Japon

Confinée pour l'instant, Susaki ne quitte pas des yeux sa quête relancée vers l'or olympique

By Ken Marantz

TOKYO -- Après avoir vu son rêve olympique brisé, puis soudainement ranimé par une surprise du destin complètement indépendante de sa volonté, Yui SUSAKI (JPN) sait qu’elle doit profiter de toutes les opportunités que la vie met sur son chemin.

Et s’il est nécessaire qu’elle attende une année de plus pour atteindre son objectif aux Jeux Olympiques de Tokyo, alors à toute chose malheur est bon sur la route de l’or olympique. 

"C’est la première fois que je suis éloignée de la lutte aussi longtemps," a répondu Susaki à notre interview par mail. "Je veux vraiment lutter à nouveau le plus vite possible. Mais même dans cette situation, le côté positif est que je peux utiliser ce temps pour faire de l’entraînement visuel en regardant des vidéos, et mettre sur pied un régime d’entraînement pour là où je suis la plus faible."

Où Susaki, qui aura 21 ans le 30 juin prochain, a une faiblesse, ou si elle en a vraiment, reste une question qui peut faire l’objet d’un débat, mais la deux fois championne du monde senior de lutte féminine en 50kg ne veut plus de faux pas le long de sa quête. Comme la majorité du monde sportif, Susaki s’est entraînée à la maison le mois dernier, se préparant pour le jour où il sera possible de remonter sur les tapis.

Il est possible que le Centre national d’entraînement rouvre lors de la suspension de l’état d’urgence décrété par le gouvernement japonais, mais au moment d’écrire ces lignes aucune date précise n’a été donnée. Susaki ne peut pas non plus s’entraîner à l’université de Waseda où elle étudie et qui reste fermée depuis le mois de mars. 

Forcée comme elle l’est de se maintenir en forme à son domicile de la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, Susaki déclare faire deux séances d’entraînement d’à peu près une heure par jour. Elle court de trois à cinq kilomètres ou soulève des poids dans le parc d’à côté ou à la maison.

Elle a la possibilité d’effectuer des entraînements spécifiques à la lutte. Sa sœur aînée Mai la rejoint pour travailler les amenés au sol. Comme leur père Yasuhiro, Mai a lutté à Waseda, et a même terminé troisième de l’Open Klippan Lady. "Les weekends où ma soeur ne travaille pas, nous nous entraînons ensemble à des exercices d’amenés au sol," précise Susaki.

Ces réunions familiales sont un agréable bonus, vu les effets sociétaux de la crise qui siginifie absence de contact avec amis ou coéquipiers. Susaki n’avait jamais passé autant de temps avec sa famille depuis qu’elle avait quitté le domicile familial en deuxième année de lycée pour rejoindre l’Académie d’élite du Comité olympique japonais.

"Passer autant de temps avec toute ma famille est très rafraîchissant et j’en suis vraiment heureuse," dit Susaki. "Ce temps est si précieux. Il sont impatients de me voir lutter sur une grande scène comme celle des JO ou des mondiaux et m’apportent tout le soutien possible. Cela me touche beaucoup, d’autant plus que nous passons beaucoup de temps ensemble. Ma détermination [à réussir] est aussi pour ma famille."

Yui SUSAKI (JPN) ouvre chaque combat par sa marque de fabrique, faisant basse figure. (Photo : Kadir Caliskan)

Entre ses sessions d’entraînement, Susaki participe aux cours en ligne de son université, dans la faculté de Sciences Sportives, dont le panel de professeurs inclut le deux fois médaillé olympique de lutte libre Akira OTA (JPN). Il est significatif que Susaki ait choisi de suivre le chemin familial et de s’engager à Waseda au lieu de rejoindre l’université de Shigakkan University, qui fait effet de locomotive de la lutte au Japon. 

De Shigakkan, auparavant connue sous le nom d’université Chukyo pour femmes, sont sorties toutes les lutteuses japonaises olympiennes depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique à Athènes en 2004, dont des sommités comme Saori YOSHIDA (JPN) et Kaori ICHO (JPN), et les stars actuelles Risako KAWAI (JPN) et Sara DOSHO (JPN), qui défendront à Tokyo les titres olympiques qu’elles ont remportés à Rio en 2016. 

