#WrestleBelgrade

Higuchi remporte le titre en 61kg pour sa première incursion dans le monde senior

By Ken Marantz

BELGRADE, Serbie (18 sept.) -- Après l'échec de ses tentatives de faire partie de l'équipe japonaise pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 57 et 65kg, le médaillé d'argent olympique de Rio 2016, Rei HIGUCHI (JPN), s'est contenté des 61kg pour le moment.

Il a maintenant son premier titre mondial senior même si cela n'a jamais réellement compté pour lui auparavant. Higuchi a réalisé une dernière performance éblouissante en battabt Reza ATRI (IRI) par tombé technique 10-0 pour remporter l'or des 61kg alors que les Championnats du Monde se terminaient avec les trois finales de libre, dimanche à Belgrade.

"J'ai enfin pu montrer ma véritable force et je suis heureux d'avoir pu remporter une victoire solide en finale sans aucun incident," a déclaré Higuchi.

Dans les autres finales, le champion d'Asie Rahman AMOUZAD (IRI) a signalé un possible changement de garde en 65kg lorsque le jeune homme de 20 ans a remporté l'or au terme d'un suspense de 21 points, tandis que Kyle SNYDER (USA) n'a guère été inquiété en décrochant sa troisième médaille d'or mondiale en carrière et sa première depuis 2017 chez les 97 kg.

Higuchi, qui a remporté son premier titre senior d'Asie en avril, avait Atri sur ses talons deuis le début, travaillant ses tackles lisses à la perfection et faisant de bonnes transitions dans les situations d'exposition.

Le japonais de 26 ans a ouvert le match avec un double-leg takedown vers un lace-lock roll. il a ensuite obtenu 2 avec un single-leg tackle, a sécurisé un inside-leg hook, et forcé Atri a deux expositions pour terminer le match à 2:42.

"Hier, l'iranien semblait très fort, donc j'ai regardé toutes les vidéos de lui attentivement, comme le tournoi de Pologne avant les Jeux olympiques et de diverses autres," a déclaré Higuchi. "Je les ai tous regardé. Je pense que l'analyser a été un raison de ma victoire."

Avec la victoire d'Higuchi, le Japon a terminé à une surprenant troisième place du classement par équipe avec 70 points, deux points devant la Mongolie et la Géorgie. Les Etats-Unis, qui avaient décroché le titre par équipe après la séance du matin samedi, ont terminé en tête avec 198 points, suivi par l'Iran avec 150.

L'essentiel des points du Japon a été marqués par les médailles d'or d'Higuchi et de Taishi NARIKUNI (JPN), le champion en 70kg vendredi. C'est la première fois que le Japon a deux médaillés d'or durant les mêmes championnats du monde depuis 1979, quand Yuji TAKADA (JPN) et Hideaki TOMIYAMA (JPN), ce dernier étant actuellement Président de la fédération japonaise, ont gagné à San Diego.

De telles futilités n'intéressent pas vraiment Higuchi. Il était plus excité à l'idée de surpasser son entraîneur Kenichi YUMOTO (JPN), qui a remporté la médaille d'argent olympique en 2008 et la médaille de bronze mondiale en 2011.

"Je ne pense pas vraiment aux records," a déclaré Higuchi. "J'ai toujours eu pour but d'être fondamentalement sain comme l'entraîneur Yumoto, et je suis tellement heureux d'avoir pu le dépasser d'une certaine manière. Depuis que je suis petit, j'ai étudié des vidéos de lui et essayé d'imiter tout ce qu'il faisait, sa façon de saisir les bras, d'avoir une entrejambe haute, ses tacles single-leg."

La course d'Higuchi vers l'or mondial couronne les montagnes russes que sa carrière a connues depuis sa médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 lorsqu'il a été battu dans une finale serrée 3-3 par Vladimir KHINCHEGASHILI (GEO) sur un point d'activité tardif qui pique encore Higuchi.

Son obsession de rattraper cette défaite et de gagner une médaille d'or olympique ont été le moteur de ces six dernières années et ce n'est que jusque récemment qu'il a considéré que ça valait la peine de gagner un titre mondial ou d'Asie.

"Les Jeux Olympiques ont toujours été la seule chose qui me préoccupait, mais j'ai fini par changer ma pensée pessimiste de ne par participer aux championnats du mode ou de ne pas participer aux championnats d'Asie," a-t-il déclaré. "J'ai toujours pensé à comment je pourrait remporter une médaille d'or olympique, donc je ne suis pas satisfait de cette victoire. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles je dois travailler et que je dois régler."

Les tentatives d'Higuchi de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo  ont été marquées par la persévérance et finalement par la déception.

D'abord, il est passé en 65kg, une division difficile pour quelqu'un qui mesure juste 1.63 mètres, où il allait défier le champion du monde Takuto OTOGURO (JPN). Il a en fait battu Otoguro une fois et à remporté l'or U23 mondial en 2018 dans ce poids mais a finalement perdu face au futur médaillé d'or olympique.

En 2019, il a pris la décision drastique de redescendre à 57kg, catégorie dans laquelle il n'avait pas concouru depuis Rio. Son poids avait grimpé jusqu'à 68kg et il n'avait que quelques mois avant les championnats du Japon  All-Japan qui détermineraient qui irait au tournoi qualificatif olympique d'Asie en 2020.

Limité à un régime exclusivement végétal, il est arrivé au poids et a ensuite battu le champion du monde 2017 Yuki TAKAHASHI (JPN) pour gangner la place. Mais ensuite, les Jeux Olympiques et les tournois qualificatifs ont été reportés d'une année, ce qui signifie qu'il a dû maintenir son poids au plus fort de la pandémie pendant une année de plus.

Quand les qualificatifs asiatiques se sont enfin déroulés en avril 2019 à Almaty, l'impensable s'est produit. Higuchi n'avait réussi à maintenir le poids.

Takahashi a été envoyé au dernier qualificatif olympique mondial, a gagné pour le Japon une place en 57kg puis a battu Higuchi dans un playoff pour s'occuper lui-même. A la croisée des chemins, Higuchi a regardé profondément en lui pour déterminer la voie qu'il allait suivre.

Il a décidé qu'il passerait cette année en 61kg, de participer aux tournois majeurs qu'il avait évité jusque là et de se préparer pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 qui se feraient selon lui en 57kg.

Pour les lutteurs japonais, la voie qualificative pour Paris commence avec les Championnats du Japon, All-Japan, en décembre, le premier des deux qualificatifs nationaux pour les championnats du monde de l'année prochaine.

