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Higuchi remporte le titre en 61kg pour sa première incursion dans le monde senior

By Ken Marantz

BELGRADE, Serbie (18 sept.) -- Après l'échec de ses tentatives de faire partie de l'équipe japonaise pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 57 et 65kg, le médaillé d'argent olympique de Rio 2016, Rei HIGUCHI (JPN), s'est contenté des 61kg pour le moment.

Il a maintenant son premier titre mondial senior même si cela n'a jamais réellement compté pour lui auparavant. Higuchi a réalisé une dernière performance éblouissante en battabt Reza ATRI (IRI) par tombé technique 10-0 pour remporter l'or des 61kg alors que les Championnats du Monde se terminaient avec les trois finales de libre, dimanche à Belgrade.

"J'ai enfin pu montrer ma véritable force et je suis heureux d'avoir pu remporter une victoire solide en finale sans aucun incident," a déclaré Higuchi.

Dans les autres finales, le champion d'Asie Rahman AMOUZAD (IRI) a signalé un possible changement de garde en 65kg lorsque le jeune homme de 20 ans a remporté l'or au terme d'un suspense de 21 points, tandis que Kyle SNYDER (USA) n'a guère été inquiété en décrochant sa troisième médaille d'or mondiale en carrière et sa première depuis 2017 chez les 97 kg.

Higuchi, qui a remporté son premier titre senior d'Asie en avril, avait Atri sur ses talons deuis le début, travaillant ses tackles lisses à la perfection et faisant de bonnes transitions dans les situations d'exposition.

Le japonais de 26 ans a ouvert le match avec un double-leg takedown vers un lace-lock roll. il a ensuite obtenu 2 avec un single-leg tackle, a sécurisé un inside-leg hook, et forcé Atri a deux expositions pour terminer le match à 2:42.

"Hier, l'iranien semblait très fort, donc j'ai regardé toutes les vidéos de lui attentivement, comme le tournoi de Pologne avant les Jeux olympiques et de diverses autres," a déclaré Higuchi. "Je les ai tous regardé. Je pense que l'analyser a été un raison de ma victoire."

Avec la victoire d'Higuchi, le Japon a terminé à une surprenant troisième place du classement par équipe avec 70 points, deux points devant la Mongolie et la Géorgie. Les Etats-Unis, qui avaient décroché le titre par équipe après la séance du matin samedi, ont terminé en tête avec 198 points, suivi par l'Iran avec 150.

L'essentiel des points du Japon a été marqués par les médailles d'or d'Higuchi et de Taishi NARIKUNI (JPN), le champion en 70kg vendredi. C'est la première fois que le Japon a deux médaillés d'or durant les mêmes championnats du monde depuis 1979, quand Yuji TAKADA (JPN) et Hideaki TOMIYAMA (JPN), ce dernier étant actuellement Président de la fédération japonaise, ont gagné à San Diego.

De telles futilités n'intéressent pas vraiment Higuchi. Il était plus excité à l'idée de surpasser son entraîneur Kenichi YUMOTO (JPN), qui a remporté la médaille d'argent olympique en 2008 et la médaille de bronze mondiale en 2011.

"Je ne pense pas vraiment aux records," a déclaré Higuchi. "J'ai toujours eu pour but d'être fondamentalement sain comme l'entraîneur Yumoto, et je suis tellement heureux d'avoir pu le dépasser d'une certaine manière. Depuis que je suis petit, j'ai étudié des vidéos de lui et essayé d'imiter tout ce qu'il faisait, sa façon de saisir les bras, d'avoir une entrejambe haute, ses tacles single-leg."

La course d'Higuchi vers l'or mondial couronne les montagnes russes que sa carrière a connues depuis sa médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 lorsqu'il a été battu dans une finale serrée 3-3 par Vladimir KHINCHEGASHILI (GEO) sur un point d'activité tardif qui pique encore Higuchi.

