
Nesrin BAS (TUR) 
Alina BEREZHNA (UKR)
Alina RUDNYTSKA (UKR)
Alla CHERKASOVA (UKR)
Anna MAZURKEVYCH (UKR)
Oksana CHUDYK (UKR)
Oryna BILOUS (UKR)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB) 

72kg
Gozal ZUTOVA (AZE) 
Alla BELINSKA (UKR)
Anastasiya ALPYEYEVA (UKR)
Romana VOVCHAK (UKR)
Ozoda ZARIPBOEVA (UZB)

76kg 
Sabira ALIYEVA (AZE) 
Vasilisa MARZALIUK (BLR) 
Aline DA SILVA FERREIRA (BRA) 
Erica WIEBE (CAN) 
Mae EPP (EST) 
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Kamile GAUCAITE (LTU) 
Iselin Maria Moen SOLHEIM (NOR) 
Patrycja SPERKA (POL) 
Catalina AXENTE (ROU) 
Aysegul OZBEGE (TUR) 
Yasemin ADAR (TUR) 
Anastasiia OSNIACH (UKR)
Anna MELNYK (UKR)
Liudmyla PAVLOVETS (UKR)