Son séjour en 61kg a été une expérience positive. "Pas une seule fois je ne me suis senti inférieur aux lutteurs de 61kg en termes d'attaque," a déclaré Higuchi. "J'ai été capable d'entrer dans toutes mes attaques. En termes de défense, j'ai gagné beaucoup en ce qui concerne les mêlées et d'empêcher l'adversaire de marquer des points d'attaques."

Higuchi a déclaré qu'il était motivé dimanche par une visite de Narikuni qui a rapporté sa ceinture de championnat dans la chambre et l'a exhibé de manière ludique devant.

"Il a remporté l'or le premier jour (en libre) et ramené la ceinture dans la chambre. Je n'avais encore pas disputé un match et il a fait exprès de me la montrer...Je me suis dit, qu'il soit maudit. Mais ça m'a donné du courage et comme il y avait des moments où nous avons pratiqué ensemble depuis tout petit, honnêtement, j'étais content. Je suis allé à mes matchs en pensant que moi, aussi, je ne perdrais pas. Je suis ravi de ne pas avoir été battu par Narikuni."

En 65kg, Amouzad a marqué sept points sans riposte pour s'imposer 13-8 dans une rencontre sauvage avec Yianni DIAKOMIHALIS (USA), pour la première fois finaliste, dans laquelle un scramble d'ouverture a produit 14 points qui ont été déterminés une fois la poussière retombée et la vidéo analysée.

"Dieu merci, j'ai pu gagner la médaille d'or," a déclaré Amouzad. "Mon adversaire était très difficile. J'espère que cette médaille d'or mettra un sourire sur le visage du peuple iranien."

Diakomihalis a tenté un double leg et, avec Amouzad tendant la main pour contrer, les deux se sont emmêlés et ont roulés dans tous les sens alors que l'arbitre de tapis tentait de suivre. A la fin, ils ont tous les deux été crédités de trois expositions bien qu'une de Diakomihalis a été jugée comme un 4-pointer car il a fait tomber Amouzad, donnant à l'américian une avance de 8-6.

Amouzad, le champion du monde 2021 U20 en 61kg, a décidé qu'il valait mieux passer à l'attaque et obtenir un single-leg takedown pour égaliser à la fin de cette première période, bien qu'il soit resté derrière sur critères.

En seconde période, Amouzad restait l'agresseur, obtenant un stepout et deux takedowns de son single pour remporter 13-8 et donner à l'Iran sa seconde médaille d'or des championnats.

Pour le moment, sa victoire place Amouzad en tête de la course serrée pour l'or à Paris.

"65kg est une catégorie de poids pleine d'adversaires extrêmement difficile," a-t-il déclaré. "Mais je me sens bien d'avoir été capable de battre mes adversaires grâce à mon entraînement en Iran, y compris avec les anciens champions d'Europe et du Monde. Mon objectif est de défendre le titre l'année prochaine, mais le but ultime est de remporter l'or à Paris."

Snyder, qui n'avait pas à affronter son ennemi juré Abdulrashid SADULAEV (RWF) en finale des 97kg, était simplement trop puissant pour le natif russe Batyrbek TSAKULOV (SVK), marquant un takedown et trois stepouts pour s'imposer 6-0.

"C'était bon, je suis reconnaissant, bon adversaire," a déclaré Snyder. "Je n'ai pas gagné depuis 2017, et c'est très long pour moi. Ca me fait mal de perdre, mais je suis très reconnaissant de monter à nouveau sur la plus haute marche du podium."

Snyder a réussi un high-crotch takedown et a reçu un point d'activité pour une avance 3-0 en première période contre le médaillé de bronze européen Tsakulov, qui n'a jamais été près de percer la défense de Snyder de tout le match.

En seconde période, Snyder a pris de l'avance en réalisant trois stepouts pour ajouter le titre mondial à ceux qu'il a remportés en 2015 et 2017, ainsi que l'or olympique de 2016. Il a aussi des médailles d'argent de 2018, 2021 et des Jeux Olympiques de Tokyo -- grâce à Sadulaev -- et une médaille de bronze de 2019.

"Les matchs sont toujours bons, les adversaires sont bons, ils luttent avec moi durement," a-t-il déclaré. "J'ai une bonne équipe, un bon staff d'entraînement. Ils savent ce sur quoi je dois me concentrer."

L'or de Snyder était la quatrième du tournoi en lutte libre pour les Etats-Unis, égalant les équipes de 1993 et 1995 pour le plus grand nombre de médailles jamais obtenues par le pays. L'équipe à Belgrade a été médaillée dans 8 des 10 catégories de poids.

Les rencontres de Snyder avec Sadulaev ont été épiques, peut-être aucune plus que sa victoire aux mondiaux de 2017 car elle a également permis aux Etats-Unis de remporter le titre par équipe lors du dernier match du tournoi.

"Le match de 2017 était super excitant et le titre par équipe en jeu et tout ça, et c'est très amusant," a-t-il déclaré. "Mais c'est juste cool de toujours être capable de lutter aussi longtemps que je l'ai fait.  De revenir au sommet, et je suis reconnaissant envers tous les entraîneurs et tous mes partenaires d'entraînement. Tant de gens m'ont aidé."

Alors que ses coéquipiers à Belgrade ont évité aux entraîneurs quelques moments d'angoisse en s'imposant rapidement, Snyder a déclaré que cela ne l'aurait pas dérangé si la course par équipe avait été plus serrée.

"C'est bien d'avoir le titre par équipe verrouillé avant que j'aille en finale, mais honnêtement, j'aurait aimé être celui qui le décide," a-t-il déclaré. "C'est le plus amusant quand tout repose sur vous. Mais tout va bien."

Le vétéran Punia décroche la médaille de bronze en 65kg

Le médaillé de bronze olympique PUNIA (IND) a remporté sa quatrième médaille mondiale de sa carrière, effectuant la dernière remontée de l'histoire de sa carrière pour se débarrasser Sebastian RIVERA (PUR) avec un takedown tardif pour une victoire 11-9 en 65kg.

Punia s'est retrouvé dans un trou de 6 points dès le début car Rivera a marqué une paire de takedowns, ajoutant un ankle roll après le deuxième. Un inside trip pour 4 points par Punia et un takedown ont égalisé le score et l'ont mis en tête sur critères, mais Rivera a marqué avec un low shot à :03 restantes de la première période pour une avance 8-6.