Son obsession de rattraper cette défaite et de gagner une médaille d'or olympique ont été le moteur de ces six dernières années et ce n'est que jusque récemment qu'il a considéré que ça valait la peine de gagner un titre mondial ou d'Asie.

"Les Jeux Olympiques ont toujours été la seule chose qui me préoccupait, mais j'ai fini par changer ma pensée pessimiste de ne par participer aux championnats du mode ou de ne pas participer aux championnats d'Asie," a-t-il déclaré. "J'ai toujours pensé à comment je pourrait remporter une médaille d'or olympique, donc je ne suis pas satisfait de cette victoire. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles je dois travailler et que je dois régler."

Les tentatives d'Higuchi de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo  ont été marquées par la persévérance et finalement par la déception.

D'abord, il est passé en 65kg, une division difficile pour quelqu'un qui mesure juste 1.63 mètres, où il allait défier le champion du monde Takuto OTOGURO (JPN). Il a en fait battu Otoguro une fois et à remporté l'or U23 mondial en 2018 dans ce poids mais a finalement perdu face au futur médaillé d'or olympique.

En 2019, il a pris la décision drastique de redescendre à 57kg, catégorie dans laquelle il n'avait pas concouru depuis Rio. Son poids avait grimpé jusqu'à 68kg et il n'avait que quelques mois avant les championnats du Japon  All-Japan qui détermineraient qui irait au tournoi qualificatif olympique d'Asie en 2020.

Limité à un régime exclusivement végétal, il est arrivé au poids et a ensuite battu le champion du monde 2017 Yuki TAKAHASHI (JPN) pour gangner la place. Mais ensuite, les Jeux Olympiques et les tournois qualificatifs ont été reportés d'une année, ce qui signifie qu'il a dû maintenir son poids au plus fort de la pandémie pendant une année de plus.

Quand les qualificatifs asiatiques se sont enfin déroulés en avril 2019 à Almaty, l'impensable s'est produit. Higuchi n'avait réussi à maintenir le poids.

Takahashi a été envoyé au dernier qualificatif olympique mondial, a gagné pour le Japon une place en 57kg puis a battu Higuchi dans un playoff pour s'occuper lui-même. A la croisée des chemins, Higuchi a regardé profondément en lui pour déterminer la voie qu'il allait suivre.

Il a décidé qu'il passerait cette année en 61kg, de participer aux tournois majeurs qu'il avait évité jusque là et de se préparer pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 qui se feraient selon lui en 57kg.

Pour les lutteurs japonais, la voie qualificative pour Paris commence avec les Championnats du Japon, All-Japan, en décembre, le premier des deux qualificatifs nationaux pour les championnats du monde de l'année prochaine.

Son séjour en 61kg a été une expérience positive. "Pas une seule fois je ne me suis senti inférieur aux lutteurs de 61kg en termes d'attaque," a déclaré Higuchi. "J'ai été capable d'entrer dans toutes mes attaques. En termes de défense, j'ai gagné beaucoup en ce qui concerne les mêlées et d'empêcher l'adversaire de marquer des points d'attaques."

Higuchi a déclaré qu'il était motivé dimanche par une visite de Narikuni qui a rapporté sa ceinture de championnat dans la chambre et l'a exhibé de manière ludique devant.

"Il a remporté l'or le premier jour (en libre) et ramené la ceinture dans la chambre. Je n'avais encore pas disputé un match et il a fait exprès de me la montrer...Je me suis dit, qu'il soit maudit. Mais ça m'a donné du courage et comme il y avait des moments où nous avons pratiqué ensemble depuis tout petit, honnêtement, j'étais content. Je suis allé à mes matchs en pensant que moi, aussi, je ne perdrais pas. Je suis ravi de ne pas avoir été battu par Narikuni."

En 65kg, Amouzad a marqué sept points sans riposte pour s'imposer 13-8 dans une rencontre sauvage avec Yianni DIAKOMIHALIS (USA), pour la première fois finaliste, dans laquelle un scramble d'ouverture a produit 14 points qui ont été déterminés une fois la poussière retombée et la vidéo analysée.