Sous le postulat que les JO de Tokyo se dérouleront comme reprogrammés l’été 2021, le monopole de Shigakkan se terminera alors, puisque la médaillée mondiale d’argent des 76kg Hiroe MINAGAWA (JPN), qui avait concouru en universitaire à l’université de Ritsumeikan, a déjà assuré sa place dans l’équipe japonaise.

Pour que Susaki la rejoigne, elle doit tout d’abord s’assurer une place au tournoi de qualification olympique Asie, prévu à Xi'an en Chine en mars 2021. Lorsqu’elle avait remporté le titre des 50kg du championnat du Japon en décembre dernier et donc acquis le droit de participer au qualificatif, elle avait deux mois pour se préparer. Ni elle ni personne d’autre ne s’imaginait que le qualificatif serait tout d’abord déplacé hors de Chine puis reporté et que cette durée s’allongerait à 15 mois.

"C’était très difficile de me préparer pour la compétition sans savoir si [la compétition] aurait lieu ou non," dit Susaki. "Quand elle a été reportée d’une année, j’ai pensé au côté positif, car cela me donne une autre année pour devenir plus forte. A partir de maintenant, je deviendrai plus forte."


Yui SUSAKI (JPN) célèbre sa victoire sur sa rivale Yuki IRIE (JPN). (Photo : Sachiko Hotaka)

Une chance de 0,01%
Dire que Susaki montera sur les tapis de Xi'an sans subir de blessure ou d’autres circonstances malheureuses, relève de l’imprévisibilité du sport. 

Le rêve olympique de Susaki avait semblé se briser lorsque son ennemie jurée Yuki IRIE (JPN) l’avait vaincue en éliminatoire pour une place dans l’équipe japonaise du championnat du monde de Noursoultan en septembre dernier. L’importance de cet événement était énorme, car une médaille dans la capitale du Kazakhstan aurait assuré sa place à Irie aux JO de Tokyo, la seule lutteuse au monde qui a su vaincre Susaki depuis l’école primaire. 

Mais Irie a ensuite subit une déchirante défaite par 13-12 en quart de finale, des mains de la médaillée olympique de bronze (Rio 2016) SUN Yanan (CHN). Puis, encore plus marquant pour Susaki et ses fans autour du monde, Sun fut renversée par la futur championne du monde Mariya STADNIK (AZE) en demi-finale – déniant ainsi Irie toute chance de repêchage et de médaille de bronze.

Susaki a continué à s’entraîner, prenant à cœur les mots de son coach Shoko YOSHIMURA que "s’il y a encore une chance de 0,01%, tu dois continuer à te battre."

"Je m’entraînais à ce moment, et je n’ai pas vu le combat entre Sun Yanan et Irie en direct," commente Susaki. "J’ai vu celui entre Sun Yanan et Mariya Stadnik."

Ceci avait entrouvert la porte des JO, mais pour la pousser complètement, il fallait passer le cap du qualificatif Asie. Et pour ça, il lui fallait battre Irie – et la médaillée d’or de Rio Eri TOSAKA (JPN), de plus – ce qu’elle accomplit avec une victoire sur le fil du rasoir par 2-1 en finale de la Coupe de l’Empereur.

 "Je suis allée au combat contre Irie à la Coupe de l’Empereur en me considérant comme la 'challenger'," dit Susaki, ajoutant qu’elle se répétait constamment : "C’est ta dernière chance. Prends-la une fois pour toutes et va aux Jeux Olympiques."

"Quand j’ai perdu en éliminatoire, j’étais perdue et n’avait plus confiance en moi. Mais en utilisant ce temps à bon escient, j’ai pu lutter sûre de moi à la Coupe de l’Empereur, pour tous les gens qui croyaient en moi et me soutenaient et pour moi aussi."


Yui SUSAKI (JPN) explose de joie avec son coach après son deuxième titre mondial senior consécutif. (Photo : Gabor Martin)

Le succès vient souvent tôt
Ses aspirations olympiques avaient commencé à la tenailler peu après que Susaki a commencé à lutter en première année d’école primaire à l’école locale de Matsudo Junior. En troisième année, elle remportait son premier titre cadet et commençait à rêver d’imiter Yoshida en remportant une médaille olympique.

