Développement

La Fédération d'Arabie saoudite accueille un cours d'introduction à l'arbitrage pour femmes

By United World Wrestling Press

Sur l'idée de son Président M. Mashaal Aljomaih, un cours d'introduction à l'arbitrage pour les femmes a été organisé par la Fédération de lutte d'Arabie saoudite du 31 janvier au 4 février dernier dans les Green Halls de Riyad, sous les auspices du Directeur Général de l'Institut de développement de l'autonomisation Abdullah Bin Faisal Hammad.

Cette introduction au cours d'arbitrage est le premier cours de l'histoire du pays à l'intention des nouveaux arbitres femmes. 16 participantes du royaume était présentes à Riyad pour le cours d'une durée de cinq jours ; ce fut une belle occasion de leur présenter l'arbitrage de la lutte et ses règles fondamentales.

Les frais du cours ont été supportés par la Fédération de lutte d'Arabie saoudite et l'Institut de développement de l'autonomisation. La FN a pris à sa charge les billets d'avion domestiques et l'hébergement des participantes, l'Institut tous les autres frais.

Sherif HALAWA, Educateur UWW égyptien, assisté de l'arbitre international de catégorie I et chef des arbitres saoudiens Mohsen Yamani, ont dirigé le cours, pendant lequel l'occasion d'apprendre l'utilisation du système Arena en compétition fut aussi saisie par Saud Alsuhaibi, arbitre international de catégorie III.

Un cours d'introduction à l'arbitrage pour les femmes d'une durée de cinq jours a été organisé par la Fédération de lutte d'Arabie saoudite à Riyad.

Lors du cours, trois conférenciers spécialisés de l'Université du Roi Saud ont présenté des sessions sur trois sujets sportifs différents (psychologie, blessures et gestion). L'Institut de développement de l'autonomie en a couvert les frais.

Aucune des participantes n'a pratiqué la lutte auparavant. Le cours comprenait donc quelques sessions théoriques sur les règles fondamentales de lutte, quelques sessions pratiques sur le tapis (mais sans les uniformes d'arbitre) et quelques autres sessions pratiques du système Arena de gestion de compétition. De nombreuses vidéos sur les règles de lutte et quelques combats ont été visionnés pour rapprocher les participantes de la discipline.

La Fédération de lutte d'Arabie saoudite a pris la décision d'affecter de nouveaux arbitres femmes aux futurs compétitions nationales, pour qu'elles officient en tant qu'arbitres, gèrent le système Arena et agissent comme juges. Il leur faut maintenant assimiler de l'expérience à travers une participation continue aux compétitions et, pas à pas, elles seront bientôt sur le tapis.

#WrestleZagreb

A VOIR : La suprématie du underhook de Tumur-Ochir

By Vinay Siwach

ZAGREB, Croatie (13 février) -- Lorsque Tulga TUMUR-OCHIR (MGL) est revenu au centre après avoir remporté le combat contre Evan HENDERSON (USA), il a donné l'impression d'être plutôt décontracté.

Le médaillé de bronze des Championnats du monde avait effectué un underhook throw de grande classe pour quatre points et remporté le quart de finale 12-1 à l'Open Ranking Series de Zagreb la semaine dernière. Le combat a comporté de nombreuses mises en place et transitions, mais l'une d'entre elles s'est distinguée, peut-être dans tout le tournoi, par ce underhook.

Hassan YAZDANI (IRI) et Rahman AMOUZAD (IRI) sont en tête parmi les underhooks. C'est le style typique de l'Iran d'attaquer et de défendre en utilisant la même configuration. Mais l'underhook de Tumur-Ochir est très sous-estimé.

Un lancer épique encore frais dans la mémoire était contre Bajrang PUNIA (IND) dans le combat pour la médaille de bronze aux Championnats du monde 2019, auquel Punia a survécu après une longue position de pont.

A Zagreb, Tumur-Ochir était plus détendu et après avoir mené 8-1 à la pause, il s'est mis en position dominante. Il a mis le underhook en place et a fait craquer Henderson. Réalisant qu'Henderson était prêt pour ça, Tumur-Ochir s'est rapidement déplacé pour attraper la jambe intérieure et marquer un pushout. C'était un peu trop loin pour contrôler et Henderson a défendu avec force.

Henderson s'est jeté sur un Tumur-Ochir déséquilibré et a essayé de passer ses bras autour du dos du Mongol, ce qu'il a presque réussi. Cependant, le underhook était toujours intact.

Alors qu'Henderson tentait de pousser son adversaire au tapis, Tumur-Ochir effectuait une projection massive en utilisant le underhook et la puissance de ses hanches. Le lancer valait quatre points et la victoire.

Et si le suivi est une chose dans la lutte, Tumur-Ochir l'a aussi perfectionné. La poignée était forte et les liens contrôlés. Tumur-Ochir s'est assuré qu'Henderson atterrisse sur son dos et non sur ses bras, ce qui n'aurait donné que deux points à Tumur-Ochir.

Henderson était déçu de perdre cette position, comme il l'a dit après le combat. Mais il n'y a pas grand-chose à faire quand Tumur-Ochir s'y met avec ces underhooks presque parfaits.

C'est peut-être la raison pour laquelle Ismail MUSUKAEV (HUN) s'est éloigné frénétiquement de Tumur-Ochir en demi-finale. Mais alors que le conditionnement de Musukaev se détériorait, Tumur-Ochir a placé ses mains à l'endroit idéal, marquant via des stepouts et un takedown pour gagner 6-1.

Puis Joseph MCKENNA (USA) a affronté la colère en finale. Le premier takedown marqué par Tumur-Ochir à la deuxième minute était un faux. Il a obtenu un underhook sur McKenna et comme ce dernier le défendait, Tumur-Ochir s'est plié et a frappé un double-leg. Dans la deuxième période, il a de nouveau mis McKenna sur la sellette et a frappé la single leg en utilisant une configuration similaire.

Avec Tumur-Ochir qui devient une grande menace en 65kg, ce serait un grand test pour les vétérans qui ont dominé cette catégorie de poids jusqu'à présent.

Mais un combat qui mettra Tumur-Ochir à l'épreuve sera celui contre le champion du monde Amouzad, qui est exceptionnel avec son underhook, un mouvement qui lui a permis de devenir champion d'Asie et du monde l'année dernière.

Avec les championnats d'Asie qui approchent, ce combat est plus qu'une simple possibilité.