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La Chine fonde l'Institut d'Etudes Olympiques Internationales (BIIOS)

By UWW Development

BEIJING, Chine (le 21 décembre) --- A 50 jours des Jeux Olympiques d'Hiver de Beijing, l'Institut d'Etudes Olympiques Internationales de Beijing (BIIOS) a été officiellement constitué à l'Université Capital d'Education Physique et de Sports (CUPES). Le BIIOS a été approuvé et établi par le gouvernement chinois et inscrit au registre mondial des centres de recherche du CIO. L'établissement de l'Institut est une étape importante dans le développement de l'éducation olympique en Chine. Il deviendra une plateforme essentielle d'esprit sportif et olympique.

Lors de la cérémonie d'inauguration, Mme ZHANG Xia, Membre du Bureau d'United World Wrestling et Présidente de la CUPES, avait invité d'importants dirigeants des mondes chinois du sport et de l'éducation. De nombreuses organisations et universités étrangères, comme le Centre olympique de recherche du CIO, l'Académie olympique internationale, l'Université olympique internationale russe et l'Université des sports de Cologne en Allemagne, ont envoyé leurs félicitations.

A la même occasion, le premier événement d'importance a été accueilli par le BIIOS. Soutenues par le Comité national olympique chinois et lancées par l'Institut, les Séries nationales du Savoir olympique de la jeunesse et d'Education antidopage ont été célébrées en fanfare. Cette activité a pour but de diffuser l'esprit olympique parmi la jeunesse et de promouvoir l'antidopage, un pas important pour un développement sain du sport en Chine et dans le monde. 

La lutte a l'un des taux de blessure les plus bas des Jeux Olympiques de 2016

By Babak Shadgan, MD, MSc Sports Med, PhD

CORSIER-SUR-VEVEY (7 avril) -- La Commission Médicale et Anti-dopage d'United World Wrestling mène des études approfondies sur les blessures de lutte depuis les Jeux Olympiques de 2004 à Athènes. Les résultat de ces analyses ont été utilisés pour mettre en place des mesures préventives plus efficaces et réduire le risque de blessure dans le sport de la lutte.

Aux Jeux Olympiques de Rio, en 2016, 22 blessures ont été déclarées sur un total de 352 lutteurs et de 410 matchs disputés. Cela équivaut à 6.2 blessures pour 100 athlètes et 5.4 blessures pour 100 matchs. Le taux de blessure est le plus bas dans la lutte féminine (4.4%). La lutte libre comptabilise 6.7% et la lutte gréco romaine 7.6%.

Tous styles confondus, il apparait que la plupart des blessures sont enregistrées dans les catégories de poids moyens. Les blessures les plus courantes sont des lacérations de la peau et des contusions, la plupart du temps sur le front et les sourcils, ainsi que les luxations des épaules et des coudes. Les lutteurs se blessent la plupart du temps en position debout (68.2% des blessures), lorsqu'ils initient les plaquages ou se tapent la tête, ou lorsque le genou ou le coude d'un lutteur entre en collision avec le visage ou la tête de son adversaire. Les blessures aux articulations sont également fréquentes.

Cinquante-cinq pourcent des blessures ont été classés dans la catégorie des blessures légères, 27% ont été considérées comme moyennes et 18% comme blessures graves; 4 matchs ont été interrompus pour cause de blessure. Aucune blessure critique n'a été enregistrée et il n'y a pas eu d'hospitalisation pendant les Jeux Olympiques.

Alors que les statistiques semblent augmenter aux Jeux Olympiques d'été, le nombre de blessures enregistré à Rio était moins important que celui des Jeux Olympiques de Londres (12%) et de Pékin (9.3%). Une meilleure éducation, les améliorations apportées aux règles et au règlement, ainsi qu'une plus grande attention portée à la santé des lutteurs durant ces dernières années semblent avoir fait la différence.

United World Wrestling est l'une des seule Fédération Internationale de sport à bénéficier d'un Programme de surveillance des blessures depuis 2004, et s'engage à continuer ses analyses et le développement de ce programme afin de réduire encore le risque de blessure dans le sport de la lutte.