L’année suivante, en 2009, elle fut vaincue en quatrième année et finale des 26kg par la future championne du monde junior Saki IGARASHI (JPN) -- Susaki ne perdrait plus ensuite jusqu’en 2015 – mais revint pour s’emparer de la couronne nationale en cinquième et sixième années.

La réusite continua de l’accompagner au lycée, où elle remportait les deux titres majeurs nationaux chacune des trois années suivantes sans concéder aucune défaite. Elle imprima aussi sa marque sur la scène mondiale, remportant le titre cadet de l’Open Klippan Lady trois années d’affilée, et le premier de trois titres mondiaux cadets consécutifs.

En seconde année de lycée, elle fut recrutée pour rejoinder l’Académie d’élite du CJO avec Yoshimura, un quintuple champion du monde qui la parraine encore aujourd’hui. 

A la question de savoir ce qui distingue Susaki des autres meilleures lutteuses, Yoshimura répond : "La capacité et la force physique nécessaires pour atteindre un objectif ne peuvent pas être acquises sans en avoir la volonté. Comme elle a une volonté forte et de l’énergie, elle peut aumenter sa quantité de pratique, d’effort et d’entraînement. Elle établit une méthodologie pour appliquer différentes choses à la lutte."

Passant en première année d’école secondaire, Susaki, après sa victoire aux mondiaux cadets en 2015, atteint la finale de la Coupe de l’Empereur. C’est là qu’elle subit la première des trois défaites de sa carrière sous les coups d’Irie, qui l’emporte 10-0 par supériorité technique, mettant fin à une magnifique série ininterrompue de 83 victoires depuis la première année de lycée de Susaki – sans compter l’école primaire. Elle revenait cependant l’année suivante pour remporter la Coupe de l’Empereur.

En 2017, elle passa directement de championne du monde des cadets à championne du monde des seniors, remportant l’or de Paris en 48kg, ce qui en fit la première écolière à remporter un titre mondial depuis celui d’Icho en 2002. Cette année, 2017, débuta et se termina de manières très différentes, puisqu’elle remportait le Grand Prix Yarygin pour ses débuts en senior, mais perdait face à Irie en demi-finale de la Coupe de l’empereur, mettant fin à une série de 63 victoires.

Entrant à Waseda en avril 2018, elle bat à son tour Irie au championnat du Japon sur invitation, puis encore une fois en éliminatoire pour rejoindre le championnat du monde de Budapest où elle maîtrisait Stadnik en finale des 50kg pour le second titre mondial d’affilée de sa carrière - un peu plus d’un mois après un titre mondial junior.

Yui SUSAKI (JPN) sourit après une victoire à la Coupe du monde de lutte féminine 2019. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les joies de la lutte
Dans la vidéo de la déroute de Stadnik, le présentateur américain fait ce commentaire au sujet de Susaki : "Elle adore totalement la lutte. Quand vous la voyez lutter, elle sourit, elle a du plaisir, elle s’amuse, elle est décontractée"

A la question de savoir si ceci était exact, Susaki confirme. 

"Oui, c’est exact," dit-elle. "Vraiment, j’adore lutter et ai toujours du plaisir en combat. C’est réjouissant pour moi lorsque j’utilise le maximum de mes capacités pour remporter une médaille d’or au championnat du monde ou que je vaincs une adversaire puissante."

"Je suis nerveuse avant un combat, mais je sais l’effort que j’ai fait pour préparer ce combat, et combien je me suis entraînée dur dans l’objectif de gagner. Je vais au combat dans l’esprit que ’Je sais que je suis ok. Maintenant, aie du plaisir, c’est tout.'"

Cette féroce détermination de Susaki et sa personnalité pétillante lui ont gagné l’affection des fans au Japon et à l’étranger. La chance lui étant donnée de s’adresser à eux dans cet article, Susaki voulait leur offrir sa reconnaissance pour leur soutien et les encourager à persévérer dans leurs efforts pour surmonter la pandémie de covid-19.

"Je suis très heureuse de tous mes fans autour du monde et reconnaissante du fond de mon cœur," dit-elle. "Ils m’encouragent quand je perds, et partagent leur joie quand je gagne. Grâce à eux tous, j’ai pu faire de mon mieux." 


"Aujourd’hui, le coronavirus a provoqué une grave crise mondiale. Tous ensemble, nous pouvons nous en sortir et tourner nos yeux vers le jour où nous pourrons lutter à nouveau et suivre des combats. Je vais faire tout mon possible pour progresser et offrir à nouveau un beau spectacle sur la scène mondiale.

