#wrestlenursultan

Gray toujours sur les rails pour un cinquième titre mondial en 76kg ; Kawai fait son chemin

By Ken Marantz

NOURSOULTAN, Kazakhstan (le 18 septembre)---La championne du monde en titre Adeline GRAY (USA) est toujours sur les rails d'un cinquième titre mondial et rejoint les demi-finales des 76kg ; Erica WIEBE (CAN), championne olympique en 2016 et médaillée mondiale de bronze l'année dernière, ne lui fera plus obstacle pour rejoindre les finales du championnat du monde.

C'est grâce à deux victoires par tombé que Gray passe en demi-finale - la seconde sans appel par 10-0 sur CHANG Hui Tsz (TPE)-, demi-finale tenue ce soir au stade Barys où elle rencontrera Aline ROTTER FOCKEN (GER), médaillée de bronze européen et championne du monde 2014 des 69kg.

Tous les athlètes passés en demi-finales des classes de poids olympiques de 57kg ou 76kg ont également assuré une place pour leur pays aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

En 76kg, une catégorie pleine à craquer de médaillées mondiales et actuelles, Epp MAEE (EST) et Hiroe MINAGAWA (JPN) ont réussi à survivre dans la deuxième division du tableau et se rencontreront dans l'autre demi-finale.

Maee, déjà médaillée de bronze en 2015 et cherchant à éviter de finir pour la troisième fois d'affilée cinquième depuis lors, a inscrit un amené à terre dans les dernières secondes dans son époustouflant combat contre Wiebe, vaincue 4-3.

Menée 3-1, Maee a lancé une attaque intérieure pour se faire arrêter par Wiebe, alors en position dessus. Se contortionnant et poussant en arrière, Maee a renversé la Canadienne à 1 seconde de la cloche. Un challenge infructueux a porté le résultat à 4-3.

Minagawa, médaillée mondiale de bronze à Budapest l'année passée pour la deuxième fois de sa carrière, a inscrit un amené au sol à 33 secondes de la fin pour une victoire par 3-1 sur ZHOU Qian (CHN), qui s'était défaite de la tête de série No.1 et médaillée d'argent 2018 Yasemin ADAR (TUR).

La championne olympique Risako KAWAI (JPN) rencontrera la finaliste des mondiaux 2017 Odunayo ADEKUOROYE (NGR) en demi-finale des 57kg. (Photo : Kadir Caliskan)

En 57kg, le championne olympique de Rio et double championne du monde Risako KAWAI (JPN) et la tenante du titre RONG Ningning (CHN) sont toujours sur la trajectoire d'une possible confrontation.

Kawai, médaillée d'or en 2018 des 59kg et passée dans la catégorie olympique des 57kg, doit affronter la double médaillée mondiale Odunayo ADEKUOROYE (NGR), tandis que Rong se retrouve face à Jowita WRZESIEN (POL).

Adekuoroye est arrivé en finale grâce à une victoire par supériorité technique 12-2 sur JONG In Son (PRK), deuxième derrière Rong lors du championnat d'Asie d'avril dernier après avoir magistralement vaincu la quatre fois championne olympique Kaori ICHO (JPN) en demi-finale. 

Kawai avait assené un coup décisif à la quête d'Icho pour un cinquième titre olympique en lui chipant sa place dans l'équipe japonaise des mondiaux de Noursoultan. Elle peut accrocher la place du Japon pour Tokyo en remportant une médaille au Kazakhstan.

Pooja DHANDA (IND) en chassé arrière lors de sa victoire sur Yuzuka INAGAKI (JPN) 11-8. (Photo : Tony Rotundo)

Dans la catégorie non-olympique des 59kg, Pooja DHANDA (IND) a attiré les projecteurs grâce à un élégant crochet de jambe arrière à 4 points et une victoire par 11-8 sur la récente championne du monde de la catégorie junior Yuzuka INAGAKI (JPN). 

