Avis de décès

Disparition soudaine de Thomas Martin Hyllegaard, arbitre UWW, à l'âge de 37 ans

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 25 août) -- Nous avons la tristesse d'annoncer la disparition soudaine de Thomas Martin Hyllegaard, arbitre UWW de Catégorie I, décédé samedi dernier le 22 août 2020.

Thomas avait passé sa jeunesse dans la cité danoise de Frederikshavn, où il avait commencé à lutter à l'âge de 10 ans. Sa vie, depuis ce jour, tournait autour de la lutte. Jeune homme, il pratiqua à Copenhague, où il suivait également les cours de l'Académie Nationale de Police.

En 2008, Thomas participa aux Jeux Européens Quadriannuels des Officiers de Police, où il termina 7ème. Il se tourna vers l'arbitrage la même année et se montra excellent, atteignant rapidement le sommet de l'arbitrage international. Thomas tenait à ses objectifs et souhaitait pouvoir arbitrer aux Jeux Olympiques.

Inlassablement, il travaillait au développement des arbitres danois. Thomas avait mené - avec succès - une campagne de recrutement de jeunes arbitres ; il avait également traduit et transmis les dernières éditions des règlements d'United World Wrestling.

Thomas laisse son épouse et ses deux jeunes garçons âgés de 6 et 8 ans.

Journée Mondiale des Réfugiés

Journée des Réfugiés : Amir Al-Awad

By United World Wrestling Press

United World Wrestling a repris contact avec le réfugié syrien et espoir olympique Amir Al-Awad. Il s'entraînait au Club Olympique d'Alexandrie mais tous les clubs d'Egypte sont fermés depuis la mi-mars en conséquence de la suspension de toutes les activités sportives décidée par le gouvernement égyptien pour cause de pandémie. Il espère pouvoir reprendre certaines activités début juillet. Depuis le début du confinement, il s'est entraîné à domicile avec un entraîneur privé, gardant la forme sans perdre son élan.

Amir dit que son objectif principal est de se préparer pour les Jeux Olympiques 2021 et leurs tournois de qualification. Il continue donc de s'entraîner en privé, jusqu'à des jours meilleurs.

 

(Extrait d'un article d'Olympic.org paru le 1er juin)

Amir Al-Awad, 18 fois champion de Syrie, avait dû tirer un trait sur la lutte lorsque lui et sa fanille furent forcés de quitter leur pays en 2011. Mais la possibilité de démontrer à ses compatriotes réfugiés que tout est possible fut plus forte que tout ; Amir est aujourd'hui reconnaissant envers la lutte. Même aux pires moments, lorsque les prises sur le tapis étaient loin de son esprit, la lutte était ancrée au plus profond de son âme.

La lutte vous met face à des défis et en tant que lutteur, j'avais appris à résister et faire face à la vie, quoi qu'il en coûte, explique Amir, dont la vie fut brisée par le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011. “Si je suis mis à terre ou touche le fonds, je dois me relever et recommencer.”

Obsédé par la lutte depuis qu'il a neuf ans, l'ancien champion d'Asie et d'Arabie incarne désormais son éthique. Après la destruction de leur maison, Amir et sa famille sont devenus des réfugiés internes tandis que la guerre faisait rage autour d'eux. Le sportif professionnel fut arrêté, par routine. Mais les camps belligérants étaient suspicieux de sa détermination à ne pas faire allégeance ni à l'un ni à l'autre. Emprisonné encore une fois et incapable d'être auprès de sa femme alors enceinte, Amir décida de partir.

Sa femme réussit à atteindre l'Egypte, comme Amir un peu plus tard. Abandonnant son projet d'atteindre l'Europe, le couple entamma le difficile chemin de la construction d'une nouvelle vie comme réfugiés légaux. Malgré trois années passées à chercher un travail et s'occuper de sa jeune famille, c'est la lutte qui revint au premier plan.

“C'est devenu une situation gagnant-gagnant,” dit le 18 fois champion national.

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Pour en savoir plus sur le retour d'Amir Al-Awad sur les tapis, vous pouvez cliquer ici : Olympic.org