Les USA remportent le titre d'équipe devant le Canada aux Championnats Cadet Pan Am

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BUENOS AIRES, Argentine (9 juillet) – Cinq champions et un total de dix médaillés ont permis aux USA de remporter le titre de meilleure équipe de lutte libre dimanche aux Championnats Cadet Pan American.

C'est le troisième titre d'équipe remporté par les USA en trois jours de compétition, qui a gagné dans les trois styles de lutte internationaux. Chaque lutteur américain inscrit a remporté une médaille, dont 15 étaient des médailles d'or.

Deux américains ont réussi l'exploit difficile de gagner l'or en lutte libre et en lutte gréco romaine. Carson MANVILLE (USA) a été deux fois victorieux à 58 kg, et Peyton ROBB (USA) a brillé à 69 kg. Les deux hommes sont originaires du Minnesota.

Robb a été particulièrement impressionnant durant le week end. Il a gagné trois fois 10-0 en lutte libre, remportant notamment une victoire décisive face à Adam Michael SCOTT (CAN) en finale. En lutte gréco-romaine, Robb a gagné ses six matchs par supériorité technique, battant ses adversaires sur le score combiné de 57-0.

Michael O’MALLEY (USA) a créé la surprise à 76 kg. Il a gagné trois fois 10-0 par supériorité technique tout comme Robb, et a battu Carson LEE (CAN) en finale. O'Malley s'est vu décerner la Golden Boot pour ses exploits en lutte libre.

Parker DECKER (USA) et Hunter DEJONG (USA)  ont également remporté l'or pour leur pays. Decker a battu le féroce Ramon Alejandro GUZMAN ROMERO (MEX) 10-7 en finale à 46 kg. DeJong a battu ses adversaires 4-0 à 85 kg et a gagné deux fois par tombé.

Les USA ont remporté l'argent grâce à Hunter LEWIS (USA) à 50 kg, King SANDOVAL (USA) à 54 kg Jace PUNKE (USA) à 100 kg, ainsi que le bronze grâce à Tommy CURRAN (USA) à 42 kg et Kevon DAVENPORT (USA) à 63 kg.

Ave leurs 10 médailles, les USA remportent le titre d'équipe avec 93 points et dépasse le Canada, vice champion, de cinq points. Le Canada a remporté neuf médailles dont trois fois l'or. Le Mexique est troisième avec 72 points, huit médaillés et deux champions.

Le champion à 63 kg Trystan Hideki KATO (CAN) a remporté le match le plus compétitif du tournoi. Le lutteur était mené 3 points dans les dernières secondes de sa rencontre face à Diego Antonio SANDOVAL ZARCO (MEX), mais a réussi a marquer un plaquage avant la sonnerie et a gagné 9-8.

Lachlan Maurice MCNEIL (CAN) a gagné deux fois par supériorité technique et a battu le vice champion Lewis de neuf points avant de remporter l'or à 50 kg.

Kyle Ruben Jason JORDON (CAN) a remporté la troisième médaille d'or du Canada en lutte libre à 100 kg. Il a gagné quatre matchs dont deux par tombé et une 10-0 par supériorité technique. Il a battu Punke, des USA, qui a remporté l'argent, 3-1.

Deux poids légers ont gagné l'or pour le Mexique,  Juan Carlos LAVAT CORTEZ (MEX) à 42 kg et Roberto ALEJANDRO BLANCO (MEX) à 54 kg. Lavat Cortez a gagné 3-0 à 42 kg et Alejandro Blanco a gagné deux fois 10-0, une fois par tombé et une fois 5-2 sur décision en finale face à Sandoval.

