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La Chine fonde l'Institut d'Etudes Olympiques Internationales (BIIOS)

By UWW Development

BEIJING, Chine (le 21 décembre) --- A 50 jours des Jeux Olympiques d'Hiver de Beijing, l'Institut d'Etudes Olympiques Internationales de Beijing (BIIOS) a été officiellement constitué à l'Université Capital d'Education Physique et de Sports (CUPES). Le BIIOS a été approuvé et établi par le gouvernement chinois et inscrit au registre mondial des centres de recherche du CIO. L'établissement de l'Institut est une étape importante dans le développement de l'éducation olympique en Chine. Il deviendra une plateforme essentielle d'esprit sportif et olympique.

Lors de la cérémonie d'inauguration, Mme ZHANG Xia, Membre du Bureau d'United World Wrestling et Présidente de la CUPES, avait invité d'importants dirigeants des mondes chinois du sport et de l'éducation. De nombreuses organisations et universités étrangères, comme le Centre olympique de recherche du CIO, l'Académie olympique internationale, l'Université olympique internationale russe et l'Université des sports de Cologne en Allemagne, ont envoyé leurs félicitations.

A la même occasion, le premier événement d'importance a été accueilli par le BIIOS. Soutenues par le Comité national olympique chinois et lancées par l'Institut, les Séries nationales du Savoir olympique de la jeunesse et d'Education antidopage ont été célébrées en fanfare. Cette activité a pour but de diffuser l'esprit olympique parmi la jeunesse et de promouvoir l'antidopage, un pas important pour un développement sain du sport en Chine et dans le monde. 

Les exercices de confinement inspirés du lutteur Tony Collins, 67 ans

By Mark Pickering

Le Britannique Tony Collins, 67 ans, n'est pas un arrière-grand-père habituel. 

Vous avez plus de chances de le croiser dans un maillot qu'enfoncé dans ses pantoufles. 

“Quand j'ai gagné [mon dernier tournoi] en janvier, et que ma famille m'a demandé si j'étais content de prendre enfin ma retraite, je leur ai dit que j'étais trop jeune pour le faire,” dit Tony, habitant d'Huyton, une ville du Merseyside dans le nord de l'Angleterre. 

Tandis que la Grande-Bretagne continue son combat contre la pandémie de covid-19, le lutteur vétéran -- qui concourt à la fois en lutte libre et en lutte gréco-romaine -- a intensifié son entraînement à domicile. Ses exercices de lutte jouent un rôle central dans la conservation de sa santé et de sa forme.


“Je me suis entraîné très dur dans mon jardin avec des kettlebells, des pneus, des ballons médicinaux, des exercices de lutte solo et j'ai pu continuer à faire des courses dans le parc et des sprints sur la colline,” dit l'ancien monteur en échafaudages.

Membre du Club de lutte des Knowsley Tigers, Collins, qui a combattu et remporté divers titres en europe, en Asie et en Amérique et est reparti médaillé du championnat du monde des vétérans, ne s'est lancé dans la lutte qu'à 24 ans par hasard mais reconnaît que la lutte a fait de lui l'homme, le père, le grand-père et l'arrière-grand-père qu'il est aujourd'hui. 

“Un collègue m'a demandé d'aller au club de gym du coin et d'essayer la lutte. Je n'avais jamais couru ou joué au foot quand j'étais gosse. Je suis tombé sur l'histoire de l'ancien lutteur grec Milo de Croton, une ville aujourd'hui en Italie. Il était le plus grand lutteur du monde antique, vainqueur de tous les tournois de la Grèce. Il se promenait autours des des gymnases et regardait les jeunes lutteurs s'entraîner et je pense que moi aussi j'étais comme eux. Cette histoire est resté dans ma tête depuis lors.”

Le jardin de Collins a été transformé en terrain de lutte où il aiguise quotidiennement et consciencieusement son savoir-faire tandis que le reste du monde continue de se battre contre la pandémie.


“Mon objectif est encore de devenir champion du monde des vétérans. J'ai acheté ou emprunté du matériel à un club de CrossFit et j'ai reçu l'aide et le soutien de mes amis lutteurs des quatre coins du monde.

“Il y a beaucoup de manières possibles de créer des exercices de lutte à domicile ou en plein air, persévérer est mon attitude et mon message, c'est ce qui fait les champions.”
 


Tandis que ce grand voyageur porte naturellement son attention aux conditions toujours changeantes et aux restrictions mises en place par son gouvernement, ses 40 années de lutte lui ont appris à rester en sécurité, en bonne santé, sans jamais perdre de vue ses objectifs.

“Grâce à la lutte je suis devenu une personne différente. Je pense différemment, j'aborde les problèmes différemment en comparaison avec ce que les personnes de mon âge font habituellement. Dès que la permission aura été donnée de remonter sur les tapis, je frapperai à la porte de la salle de lutte.”