Rivera, qui a étudié à l'Université Rutgers aux Etats-Unis et cherchait juste à devenir le deuxième médaillé mondial de l'histoire Porto Ricaine, est retourné à son choix du ankle pick qu'il a utilisé avec une grande efficacité pour marquer un stepout.

Mais Punia, qui a fait une carrière en se ralliant à la victoire, est revenu avec un takedown, puis a marqué la victoire du match en sortant par la prote de derrière et en prenant le contrôle à :31 restantes pour une avance 10-9. Un défi infructueux a ajouté le point final, Punia empêchant l'Inde de monter sur le podium en libre.

"J'ai donné six points au départ," a déclaré Punia. "Et le défense de jambes que je pensais efficace, n'a pas fonctionné. J'ai besoin de m'asseoir et analyser pourauoi ça ne fonctionne pas. Ca n'a pas fonctionné dans le match que j'ai perdu et ça n'a pas marché aujourd'hui quand je gagnais aussi."

Punia a déclaré qu'il avait du mal à se défendre contre les attaques de jambe depuis qu'il s'est blessé au genou aux Jeux Olympiques de Tokyo.

"Cela n'entame pas ma confiance, car sinon, je n'aurait pas récupéré des points," a déclaré Punia. "Je me bats toujours jusqu'à la dernière seconde car nous travaillons dur en tant que lutteurs. Je vais devoir déterminer si j'ai besoin de plus de travail dur ou de travail intelligent sur la défense de jambe.”

Dans l'autre match en 65kg, Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) a réitéré sa victoire en finale des championnats européens de cette année sur le médaillé d'argent olympique Haji ALIYEV (AZE), marquant un takedown dans chaque période et s'accrochant à une victoire 4-2 pour sa deuxième médaille de bronze mondiale en carrière.

Le natif russe Muszukajev, qui a commencé à concourir pour la Hongrie en 2019, a marqué un takedown en première période alors qu'il était à l'horloge d'activité, puis a utilisé un arm drag pour un deuxième pour ouvrir la seconde période.

Aliyev, 31 ans, dont la dernière montée sur le podium remonte à son troisième titre mondial en 2017, a mis les bouchées doubles pour tenter de revenir dans le match, mais tout ce qu'il a pu obtenir, c'est un point de pénalité et un stepout très tardif.

En 61 kg, le champion européen Arsen HARUTYUNYAN (ARM) a remporté sa deuxième médaille de bronze mondiale consécutive grâce à une chute technique 12-0 contre Seth GROSS (USA), qui n'a pas eu de réponse au barrage d'attaques lancé par l'Arménien.

Harutyunyan a accumulé trois takedowns et trois stepouts, tous hors des tentatives de plaquage, avant de mettre fin au match à 3:57 avec une exposition.

Narankhuu NARMANDAKH (MGL) a été tout aussi dominant en s'emparant de l'autre médaille de bronze des 61 kg avec un 9-0 contre le médaillé de bronze européen Georgi VANGELOV (BUL), terminant par un impressionnant body lock à 4 points dans le dos.

Narmandakh, médaillé de bronze des championnats du monde U23 l'année dernière, a ouvert le match avec un takedown directement suivi d'un lace lock roll pour une avance de 4-0. Dans la deuxième période, le Mongol a reçu un point d'activité avant de renverser Vangelov pour mettre un point d'exclamation sur sa victoire.

En 97 kg, le champion européen d'origine russe Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) était à la traîne sur critères lorsqu'il a obtenu une chute sur un contre pour battre le champion asiatique Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI) et obtenir sa première médaille mondiale senior.

Mohammadian, qui vise un deuxième bronze mondial, a marqué une exposition de 2 points sur une tentative de plaquage, après quoi Magomedov a obtenu un renversement. L'Iranien a ensuite boité pour sortir d'un whizzer pour un takedown pour mener 4-1 à la pause.

Magomedov, champion du monde U20 2018, a obtenu un takedown, et un défi iranien perdu a fait 4-4, bien que Mohammadian ait mené sur critères. Mais lorsque Mohammadian s'est engagé dans un plaquage, Magomedov s'est retourné et a utilisé chin whip et un stepover pour mettre l'Iranien sur le dos, assurant le tombé à 4:27.

Givi MATCHARASHVILI (GEO) est lui aussi devenu médaillé pour la première fois aux championnats du monde seniors en remportant l'autre médaille de bronze des 97 kg, grâce à un counter lift de 4 points dans la deuxième période qui lui a permis de battre 5-3 le médaillé d'argent européen Vladislav BAITSAEV (HUN).

Jour 9 Resultats

61kg (24 inscrits)
Or - Rei HIGUCHI (JPN) df. Reza ATRI (IRI) par TF, 10-0, 2:42

Bronze - Arsen HARUTYUNYAN (ARM) df. Seth GROSS (USA) par TF, 12-0, 3:58
Bronze - Narankhuu NARMANDAKH (MGL) df. Georgi VANGELOV (BUL), 9-0

65kg (27 inscrits)
Or - Rahman AMOUZAD (IRI) df. Yianni DIAKOMIHALIS (USA), 13-8

Bronze - Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) df. Haji ALIYEV (AZE), 4-2
Bronze - Bajrang PUNIA (IND) df. Sebastian RIVERA (PUR), 11-9

97kg (23 inscrits)
Or - Kyle SNYDER (USA) df. Batyrbek TSAKULOV (SVK), 6-0

Bronze - Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) df. Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI) par Tombé, 4:27 (6-4)
Bronze - Givi MATCHARASHVILI (GEO) df. Vladislav BAITSAEV (HUN), 5-3

WrestleTallinn

Susaki et Okuno mènent les inscriptions au championnat du monde juniors

By Eric Olanowski

TALLINN, Estonie (le 7 août) -- Le championnat du monde juniors 2019 ouvre ses rideaux lundi 12 août à Tallinn en Estonie. Les deux championnes du monde senior en titre, Yui SUSAKI (JPN) et Haruna OKUNO (JPN), mènent une liste d'inscription de presque 700 lutteurs venant de 62 pays.

C'est la première fois qu'Okuno se rendra aux mondiaux juniors, tandis que Susaki y sera en quête de son septième titre mondial depuis 2014. Sept champions du monde juniors remettront leur titre en jeu lors de cette édition : quatre lutteuses médaillées d'or à Trnava l'année passée, et trois champions de lutte libre qui chercheront à renouveler leurs exploits. Enfin, le Turc Kerem KAMAL est le seul champion en titre de lutte gréco-romaine qui se rendra en Estonie.