Les résultats complets et résumés des matchs sont disponibles sur www.unitedworldwrestling.org

Résultats des finales

42 kg

Round 3:  Juan Carlos LAVAT CORTEZ (MEX) df. Thomas CURRAN (USA) by VPO1, 8-6 

Round 3:  Gregor Edward MCNEIL (CAN) df. Jose Francisco BERDECIA CRUZ (PUR) by VSU1, 16-5

 

Round 2:  Juan Carlos LAVAT CORTEZ (MEX) df. Jose Francisco BERDECIA CRUZ (PUR) by VFA, 8-2 

Round 2:  Gregor Edward MCNEIL (CAN) df. Thomas CURRAN (USA) by VSU1, 16-6

 

Round 1:  Thomas CURRAN (USA) df. Jose Francisco BERDECIA CRUZ (PUR) by VPO1, 14-9 

Round 1:  Juan Carlos LAVAT CORTEZ (MEX) df. Gregor Edward MCNEIL (CAN) by VFA, 8-2

46 kg

Or: Parker DECKER (USA) df. Ramon Alejandro GUZMAN ROMERO (MEX) by VPO1, 10-7

Bronze: Fotis Dechlan David PAPADOPOULOS (CAN) df. Jean BOLIVAR (VEN) by VSU, 10-0

Bronze: Junior Ismael MEDINA GUAMAN (ECU) df. Edgardo Agustin GARCIA (ARG) by VPO1, 7-6

 

Demi-finale:  Ramon Alejandro GUZMAN ROMERO (MEX) df. Jean BOLIVAR (VEN) by VSU1, 12-2 

Demi-finale:  Parker DECKER (USA) df. Junior Ismael MEDINA GUAMAN (ECU) by VSU1, 12-1

50 kg

Round 3:  Hunter LEWIS (USA) df. Emanuel Nicolas PINTOS (ARG) by VSU1, 15-2 

Round 3:  Lachlan Maurice MCNEIL (CAN) df. Gandy Yosdan MALLQUI AMAO (PER) by VSU, 10-0

 

Round 2:  Hunter LEWIS (USA) df. Gandy Yosdan MALLQUI AMAO (PER) by VFA, 4-0 

Round 2:  Lachlan Maurice MCNEIL (CAN) df. Emanuel Nicolas PINTOS (ARG) by VSU, 10-0

 

Round 1:  Gandy Yosdan MALLQUI AMAO (PER) df. Emanuel Nicolas PINTOS (ARG) by VSU, 11-0 

Round 1:  Lachlan Maurice MCNEIL (CAN) df. Hunter LEWIS (USA) by VPO1, 11-2

54 kg

Or: Roberto ALEJANDRO BLANCO (MEX) df. King SANDOVAL (USA) by VPO1, 5-2

Bronze: Bryan Jose HERNANDEZ MARTINEZ (PUR) df. Brayan Lucas DE OLIVEIRA PEREIRA (BRA) by VSU, 10-0

Bronze: Brayden Alexander TODD (CAN) df. Victor PARRA (VEN) by VSU, 10-0

 

Demi-finale:  Roberto ALEJANDRO BLANCO (MEX) df. Bryan Jose HERNANDEZ MARTINEZ (PUR) by VSU, 10-0 

Demi-finale:  King SANDOVAL (USA) df. Brayden Alexander TODD (CAN) by VFA, 4-0

58 kg

Or: Carson MANVILLE (USA) df. Carlos Antonio MENDOZA PENA (MEX) by VSU1, 13-2

Bronze: Esteban David PEREZ CASTELLANOS (GUA) df. Angel Enrrique TINOCO TORRES (PER) by VPO1, 6-4

Bronze: Patrik LEDER (CAN) df. Jose Rafael BERNAL MIRANDA (PUR) by VSU, 10-0

 

Demi-finale:  Carlos Antonio MENDOZA PENA (MEX) df. Angel Enrrique TINOCO TORRES (PER) by VPO, 6-0 

Demi-finale:  Carson MANVILLE (USA) df. Patrik LEDER (CAN) by VPO1, 7-2

63 kg

Or: Trystan Hideki KATO (CAN) df. Diego Antonio SANDOVAL ZARCO (MEX) by VPO1, 9-8

Bronze: Kevon DAVENPORT (USA) df. Cristian DE LIMA LEITE (BRA) by VPO1, 10-6

Bronze: Jorge Franco GATICA HINRIKSEN (CHI) df. Enzo Jesus JUAREZ VILA (PER) by VSU1, 14-4

 

Demi-finale:  Diego Antonio SANDOVAL ZARCO (MEX) df. Cristian DE LIMA LEITE (BRA) by VPO1, 8-1 

Demi-finale:  Trystan Hideki KATO (CAN) df. Jorge Franco GATICA HINRIKSEN (CHI) by VPO1, 12-7

