#WrestleBelgrade

Congrès de l'UWW à Belgrade

By United World Wrestling Press

BELGRADE, Serbie (le 9 septembre) -- United World Wrestling a accueilli son Congrès ordinaire vendredi 10 septembre en Serbie, un jour avant le Championnat du Monde de Belgrade.

M. Nenad Lalovic, Président d'UWW et membre du Comité exécutif du Comité international olympique, a ouvert ce Congrès pour lequel des représentants de 106 pays étaient présents.

Le Président du CIO, M. Thomas Bach, a adressé un message à l'audience demandant de rester uni et d'oeuvrer pour la solidarité olympique.

M. Lalovic, qui a assisté à 11 réunions de comités exécutifs au cours des 12 derniers mois, s'est fait écho de ces demandes lors de de son discours d'ouverture.

Nenad LALOVICM. Lalovic, Président d'UWW, s'adressant au Congrès de Belgrade (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

"Nous, comme sport, sommes perdants dans une telle situation [de conflit]," a déclaré M. Lalovic. "Notre famille n'est pas faite de politique mais de lutteurs et supporters. Ainsi nous devrions rester unis."

"Nos athlètes promeuvent la paix autour du monde. Nous avons eu des problèmes par le passé mais nous espérons que nos médailles brilleront justement."

L'assistance a repecté une minute de silence en signe de deuil pour les décès des membres du bureau Messieurs Lucio Caneva et François Carrard.

Le Congrès a discuté de l'amélioration de la lutte par l'engagement de la jeunesse, de la lutte féminine, des styles associés, de l'image de la lutte et de la transformation digitale. Les rapports des différents départements de l'UWW ont été présentés durant le Congrès..

Sept membres du Bureau ont été élus pour un mandat de cinq ans. 122 votes ont été exprimés au total, avec une majorité à 61.

Quatre personnes ont été réélues : Theodoros Hamakos, Karl-Martin Dittmann, Rodika Yaksi et Namig Aliyev. Trois membres sont élus pour la première fois : Daniel Igali (NGR), Razvan Pircalabu (ROU) et Zhang Ye (CHN).

Le Congrès a insisté sur le fait que, pour que l'UWW continue a être autonome, un développement général est nécessaire, incluant plus de sponsors et un déploiement  de la lutte aux niveaux régionaux et locaux.

Les détails du Congrès sont disponibles sur uww.org.

#WrestleZagreb

A VOIR : La suprématie du underhook de Tumur-Ochir

By Vinay Siwach

ZAGREB, Croatie (13 février) -- Lorsque Tulga TUMUR-OCHIR (MGL) est revenu au centre après avoir remporté le combat contre Evan HENDERSON (USA), il a donné l'impression d'être plutôt décontracté.

Le médaillé de bronze des Championnats du monde avait effectué un underhook throw de grande classe pour quatre points et remporté le quart de finale 12-1 à l'Open Ranking Series de Zagreb la semaine dernière. Le combat a comporté de nombreuses mises en place et transitions, mais l'une d'entre elles s'est distinguée, peut-être dans tout le tournoi, par ce underhook.

Hassan YAZDANI (IRI) et Rahman AMOUZAD (IRI) sont en tête parmi les underhooks. C'est le style typique de l'Iran d'attaquer et de défendre en utilisant la même configuration. Mais l'underhook de Tumur-Ochir est très sous-estimé.

Un lancer épique encore frais dans la mémoire était contre Bajrang PUNIA (IND) dans le combat pour la médaille de bronze aux Championnats du monde 2019, auquel Punia a survécu après une longue position de pont.

A Zagreb, Tumur-Ochir était plus détendu et après avoir mené 8-1 à la pause, il s'est mis en position dominante. Il a mis le underhook en place et a fait craquer Henderson. Réalisant qu'Henderson était prêt pour ça, Tumur-Ochir s'est rapidement déplacé pour attraper la jambe intérieure et marquer un pushout. C'était un peu trop loin pour contrôler et Henderson a défendu avec force.

Henderson s'est jeté sur un Tumur-Ochir déséquilibré et a essayé de passer ses bras autour du dos du Mongol, ce qu'il a presque réussi. Cependant, le underhook était toujours intact.

Alors qu'Henderson tentait de pousser son adversaire au tapis, Tumur-Ochir effectuait une projection massive en utilisant le underhook et la puissance de ses hanches. Le lancer valait quatre points et la victoire.

Et si le suivi est une chose dans la lutte, Tumur-Ochir l'a aussi perfectionné. La poignée était forte et les liens contrôlés. Tumur-Ochir s'est assuré qu'Henderson atterrisse sur son dos et non sur ses bras, ce qui n'aurait donné que deux points à Tumur-Ochir.

Henderson était déçu de perdre cette position, comme il l'a dit après le combat. Mais il n'y a pas grand-chose à faire quand Tumur-Ochir s'y met avec ces underhooks presque parfaits.

C'est peut-être la raison pour laquelle Ismail MUSUKAEV (HUN) s'est éloigné frénétiquement de Tumur-Ochir en demi-finale. Mais alors que le conditionnement de Musukaev se détériorait, Tumur-Ochir a placé ses mains à l'endroit idéal, marquant via des stepouts et un takedown pour gagner 6-1.

Puis Joseph MCKENNA (USA) a affronté la colère en finale. Le premier takedown marqué par Tumur-Ochir à la deuxième minute était un faux. Il a obtenu un underhook sur McKenna et comme ce dernier le défendait, Tumur-Ochir s'est plié et a frappé un double-leg. Dans la deuxième période, il a de nouveau mis McKenna sur la sellette et a frappé la single leg en utilisant une configuration similaire.

Avec Tumur-Ochir qui devient une grande menace en 65kg, ce serait un grand test pour les vétérans qui ont dominé cette catégorie de poids jusqu'à présent.

Mais un combat qui mettra Tumur-Ochir à l'épreuve sera celui contre le champion du monde Amouzad, qui est exceptionnel avec son underhook, un mouvement qui lui a permis de devenir champion d'Asie et du monde l'année dernière.

Avec les championnats d'Asie qui approchent, ce combat est plus qu'une simple possibilité.