Dhanda, médaillée mondiale de bronze des 57kg en 2018 mais qui a échoué à rejoindre l'équipe indienne dans cette catégorie, était menée par 7-6 dans les dernières secondes lorsqu'Inagaki a tenté d'augmenter son avance par un ramassement de jambe simple et un levé.

Mais Dhanda, fouillant dans son sac à malice, a de son autre jambe lancé un crochet de jambe arrière sur Inagaki, récoltant quatre points. Inagaki est bien remontée a un point de Dhanda mais sans pouvoir faire plus ; un challenge infructueux a conclu la partie.

“Lorsque j'étais enfant, nous nous entraînions tout le temps pour ça,” a déclaré Dhanda, ajoutant qu'elle ne l'avait pas tiré de son sac “depuis très longtemps.”

Elle affrontera la championne d'Europe 2017 Luibov OVCHAROVA (RUS) pour une place en finale. En quarts, Ocharova a conclu par un tombé décisif son combat serré contre la médaillée de bronze 2018 PEI Xingru.

Dans l'autre demi-finale Shoovdor BAATARJAV (MGL), elle aussi médaillée de bronze l'année dernière, rencontrera Linda MORAIS (CAN).

En 65kg, la championne d'Europe Elis MANOLOVA (AZE) fera face à Inna TRAZHUKOVA (RUS) pour une place en finale et Forrest MOLINARI (USA) et Iryna KOLIADENKO (UKR) seront sur l'autre tapis.

En session nocturne ci-dessous, les combats pour les médailles des 50, 53, 55 et 72kg : 

Lutte Féminine

50kg (29 entrées)
Or – Alina VUC (ROU) vs Mariya STADNIK (AZE) 
Bronze – Oksana LIVACH (UKR) vs Valentina ISLAMOVA BRIK (KAZ)
Bronze – Ekaterina POLESHCHUK (RUS) vs SUN Yanan (CHN)

53kg (30 entrées)
Or – Mayu MUKAIDA (JPN) vs PAK Yong Mi (PRK)
Bronze –Vinesh PHOGAT (IND) vs Maria PREVOLARAKI (GRE)
Bronze – Roksana ZASINA (POL) vs PANG Qianyu (CHN)

55kg (18 entrées)
Or – Nanami IRIE (JPN) vs Jacarra WINCHESTER (USA)
Bronze –Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS) vs Marina SEDNEVA (KAZ)
Bronze – Bolortuya BAT OCHIR (MGL) vs Bediha GUN (TUR)

57kg (31 entrées)
Demi-Finale – RONG Ningning (CHN) vs Jowita WRZESIEN (POL) 
Demi-Finale – Odunayo ADEKUOROYE (NGR) vs Risako KAWAI (JPN)

59kg (18 entrées)
Demi-Finale – Pooja DHANDA (IND) vs Luibov OVCHAROVA (RUS)
Demi-Finale – Shoovdor BAATARJAV (MGL) vs Linda MORAIS (CAN)  

65kg (17 entrées)
Demi-Finale – Forrest MOLINARI (USA) vs Iryna KOLIADENKO (UKR) 
Demi-Finale – Elis MANOLOVA (AZE) vs Inna TRAZHUKOVA (RUS) 

72kg (12 entrées)
Or – Natalia VOROBEVA (RUS) vs Alina MAKHYNIA (UKR)
Bronze –Masako FURUICHI (JPN) vs Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
Bronze – Victoria FRANCIS (USA) vs Paliha PALIHA (CHN)

76kg (31 entrées)
Demi-Finale – Hiroe MINAGAWA (JPN) vs Epp MAEE (EST) 
Demi-Finale – Aline ROTTER FOCKEN (GER) vs Adeline GRAY (USA) 

#JapanWrestling

L'ex médaillé olympique Ota continue sa mission d'ouvrir le tapis de lutte aux personnes atteintes du syndrome de Down (trisomie 21)

By Ikuo Higuchi

(Note de l'éditeur : Ce qui suit est une version éditée d'une série en 2 parties qui est apparue sur le site internet de la fédération japonaise de lutte le 18 janvier avec des extraits des histoires précédentes. Elle a été traduite et publiée avec la permission de l'auteur.)