Sept détenteurs du titre de champion du monde cadets se retrouveront également à Tallinn, pour la première fois en niveau junior.

Bien qu'elles ne soient officielles que 24 heures avant la compétition, voici les inscriptions aux championnat du monde juniors 2019 telles qu'elles se présentent pour l'instant : 

(les champions du monde juniors sont en caractères gras)

Lutte libre

57kg 
Vrezh GEVORGYAN (ARM)
Mahir MAMMADZADA (AZE)
Dzmitry SHAMELA (BLR)
Mehmed Hasan MEHMED (BUL)
Brayden Alexander TODD (CAN)
Weiyu LI (CHN)
Robert Tyson T LIKIAKSA (FSM)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Giorgi GEGELASHVILI (GEO)
Horst Justin Junior LEHR (GER)
Ioannis MARTIDIS (GRE)
Gamzatgadzhi KHALIDOV (HUN)
Vijay Bajirao PATIL (IND)
Amir Aliakbar PARASTEH (IRI)
Tommaso FREZZA (ITA)
Toshiya ABE (JPN)
Adlan ASKAROV (KAZ)
Nurdoolot SHAILOOBEK UULU (KGZ)
Hyeonsu CHO (KOR)
Nicu CATAVEICA (MDA)
Akhmed IDRISOV (RUS)
Nino LEUTERT (SUI)
Ahmet DUMAN (TUR)
Kamil KERYMOV (UKR)
Vitali ARUJAU (USA)
Sardor RUZIMOV (UZB)

61kg
Mohamed Al Amine LAKEL (ALG)
Hrachya MARGARYAN (ARM)
Asgar MAMMADALIYEV (AZE)
Dzmitry PRYHOZHY (BLR)
Alibeg ALIBEGOV (BRN)
Jiayun HE (CHN)
Godefroid Kalombo KALUBI (COD)
David KOPRIVA (CZE)
Goderdzi DZEBISASHVILI (GEO)
Nico MEGERLE (GER)
Esteban David PEREZ CASTELLANOS (GUA)
Ravinder RAVINDER (IND)
Mahdi Saeed SHIRAZI (IRI)
Kaiki YAMAGUCHI (JPN)
Daulet TAZHIBAY (KAZ)
Tynchtyk ABASBEKOV (KGZ)
Sangboum HAN (KOR)
Leomid COLESNIC (MDA)
Tugsjargal ERDENEBAT (MGL)
David MISHEV (MKD)
Alik KHADARTSEV (RUS)
Muhammed Mustafa KELES (TUR)
Andrii DZHELEP (UKR)
Gabriel Robert TAGG (USA)
Firuz YOKUBOV (UZB)

Turan BAYRAMOV (AZE), champion du monde cadet en 2018, mène la catégorie des 65kg. (Photo : Gabor Martin)

65kg
Vazgen TEVANYAN (ARM)
Turan BAYRAMOV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BLR)
Dimitar Atanasov ANGELOV (BUL)
Daniel Troy COLES (CAN)
Chao ZHENG (CHN)
Jordan Ngalula KABONGO (COD)
Fathi Tarek Fathi Attia ISMAIL (EGY)
Marwane Ahmed YEZZA (FRA)
Amiran VAKHTANGASHVILI (GEO)
Panagiotis IOAKEIMIDIS (GRE)
Sunny SUNNY (IND)
Amirhossein Azim MAGHSOUDI (IRI)
Kanta TOKURIKI (JPN)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Adilet ZHAPARKULOV (KGZ)
Injong HWANG  (KOR)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Tengis DARKHANBAYAR (MGL)
Fati VEJSELI (MKD)
Karol Jakub CZEGUS (POL)
Stefan Ionut COMAN (ROU)
Kurban SHIRAEV (RUS)
Ahmet Salim YIGIT (TUR)
Denys BOROHAN (UKR)
Yahya Abdullah THOMAS (USA)
Bobur ISLOMOV (UZB)

70kg
Abdelkader IKKAL(ALG)
Arman ANDREASYAN (ARM)
Ashraf ASHIROV (AZE)
Aliaksandr KURYSHTA (BLR)
Jun ZHAO (CHN)
Kenfield K MIKE (FSM)
Otari BAGAURI (GEO)
Vishal KALIRAMANA(IND)
Mohmmadsadegh Biglar FIROUZPOURBANDPEI (IRI)
Raul ZARBALIEV (ISR)
Ryo YONEZAWA (JPN)
Sanzhar DOSZHANOV (KAZ)
Alinur TAKIROV (KGZ)
Sangho HAN (KOR)
Pjotrs GOLUBEVS (LAT)
Vasile DIACON (MDA)
Byambadorj ENKHBAYAR (MGL)
Szymon WOJTKOWSKI (POL)
Alan KUDZOEV (RUS)
Mohamed SESAY (SLE)
Tobias PORTMANN (SUI)
Omer Faruk CAYIR (TUR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)
Brayton Edward LEE (USA)

Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE), champion du monde en titre de lutte libre junior, remettra son titre en jeu en 74kg. (Photo : Max Rose-Fyne) 

74kg
Ishak BOUKHORS (ALG)
Davit GEVORGYAN (ARM)
Simon MARCHL (AUT)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Davud ALIZALAU (BLR)
Tu Erxun AHEIYOU (CHN)
Peter Nkisi MUNDONGA (COD)
Saifeldin Shokry Mohamed Mahmoud ELKOUMY (EGY)
Jako KIVIMAEGI (EST)
Keanson A SIGRAH (FSM)
Goga MAMIAURI (GEO)
Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE)
Parveen MALIK (IND)
Mohammad Ashghar NOKHODILARIMI (IRI)
Jintaro MOTOYAMA (JPN)
Shynggys MUKHAMETKALIYEV (KAZ)
Baianas MAMASALI UULU (KGZ)
Jinwoo MOON (KOR)
Valentin BORZIN (MDA)
Bat-Erdene BYAMBASUREN (MGL)
Jakub Patryk WLADCZYK (POL)
Devid BETANOV (RUS)
Abdulvasi BALTA (TUR)
Yevhenii DUBOVYI (UKR)
David Aaron CARR (USA)