"Dieu merci, j'ai pu gagner la médaille d'or," a déclaré Amouzad. "Mon adversaire était très difficile. J'espère que cette médaille d'or mettra un sourire sur le visage du peuple iranien."

Diakomihalis a tenté un double leg et, avec Amouzad tendant la main pour contrer, les deux se sont emmêlés et ont roulés dans tous les sens alors que l'arbitre de tapis tentait de suivre. A la fin, ils ont tous les deux été crédités de trois expositions bien qu'une de Diakomihalis a été jugée comme un 4-pointer car il a fait tomber Amouzad, donnant à l'américian une avance de 8-6.

Amouzad, le champion du monde 2021 U20 en 61kg, a décidé qu'il valait mieux passer à l'attaque et obtenir un single-leg takedown pour égaliser à la fin de cette première période, bien qu'il soit resté derrière sur critères.

En seconde période, Amouzad restait l'agresseur, obtenant un stepout et deux takedowns de son single pour remporter 13-8 et donner à l'Iran sa seconde médaille d'or des championnats.

Pour le moment, sa victoire place Amouzad en tête de la course serrée pour l'or à Paris.

"65kg est une catégorie de poids pleine d'adversaires extrêmement difficile," a-t-il déclaré. "Mais je me sens bien d'avoir été capable de battre mes adversaires grâce à mon entraînement en Iran, y compris avec les anciens champions d'Europe et du Monde. Mon objectif est de défendre le titre l'année prochaine, mais le but ultime est de remporter l'or à Paris."

Snyder, qui n'avait pas à affronter son ennemi juré Abdulrashid SADULAEV (RWF) en finale des 97kg, était simplement trop puissant pour le natif russe Batyrbek TSAKULOV (SVK), marquant un takedown et trois stepouts pour s'imposer 6-0.

"C'était bon, je suis reconnaissant, bon adversaire," a déclaré Snyder. "Je n'ai pas gagné depuis 2017, et c'est très long pour moi. Ca me fait mal de perdre, mais je suis très reconnaissant de monter à nouveau sur la plus haute marche du podium."

Snyder a réussi un high-crotch takedown et a reçu un point d'activité pour une avance 3-0 en première période contre le médaillé de bronze européen Tsakulov, qui n'a jamais été près de percer la défense de Snyder de tout le match.

En seconde période, Snyder a pris de l'avance en réalisant trois stepouts pour ajouter le titre mondial à ceux qu'il a remportés en 2015 et 2017, ainsi que l'or olympique de 2016. Il a aussi des médailles d'argent de 2018, 2021 et des Jeux Olympiques de Tokyo -- grâce à Sadulaev -- et une médaille de bronze de 2019.

"Les matchs sont toujours bons, les adversaires sont bons, ils luttent avec moi durement," a-t-il déclaré. "J'ai une bonne équipe, un bon staff d'entraînement. Ils savent ce sur quoi je dois me concentrer."

L'or de Snyder était la quatrième du tournoi en lutte libre pour les Etats-Unis, égalant les équipes de 1993 et 1995 pour le plus grand nombre de médailles jamais obtenues par le pays. L'équipe à Belgrade a été médaillée dans 8 des 10 catégories de poids.

Les rencontres de Snyder avec Sadulaev ont été épiques, peut-être aucune plus que sa victoire aux mondiaux de 2017 car elle a également permis aux Etats-Unis de remporter le titre par équipe lors du dernier match du tournoi.

"Le match de 2017 était super excitant et le titre par équipe en jeu et tout ça, et c'est très amusant," a-t-il déclaré. "Mais c'est juste cool de toujours être capable de lutter aussi longtemps que je l'ai fait.  De revenir au sommet, et je suis reconnaissant envers tous les entraîneurs et tous mes partenaires d'entraînement. Tant de gens m'ont aidé."

