Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

L'Hebdo !

L'Hebdo du 26 février !

By Eric Olanowski

En revue cette semaine, le Dan Kolov, les sélections russes pour la coupe de monde de lutte libre, les résultats des Grands Prix d'Allemagne et de Hongrie, le Cerro Pelado.

1. Le Dan Kolov - Nikola Petrov commence jeudi 

Quatre médaillés d'or olympique et quatre champions du monde sont inscrits au tournoi Dan Kolov-Nikola Petrov, le deuxième événement de série de classement de lutte libre et de lutte féminine de la saison.

Le double champion du monde et tenant du titre Geno PETRIASHVILI (GEO) et les champions olympiques Taha AKGUL (TUR), Jordan BURROUGHS (USA), Kyle Frederick SNYDER (USA) et Hassan YAZDANICHARATI (IRI) seront tous réunis à Ruse, en Bulgarie.

Trois championnes du monde en titre illumineront la lutte féminine : Petra OLLI (FIN), RONG Ningning (CHN) et Taybe Mustafa YUSEIN (BUL).

Les champions du Dan Kolov-Nikola Petrov récolteront huit points, les secondes, troisièmes et cinquièmes places rapportant six, quatre et deux points respectivement.

En addition aux points de placement, les lutteurs et lutteuses recevront des points supplémentaires en fonction du nombre d'athlètes de leur tableau. Pour les catégories de poids avec 10 ou moins d'entrées, 6 points seront ajoutés, de 11 à 20 athlètes 8 points, et 10 points pour une catégorie de poids comprenant plus de 20 entrées.

Les deux autres événements de série de classement de lutte libre et de lutte féminine sont le Sassari (le 24 mai) et le Yasar Dogu (le 12 juillet).

Si vous avez manqué le premier, le Yariguin, cliquez ici.

2. Le Hongrois Lorincz décroche un titre au Grand Prix de Hongrie

Viktor LORINCZ (HUN) remporte son second titre de l'année en événement de série de classement par une victoire sans appel 6-0 sur l'Algérien Ivan LIZATOVIC en finale du Grand Prix de Hongrie, catégorie des 87kg, emmenant le pays hôte au sommet du classement par équipe 5 points au-dessus de l'Iran, qui était en tête après que neuf catégories de poids ont été courues.

Lors de la finale, le Hongrois a mis deux fois son adversaire en danger par des ceintures de côté en pont, prenant la tête 5-0 sur Lizatovic après que celui-ci a été averti pour passivité. Une sortie de tapis en seconde période a permis à Lorincz d'atteindre 6-0 et sa deuxième médaille d'or d'événement de série de classement de la saison - Lorincz avait déjà décroché la médaille d'or de l'Open de Zagreb il y a deux semaines.

Lorincz rejoint petit à petit le club fermé des lutteurs gréco-romains prédominants. Il reste cette saison invaincu depuis neuf combats, a conquis six victoires par jeu blanc pour 45 points obtenus et seulement 8 concédés.

Le pays hôte, la Hongrie (91 points), qui n'était même pas dans les cinq premiers à la fin du premier jour du Grand Prix, surpasse l'Iran (86 points) et s'arroge le titre par équipe. L'Ukraine (83 points), la Turquie (68 points) et la Corée (65 points) les suivent.

RÉSULTATS FINAUX
55kg - Ilkhom BAKHROMOV (UZB) df. Reza Kheirollah KHEDRI (IRI), 6-4
60kg - Seunghak KIM (KOR) df. Firuz TUKHTAEV (UZB), forfait pour blessure 
63kg - Shinobu OTA (JPN) df. Erbatu TUO (CHN), 6-0 
67kg - Hansu RYU (KOR) df. Ruslan KUDRYNETS (UKR), 8-1 
72kg - Shmagi BOLKVADZE (GEO) df. Sachino DAVITAIA (GEO), forfait pour blessure  
77kg - Viktor NEMES (SRB) df. Dmytro PYSHKOV (UKR), 2-1 
82kg - Gela BOLKVADZE (GEO) df. Rajbek BISULTANOV (DEN), 7-1
87kg - Viktor LORINCZ (HUN) df. Bachir SID AZARA (ALG), 6-0 
97kg - Tracy Gangelo HANCOCK (USA) df. Fatih BASKOY (TUR), 3-3 
130kg - Heiki NABI (EST) df. Georgi CHUGOSHVILI (BLR), 2-0 

Récap' J1
Récap' J2

3. Annonce des sélections russes pour la coupe du monde 
Les champions du monde Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (70kg) et Zaurbek SIDAKOV (74kg) mèneront la vingtaine de lutteurs russes sélectionnés pour la coupe du monde 2019 de lutte libre. 