"A travers la lutte, la société peut être changée. La lutte peut donner du courage aux personnes atteintes du syndrome de Down."

Au deuxième étage d'un immeuble quelconque à proximité du Tokyo Dome, au coeur de la ville, les membres du club se sont rassemblés dans une petite salle d'arts martiaux équipée d'un tapis de sol pour reprendre les activités qui, pour certains, remonte à la création du club en 2005.

Inévitablement suspendu durant la pandémie, le club de lutte Waku-waku -- spécifiquement destiné à ceux ayant le syndrome de Down -- a a repris mi-janvier au centre de Tokyo, poursuivant la mission de son fondateur de permettre aux personnes atteintes du syndrome de Down de devenir plus affûtées physiquement et émotionnellement, et de leur donner espoir en la vie.

Le club ("waku-waku" est une expression onomatopéique du sentiment d'excitation) est l'oeuvre de la vie de Takuya OTA, médaillé de bronze des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996 en lutte libre 74kg.  "C'est devenu une partie de ma vie," a déclaré Ota âgé de 53 ans, qui, après avoir été longtemps entraîneur à l'université de Waseda, est actuellement entraîneur en chef à l'université Chuo. "Je puise mon énergie pour continuer auprès de ces enfants."

La flamme de l'intérêt d'Ota à aider les personnes atteintes du syndrome de Down s'est allumée après avoir été profondément ému par le livre "Tatta Hitotsu no Takaramono (Le seul et unique trésor)," le récit d'une mère qui a élevé un fils atteint de cette maladie publié en 2004. Le livre de Hiromi Kato a fait l'objet d'une fiction télévisée intitulée "The One and Only (le seul et unique)," qui a remporté le prix de la Télévision Asiatique pour une fiction en 2005.

Quand Ota a débuté le projet, il travaillait déjà à temps plein comme entraîneur des compétiteurs de classe mondiale à Waseda, l'équipe la plus ancienne du Japon. Il avait également lancé le club Waseda Club pour les enfants, animé par sa volonté de faire connaître les merveilles de la lutte au plus grand nombre.

Selon le site internet de la clinique Mayo, le syndrome de Down est une "maladie génétique" due à la division anormale de cellules durant la grossesse. Le matériel génétique supplémentaire qui en résulte engendre " les changements de développement et les caractéristiques physiques du syndrome de Down."

Elle touche 1 nouveau-né sur mille et sa gravité est variable. Le site internet stipule : "Une meilleure compréhension du syndrome de Down et des interventions précoces peuvent grandement accroître la qualité de vie des enfants et des adultes atteints de cette maladie et les aider à mener une vie épanouie."

Après avoir lu le livre de Kato, Ota a commencé à se dire, "Que se passerait-il si je leur faisais essayer la lutte ?" Pour ceux qui sont souvent négligés ou ignorés par la société et souffrent de préjugés non informés, la lutte ne pourrait-elle pas être un moyen de les aider à leur donner plus de valeur à leur vie ?

En juillet 2005, il a créé son premier club de lutte spécifiquement à cet effet, prenant sous son aile un groupe inaugural de six enfants.

Cela ne veut pas dire qu'il n'y avait pas de préoccupations initiales. les enfants atteints du syndrome de Down ne sont pas du même niveau physique que leurs camarades en bonne santé, et certains avaient une colonne vertébrale qui ne pouvaient supporter les rigueur de la lutte. Pouvaient-ils faire de la lutte ? Mais il n'y avait pas moyen de savoir avant qu'ils n'essaient et Ota voulait leur donner leur chance.

Et quand ils en ont eu l'occasion, ils ont montré qu'ils pouvaient se déplacer comme les autres. Pas vraiment au début mais à mesure qu'ils se sont habitués, ils ont gagné en force et confiance. Ils ont commencé à comprendre les règles et ont appris les techniques tandis qu'Ota mettait la priorité sur la sécurité et arrêtait toute action potentiellement dangereuse.

