#development

La Chine fonde l'Institut d'Etudes Olympiques Internationales (BIIOS)

By UWW Development

BEIJING, Chine (le 21 décembre) --- A 50 jours des Jeux Olympiques d'Hiver de Beijing, l'Institut d'Etudes Olympiques Internationales de Beijing (BIIOS) a été officiellement constitué à l'Université Capital d'Education Physique et de Sports (CUPES). Le BIIOS a été approuvé et établi par le gouvernement chinois et inscrit au registre mondial des centres de recherche du CIO. L'établissement de l'Institut est une étape importante dans le développement de l'éducation olympique en Chine. Il deviendra une plateforme essentielle d'esprit sportif et olympique.

Lors de la cérémonie d'inauguration, Mme ZHANG Xia, Membre du Bureau d'United World Wrestling et Présidente de la CUPES, avait invité d'importants dirigeants des mondes chinois du sport et de l'éducation. De nombreuses organisations et universités étrangères, comme le Centre olympique de recherche du CIO, l'Académie olympique internationale, l'Université olympique internationale russe et l'Université des sports de Cologne en Allemagne, ont envoyé leurs félicitations.

A la même occasion, le premier événement d'importance a été accueilli par le BIIOS. Soutenues par le Comité national olympique chinois et lancées par l'Institut, les Séries nationales du Savoir olympique de la jeunesse et d'Education antidopage ont été célébrées en fanfare. Cette activité a pour but de diffuser l'esprit olympique parmi la jeunesse et de promouvoir l'antidopage, un pas important pour un développement sain du sport en Chine et dans le monde. 

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."