Beach wrestling

La Géorgie brille aux Beach Wrestling World Series avec le Quatar et la saison 2020 à l'horizon

By United World Wrestling Press

VEVEY, Suisse (le 11 octobre) -- Les Beach Wrestling World Series 2019 ont pris fin à Zagreb fin septembre. Les meilleurs grapplers mondiaux était là, pour l'or et pour les meilleures places du classement mondial.

Menée par l'énigmatique médaillé de bronze olympique Dato MARSAGISHVILI (90kg), la Géorgie raffle trois des quatre meilleures places possibles en beach wrestling hommes.

Marsagishvili, Levan KELEKHSASHVILI (70kg) et Davit KHUTSISHVILI (80kg) ont atteint le sommet de leur catégorie respective après n'avoir concédé aucune défaite lors de cet événement. Chacun d'eux récolte trois médailles d'or en autant de tentatives et inscrit 50'000 points.

Oyan NAZARIANI (AZE) termine premier des +90kg. Le lutteur poids lourd a participé aux quatre concours et décroche trois médailles d'or et une d'argent pour 58'000 points.

Les projections spectaculaires de Semen RADULOV (UKR), deuxième au classement final, ont épaté ses fans (Photo : Kadir Caliskan)

Deux Ukrainiennes, Kateryna MASHKEVYCH (50kg) et Anna MAZURKEVYCH (70kg), terminent en tête de leur catégorie respective. Toutes deux décrochent deux médailles d'or aux compétitions d'Odessa et de Zagreb et engrangent 40'000 points.

Camila FAMA TRISTAO (BRA) prend la tête du classement de la catégorie des 60kg en lutte féminine grâce à deux médailles d'or - remportées à Rio et Zagreb) et une d'argent (World Series). 

Aikaterini PITSIAVA (GRE) décroche trois médailles d'or en autant de tentatives et termine première des +70kg.

La plupart des vainqueurs, dont les champions géorgiens, se retrouveront à Doha les 15 et 16 octobre pour concourir lors des Jeux Mondiaux de Beach Wrestling de l'Association des Comités Olympiques Nationaux (ANOC).

Les World Series de Beach Wrestling feront également quatre stops en 2020, à des lieux et dates à définir prochainement. Lors d'une réunion tenue à Noursoultan le mois dernier, plus de 30 fédérations venues des cinq continents ont pu discuter des questions relatives à cette discipline grandissante.

Les Fédérations Nationales ou les athlètes intéressés par les événements 2020 peuvent se renseigner auprès de sport@unitedworldwrestling.org.

Résultats des Beach Wresting World Series 2019

Hommes

70kg

1. Levan KELEKHSASHVILI (GEO) 50,000

2. Semen RADULOV (UKR) 42,000

3. Michael PETERS (USA) 19,500

4. Miljan DUKANOVIC (SRB) 17,400

5. Luka MALOBABIC (CRO) 15,000

 

80kg

1. Davit KHUTSISHVILI (GEO) 50,000

2. Georgios KOULOUCHIDIS (GRE) 42,800

3. Aleksandar NIKOLIC (SRB) 19,500

4. Timotej TRBULIN (SLO) 17,400

5. Ibrahim YUSUBOV (AZE) 16,000

 

90kg

1. Dato MARSAGISHVILI (GEO) 50,000

2. Christos SAMARTSIDIS (GRE) 34,500

3. Strahinja DERMANOVIC (SRB) 19,500

4. Domenik ANDREIC (CRO) 17,400

5. Murat OZKAN (TUR) 13,000

 

+90kg

1. Oyan NAZARIANI (AZE) 58,000

2. Ioannis KARGIOTAKIS (GRE) 44,300

3. Mamuka KORDZAIA (GEO) 35,300

4. Sabolc HORVAT (SRB) 17,400

5. Dorde PESUT (SRB) 15,000

 

Femmes

 

50kg

1. Kateryna MASHKEVYCH (UKR) 40,000

2. Carmen GOMES TEIXEIRA VIEIRA (POR) 31,000

3. Kristal BETANZO (USA) 24,000

4. Kamila BARBOSA VITO DA SILVA (BRA) 18,000

5. Stefania PRICEPUTU (ROU) 10,000

 

60kg

1. Camila FAMA TRISTAO (BRA) 48,000

2. Valeriia SEMONKINA ZLATOVA (UKR) 34,000

3. Isabel RODRIGUES (POR) 31,100

4. Pia KOCBEK (SLO) 17,400

5. Georgiana FILIP (ROU) 10,000

 

70kg

1. Anna MAZURKEVYCH (UKR) 40,000

2. Sonia PEREIRA BRAZIO (POR) 34,000

3. Diana BETANZO (USA) 24,000

4. Sara TRBULIN (SLO) 17,400

5. Adina Elena POPESCU (ROU) 10,000

 

