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Kumar Sunil se redresse pour représenter en finale l'hôte du championnat d'Asie

By Ken Marantz

NEW DELHI (le 18 février)---Kumar SUNIL (IND) avait pris sur lui lors de sa défaite au championnat d'Asie de l'année dernière. Son féroce retour en demi-finale le place en position de faire amende honorable à domicile.

Mené 8-2, sa remontée en force face à Azamat KUSTUBAYEV (KAZ) jusqu'à 12-8 lui permet de rejoindre la finale des 87kg de lutte gréco-romaine le jour même de l'ouverture du championnat d'Asie 2020 à New Delhi.

En session nocturne au Stade de lutte K.D. Jadhav, Sunil affrontera Azat SALIDINOV (KGZ), qui a bénéficié d'une blessure tardive de Behrooz HEDAYAT (IRI) en demi-finale. Hedayat menait 7-0 lorsqu'apparamment, sept secondes avant la fin du combat, une blessure au genou l'a forcé à cesser les hostilités. 

Malgré la malchance d'Hedayat, c'est une équipe iranienne de deuxième choix qui a placé le plus de lutteurs en finale, trois pour être précis, tandis que la Corée et l'Ouzbékistan en place deux chacun et l'Inde, le Kazakhstan et le Kyrgyzstan un. 

Sunil, vaincu en Chine l'année dernière par Hossein NOURI (IRI) lors des finales de Xi'an, s'est retrouvé dominé par Kustubayev lorsque celui-ci interrompit par deux fois ses tentatives d'amenés au sol en demi-souplesse - sanctionnées chaque fois par 4 points.

Kumar est bien revenu au score par un amené au sol et deux roulades, mais il était toujours mené sur critères. À 1'13 de la cloche, sortie de tapis, puis deux points supplémentaires pour fuite de prise. Résultat, victoire 12-8 pour Kumar.

“Je me sens vraiment bien,” a déclaré Sunil. “Je croyais que mon adversaire aurait moins d'endurance.”

Bhusan Prasad SHASHI (IND), l'entraîneur de Kumar, a ajouté que la piqûre de sa défaite en finale l'année passée était encore vive. 

“C'est une victoire personnelle d'abord,” selon Shashi. “Nous nous sommes préparés à remporter la médaille d'or.”

Elmurat TASMURADOV (UZB) affrontera SONG Jinseub (KOR) en finale des 63kg. (Photo : Kadir Caliskan)

Elmurat TASMURADOV (UZB) a démontré qu'il était plus à l'aise dans sa catégorie de poids habituelle de lutte gréco-romaine, celle des 63kg, et qu'il demeurait hégémonique sur son continent.

Tasmuradov, médaillé olympique de bronze de Rio en 2016, en quête du cinquième titre d'Asie de sa carrière mais le premier depuis 2018, a écrasé le champion du monde en titre des U23 Meysam DALKHANI (IRI) par 10-1 et supériorité technique lors des demi-finales.

Tasmuradov, qui avait rejoint la catégorie de poids olympique des 60kg à l'occasion du championnat du monde et avait obtenu une place pour Tokyo 2020 en se plaçant cinquième, fera face à SONG Jinseub (KOR) en finale.

Song est sorti du tableau en se défaisant de Mohammad ALAJMI (KUW) par 8-1 en demi-finale. Lors des quarts, il était remonté en première période d'un 7-0 imposé par Mubinhon AKMEDOV (TJK) à 8-7 avant la pause, un résultat maintenu jusqu'à la cloche.

Amin MIRZAZADEH (IRI) est l'un des trois finalistes iraniens et fera face à KIM Minseok (KOR) en finale des 130kg. (Photo : Sachiko Hotaka)

Les trois finalistes iraniens sont Pouya NASERPOUR (IRI) en 55kg, Pejman POSHTAM (IRI) en 77kg et Amin MIRZAZADEH (IRI) en 130kg.

Naserpour, champion du monde junior en 2018, s'est fait une grosse frayeur lors de sa demi-finale face à Arjun HALAKURKI (IND). Quelques instants après l'avoir remportée, il a semblé perdre conscience ; resté couché sur le tapis et examiné par un docteur, il s'est remis sur pied de façon erratique pour qu'on lui relève les bras en signe de victoire avant d'être emmené hors de l'aire de combat. 