69 kg

Or: Peyton ROBB (USA) df. Adam Michael SCOTT (CAN) by VSU, 10-0

Bronze: Onid Jarel OLAVARRIA MONTILLA (PUR) df. Renato Patricio DA SILVA (BRA) by VSU, 10-0

Bronze: Alfonso Salvador VILLANUEVA CEJA (MEX) df. Brisd Jahzeel WALTTUONI ROJAS (PER) by VPO1, 6-6

 

Demi-finale:  Peyton ROBB (USA) df. Onid Jarel OLAVARRIA MONTILLA (PUR) by VSU, 10-0 

Demi-finale:  Adam Michael SCOTT (CAN) df. Brisd Jahzeel WALTTUONI ROJAS (PER) by VSU, 10-0

76 kg

Or: Michael O'MALLEY (USA) df. Carson Barry LEE (CAN) by VSU, 10-0

Bronze: Israel Isaac MARTINEZ (ARG) df. Jose Luiz DA SILVA TRINDADE (BRA) by VFA, 12-7

Bronze: Carlos Andres CARCELEN ACHIG (ECU) df. Oswaldo ADARME (VEN) by VFA, 4-0

 

Demi-finale:  Carson Barry LEE (CAN) df. Israel Isaac MARTINEZ (ARG) by VSU, 10-0 

Demi-finale:  Michael O'MALLEY (USA) df. Oswaldo ADARME (VEN) by VSU, 10-0

85 kg

Round 5:  Pedro Dayanne GARAY LOPEZ (MEX) df. Sunny Singh BENNING (CAN) by VPO1, 7-2 

Round 5:  Christian Allen SALTER (PUR) df. Marcos Paulo BARBOSA DA SILVA (BRA) by VPO1, 10-3

 

Round 4:  Christian Allen SALTER (PUR) df. Sunny Singh BENNING (CAN) by VPO1, 12-4 

Round 4:  Hunter DE JONG (USA) df. Pedro Dayanne GARAY LOPEZ (MEX) by VPO1, 10-4

 

Round 3:  Sunny Singh BENNING (CAN) df. Marcos Paulo BARBOSA DA SILVA (BRA) by VPO, 6-0 

Round 3:  Hunter DE JONG (USA) df. Christian Allen SALTER (PUR) by VFA, 7-1

 

Round 2:  Pedro Dayanne GARAY LOPEZ (MEX) df. Marcos Paulo BARBOSA DA SILVA (BRA) by VSU, 10-0 

Round 2:  Hunter DE JONG (USA) df. Sunny Singh BENNING (CAN) by VFA, 12-0

 

Round 1:  Pedro Dayanne GARAY LOPEZ (MEX) df. Christian Allen SALTER (PUR) by VPO1, 8-3 

Round 1:  Hunter DE JONG (USA) df. Marcos Paulo BARBOSA DA SILVA (BRA) by VSU, 10-0

100 kg

Round 5:  Igor Fernando ALVES DE QUEIROZ (BRA) df. Darwin ARAUJO (VEN) by VIN, 0-0 

Round 5:  Kyle Ruben Jason JORDON (CAN) df. Luis Rodrigo OROZCO CORTEZ (MEX) by VFA, 6-0

 

Round 4:  Luis Rodrigo OROZCO CORTEZ (MEX) df. Darwin ARAUJO (VEN) by VFO, 0-0 

Round 4:  Jace PUNKE (USA) df. Igor Fernando ALVES DE QUEIROZ (BRA) by VSU1, 13-1

 

Round 3:  Kyle Ruben Jason JORDON (CAN) df. Darwin ARAUJO (VEN) by VSU, 10-0 

Round 3:  Jace PUNKE (USA) df. Luis Rodrigo OROZCO CORTEZ (MEX) by VPO1, 4-3

 

Round 2:  Kyle Ruben Jason JORDON (CAN) df. Igor Fernando ALVES DE QUEIROZ (BRA) by VFA, 6-0 

Round 2:  Jace PUNKE (USA) df. Darwin ARAUJO (VEN) by VSU, 10-0

 

Round 1:  Luis Rodrigo OROZCO CORTEZ (MEX) df. Igor Fernando ALVES DE QUEIROZ (BRA) by VFA, 9-4 

Round 1:  Kyle Ruben Jason JORDON (CAN) df. Jace PUNKE (USA) by VPO1, 3-1