79kg
Fateh BENFERDJALLAH (ALG)
Arman AVAGYAN (ARM)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Oktay Ruzhdi HASAN (BUL)
Carson Barry LEE (CAN)
Tanggesi TANGGESI (CHN)
Tony Bahati AROKA (COD)
Erik REINBOK (EST)
Bagrati GAGNIDZE (GEO)
Joshua Philipp David MORODION (GER)
Milan MESTER (HUN)
Sandeep Singh MANN (IND)
Abdollah Shahriar SHEIKHAZAMI (IRI)
Max KASPEROVICH (ISR)
Salvatore DIANA (ITA)
Yudai TAKAHASHI (JPN)
Tilek KABYKENOV (KAZ)
Samatbek STANBEK UULU (KGZ)
Taegyu HWANG (KOR)
Cristian PRISACARI (MDA)
Cezary Marek SADOWSKI (POL)
Amkhad TASHUKHADZHIEV (RUS)
Foday KARGBO (SLE)
Omer Faruk KARADENIZ (TUR)
Valentyn BABII (UKR)
Aaron Marquel BROOKS (USA)


Deepak PUNIA (IND) tentera de faire mieux que sa médaille d'argent de la saison dernière. (Photo : Max Rose-Fyne)

86kg
Mher MARKOSYAN (ARM)
Benjamin GREIL (AUT)
Magomed ASIYATILOV (AZE)
Aliaksei PARKHOMENKA (BLR)
Hunter Jeffery LEE (CAN)
Teng ZHAO (CHN)
Stallone Wadiayako SIBU (COD)
Vojtech PISKOR (CZE)
Nikita TSEHHONIN (EST)
Miriani MAISURADZE (GEO)
Lars SCHAEFLE (GER)
Gino Tanislado AVILA DILBERT (HON)
Milan Andras KORCSOG (HUN)
Deepak PUNIA (IND)
Sajjad Saeid HABIBIEHSANI (IRI)
Shai Shabtai SHOTASHVILI (ISR)
Shutaro YAMADA (JPN)
Abylay SOVET (KAZ)
Jeongwoo PARK (KOR)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Ivan NEDEALCO (MDA)
Bilguun BAYARSAIKHAN (MGL)
Alik SHEBZUKHOV (RUS)
Mohammad Sardar TIMORI (SWE)
Cagri Can BAYRAM (TUR)
Hlib HRYNCHENKO (UKR)
Trent Niemond HIDLAY (USA)
Mukhammadrasul RAKHIMOV (UZB)

92kg
Thomas John Mcglinchey BARNS (AUS)
Askhab HAMZATOV (AZE)
Yaraslau IADKOUSKI (BLR)
Bozhidar Mateev TODOROV (BUL)
Julien CHOQUETTE (CAN)
Tuerdahen AYITUOLIEKE (CHN)
Aron Isomi MBO (COD)
Matous VONDAL (CZE)
Giorgi CHANKSELIANI (GEO)
Ertugrul AGCA (GER)
Richard VEGH (HUN)
Viky VIKY (IND)
Ali Reza Abbasali ABDOLLAHI (IRI)
Takumi TANIZAKI (JPN)
Kuanysh ZHUMASH (KAZ)
Wonhwy CHOI (KOR)
Gheorghe ERHAN (MDA)
Batmagnai ENKHTUVSHIN (MGL)
Machiel Johannes GROBLER (RSA)
Alan BAGAEV (RUS)
Polat POLATCI (TUR)
Vasyl SOVA (UKR)
Lucas John DAVISON (USA)
Ajiniyaz SAPARNIYAZOV (UZB)

97kg
Temraz ISMAYILOV (AZE)
Yaraslau SLAVIKOUSKI (BLR)
Ikjyot Singh RANDHAWA (CAN)
Reheman RUSIDANMU (CHN)
Yonger Pauli BASTIDA POMARES (CUB)
Kevin AAS (EST)
Givi GOGOBERISHVILI (GEO)
Artur VEGH (HUN)
Akash ANTIL (IND)
Abbas Ali FOROUTANRAMI (IRI)
Takuma OTSU (JPN)
Nurken KOBEISINOV (KAZ)
Mingi CHOI (KOR)
Radu LEFTER (MDA)
Haroon ABID (PAK)
Aslanbek GAZZAEV (RUS)
Viliam OROSS (SVK)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Danylo STASIUK (UKR)
Tanner Ryan SLOAN (USA)
Makhsud VEYSALOV (UZB)

125kg
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM)
Islam Aslangereyvic ABUEV (AZE)
Jackson Jerome SERNA (CAN)
Buheeerdun BUHEEERDUN (CHN)
Ahmed Mahmoud Elsayed Mohamed KHALIL (EGY)
Vasil KHVISTANI (GEO)
Vishal VISHAL (IND)
Amir Hossein Abbas ZARE (IRI)
Lior ALTSHULER (ISR)
Akiho MOR I(JPN)
Bakdaulet OSSERBAY (KAZ)
Aftandil BOLOTBEK UULU (KGZ)
Ki Bum KIM (KOR)
Gan Erdene SODBILEG (MGL)
Alen KHUBULOV (RUS)
Pasa Ekrem KARABULUT (TUR)
Yurii IDZINSKYI (UKR)
Mason Mark PARRIS (USA)

Kerem KAMAL (TUR), favori des 60kg, est en quête de son troisième titre mondial. (Photo : Gabor Martin)

Lutte gréco-romaine

55kg
Tigran MINASYAN (ARM)
Zaur ALIYEV (AZE)
Hleb MAKARANKA (BLR)
Baoyinjiya BAOYINJIYA (CHN)
Antonio Jordan RUIZ MORA (ECU)
Ahmed Fouad Fouad Hussein BAGHDOUDA (EGY)
Pridon ABULADZE (GEO)
Vijay VIJAY (IND)
Poya Soulat DAD MARZ (IRI)
Ken MATSUI (JPN)
Nurzat KABDYRAKHIMOV (KAZ)
Nurmukhammet ABDULLAEV (KGZ)
Donghyeok WON (KOR)
Tuorki Ali M HAZOAZI (KSA)
Artium DELEANU (MDA)
Anvar ALLAKHIAROV (RUS)
Aslamdzhon AZIZOV (TJK)
Mukremin AKTAS (TUR)
Vladyslav KUZKO (UKR)
Dylan Allan RAGUSIN (USA)
Ikhtiyor BOTIROV (UZB)

