Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

L'Hebdo !

L'Hebdo du 26 novembre !

By Eric Olanowski

En revue, le championnat de lutte des États-Unis, la nomination de l'UWW pour le Prix Mohammed Bin Rashid Al Maktoum "MBR Creative Sports Award", les résultats des tournois et coupes Akhmat-Khadzhi Kadyrov, B.Turlykhanov et Dinmukhamed Kunaev.

1. Le championnat américain de lutte commence ce weekend 
Les champions du monde en titre Kyle DAKE (USA) et David TAYLOR (USA) seront ce weekend derrière leurs équipes pour l'ouverture du “Championnat de Lutte des États-Unis I Le Commencement”, prévu au US Cellular Center de Cedar Rapids en Iowa le 30 novembre prochain.

Le premier des dix combats réunira, en 65kg, Jordan OLIVER (USA) et Zain RETHERFORD (USA). Oliver (Team Dake) revient après une suspension d'une année tandis que Retherford (Team Taylor) avait fait, lui, une pause forcée pour suspension la saison 2017. 

Ils se rencontreront probablement à nouveau lors des sélections pour la place de 65kg de l'équipe américaine du championnat du monde 2019. 

Chacun des compétiteurs de Team Dake et Team Taylor récoltera 2'500 USD pour combattre, et 5'000 USD en cas de victoire.

Les fans pourront suivre l'action en direct sur www.trackwrestling.com le 30 novembre.  

AWL I Rencontres
Team Dake vs. Team Taylor
57kg - Frank PERRELLI vs. Nico MEGALUDIS 
61kg - Tony RAMOS vs. Cory CLARK 
65kg - Jordan OLIVER vs. Zain RETHERFORD 
70kg - James GREEN vs. Brandon SORENSEN 
74kg - Richie LEWIS vs. Tommy GANTT 
79kg - Isaiah MARTINEZ vs. Alex DIERINGER 
86kg - Nick HEFLIN vs. Sam BROOKS 
92kg - Deron WINN vs. Mike MACCHIAVELLO 
97kg - Jacob KASPER vs. Kyven GADSON 
125kg - Dom BRADLEY vs. Adam COON 


Le capitaine de l'équipe du Club d'Akhmat Akhmed CHAKAEV (RUS). (Photo par Max Rose-Fyne) 

2. Le Club d'Akhmat remporte la Coupe Akhmat-Khadzhi Kadyrov
La seconde édition de la Coupe annuelle Akhmat-Khadzhi Kadyrov s'est déroulée le weekend dernier à Grozny, capitale de la Tchétchénie. Six équipes avaient originellement été invitées mais le retrait tardif de l'Ouzbékistan n'en a laissé que cinq et forcé un déroulement nordique du tournoi. 

L'équipe d'Akhmat, menée par le double médaillé mondial de bronze (2016 et 2018) Akhmed CHAKAEV (RUS), est restée invaincue tout au long de la compétition et remporte son deuxième titre consécutif, avec notamment trois victoires sans appel 9-1 sur l'Europe, le Kyrgyzstan et la Mongolie et sept rencontres remportées sur dix face à l'Azerbaïdjan. L'exploit de l'équipe d'Akhmat est récompensée par un prix de 75'000 USD.

L'équipe d'Europe, dont les membres se partagent les 45'000 USD de la deuxième place du tournoi, ont remporté 3 victoires et concédé une défaite ce jour, alignant deux 9-1 sur la Mongolie et le Kyrgyzstan. Leur troisième victoire sur l'Azerbaïdjan (6-4) laisse à celle-ci la troisième place et 22'000 USD.

La Mongolie récolte 15'000 USD en quatrième position, et le Kyrgyzstan, cinquième, 7'500.