Les champions du monde de lutte libre 2018 seront quelque peu esseulés en l'absence des autres médaillés d'or Zaur UGUEV (57kg), Abdulrashid SADULAEV (97kg) et le deux fois dauphin RASHIDOV Gadshimurad (61kg), une absence compensée par la venue des médaillés de bronze 2018 Akhmed CHAKAEV (65kg) et Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (79kg). 

Pour que la Russie décroche la timbale cette année, les représentants du pays hôte devront prendre le meilleur d'un groupe A comprenant une équipe cubaine renaissante, le Japon et la Turquie. 

Les États-Unis mènent le groupe B, où ils rencontreront une forte opposition de la part d'une équipe géorgienne gonflée à bloc par la présence de plusieurs champions du monde et champions olympiques - dont le double champion du monde en titre des poids lourds Geno PETRIASHVILLI. Une jeune équipe iranienne et une Mongolie montante seront aux aguets. 

Groupe A - RUS (1), CUB (4), JPN (5), TUR (8)
Groupe B - USA (2), GEO (3), IRI (6), MGL (7)

La coupe du monde de lutte libre 2019 ouvre le 16 mars prochain à Yakutsk en Russie et sera diffusée en direct sur www.unitedworldwrestling.org. 

Sélections russes pour la coupe du monde 2019
57kg - Muslim SADULAEV                   
57kg - Aryian TIUTRIN             
61kg - Eduard GRIGOREV                   
61kg - Magomedrasul IDRISOV                      
65kg - Akhmed CHAKAEV                   
65kg - Nachyn KUULAR                       
70kg - David BAEV                  
70kg - Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV    
74kg - Zaurbek SIDAKOV                    
74kg - Magomed KURBANALIEV         
79kg - Magomed RAMAZANOV          
79kg - Akhmed GADZHIMAGOMEDOV                      
86kg - Vladislav VALIEV                      
86kg - Dauren KURUGLIEV                  
92kg - Magomed KURBANOV             
92kg - Alikhan ZHABRAILOV               
97kg - Rasul MAGOMEDOV                
97kg - Igor OVSIANNIKOV                   
125kg - Anzor KHIZRIEV                      
125kg - Said GAMIDOV                       

4. Cuba décroche six médailles d'or au Cerro Pelado 
Les lutteurs cubains ont remporté six des huit médailles d'or de lutte libre en jeu au Cerro Pelado de La Havane à Cuba. Les Américains Ben WHITFORD et Brandon SORENSEN s'attribuent les médailles d'or restantes dans les catégories des 61 et 70kg respectivement.

Le Canadien Darthe CAPELLAN (CAN) est le seul lutteur non Cubain ou non Américain à repartir avec une médaille du Cerro Pelado - le bronze de la catégorie des 57kg.

R?ESULTATS
57kg 
OR - Reineri ANDREU ORTEGA (CUB)
ARGENT - Alexei ALVAREZ BLANCO (CUB)        
BRONZE - Frank PERELLI (USA) 

BRONZE - Darthe CAPELLAN (CAN)

61kg
OR – Ben WHITFORD (USA)            
ARGENT - Cory CLARK (USA)

BRONZE - Aleynier HERNANDEZ GUILARTE (CUB)

65kg
OR - Alejandro VALDES TOBIER (CUB) 
ARGENT – Evan HENDERSON (USA)
BRONZE – Dean HEIL (USA) 

Cristian SOLENZAL LOPEZ (CUB) 

70kg    
OR – Brandon SORENSEN (USA)    
ARGENT - Lavion MAYS  (USA)    
BRONZE - David CARR (USA) 
BRONZE Franklin MAREN CASTILLO (CUB)

74kg    
OR - Geandry GARZON CABALLERO (CUB)
ARGENT - Thomas GANTT (USA)           
BRONZE Joey LAVALLEE (USA)
BRONZE - Dan VALIMONT (USA)

79kg - Pas de compétition                                                           

86kg    
OR - Yurieski TORREBLANCE QUERALTA (CUB)      

