Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

Chamizo prend la place de No. 1 à 70 kg dans les classements de lutte libre

By William May

CORSIER-SUR-VEVEY (8 août) – Le médaillé de bronze olympique de 2016 Frank CHAMIZO (ITA) a remporté deux tournois en juillet et devient l'un des trois nouveaux Nos. 1 des classements de lutte libre du mois d'août.

Chamizo, no. 2 à 65 kg en juillet, a battu le champion du monde de 2015 Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS) en finale à 70 kg au tournoi Ali Aliev et a ensuite remporté le tournoi Ion Corneanu. Il dépasse le champion du monde Magomed KURBANALIEV (RUS) dans les classements à 70 kg.

Le champion d'Europe Giorgi EDISHERASHVILI (AZE) a remporté le bronze au tournoi Ali Aliev et prend la première place des classements à 57 kg. Le médaillé d'or des JO de 2016 à 74 kg Hassan YAZDANI CHARATI (IRI) a repris sa place de No.1 mais cette fois à 86 kg.

Edisherashvili, No. 1 en 2013 grâce à son titre d'Europe, prend la tête des classements juste avant le début des Championnats du Monde de Paris et dépasse le médaillé de bronze des JO de 2016 Hassan RAHIMI (IRI), qui n'a pas participé à beaucoup de compétitions en 2017.

Rahimi avait pris la place de No. 1 dans les classements en juin après que les finalistes olympiques Vladimir KHINCHEGASHVILI (GEO) et Rei HIGUCHI (JPN) sont redescendus à 61 kg.

Si Rahimi descend en troisième position, Yazdani Charati prend la tête des poids moyens, SADULAEV (RUS) repassant à 97 kg. En tant que nouveau venu, Sadulaev s'est vu assigner la place de No. 2 derrière le champion du monde et champion olympique Kyle SNYDER (USA).

Snyder et Taha AKGUL (TUR) sont les deux seuls lutteurs qui auront l'espoir de rester en tête des classements entre Rio et Paris en lutte libre.

Khinchegashvili, de son côté, tentera sa chance dans deux catégories de poids - à 57 kg ou il a remporté l'or à Rio et à 61 kg ou il a remporté son second titre des Championnats d'Europe en mai.

Soslan RAMONOV (RUS), qui n'a participé à aucune compétition de notre agenda depuis qu'il a remporté l'or à Rio, termine l'année en tête des classements à 65 kg, mais son règne se terminera à Paris, ou le médaillé olympique de 2012 Alan GOGAEV (RUS) est inscrit pour la Russie.

Les classements sont faits d'après le nom des lutteurs, leur pays, leur meilleur ou plus récent résultat de ces 12 derniers mois et leur position dans les classements précédents.

 

57kg – Le médaillé de bronze des Championnats d'Asie Nurislam SANAYEV (KAZ), qui a également remporté le bronze aux Championnats du Monde de 2015, a remporté le tournoi Ziolkowski à Varsovie et devient No. 11.

1. Giorgi EDISHERASHVILI (AZE) – Europe No.1 (2)
2. Suleyman ATLI (TUR) – Yasar Dogu No.1 (3)
3. Hassan RAHIMI (IRI) – Rio OG No.3 (1)
4. Zaur UGUEV (RUS) – Yarygin GP No.1 (4)
5. Makhir AMIRASLANOV (AZE) – Ali Aliev No.1 (8)
6. Beka LOMTADZE (GEO) – Tbilisi GP No.1 (7)
7. Andrei DUKOV (ROU) – Europe No.2 (6)
8. Yuki TAKAHASHI (JPN) – Asia No.1 (9)
9. ERDENEBAT Bekhbayar (MGL) – Dan Kolov No.1 (5)
10. Andrey YATSENKO (UKR) – European Jrs No.2 (10)
11. Nurislam SANAYEV (KAZ) – Ziolkowski Tourney No.1 (20)
12. Artyom GEBEKOV (RUS) – Yarygin GP No.2 (12)
13. Azamat TUSKAEV (RUS) – Ali Aliev No.2 (18)
14. ZANDANBUD Zanabazar (MGL) – Asia No.2 (11)
15. Reza ATRIGHARCHI (IRI) – Asia No.3 (Not Ranked)
16. Mirjalal HASANZADE (AZE) – Tbilisi GP No.2 (13)
17. Sandeep TOMAR (IND) – GGP Final No.3 (14)
18. JONG Hak-Jin (PRK) – World Military No.1 (15)
19. Thomas GILMAN (USA) – Spanish GP No.1 (nr)
20. Zoheir EL OUARRAQE (FRA) – Spanish GP No.2 (nr)

61kg – Le médaillé de bronze des Championnats d'Europe Andrei PERPERLITA (MDA) a remporté l'argent au tournoi Ziolkowski et passe de No. 18 à No.8.