Ota
Comme pour n'importe quel entraînement de lutte au Japon, l'entraîneur Takuya Ota s'adresse aux lutteurs avant le début du combat. Le club de lutte Waku-Waku a repris en janvier pour la première fois depuis le début de la pandémie. (Photo: Japanese Wrestling Federation)

Faire participer de grands noms

Aucun observateur n'a peut-être été plus surpris et heureux par la réussite de ce projet que les parents. Ils pouvaient voir leurs enfants qui avaient été pour la plupart écartés des sports, faire de l'exercice, prendre du plaisir et, le plus important, renforcer leur estime de soi.

En 2017, la championne du monde en titre et future médaillée d'or olympique Yui SUSAKI était en première année à Waseda quand elle a offert de son temps au club de lutte Waku-waku.

"J'ai pris connaissance de la lutte Waku-waku par le site internet de la fédération et d'autres sources," a déclaré Susaki. "Je me suis dit qu'après être entrée à l'université, je voulais m'impliquer, alors j'ai participé aux entraînements une fois par mois en tant qu'entraîneur. Tout le monde à Waku-waku a un amour pur pour la lutte et chaque fois cela m'a stimulé aussi," a-t-elle ajouté, une lueur dans les yeux.

Yui SUSAKI (JPN)La future championne olympique Yui SUSAKI et le médaillé d'argent des JO de Pékin Kenichi YUMOTO posent avec deux fiers participants à la Waku-waku Waseda Cup 2017. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Kenichi YUMOTO, médaillé d'argent en lutte libre 60kg aux Jeux Olympiques de Beijing 2008 est également monté à bord prêter main forte à Ota -- Ils sont tous les deux natifs de la Préfecture de Wakayama et anciens étudiants de l'université nippone des sciences du sport. Yumoto a fait sentir sa présence lors des entraînements, enseignant patiemment les techniques.

Le club a continué sans relâche jusqu'à ce que la pandémie de coronavirus frappe le monde en 2020, n'épargnant aucun sport. Le contrat d'Ota venait juste de se terminer à Waseda et il partait pour l'université de Chuo aui est située à la banlieu de Hachioji à l'ouest de Tokyo. Le club s'est donc retrouvé sans la salle de lutte de Waseda et, combiné à la pandémie a engendré un arrêt des opérations.

L'assouplissement récent des restrictions liées à la pandémie au Japon a permis au club de redémarré et Ota a eu de la chance de pouvoir utiliser la salle des arts martiaux à proximité du Tokyo Dome dans le quartier de Bunkyo.  Ce fût un moment spécial pour toutes les personnes concernées.

"Les personnes atteintes du syndrome de Down sont fondamentalement opposées aux sports de combat," a-t-il déclaré. "Mais lorsqu'ils continuent à en faire, je constate que leur esprit combatif ressort. j'entends des parents dire 'Il n'est plus timide' ou 'Il est devenu capable de faire des choses tout seul.' J'ai l'impression que les parents sentent aussi qu'en luttant, ils ont un potentiel illimité de développement personnel."

Bien qu'il n'y ait eu que cinq participants le premier jour du redémarrage du club, la salle était remplie d'une énergie positive, depuis les sourires sur leur visage lorsqu'ils pratiquaient des mouvements jusqu'à la façon dont ils levaient fièrement leur main lorsqu'on leur demandait d'être partenaire de jeu.

Parmi ceux qui sont montés sur le tapis se trouvait Aruban Kubota âgé de 24 ans, qui a été des premiers membres du club en 2005 alors qu'il était en première année d'école primaire. Kubota, dont le prénom provient du pays natal de son père, l'Albanie, est actuellement employé dans un centre d'aide sociale.