60kg
Mourtada NAANAA (ALG)
Sahak HOVHANNISYAN (ARM)
Asgar ALIZADA (AZE)
Aliaksandr NIAHODA (BLR)
Alamusi ALAMUSI (CHN)
Moamen Ahmed Rabie MOHAMED (EGY)
Diego CHKHIKVADZE (GEO)
Sachin RANA (IND)
Milad Ali REZANEZHAD (IRI)
Abere FETENE (ISR)
Kazuki YABE (JPN)
Olzhas SULTAN (KAZ)
Talastan KANZHARBEK UULU (KGZ)
Gunwoo PARK (KOR)
Gytis KULEVICIUS (LTU)
Ion BACALU (MDA)
Georgii TIBILOV (RUS)
Rasul ISRAPILOV (SUI)
Niklas Jan Olov Pontus OEHLEN (SWE)
Azatjan ACHILOV (TKM)
Kerem KAMAL (TUR)
Myroslav SOLOVIAN (UKR)
Mason Alan CARZINO HARTSHORN (USA)
Mukhammadkodir YUSUPOV (UZB)

Shahin Eidi BADAGHI MOFRAD (IRI), finaliste cadet en 2018, représentera l'Iran en 63kg. (Photo : Sachiko Hotaka)

63kg
Abdelmalek MERABET (ALG)
Hrachya POGHOSYAN (ARM)
Zaur NURIYEV (AZE)
Aliaksandr PECHURENKA (BLR)
Nikalas Petrov SULEV (BUL)
Delin WANG (CHN)
Godefroid Kalombo KALUBI (COD)
Markos TADOLDER (EST)
Leri ABULADZE (GEO)
Cristian Estuardo MEJIA TEPEN (GUA)
Tibor Sandor GYUERKY (HUN)
Pravesh PRAVESH (IND)
Shahin Eidi BADAGHI MOFRAD (IRI)
Kyotaro SOGABE (JPN)
Assaukhat MUKHAMADIYEV (KAZ)
Marlen ASIKEEV (KGZ)
Sangjun PARK (KOR)
Vilius SAVICKAS (LTU)
Kamil Aleksander CZARNECKI (POL)
Abu Muslim Aptievitch AMAEV (RUS)
Abdullah TOPRAK (TUR)
Dmytro MIROSHNYK (UKR)
Alston Jon NUTTER (USA)
Javokhirbek SAMATOV (UZB)

67kg
Kevin KUPI (ALB)
Shant KHACHATRYAN (ARM)
Aker AL OBAIDI (AUT)
Adam HAJIZADA (AZE)
Eldar HASANAU (BLR)
Ivo Krasimirov ILIEV (BUL)
Xin HUANG (CHN)
Jordan Ngalula KABONGO (COD)
Denis MERTL (CZE)
Kristo VIIDAS (EST)
Elmer Joakim MATTILA (FIN)
Giorgi SHOTADZE (GEO)
Samuel BELLSCHEIDT (GER)
Krisztian Istvan VANCZA (HUN)
Saurabh SAURABH (IND)
Mohammad Reza Hojatollah MOKHTARI (IRI)
Ignazio SANFILIPPO (ITA)
Gakuyo TAGUCHI (JPN)
Alikhan KOKENOV (KAZ)
Jaewon LEE (KOR)
Ahmed Fawzi M BARAHMAH (KSA)
Mindaugas VENCKAITIS (LTU)
Valentin PETIC (MDA)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Aleksander Juliusz MIELEWCZYK (POL)
Sergei KUTUZOV (RUS)
Luka GUMILAR (SLO)
Aleksa ILIC (SRB)
Michael PORTMANN (SUI)
Yan-Kai CHEN (TPE)
Lamjed MAAFI (TUN)
Abdul Samet BASAR (TUR)
Vladyslav KRAVCHENKO (UKR)
Peyton Louis OMANIA (USA)
Umidjon AKHROROV (UZB)

Hassan Hassan Ahmed MOHAMED (EGY) a échoué en finale l'année dernière à obtenir un titre mondial junior. Il part favori pour atteindre la finale des 72kg. (Photo : Max Rose-Fyne) 

72kg
Samvel GRIGORYAN (ARM)
Ulvu GANIZADE (AZE)
Andrei SAMETS (BLR)
Guotao ZHANG (CHN)
Pavel PUKLAVEC (CRO)
Hassan Hassan Ahmed MOHAMED (EGY)
Randel UIBO (EST)
Akseli Elias YLI HANNUKSELA (FIN)
Otar ABULADZE (GEO)
Erik LOESER (GER)
Georgios Theodoros SOTIRIADIS (GRE)
Gergely BAK (HUN)
Rahul RAHUL (IND)
Mohammadreza Mahmoud ROSTAMI (IRI)
Radik RAKHMATULIN (ISR)
Kaichi SUGAWARA (JPN)
Galymbek NURGALI (KAZ)
Bekzat MATKABYLOV (KGZ)
Jangsu CHO (KOR)
Deividas SUBOTKEVIC (LTU)
Anatolie POPOV (MDA)
Mihai PETIC (MDA)
Konrad Lukasz KOZLOWSKI (POL)
Vasile Alexandru DOSOFTEI (ROU)
Sergei STEPANOV (RUS)
Mohamed SESAY (SLE)
Elmaz HASANOVIC (SRB)
Rasmus Lilleman AASTROEM (SWE)
Daler REZA ZADE (TJK)
Ismail GUN (TUR)
Ihor BYCHKOV (UKR)
Tyler Adam EISCHENS (USA)
Alijon KHUSEYNOV (UZB)

77kg
Vahe POGHOSYAN (ARM)
Nasir HASANOV (AZE)
Mikita KAZAKOU (BLR)
Teodor Chavdarov DOMOZINOV (BUL)
Bahetijiang KELAN (CHN)
Peter Nkisi MUNDONGA (COD)
Jan CYMOREK (CZE)
Ranet KALJOLA (EST)
Nika SHERBAKOVI (GEO)
Tamas LEVAI (HUN)
Sajan SAJAN (IND)
Mohammad Aziz NAGHOUSI (IRI)
David ZHYTOMYRSKY (ISR)
Amane SHIMOYAMADA (JPN)
Leonid PROSKUROVICH (KAZ)
Azamat ZHAMGYRCHY UULU (KGZ)
Hyeonjin KANG (KOR)
Arminas LYGNUGARIS (LTU)
Exauce MUKUBU (NOR)
Patryk Adam BEDNARZ (POL)
Damir RAKHIMOV (RUS)
Foday KARGBO (SLE)
Andrija Luka MALETIN (SRB)
Mats Ola Lukas AHLGREN (SWE)
Bing Hong LIN (TPE)
Abdurrahman KALKAN (TUR)
Dmytro VASETSKYI (UKR)
Jack Butch ERVIEN (USA)
Dilshod OMONGELDIYEV (UZB)