1. Vladimir KHINCHEGASHVILI (GEO) – Europe No.1 (1)
2. Akhmed CHAKAEV (RUS) – Europe No.2 (2)
3. Logan STIEBER (USA) – Pan America No.3 (3)
4. Behnam EHSANPOOR (IRI) – Asia No.1 (4)
5. Gadshimurad RASHIDOV (RUS) – European U23 No.1 (7)
6. Haji ALIEV (AZE) – World Cup No.1 (6)
7. Galib ALIYEV (AZE) – Ali Aliev No.3 (11)
8. Andrei PERPELITA (MDA) – Ziolkowski Tourney No.2 (18)
9. Rei HIGUCHI (JPN) – Asia No.3 (5)
10. KIM Han-Song (PRK) – Asia No.2 (9)
11. Yowlys BONNE RODRIGUEZ (CUB) – Cerro Pelado No.1 (10)
12. Volodya FRANGULYAN (ARM) – Europe No.3 (12)
13. Daulet NIYAZBEKOV (KAZ) – Asia No.3 (13)
14. Davian QUINTANA JAIME (CUB) – Pan America No.1 (8)
15. Masoud ESMAEILPOUR (IRI) – World Cup No.2 (14)
16. Shota PHARTENADZE (GEO) – Tbilisi GP No.2 (15)
17. Bekhan GOIGEREEV (RUS) – Ali Aliev No.1 (nr)
18. Nariman ISRAPILOV (RUS) – Ali Aliev No.2 (nr)
19. Vladimir DUBOV (BUL) – Ziolkowski Tourney No.3 (nr)
20. Youri SIEMAKIN (FRA) – Spanish GP No.3 (nr)

65kg – Le médaillé olympiques de Londres Alan GOGAEV (RUS) rejoint les classements en tant que No.11 après avoir remporté le Ziolkowski Memorial en juillet. L'ancien champion d'Europe Magomedmurad GADZHIEV (POL) et le double finaliste de bronze Nikolay KURTEV, tous deux à 70kg, tenteront leur chance à 65kg à Paris.

1. Soslan RAMONOV (RUS) – Rio OG No.1 (1)
2. Ilyas BEKBULATOV (RUS) – Europe No.1 (3)
3. Borislav NOVACHKOV (BUL) – Europe No.2 (5)
4. Magomedmurad GADZHIEV (POL) – Europe No.2@70 (No.4@70)
5. Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) – Europe No.3 (13)
6. Bajrang BAJRANG (IND) – Asia No.1 (6)
7. Meysam NASIRI (IRI) – Asia No.3 (7)
8. Franklin MAREN CASTILLO (CUB) – Pan America No.1 (8)
9. Franklin GOMEZ MATOS (PUR) – Pan America No.2 (11)
10. Alejandro VALDES TOBIER (CUB) – Canada Cup No.1 (12)
11. Alan GOGAEV (RUS) – Ziolkowski Tourney No.1 (nr)
12. Magomed MUSLIMOV (AZE) – Dan Kolov No.3 (10)
13. LEE Seung-Chul (KOR) – Asia No.2 (15)
14. David HABAT (SLO) – Europe No.3 (14)
15. Mustafa KAYA (TUR) – Yasar Dogu No.1 (16)
16. Georgi KALIEV (BLR) – Ziolkowski No.2 (nr)
17. Nikolay KURTEV (BUL) – Ziolkowski No.3 (15@70)
18. Selehattin KILICSALLAYAN (TUR) – Tbilisi GP No.2 (19)
19. George BUCUR (ROU) – Ukraine Int’l No.1 (17)
20. Gor OGANESYAN (UKR) – Ukraine Int’l No.2 (18)

 

70kg – Les médaillés olympiques de 2016 Ikhtiyor NAVRUZOV (UZB) et GANZORIG Mandakhnaran (MGL) passent de 65kg à 70kg. Ils ont tous deux évolué trois fois à 70kg cette saison, et Navruzov a remporté l'argent aux Championnats d'Asie, alors que Ganzorig a gagné le bronze au tournoi Ali Aliev.