Alors que ses coéquipiers à Belgrade ont évité aux entraîneurs quelques moments d'angoisse en s'imposant rapidement, Snyder a déclaré que cela ne l'aurait pas dérangé si la course par équipe avait été plus serrée.

"C'est bien d'avoir le titre par équipe verrouillé avant que j'aille en finale, mais honnêtement, j'aurait aimé être celui qui le décide," a-t-il déclaré. "C'est le plus amusant quand tout repose sur vous. Mais tout va bien."

Le vétéran Punia décroche la médaille de bronze en 65kg

Le médaillé de bronze olympique PUNIA (IND) a remporté sa quatrième médaille mondiale de sa carrière, effectuant la dernière remontée de l'histoire de sa carrière pour se débarrasser Sebastian RIVERA (PUR) avec un takedown tardif pour une victoire 11-9 en 65kg.

Punia s'est retrouvé dans un trou de 6 points dès le début car Rivera a marqué une paire de takedowns, ajoutant un ankle roll après le deuxième. Un inside trip pour 4 points par Punia et un takedown ont égalisé le score et l'ont mis en tête sur critères, mais Rivera a marqué avec un low shot à :03 restantes de la première période pour une avance 8-6.

Rivera, qui a étudié à l'Université Rutgers aux Etats-Unis et cherchait juste à devenir le deuxième médaillé mondial de l'histoire Porto Ricaine, est retourné à son choix du ankle pick qu'il a utilisé avec une grande efficacité pour marquer un stepout.

Mais Punia, qui a fait une carrière en se ralliant à la victoire, est revenu avec un takedown, puis a marqué la victoire du match en sortant par la prote de derrière et en prenant le contrôle à :31 restantes pour une avance 10-9. Un défi infructueux a ajouté le point final, Punia empêchant l'Inde de monter sur le podium en libre.

"J'ai donné six points au départ," a déclaré Punia. "Et le défense de jambes que je pensais efficace, n'a pas fonctionné. J'ai besoin de m'asseoir et analyser pourauoi ça ne fonctionne pas. Ca n'a pas fonctionné dans le match que j'ai perdu et ça n'a pas marché aujourd'hui quand je gagnais aussi."

Punia a déclaré qu'il avait du mal à se défendre contre les attaques de jambe depuis qu'il s'est blessé au genou aux Jeux Olympiques de Tokyo.

"Cela n'entame pas ma confiance, car sinon, je n'aurait pas récupéré des points," a déclaré Punia. "Je me bats toujours jusqu'à la dernière seconde car nous travaillons dur en tant que lutteurs. Je vais devoir déterminer si j'ai besoin de plus de travail dur ou de travail intelligent sur la défense de jambe.”

Dans l'autre match en 65kg, Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) a réitéré sa victoire en finale des championnats européens de cette année sur le médaillé d'argent olympique Haji ALIYEV (AZE), marquant un takedown dans chaque période et s'accrochant à une victoire 4-2 pour sa deuxième médaille de bronze mondiale en carrière.

Le natif russe Muszukajev, qui a commencé à concourir pour la Hongrie en 2019, a marqué un takedown en première période alors qu'il était à l'horloge d'activité, puis a utilisé un arm drag pour un deuxième pour ouvrir la seconde période.

Aliyev, 31 ans, dont la dernière montée sur le podium remonte à son troisième titre mondial en 2017, a mis les bouchées doubles pour tenter de revenir dans le match, mais tout ce qu'il a pu obtenir, c'est un point de pénalité et un stepout très tardif.

En 61 kg, le champion européen Arsen HARUTYUNYAN (ARM) a remporté sa deuxième médaille de bronze mondiale consécutive grâce à une chute technique 12-0 contre Seth GROSS (USA), qui n'a pas eu de réponse au barrage d'attaques lancé par l'Arménien.

Harutyunyan a accumulé trois takedowns et trois stepouts, tous hors des tentatives de plaquage, avant de mettre fin au match à 3:57 avec une exposition.