82kg
Fadi ROUABAH (ALG)
Karen KHACHATRYAN (ARM)
Maksim BANDARENKA (BLR)
Zahari Rosenov ZASHEV (BUL)
Fabian Patricio CASTILLO PAVEZ (CHI)
Talimubieke AYIDINGBIEKE (CHN)
Tony Bahati AROKA (COD)
Karlo KODRIC (CRO)
Hans Uku LEITHAM (EST)
Otto Eemeli KETONEN (FIN)
Beka GURULI (GEO)
Lucas Alexandros LAZOGIANIS (GER)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Istvan TAKACS (HUN)
Sanjeet SANJEET (IND)
Hosein Jahanbakhsh FOROUZANDEH GHOJEHBEIGLOU (IRI)
Satoki MUKAI (JPN)
Stanislav RYLSKIY (KAZ)
Jihyeok SONG (KOR)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Nicolae POPA (ROU)
Aues GONIBOV (RUS)
Klemen PODGORELEC (SLO)
Toyly ORAZOV (TKM)
Dogan KAYA (TUR)
Vitalii ANDRIIOVYCH (UKR)
Zachary Kyle BRAUNAGEL (USA)

Ilia ERMOLENKO (RUS), médaillé mondial de bronze en 2018, est le seul médaillé mondial attendu en 87kg. (Photo : Gabor Martin)

87kg
Hakob BAGHDASARYAN (ARM)
Lachin VALIYEV (AZE)
Ihar YARASHEVICH (BLR)
Mariyan Iliyanov MARINOV (BUL)
Han LEI (CHN)
Stallone Wadiayako SIBU (COD)
Filip SMETKO (CRO)
Andreas VAELIS (EST)
Juho Matias PAHIKAINEN (FIN)
Giorgi KATSANASHVILI (GEO)
Nikolaos PAPADOPOULOS (GER)
David LOSONCZI (HUN)
Kumar SUNIL (IND)
Hasan Jahanbakhsh FOROUZANDEH GHOJEHBEIGLOU (IRI)
Ryohta NASUKAWA (JPN)
Meirbek KORDABAY (KAZ)
Meder ABYKEEV (KGZ)
Temirlan SHERALI UULU (KGZ)
Hyeonsu KANG (KOR)
Piotr CHUDZIK (POL)
Ilia ERMOLENKO (RUS)
Christian Max ZEMP (SUI)
Jacob Edward LOGAARD (SWE)
Dovran DOVLETGELDIYEV (TKM)
Bedirhan TAN (TUR)
Valentyn SHKLIARENKO (UKR)
Cameron Andrew CAFFEY (USA)

97kg
Markus RAGGINGER (AUT)
Khayal MEHTIYEV (AZE)
Uladzislau PUSTASHYLAU (BLR)
Houzhi HAO (CHN)
Aron Isomi MBO (COD)
Gabriel Alejandro ROSILLO KINDELAN (CUB)
Richard KARELSON (EST)
Lasha TVILDIANI (GEO)
Patrick NEUMAIER (GER)
Apostolos Panagiotis TSIOVOLOS (GRE)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Deepanshu DEEPANSHU (IND)
Abolfazl Naser SEYEDMAHDAVI (IRI)
Yuri NAKAZATO (JPN)
Islam UMAYEV (KAZ)
Jeongyul KWON (KOR)
Ibrahim Mohammed M FALLATAH (KSA)
Arnoldas BARANOVAS (LTU)
Gerard Cyprian KURNICZAK (POL)
Karen TATEVOSOV (RUS)
Beytullah KAYISDAG (TUR)
Oleksandr YEVDOKIMOV (UKR)
Nicholas Allen BOYKIN (USA)
Ismail ASANOV (UZB)

130kg
Sarkhan MAMMADOV (AZE)
Mikita KAVALSKI (BLR)
Diego Jesus ALMENDRAS RODRIGUEZ (CHI)
Lu ZHANG (CHN)
Marcel ALBINI (CZE)
Youssef Ahmed Hamdy Aly ISSA (EGY)
Uku LAIK (EST)
Robinzon ESADZE (GEO)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Dariusz Attila VITEK (HUN)
Aawesh AAWESH (IND)
Aliakbar Hossein YOUSOFIAHMADCHALI (IRI)
Shoma SUZUKI (JPN)
Konstantin RAKHIMOV( KAZ)
Minjoon KIM (KOR)
Nikola MILATOVIC (NOR)
Tomasz Jacek WAWRZYNCZYK (POL)
Ciprian Ilie TRUFAN (ROU)
Marat KAMPAROV (RUS)
Muhammet Hamza BAKIR (TUR)
Vladyslav KOVALENKO (UKR)
Cohlton Michael SCHULTZ (USA)
Ilyosbek GULOMJONOV (UZB)

Yui SUSAKI (JPN) est en quête de son septième titre mondial depuis 2014, catégorie 50kg. (Photo : Max Rose-Fyne) 

Lutte féminine 

50kg
Shahana NAZAROVA (AZE)
Natallia VARAKINA (BLR)
Alexia Adeline Devalmont SEAL (CAN)
Yuhong ZHONG (CHN)
Lucia Yamileth YEPEZ GUZMAN (ECU)
Hala Wael Imbabi AHMED (EGY)
Polina SAHNO (EST)
Taru Marketta VAINIONPAEAE (FIN)
Lisa ERSEL (GER)
Neelam NEELAM (IND)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Yui SUSAKI (JPN)
Ayaulym TUGANBAYEVA (KAZ)
Jinhee KIM (KOR)
Maria LEORDA (MDA)
Otgontuya CHINBOLD (MGL)
Amanda TOMCZYK (POL)
Stefania Claudia PRICEPUTU (ROU)
Daria KHVOSTOVA (RUS)
Meng Hsuan HSIEH (TPE)
Sarra HAMDI (TUN)
Zehra DEMIRHAN (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR)
Alleida MARTINEZ (USA)
Jasmina IMMAEVA (UZB)

53kg
Yuliya ZHAUNERYK (BLR)
Mariela Zhelyazkova ZHELYAZKOVA (BUL)
Meiduolaji MEIDUOLAJI (CHN)
Pooja POOJA (IND)
Haruna OKUNO (JPN)
Assylzat SAGYMBAY (KAZ)
Yeji MIN (KOR)
Anudari NANDINTSETSEG (MGL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Mariia TIUMEREKOVA (RUS)
Angelica Mingyue ZETTERVALL (SWE)
Rahime ARI (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)
Gracie Marie FIGUEROA (USA)
Shokhida AKHMEDOVA (UZB)