1. Frank CHAMIZO (ITA) – Europe No.1 (No.2@65)
2. Magomed KURBANALIEV (RUS) – World No.1 (1)
3. James GREEN (USA) – Pan America No.1 (2)
4. Ikhtiyor NAVRUZOV (UZB) – Asia No.2 (4@65)
5. Israil KASUMOV (RUS) – Europe No.3 (3)
6. Magomedkhabib KADIMAGOMEDOV (RUS) – Ziolkowski No.2 (8)
7. Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS) – Ali Aliev No.2 (7)
8. Akzurek TANATAROV (KAZ) – Asia No.1 (6)
9. Moustafa HOSSEINKHANI (IRI) - World No.3 (5)
10. Elaman DOGDURBEK UULU (KGZ) – World No.3 (11)
11. Zaurbek SIDAKOV (RUS) – Yarygin GP No.2 (9)
12. Nurlan BEKZHANOV (KAZ) – World No.2 (10)
13. Gadjimurad OMAROV (AZE) – European U23 No.1 (14)
14. Ildus GINIYATULLIN (RUS) – Yasar Dogu No.2 (12)
15. Ruslan DIBIRGADZHIYEV (AZE) – Europe No.3 (13)
16. GANZORIG Mandakhnaran (MGL) – Ali Aliev No.3 (9@65)
17. Evgeni ZHERBAEV (RUS) – Buryatia Cup No.1 (17)
18. Zurabi ERBOTSONASHVILI (GEO) – Tbilisi GP No.1 (19)
19. Mihail SAVA (MDA) – Ziolkowski Tourney No.3 (nr)
20. Azamat NURIKAU (BLR) – Spanish GP No.3

74kg – L’ancien double médaillé de bronze des Championnats du monde Ali SHABANOV (BLR), qui a remporté son dernier titre au Grand Prix de Paris en 2016, entre dans les classements à l 11ème position grâce à sa victoire au tournoi Ziolkowski à Varsovie.

1. Aniuar GEDUEV (RUS) – Rio OG No.2 (1)
2. Soner DEMIRTAS (TUR) – Europe No.1 (2)
3. Yabrail HASANOV (AZE) – Rio OG No.3 (3)
4. Jordan BURROUGHS (USA) – World Cup No.1 (4)
5. Khetik TSABOLOV (RUS) – Yasar Dogu No.2 (5)
6. Bekzod ABDURAKHMANOV (UZB) – Asia No.1 (6)
7. Muslim EVLAEV (KGZ) – Asia No.2 (8)
8. Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS) – Europe No.3 (7)
9. Murad SULEYMANOV (AZE) – Europe No.2 (9)
10. Grigor GRIGORYAN (ARM) – Europe No.3 (12)
11. Ali SHABANOV (BLR) – Ziolkowski Tourney No.1 (nr)
12. Kakhaber KHUBEZHTY (RUS) – Dan Kolov No.1 (11)
13. Livan LOPEZ AZCUY (CUB) – Cerrado Pelado Int’l No.1 (12)
14. Zelimkhan KHADJIEV (FRA) – Spanish GP No.1@86 (14)
15. Avtandil KENTCHADZE (GEO) – European U23 No.1 (13)
16. Zhiger ZAKIROV (KAZ) – Ziolkowski Tourney No.2 (16)
17. Jumber KVELASHVILI (GEO) – Tbilisi GP No.1 (15)
18. Peyman YARAHMADI (IRI) – World Cup No.3 (17)
19. Galimzhan USERBAEV (KAZ) – Ziolkowski Tourney No.3 (nr)
20. Jevon BALFOUR (CAN) – Spanish GP No.2 (nr)

 

86kg – Vladislav VALIEV (RUS) a terminé troisième au Yarygin Grand Prix et a réalisé de bons résultats aux Championnats nationaux de Russie ainsi qu’à Varsovie. Il devient No. 11.

1. Hassan YAZDANI CHARATI (IRI) – Rio OG No.1@74 (2)
2. Dauren KURUGLIEV (RUS) – Europe No.1 (3)
3. Aleksander GOSTIEV (AZE) – Europe No.2 (4)
4. Selim YASAR (TUR) – Europe No.3 (5)
5. J’den COX (USA) – Rio OG No.3 (6)
6. David TAYLOR (USA) – World Cup No.1 (7)
7. Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) – Asia No.1 (8)
8. Shamil KUDIYAMAGOMEDOV (RUS) – Dan Kolov No.2 (9)
9. Istvan VEREB (HUN) – Europe No.3 (10)
10. Yurieski TORREBLANCA QUERALTA (CUB) – Pan American No.1 (13)
11. Vladislav VALIEV (RUS) – Ziolkowski Tourney No.1 (nr)
12. Zbigniew BARANOWSKI (POL) – Ziolkowski Tourney No.1 (15)
13. Dato MARSAGISHVILI (GEO) – World Cup No.2 (11)
14. Sharif SHARIPOV (AZE) – Rio OG No.3 (12)
15. Pedro CEBALLOS FUENTES (VEN) – Pan America No.2 (14)
16. David KHUTSISHVILI (GEO) – Tbilisi GP No.2 (20)
17. Alikhan DZHABRAILOV (RUS) – Ali Aliev No.1 (nr)
18. PUREVJAV Unurbat (MGL) – Asia No.3 (16)
19. Adilet DAVLUMBAEV (KAZ) – Dan Kolov No.3 (17)
20. Anzor URISHEV (RUS) – GGP Final No.2 (18)