Narankhuu NARMANDAKH (MGL) a été tout aussi dominant en s'emparant de l'autre médaille de bronze des 61 kg avec un 9-0 contre le médaillé de bronze européen Georgi VANGELOV (BUL), terminant par un impressionnant body lock à 4 points dans le dos.

Narmandakh, médaillé de bronze des championnats du monde U23 l'année dernière, a ouvert le match avec un takedown directement suivi d'un lace lock roll pour une avance de 4-0. Dans la deuxième période, le Mongol a reçu un point d'activité avant de renverser Vangelov pour mettre un point d'exclamation sur sa victoire.

En 97 kg, le champion européen d'origine russe Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) était à la traîne sur critères lorsqu'il a obtenu une chute sur un contre pour battre le champion asiatique Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI) et obtenir sa première médaille mondiale senior.

Mohammadian, qui vise un deuxième bronze mondial, a marqué une exposition de 2 points sur une tentative de plaquage, après quoi Magomedov a obtenu un renversement. L'Iranien a ensuite boité pour sortir d'un whizzer pour un takedown pour mener 4-1 à la pause.

Magomedov, champion du monde U20 2018, a obtenu un takedown, et un défi iranien perdu a fait 4-4, bien que Mohammadian ait mené sur critères. Mais lorsque Mohammadian s'est engagé dans un plaquage, Magomedov s'est retourné et a utilisé chin whip et un stepover pour mettre l'Iranien sur le dos, assurant le tombé à 4:27.

Givi MATCHARASHVILI (GEO) est lui aussi devenu médaillé pour la première fois aux championnats du monde seniors en remportant l'autre médaille de bronze des 97 kg, grâce à un counter lift de 4 points dans la deuxième période qui lui a permis de battre 5-3 le médaillé d'argent européen Vladislav BAITSAEV (HUN).

Jour 9 Resultats

61kg (24 inscrits)
Or - Rei HIGUCHI (JPN) df. Reza ATRI (IRI) par TF, 10-0, 2:42

Bronze - Arsen HARUTYUNYAN (ARM) df. Seth GROSS (USA) par TF, 12-0, 3:58
Bronze - Narankhuu NARMANDAKH (MGL) df. Georgi VANGELOV (BUL), 9-0

65kg (27 inscrits)
Or - Rahman AMOUZAD (IRI) df. Yianni DIAKOMIHALIS (USA), 13-8

Bronze - Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) df. Haji ALIYEV (AZE), 4-2
Bronze - Bajrang PUNIA (IND) df. Sebastian RIVERA (PUR), 11-9

97kg (23 inscrits)
Or - Kyle SNYDER (USA) df. Batyrbek TSAKULOV (SVK), 6-0

Bronze - Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) df. Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI) par Tombé, 4:27 (6-4)
Bronze - Givi MATCHARASHVILI (GEO) df. Vladislav BAITSAEV (HUN), 5-3

L'Hebdo !

L'Hebdo du 3 décembre !

By Eric Olanowski

En revue, les épreuves de sélection olympique de l'équipe canadienne et le Tournoi Alans, les résultats de la Coupe Alrosa et le championnat d'Inde.

1. La Russie domine le reste du monde à la Coupe Alrosa 
L'équipe de stars russes a clôt la Coupe Alrosa, tenue à Moscou, par 11 victoire pour une seule défaite concédée contre une équipe constituée de l'élite mondiale et représentant 7 pays.

En lutte gréco-romaine et catégorie de poids des 77kg, Roman VLASOV (RUS) s'est défait de son adversaire des finales des JO de Londres Arsen JULFALAKYAN (ARM) par 3-2 dans la rencontre phare de la compétition. 

Vlasov, double champion olympique, a inscrit un point en période d'inactivité, avant d'en ajouter deux supplémentaires grâce à une ceinture en pont du côté droit. Julfalakyan est remonté à un point de son opposant à moins d'une minute de la cloche grâce à un amené au sol tardif. Pas assez, cependant, pour prendre la revanche de sa défaite olympique.