+70kg

1. Aikaterini PITSIAVA (GRE) 50,000

2. Iryna PASICHNYK (UKR) 24,000

3. Aline DA SILVA FERREIRA (BRA) 10,000

4. Halyna KOVALSKA (UKR) 8,000

5. Aysegul OZBEGE (TUR) 8,000

Japon

La légendaire Kaori Icho rejoint l'équipe nationale du Japon en vue des JO de Paris

By Ken Marantz

TOKYO (le 28 décembre) -- Si quelqu'un sait gérer la pression, c'est bien Kaori Icho, la seule femme à avoir remporté quatre médailles d'or lors de la même épreuve d'éditions consécutives des Jeux Olympiques.

Cette capacité a poussé la Fédération japonaise de lutte à nommer Kaori Icho dans l'équipe de développement des performances à l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, au poste nouvellement créé de 'coach de proximité'.

La Fédération en a fait l'annonce après une réunion du comité de ses directeurs tenue le 19 décembre dernier lors de la Coupe de l'Empereur.

Le double médaillé olympique Kosei AKAISHI a été nommé directeur du développement des performances de l'équipe nationale.

"Je crois que les athlètes ont des inquiétudes avant les combats et à d'autres moments," a-t-il commenté. "Mlle Icho a été aux JO, et peut [apporter son soutien] à la fois sur l'aspect mental et l'aspect technique."

Kaori Icho, âgée de 37 ans, a été désignée à ce poste au côté de l'ancien médaillé mondial et deux fois olympien Takahiro WADA. Leur responsabilité principale sera d'apporter un soutien mental aux membres de l'équipe nationale et de coordonner leur entourage pour assurer le meilleur environnement d'entraînement possible.

Le Comité national olympique japonais décrit ce poste comme concernant ceux impliqués dans le développement d'un environnement compétitif et apportant leur collaboration dans l'objectif d'une maximisation de la performance des athlètes.

Kaori Icho déclare avoir dû réfléchir beaucoup avant d'accepter l'offre. Akaishi ajoute l'avoir présentée à Kaori au début du mois de novembre et que celle-ci n'a pris la décision de l'accepter que récemment.

La championne olympique de Tokyo Yui SUSAKI fait partie de ceux qui sont heureux de son choix. "C'est un grand plus pour une si célèbre prédécesseuse de devenir coach," a-t-elle déclaré à Nikkan Sports. "Je m'en réjouis à l'avance."

Susaki, qui n'a pas pris part à la Coupe de l'Empereur mais était là pour soutenir ses coéquipières de l'université de Waseda, attend de recevoir les conseils de Kaori pour la défense de son titre olympique des 50kg à Paris. "Je veux savoir ce qu'il en coûte de remporter des titres consécutifs, et je réfléchis quoi demander," ajoute-t-elle.

Icho s'est assurée une place dans la légende sportive lorsqu'elle est devenue la cinquième athlète de l'histoire, et la première femme, à remporter des médailles d'or pour la même épreuve lors de quatre éditions des Jeux Olympiques (Mijain LOPEZ (CUB), lutteur gréco-romain, l'a rejointe dans ce groupe d'élite en 2020 à Tokyo). Icho s'était emparée de l'or d'Athènes en 2004, de Pékin en 2008, de Londres en 2012 et de Rio en 2016, les trois premières fois en 63kg et la dernière en 58kg.

Sa tentative d'un cinquième titre olympique s'est cependant terminée lors de sa défaite en 57kg face à sa compatriote et championne olympique de Rio Risako Kawai lors des sélections nationales 2019. Elle est cependant apparue à Tokyo, pour la cérémonie de remise des médailles, vêtue d'un kimono bleu au lieu d'un maillot, pour remettre un bouquet à Susaki.

Bien que n'ayant encore officiellement pas pris sa retraite, Kaori Icho - également 10 fois championne du monde ! -, officie comme coach de lutte féminine au sein de l'Université japonaise des sciences sportives, où elle a aidé Miwa MORIKAWA à obtenir une médaille d'argent au championnat du monde 2021 en 65kg.

Kosei Akaishi avait gagné une médaille d'argent de lutte libre en 62kg lors des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 et une médaille de bronze à Barcelone en 1992, en 68kg. Il a également participé aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988.

Shoko YOSHIMURA, coach de Susaki à l'Académie du Comité national olympique du Japon qui s'asseoit toujours dans le secteur de son équipe lors de ses combats, a été nommé à l'un des deux postes de directeurs adjoints au développement des performances, avec Masatoshi TOYOTA, ancien olympien et membre de l'équipe nationale de lutte gréco-romaine.