 

97kg – Les médaillés olympiques Mamed IBRAGIMOV (KAZ) et Georgi KETOEV (ARM) rejoignent les classements en tant que No. 14 et No. 15 respectivement, après avoir remporté des médailles aux tournois Ziolkowski et Aliev.

1. Kyle SNYDER (USA) – Rio OG No.1 (1)
2. Abdulrashid SADULAEV (RUS) – Rio OG No.1@86 (1@86)
3. Magomed IBRAGIMOV (UZB) – Asia No.1 (2)
4. Arslanbek ALBOROV (AZE) – Yasar Dogu No.1 (5)
5. Elizbar ODIKADZE (GEO) – Europe No.3 (4)
6. Riza YILDIRIM (TUR) – Europe No.1 (3)
7. Aleksandr HUSHTYN (BLR) – Ziolkowski Tourney No.1 (7)
8. Magomedgadzhi NUROV (MKD) – Dan Kolov No.3 (8)
9. Hossein SHAHBAZIGAZVAR (IRI) – Asia No.2 (9)
10. Yuri BELONOVSKI (RUS) – Buryatia Cup No.2 (10)
11. Anzor BOLTUKAEV (RUS) – Europe No.2 (6)
12. Fatih YASARLI (TUR) – Dan Kolov No.2 (11)
13. Reineris SALAS PEREZ (CUB) – Cerro Pelado Int’l No.1 (12)
14. Mamed IBRAGIMOV (KAZ) – Ziolkowski Tourney No.2 (nr)
15. Georgi KETOEV (ARM) – Ali Aliev No.3 (nr)
16. Magomed MUSAEV (KGZ) – Asia No.3 (nr)
17. Mikhail GANEV (BUL) – Ukraine Int’l No.2 (14)
18. Amir MOHAMMADI (IRI) – World Cup No.3 (16)
19. Pavlo OLIYNIK (UKR) – Ion Corneanu Tourney No.3 (nr)
20. Givi MATCHARASHVILI (GEO) – European Jrs No.1 (17)

125kg – L’ancien vice champion du monde Alen ZASIEIEV (UKR) gagne deux places et devient No. 1 après ses victoires au Dan Kolov et au tournoi Ali Aliev. Daniel CHINTOAN (ROU) rejoint les classements en tant que No. 16 après avoir remporté une médaille d’argent au tournoi Iion Corneanu, et Nick GWIAZDOWSKI (USA) fait de même grâce à sa victoire à Madrid.

1. Taha AKGUL (TUR) – Europe No.1 (1)
2. Geno PETRIASHVILI (GEO) – Europe No.3 (2)
3. Alen ZASIEIEV (UKR) – Ali Aliev No.1 (5)
4. Jamalladin MAGOMEDOV (AZE) – Europe No.2 (4)
5. Daniel LIGETI (HUN) – Ziolkowski Tourney No.1 (7)
6. Levan BERIANIDZE (ARM) – Europe No.3 (6)
7. Komeil GHASEMI (IRI) – Rio OG No.2 (3)
8. Robert BARAN (POL) – Yasar Dogu No.3 (8)
9. Yadollah MOHEBBI (IRI) – Asia No.1 (11)
10. Alan KHUGAEV (RUS) – Yasar Dogu No.1 (10)
11. Baldan TSYSHIPOV (RUS) – Buryatia Cup No.1 (9)
12. Muhamadgazi MAGOMEDOV (RUS) – Buryatia Cup No.2 (12)
13. Vitali PIASNIAK (BLR) – European U23 No.2 (13)
14. Dominique BRADLEY (USA) – Pan America No.1 (14)
15. Yudenny ALPAJON ESTEVES (CUB) – Pan America No.2 (15)
16. Rares Daniel CHINTOAN (ROU) – Ion Corneanu Tourney No.2 (nr)
17. Nick GWIAZDOWSKI (USA) – Spanish GP No.1 (nr)
18. Sakir BOKZURT (TUR) – Dan Kolov No.3 (17)
19. NATSAGSUREN Zolboo (MGL) – Asia No.3 (18)
20. Yermukambert INKAR (KAZ) – Dan Kolov No.2 (19)