#ChinaOpen2018

La championne du monde Tkach remporte l'Open de Chine et sa première médaille d'or de l'année

By Eric Olanowski

TAIYUAN, Chine (le 23 juin) - Yuliia TKACH (UKR), championne du monde 2014 et seconde de l'Open Klippan Lady, a arrêté BAO Lingling (CHN) 4-1 en finale des 62kg, décrochant sa première médaille d'or de l'année.

“J'ai réfléchi aux erreurs que j'ai commises à l'Open Klippan Lady et voulais juste gagner ici. C'est de la lutte, et la lutte est ma vie et mon travail. J'aime la lutte et suis heureuse d'avoir pris la première place.” 

La passivité de Tkach en première période de la finale l'a mise à la traîne 1-0 avant la pause.  La triple championne olympique a commenté, “Il fallait commencer à lutter si je voulais gagner.” 

La dauphine de l'année passée s'est réveillée en deuxième période, marquant quatre points grâce à un ramassement de jambe intérieur suivi d'un croisillon. “En général, je pense avoir été aggressive. Pas tellement en première période, mais dans la deuxième c'était "vas-y-vas-y-vas-y", et j'ai pu gagner.” 

En 68kg, la lutteuse ukrainienne Alla CHERKASOVA (UKR) a rejoint Tkach dans le groupe des médaillées d'or en coinçant Xiaoqian WANG (CHN) lors de la seconde rencontre de la nuit entre la Chine et l'Ukraine.  

 

La Chine a décroché trois médailles d'or lors du dernier jour de la compétition de Taiyuan, pour un total de quatre titres acquis pendant le tournoi. 

TANG Chuying (CHN) s'est saisie, pour la nation hôte, de la première médaille d'or, écrasant Mariia KUZNETSOVA (RUS) 11-0 en finale des 65kg.
 
En première période, Tang menait 1-0 avant d'aligner un ramassement de jambe simple par dessous suivi de deux croisillons. La lutteuse chinoise menait 7-0 à l'entrée de la seconde période. 

Tang a terminé le match avec une projection à quatre points, remportant la victoire par supériorité technique 11-0 et donnant à la Chine sa seconde médaille d'or du tournoi. 

La deuxième médaille du jour pour la Chine est allée à WANG Juan (CHN) à l'issue du tournoi nordique des 72kg, la quatrième victoire de la journée pour Wang, dont une par ceinture avant et projection en demi-souplesse sur la Japonaise Masako FURUICHI (JPN). 

Dans le combat final du tournoi, un amené à terre par Paliha PALIHA’s (CHN), en seconde période, lui a permis d'arrêter sa compatriote HUANG Yuanyuan (CHN) 3-1 en 76kg, délivrant ainsi à la Chine sa quatrième médaille d'or de la compétition. 

RÉSULTATS PAR ÉQUIPES 
OR – Chine (210 points)
ARGENT – Russie (119 points)
BRONZE – Japon (110 points)
Quatrième – Corée (90 points)
Cinquième – Ukraine (65 points)

RÉSULTATS
62kg (Une médaille de bronze)
OR - Yulia TKACH (UKR) df. BAO Lingling (CHN), 4-1

BRONZE - CUI Fengfeng (CHN) df. HANG Jungwon (KOR), 5-1 

65kg (Une médaille de bronze)
OR -  Chuying TANG (CHN) df. Mariia KUZNETSOVA (RUS), 11-0

BRONZE - Na LU (CHN) df. Miwa MORIKAWA (JPN), 6-4

68kg (Une médaille de bronze)
OR - Alla CHERKASOVA (UKR) df. WANG Xiaoqian (CHN), par tombé 

BRONZE - QIN Suning (CHN) df. WANG Jiao (CHN), 12-2

72kg (Une médaille de bronze)
OR - WANG Juan (CHN)
ARGENT - Masako FURUICHI (JPN)
BRONZE - WANG Kunming (CHN)

76kg (Une médaille de bronze)
OR - Paliha PALIHA (CHN) df. Yuanyuan HUANG (CHN), 3-1

BRONZE - Zsanett NEMETH (HUN) df. Eunju HWANG (KOR), 6-1

Camps d'entraînement

La Côte d'Ivoire accueille le Camp de la Francophonie 2020

By UWW Development

Une trentaine de lutteur francophones se sont réunis en fin d’année 2020 à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, au prestigieux Institut National des Sports (INJS) pour un camp intitulé Camp de la Francophonie, sous le signe de l’amitié, pour une semaine de partage de connaissances et d’acquisitions de nouvelles compétences au regard des standards internationaux. 

le camp de la francophonie 2020

Cette initiative était organisée par la Fédération Ivoirienne de Lutte sous le parrainage de l’Union des Fédérations Francophones de Lutte et avec le soutien d’United World Wrestling par le biais de son officier de développement Vincent Aka.

Formation des entraîneurs, préparation des athlètes, formation des officiels techniques et des arbitres, le tout était assorti de compétitions de lutte olympique et de beach wrestling. Pour l’occasion, le système de tournoi nordique a permis d’avoir le maximum de combats dans chaque catégorie de poids. Quant aux élus des fédérations présentes, une table ronde a permis d’échanger et débattre sur les orientations à prendre avec l’Union des Fédérations Francophones. 

Le Cameroun, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry et le Togo présents participaient au stage et à la compétition de lutte olympique, tandis que le tournoi de beach wrestling - qui s’apparente à la lutte africaine - voyait la participation supplémentaire du Burkina, du Niger et du Mali.  

Les officials

La semaine fut animée par les experts d’United World Wrestling Vincent Aka, officier de développement, Alexis Rodrigues, expert et Danga Christian, formateur. Ainsi, pendant que le coach Alexis Rodriguez s’occupait de la programmation et de l’entraînement intensif des athlètes, Danga Christian formait les arbitres et les officiels techniques en vue des deux compétitions (lutte olympique et beach wrestling) tandis les entraîneurs des pays participants étaient formés sous la houlette de Vincent Aka.

La formation en lutte olympique a permis au Togo de faire son retour sur la scène internationale, tandis que la beach permettait à des pays comme le Niger et le Burkina de suivre une nouvelle voie vers le monde olympique. 

La couverture médiatique du camp a été assurée et diffusée auprès des partenaires de cet évènement de langue française ; le camp favorisait également l’implication, l’entraide et le partage entre les lutteurs, les entraîneurs et les arbitres. 

Equipe de CIVEquipe de Togo Equipe de Conarkry

En apothéose, chaque entité a pu exprimer ses acquis lors deux compétitions qui ont clôturé cette semaine du camp de la francophonie. 

Le Président de l’Union des Fédérations Francophone de Lutte M. Didier Sauvaire, arrivé le samedi 26 décembre, a félicité les participants (athlètes, coachs, arbitres et officiels) et les a encouragés à poursuivre leur parcours de formation pour représenter dignement la francophonie.

Didier Sauvaire