En lutte libre, la performance la plus impressionnante est probablement celle donnée par Alikhan ZHABRAILOV (RUS) en 97kg, qui inscrit un inattendu 5-2 sur le champion olympique Sharip SHARIPOV (AZE). 

Autre victoire notable pour la Fédération russe, celle remportée en 125kg par Bilyal MAKHOV (RUS), en quête permanente d'un meilleur résultat depuis sa médaille d'argent olympique, 2-0 sur un Elizbar ODIKADZE (GEO) encore trop léger, qui à Noursoultan luttait avec les 97kg.

Le triple champion du monde azerbaïdjanais Haji ALIYEV (AZE) est le seul non Russe sorti victorieux du duel de douze combats, grâce un amené au sol réalisé à la dernière seconde sur Nachyin KUULAR (RUS), pour une victoire remportée 5-4 dans la catégorie des 65kg. 

Russia vs Reste du monde : 11-1
Lutte libre (5-1)
57kg – Ramis GAMZATOV (RUS) df. Giorgi EDISHERASHVILI (AZE), 8-4
65kg – Haji ALIYEV (AZE) df. Nachyin KUULAR (RUS), 5-4 
74kg – Timur BIZHOEV (RUS) df. Avtandil KENTCHADZE (GEO), 2-1
86kg – Magomed RAMAZANON (RUS) df. Ahmad BAZRI (IRI), 3-2 
97kg – Alikhan ZHABRAILOV (RUS) df. Sharip SHARIPOV (AZE), 5-2 
125kg – Bilyal MAKHOV (RUS) df. Elizbar ODIKADZE (GEO), 2-0 

Lutte gréco-romaine (6-0)
60kg – Sergey EMELIN (RUS) df. Victor CIOBANU (MDA), 7-0
67kg – Artem SURKOV (RUS) df. Atakan YUEKSEL (TUR), 6-1 
77kg – Roman VLASOV (RUS) df. Arsen JULFALAKYAN (ARM), 3-2 
87kg – Alexander KOMAROV (RUS) df. Metehan BASAR (TUR), 2-1 
97kg – Nikita MELNIKOV (RUS) df. Ibrahim TIGCI (TUR), 8-3
130kg – Vitali SCHUR (RUS) df. Nurmakhan TINALIEV (KAZ), 3-1 

2. Wiebe lance sa quête d'une seconde couronne olympique avec les sélections canadiennes
Erica WIEBE (CAN) avait déclaré qu'obtenir son premier titre olympique était la chose la plus difficile qu'elle ait jamais faite. Depuis Rio pourtant, le ton a changé : poursuivre un second titre est encore plus difficile.

Sa tentative de devenir la première lutteuse non-japonaise à remporter deux titres olympiques débutera officiellement ce vendredi, à l'occasion des deux jours des épreuves de sélection olympique de l'équipe canadienne prévus à Niagara, en Ontario.

Si les étapes à suivre sont relativement simples pour que Wiebe se retrouve à Tokyo l'année prochaine, rien n'est acquis : elle doit tout d'abord remporter les épreuves de ce weekend, puis qualifier sa catégorie lors des qualificatifs olympiques panaméricains (13-15 mars 2020). 

Wiebe est inscrite en 76kg pour les épreuves de Niagara, avec cinq autres lutteuses dont les deux dernières représentantes canadiennes de la catégorie des 72kg qui ont rejoint la catégorie olympique des 76kg.

Ses opposantes les plus à craindre sont la championne panaméricaine 2019 Dejah SLATER et la championne du monde 2018 Justina DI STASIO.

Wiebe et Di Stasio se sont déjà affrontées cette année lors des finales de la Coupe du Canada à Calgary au mois de juin, où Wiebe a remporté une victoire en remontée victorieuse : menée 3-2 à l'approche de la cloche, la championne olympique l'emportera finalement.