ARGENT - Kenneth COURTS (USA)        
BRONZE - Brett PFARR (USA) 
BRONZE - Lazaro HERNANDEZ LUIS (CUB)

92kg - Pas de compétition                                               

97kg    
OR - Reineris SALAS PEREZ (CUB)   
ARGENT - Yongen BASTIDAS (CUB)
BRONZE - Kevyn GADSON (USA)

125kg  
OR -  Yudenny ALPAJON ESTEVES (CUB)

ARGENT  - Dominique BRADLEY (USA)
BRONZE - Lazaro SILVA (CUB)

BRONZE - Tanner HALL (USA)

5. Fin du Grand Prix d'Allemagne
Cinq pays se répartissent les médailles d'or de lutte féminine du Grand Prix d'Allemagne tenu le weekend dernier, le Canada et les États-Unis en tête avec chacun trois titres.

Le pays hôte garde deux médailles tandis que le Nigéria et la Russie ont chacun une championne.

La meilleure performance est indiscutablement venue de la championne olympique russe 2012 et médaillée d'argent 2016 Natalya VOROBIEVA (RUS). Il s'agissait pour Natalya, qui a fait son retour sur les tapis il y a trois semaines à l'occasion du Henri Deglane à Nice, de sa seconde participation à une compétition depuis les Jeux de Rio - elle avait donné naissance à un petit garçon juste après.

Natalya Vorobieva a vaincu Martina KUENZ (AUT) en finale et décroche sa première médaille d'or depuis le Golden Grand Prix en 2015. 

RÉSULTATS
50kg 
OR - Whitney CONDER (USA)         
ARGENT - Katharina BAUMGARTNER (GER)     
BRONZE - Victoria ANTHONY (USA)
BRONZE - Emanuela LIUZZI (ITA) 

53kg    
OR - Diana WEICKER (CAN)
ARGENT - Sofia MATTSSON (SWE)        

BRONZE - Jessica BLASZKA (NED) 
BRONZE - Marina RUEDA FLORES (ESP) 

55kg
OR - Cameron GUERIN (USA)

ARGENT - Anastasia BLAYVAS (GER)
BRONZE - Jeannie  KESSLER (AUT)

57kg    
OR - Adekuoroye ODUNAYO (NGR)           
ARGENT - Anna Hella SZEL (HUN)         
BRONZE - Elena BRUGGER (GER)
BRONZE - Francesca INDELICATO (ITA) 

59kg    
OR - Andrea GRASRUECK (GER)
ARGENT - Diana KAYUMOVA (KAZ) 

BRONZE – Debora LAWNITZAK (GER)

62kg
OR - Luisa LIEMESCH (GER)

ARGENT - Johanna MATTSSON (SWE)
BRONZE - Marwa AMRI (TUN) 
BRONZE - Mallory VELTE (USA) 

65kg
OR - Braxton STRONE-PAPADOPOULOS (CAN)
ARGENT - Amanda HENDEY (USA)
BRONZE - Macey KILTY (USA)
BRONZE - JuliaSALATA (USA) 

68kg    
OR - Olivia DIBACCO (CAN)
ARGENT - Danielle LAPPAGE (CAN)       
BRONZE - Anna SCHELL (GER)
BRONZE -Blessing OBORUDUDU (NGR)

72kg    
OR - Guilford, Dymond GUILFORD (USA)
ARGENT - Sennett, Andrea Rose SENNETT (USA)         
BRONZE -Molnar, Zsuszanna  MOLNAR (SVK)

76kg    
OR - Natalya VOROBIEVA (RUS)
ARGENT - Martina KUENZ (AUT)           
BRONZE - Francy RAEDELT (GER)

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1. Big Move Monday -- Ibragim Ilyasov (RUS) -- 2018 U-23 Europe @ilyasov_57
2. RYU Hansu abîmé ! La Corée a pondu deux champions ce weekend, assez pour prendre la cinquième place par équipe !   #grecoromanwrestling #wrestling ? @martin_gabor__
3. Le champion olympique KIM Hyeonwoo ?? prend rapidement le dessus #hungariangp2019 .
4. Belle action au J.1 #hungariangp2019 #unitedworldwrestling #wrestling#grecoromanwrestling
5. Belle journée @alliseeisgold (2/22) ! Счастливого @alliseeisgold дня !