"Au début, il s'asseyait toujours sur le côté à l'entraînement", se souvient sa mère, Rimiko. "Mais avant que nous le sachions, il a commencé à se joindre au groupe et à décider des choses par lui-même. Il a commencé à agir de son propre chef."

Rimiko dit que l'attente pour que le club redémarre semblait interminable. "Je suis tellement reconnaissante envers le coach Ota", déclare-t-elle.

En juillet 2009 , Ota, désireux de donner aux membres une chance de mettre leurs nouvelles compétences à l'épreuve comme tous les lutteurs, a organisé la "1ère Coupe Waseda". D'autres clubs pour enfants trisomiques avaient vu le jour, principalement sous l'impulsion d'Ota et de ses relations de lutte, et le tournoi a attiré 29 participants de trois clubs..

Le tournoi, qui sera plus tard rebaptisé "Waku-waku Waseda Cup" et sera parrainé par une entreprise employant d'anciens lutteurs de Waseda, attire des participants allant des enfants aux adultes d'une vingtaine d'années. Le niveau continue de s'améliorer et, contrairement aux premières années où il était difficile pour les participants de contrôler leurs émotions, les matchs ne sont plus interrompus et peuvent se dérouler sans heurts.

"Au début, notre objectif principal était simplement de les amener à pouvoir aller sur le tapis par eux-mêmes", a déclaré Ota dans une interview après le tournoi 2016. "Maintenant, ils comprennent les règles et peuvent avoir ce que nous considérons comme un match régulier."

Tous les participants reçoivent une médaille, mais le point culminant de la cérémonie de remise des prix est la sélection du MVP et du Fighting Spirit Award qui sont accompagnés d'un trophée. Alors qu'Ota tient le micro avant de faire l'annonce, les gagnants (qui sont éligibles pour le MVP) le regardent comme s'ils étaient en prière tandis que toute la salle prend une atmosphère de sourires

Ota2Un membre du club fait un exercice de double-leg takedown sous le regard des autres. (Photo: Japanese Wrestling Federation)


Viser les Jeux olympiques spéciaux

Comme en témoigne l'enthousiasme suscité par les Jeux paralympiques de Tokyo en 2021, le sport n'est pas l'apanage des personnes valides. Les personnes atteintes du syndrome de Down ou d'autres déficiences intellectuelles font également des progrès dans la pratique du sport.

En octobre 2020, une compétition d'athlétisme réservée aux personnes atteintes du syndrome de Down s'est tenue à Miyazaki, dans le sud du Japon, et plus tôt cette année, une division pour les participants atteints du syndrome de Down a été mise en place pour la première fois lors d'une rencontre de natation à Chiba, à l'est de Tokyo.

À l'échelle internationale, Virtus, une organisation créée pour le développement du sport d'élite dans le monde entier pour les athlètes souffrant de déficiences intellectuelles, avait inscrit le judo au programme des 1ers Jeux Océanie/Asie qui se sont tenus en novembre de l'année dernière en Australie. Des athlètes japonais y ont participé, élargissant ainsi le champ des possibilités pour les personnes atteintes du syndrome de Down.

Ota regarde également au-delà des côtes japonaises. Le prochain objectif d'Ota est de faire entrer la lutte dans les Jeux olympiques spéciaux, qui ont une histoire de plus de 50 ans et diffèrent des Jeux paralympiques en ce qu'ils s'adressent spécifiquement aux personnes souffrant de déficiences intellectuelles. Actuellement, il y a plus de 20 sports dans les Jeux olympiques spéciaux, dont le judo.

Ota s'est rendu au siège de Washington, D.C., où on lui a dit que pour que la lutte soit incluse, il était nécessaire que le sport se développe au Japon et que davantage de pays dans le monde lancent des programmes. La lutte étant encore en pleine évolution et peu connue au Japon, il s'agit d'un obstacle de taille à franchir.

Mais il ne se laisse pas décourager. "Même si vous avez un handicap, tant qu'il existe un sport offrant une scène pour briller, on peut avoir une grande présence dans la société", a déclaré Ota.