Naserpour affrontera Jasurbek ORTIKBOEV (UZB) en finale. L'Ouzbek a passé au moulinet le médaillé de bronze 2019 Khorlan ZHAKANSHA (KAZ) par 8-0 et supériorité technique. 

Vice-champion l'année dernière, Hiromu KATAGIRI (JPN) est tombé lors des qualifications devant Sardarbek KONUSHBAEV (KGZ), lui-même vaincu ensuite en quart par Zhakansha.

Postham vainc Renat ILIAZ UULU (KGZ) 5-0 en demi-finale pour se confronter en finale à Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ), désormais en meilleure situation que sa médaille de bronze de l'année dernière et qui a vaincu Sultan Ali EID (JOR) sans appel par 8-0 et supériorité technique.

Mirzazedeh, 130kg et champion du monde junior en 2018, affrontera KIM Minseok (KOR) pour l'or d'Asie. Mirzadedeh s'est défait d'Arata SONODA (JPN) par 6-1, tandis que Kim a inscrit une victoire par supériorité technique 9-1 sur Singh MEHAR (IND).

La compétition déplore l'absence des équipes de Chine, de Corée du Nord et du Turkménistan en raison du développement du coronavirus.

Lutte gréco-romaine

55kg (9 inscriptions)
Demi-finale - Pouya NASERPOUR (IRI) df. Arjun HALAKURKI (IND), 8-7
Demi-finale - Jasurbek ORTIKBOEV (UZB) df. Khorlan ZHAKANSHA (KAZ), ST 8-0 (1:40)

63kg (10 inscriptions)
Demi-finale - SONG Jinseub (KOR) df. Mohammad ALAJMI (KUW), 8-1
Demi-finale - Elmurat TASMURADOV (UZB) df. Meysam DALKHANI (IRI), ST 10-1, 5:13

77kg (13 inscriptions)
Demi-finale - Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ) df. Sultan Ali EID (JOR), ST 8-0, 1:52
Demi-finale - Pejman POSHTAM (IRI) df. Renat ILIAZ UULU (KGZ), 5-0

87kg (9 inscriptions)
Demi-finale - Kumar SUNIL (IND) df. Azamat KUSTUBAYEV (KAZ), 12-8
Demi-finale - Azat SALIDINOV (KGZ) df. Behrooz HEDAYAT (IRI), FB 5:53 (0-7)

130kg (8 inscriptions)
Demi-finale - KIM Minseok (KOR) df. Singh MEHAR (IND), ST 9-1, 2:17
Demi-finale - Amin MIRZAZADEH (IRI) df. Arata SONODA (JPN), 6-1

Stades

La Chine offre une arène de lutte au Sénégal

By BBC News

DAKAR, Sénégal (le 26 juillet) -- Le président sénégalais, Macky Sall, et son homologue chinois, Xi Jinping, ont inauguré à Dakar une arène nationale de lutte financée par la Chine.

La première arène dédiée à ce sport très populaire au Sénégal, située dans la ville de Pikine, près de Dakar, a été inaugurée dimanche, second jour de la visite du dirigeant chinois dans la capitale sénégalaise.

Xi Jinping, en visite d'Etat au Sénégal, a symboliquement remis dimanche matin à Macky Sall les clefs de l'arène nationale de lutte de Pikine, lors d'une cérémonie marquée par une chorégraphie de lutteurs.

La nouvelle arène, construite en 28 mois par des entreprises chinoises, est financée par la Chine pour un montant de 32 milliards de francs CFA, environ 48,7 millions d'euros. Elle a une capacité de plus de 20.000 places.

"L'arène nationale vient combler un vide dont souffrait la lutte", a déclaré le ministre sénégalais des Sports, Matar Bâ, cité par l'Agence France-Presse.

L'ouvrage peut accueillir d'autres disciplines sportives comme la boxe et les arts martiaux, mais aussi des activités socio-éducatives, comme des concerts, selon M. Bâ.

L'arène nationale était une vieille doléance des professionnels de la lutte au Sénégal, qui organisaient leurs compétitions dans des stades de football.

Les combats de lutte avec frappe au Sénégal, souvent retransmis en direct à la télévision, mobilisent des milliers de spectateurs et de nombreux sponsors.

Ces derniers contribuent à la prise en charge des frais d'organisation et au paiement aux lutteurs de cachets atteignant parfois plusieurs dizaines de milliers d'euros

(Article original publié par BBC Afrique ici)