RÉSULTATS FINAUX 
Club Akhmat df. Azerbaïdjan, 7-3 

57 kg. Muslim SADULAYEV (AKHMAT) df. Islam BAZARGANOV (AZE), 9-1 
61 kg. Mairbek SAIDOV (AZE) df. Ahmednabi GUARZATILOV (AKHMAT), 8-6
65 kg. Akhmed CHAKAEV (AKHMAT) df. Anvarbek DALGATOV (AZE), 10-0 
70 kg. Razambek ZHAMALOV (AKHMAT) df. Murtuzali MUSLIMOV (AZE), par forfait (blessure). 
74 kg. Israil KASUMOV (AKHMAT) - Abubakr ABAKAROV (AZE), 4-4
79 kg. Husey SUYUNCHEV (AKHMAT) df. brahim YUSUPOV (AZE), 10-0
86 kg. Zelimkhan MINKAILOV (AKHMAT) df. Murad SULEYMANOV (AZE), 4-2 
92 kg. Sharip SHARIPOV (AZE) df. Akhmed BATAYEV (AKHMAT), 3-1 
97 kg. Nurmagomed HAJIYEV (AZE) df. Tamerlan RASUEV (AKHMAT), 4-3
125 kg. Anzor HIZRIEV (AKHMAT) df. Aslanbek ALBOROV (AZE), par forfait. 

3. Le Kazakhstan et la Russie décrochent chacun quatre médailles d'or au Tournoi Dinmukhamed Kunaev

Plus de 150 participants se sont réunis pour la 11me édition du Tournoi annuel Dinmukhamed Kunaev de Taraz au Kazakhstan, oú des lutteurs de quatre pays sont montés sur la plus haute marche du podium. Le Kazakhstan, nation-hôte, et la Russie ont chacun remporté quatre médailles d'or, tandis que la Biélorussie et la Mongolie se partagent les deux médailles restantes. Chacun des médaillés d'or du tournoi repart avec 4'000 USD, les deuxièmes et troisièmes places avec 2'000 et 500 USD respectivement.

RÉSULTATS 
57 kg
OR - Zhargal DAMIDINOV (RUS)
ARGENT - Dimchik RINCHINOV (BLR) 
BRONZE - Muhammadsidiq JURAEV (UZB) 
BRONZE - Aryaan TYUTRIN (RUS) 

 

61 kg 
OR - Rasul KALIEV (KAZ) 
ARGENT - Nyurgun ALEXANDROV (RUS) 

BRONZE - Kairat AMIRTAEV (KAZ) 
BRONZE - Semyon VLADIMIROV (RUS) 

 

65 kg 
OR - Ilyas ZHUMAI (KAZ) 

ARGENT -Meyrzhan ASHIROV (KAZ) 
BRONZE -  Daulet NIYAZBEKOV (KAZ)
BRONZE - Njurgun Scriabin (BLR)

70 kg 
OR - Ivan EFREMOV (RUS) 
ARGENT - Nurgorzha KAIPANOV (KAZ) 
BRONZE - Sultan BEISOV (KAZ) 
BRONZE - Ramazan RAMAZANOV (RUS) 


74 kg 
OR - Arsalan BUDAZHAPOV (RUS) 
ARGENT - Murad KURAMAGOMEDOV (RUS) 
BRONZE - German USTINOV (RUS) 
BRONZE - Nurlan BEKZHANOV (KAZ) 

 

79 kg 
OR - Tazhidin AKAYEV (RUS) 
ARGENT - Galymzhan USERBAYEV (KAZ) 
BRONZE - Stanislav KHACHIROV (RUS) 
BRONZE - Aibek NASYROV (KGZ) 

 

86 kg 
OR - Uitumen ORGODOL (MGL) 
ARGENT - Elkhan ASADOV (KAZ) 
BRONZE -  Said ABBAZOV (KAZ) 
BRONZE - Azamat DAULETBEKOV (KAZ)

92 kg 
OR - Abdimanap BAYDENJEEV (KAZ) 
ARGENT - Nurgali NURGAIPULY (KAZ) 
BRONZE - Adilet DAYLUMBAYEV (KAZ) 


97 kg 
OR - Alexander GUSHTYN (BLR) 
ARGENT - Mamed IIBRAGIMOV (KAZ) 
BRONZE - Omar JURMASH (KAZ) 

 

125 kg 
OR - Bakhtiyar ZHANABEK (KAZ) 
ARGENT - Yermukhanbet INKAR (KAZ) 
BRONZE - Yusup BATYMURZAYEV (KAZ)


Hyeonwoo KIM (KOR), 77kg, champion de la Coupe B. Turlykhanov. (Photo par Sachiko Hotaka) 

4. Le champion olympique KIM Hyeon Woo (KOR) remporte la coupe B. Turlykhanov
Le Palais des Sports Baluan Sholak d'Almaty, au Kazakhstan, a accueilli ce weekend la 24me coupe de lutte gréco-romaine B. Turlykhanov. Des six médailles d'or à saisir en catégorie de poids olympique, la Russie et l'Ouzbékistan en empochent deux chacune, le Kazakhstan et la Corée une.