La catégorie des 57kg sera également sous les feux des projecteurs. Là, Linda MORAIS, championne du monde en titre des 59kg, rejoindra la catégorie olympique dans l'espoir de décrocher l'or de Tokyo. Elle y affrontera Hannah TAYLOR et Alexandra TOWN. Taylor a récemment remporté la médaille de bronze au championnat du monde des U23 et en détient le titre, qu'elle avait ravi à Town, la première canadienne à l'avoir obtenu il y a tout juste un an.

Les épreuves canadiennes de sélection olympique débutent vendredi et sont diffusée en direct sur www.wrestling.ca et CBC Sports. Vous pouvez également suivre les infos de la Fédération canadienne Wrestling Canada Lutte sur FacebookTwitter et Instagram.

Kyle SNYDER (USA) mènera l'équipe des USA à Vladikavkaz, en Russie, pour le Tournoi international Alans. (Photo : Tony Rotundo)

3. Snyder en tête d'une équipe américaine expérimentée au tournoi Alans
C'est une équipe américaine très expérimentée de six lutteurs que Kyle SNYDER (USA) emmènera au Tournoi International Alans de Vladikavkaz, en Russie, du 5 au 8 décembre au Palais des Sports Menezh.

Thomas GILMAN, James GREEN et Nick GWIAZDOWSKI, trois médaillés mondiaux, se joindront à Snyder, double champion du monde et champion olympique. Au total, l'équipe des USA affiche neuf médailles mondiales et un titre olympique.

Gilman, médaillé mondial d'argent en 2017, montera sur les tapis russes pour la troisième fois ce trimestre. Il avait remporté l'or par 5-0 au Tournoi Yusup Abdulsalamov en octobre au Daghestan, puis le bronze lors de la Coupe Intercontinentale de Khasavyurt. 

Green, deux fois médaillé mondial en 70kg, tentera de faire mieux que le bronze qu'il avait obtenu l'année dernière, mais sans lutter dans sa catégorie habituelle puisqu'il a rejoint la catégorie olympique des 74kg, où l'attend de pied ferme son coéquipier Jordan BURROUGHS pour lui disputer la place olympique. 

Quatrième médaillé mondial de l'équipe US, le double médaillé de bronze Nick GWIAZDOWSKI, inscrit dans la catégorie poids lourd des 125kg. 

Zain RETHERFORD et Mike MACHIAVELLO complètent le groupe des six. Il s'agit de la troisième sélection en équipe mondial US pour Retherford, inscrit en 65kg, tandis que Machiavello luttera en 92kg. 

Équipe US Alans 
57kg – Thomas GILMAN ('18 argent)
65kg – Zain RETHERFORD 
74kg – James GREEN ('17 argent, '15 bronze)
92kg – Mike MACHIAVELLO 
97kg – Kyle SNYDER ('15 and '17 or, '18 argent, '19 bronze) ('16 or olympique)
125kg – Nick GWIAZDOWSKI ('17 et '18 bronze)

Prix
OR - $5000 $ + $1000 pour l'entraîneur
ARGENT - $2000 
BRONZE - $1000 (pour chaque médaille)

Vinesh VINESH (IND) (Photo : Tony Rotundo) 

4. Vinesh et Malik Shine au championnat d'Inde Tata Motors
Les stars indiennes Vinesh VINESH et Sakshi MALIK ont brillé ce weekend, sortie chacune victorieuse de sa classe de poids respective lors de la 64ème édition annuelle du championnat d'Inde Tata Motors de Jalandhar dans le nord du Penjab. 

Vinesh, la plus remarquable des stars de la lutte indienne et médaillée de bronze à Noursoultan, a enchaîné sur une médaille d'or à Jalandhar. Vinesh, qui a qualifié l'Inde pour les Jeux Olympiques dans la catégorie des 53kg, a vaincu Anju ANJU 7-3 en finale des 55kg. 

Sakshi Malik est l'autre superstar couronnée ce weekend. Médaillée de bronze olympique à Rio en 2016, elle est revenue en phase gagnante après une décevante 17ème place au championnat du monde. Malik a vaiincu Radhika RADHIKA 4-2 en finale des 62kg. 