Saki IGARASHI (JPN) est l'une des deux lutteuses japonaises comptant garder leur titre de championne du monde junior. (Photo : Gabor Martin) 

55kg
Darya SINKAVETS (BLR)
Sezen Behchetova BELBEROVA (BUL)
Virginie KAZE GASCON (CAN)
Antonia Alejandra VALDEZ ARRIAGADA (CHI)
Silangwangmu SILANGWANGMU (CHN)
Anastasia BLAYVAS (GER)
Anna Hella SZEL (HUN)
Anju ANJU (IND)
Saki IGARASHI (JPN)
Sandugash DYUSSENGALIYEVA (KAZ)
Eunyoung PARK (KOR)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Enkhtsetseg BATBAATAR (MGL)
Patrycja GIL (POL)
Ekaterina VERBINA (RUS)
Ya Ling PENG (TPE)
Elvira KAMALOGLU (TUR)
Veronika RYABOVOLOVA (UKR)
Alexandra Wray HEDRICK (USA)

57kg
Maryia HULIDA (BLR)
Ana Luiza PEREIRA FRANCA (BRA)
Tanya Dobromirova TENEVA (BUL)
Jolie Donna Elizabeth BRISCO (CAN)
Youmei WU (CHN)
Bharti BAGHEL (IND)
Akie HANAI (JPN)
Laura ALMAGANBETOVA (KAZ)
Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
Magdalena Urszula GLODEK (POL)
Anastasiia SIDELNIKOVA (RUS)
Ozge FINDIKCI (TUR)
Alina AKOBIIA (UKR)
Cameron Jaylynn GUERIN (USA)

Anastasia NICHITA (MDA) poursuit un second titre mondial, catégorie 59kg. (Photo : Marion Stein)

59kg
Krystsina SAZYKINA (BLR)
Emma Janelle PARKER (CAN)
Zhuomalaga ZHUOMALAGA (CHN)
Maria Victoria BAEZ DILONE (ESP)
Anne Beatrice NUERNBERGER (GER)
Erika BOGNAR (HUN)
Anshu ANSHU (IND)
Morena DE VITA (ITA)
Sae NANJO (JPN)
Dariga ABEN (KAZ)
Nazira MARSBEK KYZY (KGZ)
Hwa Young SUNG (KOR)
Anastasia NICHITA (MDA)
Angelika Agnieszka MYTKOWSKA (POL)
Kristina MIKHNEVA (RUS)
Elmas CELIK (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)
Michaela Hope BECK (USA)

62kg
Zhala ALIYEVA (AZE)
Tatsiana PAULAVA (BLR)
Ana Paula GODINEZ GONZALEZ (CAN)
Yaru WU (CHN)
Tiia Triin TOMSON (EST)
Radhika RADHIKA (IND)
Yuzuka INAGAKI (JPN)
Irina KUZNETSOVA (KAZ)
Haeyeong IM (KOR)
Alina Aleksandra ANTIPOVA (LAT)
Irina RINGACI (MDA)
Purevsuren ULZIISAIKHAN (MGL)
Magdalena Weronika KISIELINSKA (POL)
Mariia LACHUGINA (RUS)
Cansu AKSOY (TUR)
Antonyna KULAHINA (UKR)
Alara Lea BOYD (USA)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB)

65kg
Jeyla NAGHIZADE (AZE)
Hanna SADCHANKA (BLR)
Katie Nichole MULKAY (CAN)
Yue ZHANG (CHN)
Nerea PAMPIN BLANCO (ESP)
Viktoria VESSO (EST)
Noémi SZABADOS (HUN)
Tina TINA (IND)
Elena ESPOSITO (ITA)
Miwa MORIKAWA (JPN)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Chaewon LEE (KOR)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Amina Roxana CAPEZAN (ROU)
Daria BOBRULKO (RUS)
Hsin Ping PAI (TPE)
Yagmur CAKMAK (TUR)
Oksana CHUDYK (UKR)
Macey Ellen KILTY (USA)
Dinora RUSTAMOVA (UZB)

Khanum VELIEVA(RUS) aura une chance de remporter un troisième titre consécutif de championne du monde junior. Elle est inscrite en 68kg. (Photo : Max Rose-Fyne)

68kg
Natallia BELSKAYA (BLR)
Thamires MARTINS MACHADO (BRA)
Siyka Todorova IVANOVA (BUL)
Berit Ilise Musey JOHNSON (CAN)
Xin LI (CHN)
Marta PAJULA (EST)
Tuende Emese ELEKES (HUN)
Priyanka PRIYANKA (IND)
Naruha MATSUYUKI (JPN)
Gulsezim BUKHAYEVA (KAZ)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Jisu KIM (KOR)
Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
Ewelina Weronika CIUNEK (POL)
Khanum VELIEVA (RUS)
Tindra Linnea SJOEBERG (SWE)
Kadriye AKSOY (TUR)
Khrystyna MALIAVKA (UKR)
Jayden Leigh LAURENT (USA)

72kg
Anastasiya ZIMIANKOVA (BLR)
Shuiyan CHENG (CHN)
Johanna MEIER (GER)
Anshu GUJJAR (IND)
Yuka KAGAMI (JPN)
Gulnaz ZHAPPAROVA (KAZ)
Dokyung (Hyerim) YUN (KOR)
Khulan TSERMAA (MGL)
Kamila Czeslawa KULWICKA (POL)
Maria larisa NITU (ROU)
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Merve PUL (TUR)
Anastasiya ALPYEYEVA (UKR)
Alyvia Nicole FISKE (USA)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB)

76kg
Kseniya DZIBUK (BLR)
Dejah Aniela SLATER (CAN)
Qian JIANG (CHN)
Milaimys de la Caridad MARIN POTRILLE (CUB)
Lilly SCHNEIDER (GER)
Bernadett NAGY (HUN)
Karuna KARUNA (IND)
Eleni PJOLLAJ (ITA)
Yasuha MATSUYUKI (JPN)
Alexandra ZAITSEVA (KAZ)
Soeun KIM (KOR)
Raivita TIMOFEJEVA (LAT)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Marina SUROVTSEVA (RUS)
Hui Tsz CHANG (TPE)
Mehtap GULTEKIN (TUR)
Romana VOVCHAK (UKR)
Korinahe Jacquia BULLOCK (USA)
Mukhlisa NORMUMINOVA (UZB)

Cliquez ICI pour le programme complet du championnat du monde juniors 2019.