Le plus accompli des lutteurs en compétition fut sans doute le champion olympique de Londres et médaillé de bronze de Rio KIM Hyeon Woo (KOR). En finale des 77kg, Kim, également médaillé de bronze aux mondiaux 2018, a vaincu Dmitry PETAIKIN (RUS), mettant un point final aux ambitions de la Russie.

Plusieurs autres anciens champions olympiques ont honoré le tournoi de leur présence sans toutefois y participer : le triple champion olympique Alexander KARELIN (URS), le triple champion du monde et champion olympique Kamandar MADZHIDOV (BLR) et les doubles champions du monde et champions olympiques Zhaksylyk USHEMPIROV (URS) et Levon JULFALAKYAN (URS). 

RÉSULTATS 
60kg 
OR - Firuz TOKTAEV (UZB) 
ARGENT -  Leri ABULADZE (GEO) 
BRONZE - Ahmadjon MAKHMUDOV (UZB) 
BRONZE - Mingiyan SEMENOV (RUS) 

 

67kg 
OR - Adilkhan SATAEV (KAZ) 

ARGENT -  Zaur KABALOEV (RUS) 
BRONZE - Almat KEBISPAYEV (KAZ) 
BRONZE - Daniyar KALENOV (Kazakhstan) 

 

77kg 
OR -  KIM Hyeon Woo (KOR) 
ARGENT -  Dmitry PETAIKIN (RUS) 
BRONZE - Zhasulan MARATOV (KAZ) 
BRONZE - Irakli KALANDIA (RUS) 

 

87kg 
OR - Gamzat YUSUPOV (RUS) 
ARGENT - Zurab DATUNASHVILI (GEO) 
BRONZE -  Alan OSTAEV (RUS) 
BRONZE - Nikolay STADUB (BEL) 

 

97kg 
OR - Nikita MELNIKOV (RUS) 
ARGENT - Danil SOTNIKOV (RUS) 
BRONZE - Alimkhan SYZDYKOV (KAZ) 
BRONZE - Cantemir MAGOMEDOV (RUS) 


130kg 
OR -  Muminjon ABDULLAEV (UZB) 
ARGENT - Vitaly SHCHUR (RUS) 

BRONZE -  Levan ARABULI (GEO) 
BRONZE - LEE Seung (KOR)


Au camp "More than Medals" de Zagreb (Photo par Theo Lowenstein ) 

5. United World Wrestling nominée pour le Prix "MBR Creative Sports Award"
United World Wrestling a récemment été nominée pour le Prix "Mohammed Bin Rashid Al Maktoum Creative Sports Award" pour son programme de développement des camps More Than Medals
More Than Medals est une initiative d'United World Wrestling dispensant des programmes et techniques de lutte, des compétences essentielles et diverses expériences à des athlètes de nations en voie de développement.

En addition aux entraînements techniques et tactiques des camps MTM, d'autres activités sont réalisées pour apporter aux participants des connaissances sur leur carrière sportive et leur vie en général :
• Planification d'Entraînement

• Valeurs Olympiques
• Antidopage
• Programme de Carrière d'Athlète
• Nutrition
• Jeux de Groupe et d'Intégration

À regarder : Lucha in Guatemala! More than Medals Olympic Wrestling Camp. 
À lire : Zagreb Hosts More Than Medals Camp Prior to Youth Olympic Games

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. Big Move lundi !
2. Incroyable session d'entraînement d'@edge_hoboken avec @frankchamizo92 et @aaronpicousa ! ? Coming Soon
3. Pouvez-vous répéter ça ?? Vous l'avez reconnu ?? Сможете повторить? А супер личность на видео узнали?? #wrestling#cool#awesome#repeat#kids#sport#борьба#дети#борцы
4. Quelques photos des championnats du monde 2018 ?‍♂️ ?‍♀️ .#unitedworldwrestling #uww #wrestling
5. 1 ou 2 ?? 1 или 2 ?? #wrestling#sport#coolpic#борьба#выбери