En lutte libre, les deux médaillés mondiaux indiens 2019 Bajrang PUNIA et Deepak PUNIA avait choisi de faire l'impasse sur la compétition. Bajrang, qui avait engrangé une médaille pour la seconde année consécutive lors des derniers championnats du monde, se prépare pour les JO de Tokyo tandis que Deepak, médaillé mondial d'argent en 86kg, soigne toujours la même blessure qui l'avait empêché d'affronter jusqu'au bout Hassan YAZDANI (IRI) en finale des 86kg. 

Les vainqueurs du championnat d'Inde se rendront prochainement au Népal pour les Jeux d'Asie du Sud, qui ouvrent vendredi 6 décembre.

Lutte féminine 
50kg – Sheetal TOMAR df. Nirmal NIRMAL, 7-3 
53kg – Pinki PINKI df. Ankush ANKUSH, 7-3 
55kg – Vinest VINESH df. Anju ANJU, 7-3 
57kg – Sarita MOR df. Neetu NEETU, par forfait
59kg – Anshu ANSHU df. Lalita SHERAWAT, 4-4
62kg – Sakshi MALIK df. Rashika RADHIKA, 4-2 
65kg – Nisha DAHIYA df. Navjot KAUR, 4-1 
68kg – Anita Sheoran df.  Divya KAKRAN, 5-1 
72kg – Kiran KIRAN  df. Naina NAINA, 4-1 
76kg – Gursharan PREET KAUR df. 4-2 POOJA, 4-2 

Lutte libre 
57kg – Rahul RAHUL df. Abasaheb ABASAHEB, 7-6
61kg – RAVINDER Sonaba df. Tanaji TANAJI, 12-2
65kg – Amit KUMAR df. Rahul RAHUL, 12-2
70kg – Naveen NAVEEN df. Vishal VISHAL, 2-1 
74kg – Gourav BALIYAN df. Praveen RANA, 5-3
79kg – Sandeep MANN df. Jutender JITENDER, 7-4
86kg – Pawan KUMAR df. Deepak SAROHA, 4-1 
92kg – Monu MONU df Sunil SUNIL, 10-2
97kg – Satyawart KADIAN df. Kapil Chaudhary, 9-0
125kg – Sumit MALIK df. Abhijut ABHIJIT, 5-0 

Shinobu OTA (JPN) (Photo : Tony Rotundo)

5. Médaillés olympiques d'argent à Rio en 2016, Ota et Higuchi prennent des mesures drastiques pour tenter de rejoindre Tokyo
Selon la liste des inscriptions récemment publiée par la Fédération japonaise de lutte, deux médaillés d'argent olympique japonais se sont vu obligés de prendre des mesures désespérées s'ils souhaitent représenter à nouveau leur pays à domicile à l'occasion des JO de Tokyo 2020, et c'est un 'problème de poids'.

Shinobu OTA, médaillé d'argent en 60kg aux Jeux de Rio, est monté de deux divisions pour rejoindre les 67kg au prochain championnat du Japon du 19 au 22 décembre prochain, une compétition qui constitue l'ultime épreuve qualificative pour soit occuper une place déjà qualifiée par le Japon, soit être sélectionné pour le tournoi qualificatif olympique d'Asie au mois de mars 2019.

Inversement, Rei HIGUCHI, qui n'a pas pu obtenir de passe olympique en lutte libre 65kg, est lui descendu de deux divisions pour rejoindre les 57kg, catégorie de poids dans laquelle il avait remporté l'or à Rio en 2016.

Cliquez ici pour l'article complet de Ken Martantz sur le championnat du Japon (en anglais). 

L'Hebdo dans les réseaux !
1. Big Move Monday -- Islamova V.
2. Mijain LÓPEZ est triple champion olympique et est en quête d'un quatrième titre, ce qui en ferait le premier homme de l'histoire à en détenir quatre !
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