Beach wrestling

La gloire d'Inam

By Vinay Siwach

Muhammad Inam n'était jamais allé à la plage. Sa ville natale de Gujranwala est un hameau enclavé dans le nord-est du Pakistan où l'océan, l'air marin et les vagues frappant le sable ne sont qu'illusion.

C'était ainsi jusqu'à ce qu'Inam s'inscrive dans la catégorie des +80kg pour les Jeux de plage d'Asie 2014 de Pukhet en Thaïlande. Là, Inam a pu goûter de l'air marin, mais aussi de la défaite.

Devenu une star au Pakistan après avoir remporté la médaille d'or des Jeux du Commonwealth en 2010, Inam était reparti de Pukhet avec le bronze. Pour une personne de sa stature et capacité, c'était, d'après lui, un échec.

Mais c'était également une chance.

Inam prit alors la décision d'être mieux préparé que ses opposants pour les jeux de plage et championnats à venir et d'inclure la lutte de plage dans ses entraînements quotidiens et ses routines de musculation.

"La plage la plus proche était pour nous celle de Karachi, à 1'300 kilomètres. Aller là-bas n'était pas possible parce que j'ai ici un akhara [un centre d'entraînement, ndlr]. La lutte pakistanaise vit à Gujranwala."

Muhammad INAM (PAK) pose avec des amis devant la sablière qu'ils ont construite avec le sable d'un lac voisin.

Avec l'aide de ses coéquipiers, Inam s'est rendu à un lac voisin, où ils ont extrait du sable pour le ramener à leur akhara. Ils en ont ensuite fait une aire de pratique circulaire.

L'idée de faire une sablière leur était venue au retour de Pukhet, puisqu'aucun lieu similaire n'existait alentour.

"J'ai amené du sable des marais et lacs environnants pour en faire un cercle dans mon akhara," dit Inam. "Je travaille ici tous les jours. Cela ne coûte rien et les enfants adorent jouer sur le sable, sur lequel ils ne se font pas mal."

"Je ne peux pas lutter tous les jours alors nous faisons du beach volley ou du foot. Mais je suis sur ce sable deux heures par jour et j'en prends l'habitude. Mes muscles s'y habituent."

Il a également augmenté son nombre de participations à des compétitions de lutte dans la boue pour développer son endurance. En 2016, Inam s'est rendu aux Jeux de plage d'Asie, organisés cette fois au Vietnam. Il en est rentré avec la médaille d'or des 90kg après avoir vaincu en finale l'Iranien Mohammad Sadati. Il n'avait concédé aucun point lors des cinq tours du tournoi, mais en avait inscrit 17.

Muhammad INAM (PAK) soumet Pejman Fazlollah TABAR NAGHRACHI (IRI) 2-1 et devient le premier champion du monde de lutte de l'histoire du Pakistan. (Photo : Max Rose-Fyne)

Une année plus tard, à Dalyan en Turquie; Inam est devenu le premier champion du monde de lutte de l'histoire du Pakistan tous styles confondus, après avoir vaincu Pejman Fazlollah TABAR NAGHRACHI (IRI) 2-1 en finale.

De retour en Turquie en 2018, il défend avec succès son titre des 90kg face à Irakli MTSITURI (GEO). Pour ces deux mondiaux combinés, Inam n'aura concédé que trois points, avec un parcours 2018 marqué par quatre victoires par tombé, y compris en finale.

Célébré comme le meilleur lutteur du Pakistan, Inam a continué de suivre sa route avec en point de mire les nouvelles séries mondiales de lutte de plage de 2019 - quatre compétitions autour du globe récompensées en espèces sonnantes et trébuchantes, avant de tenter sa chance aux Jeux mondiaux de lutte de plage de Doha.

Après avoir réalisé la sablière de son centre de lutte, il s'y entraînait deux heures par jour pour s'habituer au sable de plage, ce qui n'était pas entièrement une nouveauté pour lui puisqu'il luttait dans la boue depuis l'âge de dix ans.

"Le Pakistan et l'Inde pratiquent la lutte dans la boue et ceci constitue la base de la lutte de plage aussi," dit-il. "Mon arrière-grand-père luttait, mon grand-père aussi et puis mon père. Tous étaient des lutteurs de dangals et c'est ce qui m'a aidé à devenir bon en lutte de plage."

Les deux pays d'Asie tiennent en effet des compétitions de lutte traditionnelle dans la boue sur un terrain de forme circulaire comme pour la lutte de plage. En dangals - ou lutte dans la boue -, est déclaré vainqueur celui qui force les épaules de son adversaire au sol, une autre règle similaire.

Avec la simplicité des règles et l'expérience acquise dans les tournois de lutte dans la boue depuis son adolescence, Inam était conscient qu'il avait une grande chance d'exceller en lutte de plage.

"J'ai toujours été un lutteur de boue. Le Pakistan n'avait que cinq tapis dans tout le pays. J'allais aux dangals et en 2014 j'ai remporté la médaille de bronze des Jeux d'Asie de lutte de plage et je me suis dit que c'est là que je pouvais être le meilleur."

"C'était un sentiment étrange et j'étais très à l'aise dans le sable. Je n'avais pas de problème pour trouver des appuis parce que je m'étais toujours entraîné dans la boue."

Inam, superintendant de la compagnie d'électricité de Gujranwala, explique que son succès dans la lutte de plage vient du fait qu'il avait décidé de faire ce que font les lutteurs internationaux sur le tapis.

Muhammad INAM (PAK) et des membres de son équipe autour de leur sablière.


"C'est comme si les choses étaient un peu à l'envers. Avant, je m'entraînais pour les compétitions sur tapis pendant un mois," dit-il. "Les Géorgiens, les Iraniens et les Russes s'entraînaient toute l'année. Maintenant, je m'entraîne pendant 12 mois tandis que les lutteurs sur tapis le font un mois avant la compétition."

Il voulait, par cette confidence, remporter à Zagreb, en Croatie, l'or des séries mondiales de classement, mais un problème inattendu l'en a empêché.

"Je n'ai pas pu obtenir de visa pour la Croatie parce que le Pakistan n'a pas d'embassade là-bas. J'ai depuis longtemps l'habitude de problèmes comme celui-là."

Malgré cette absence, Inam pariait toujours sur l'or des Jeux mondiaux de lutte de plage, pour lesquels il était le seul Pakistanais qualifié et en sentait monter la pression.

Tiré dans le Groupe B, avec le médaillé de bronze olympique (Londres 2012) Dato Marsagishvili (GEO) et des athlètes d'Azerbaïdjan, de Turquie et du Portugal, Inam débuta sa journée par une rapide victoire sur Kanan ALIYEV (AZE).

Puis vint le Turc Murat Ozkan dans un combat plus disputé mais au résultqt similaire, sa victoire par 1-0 lui permettant de passer aux éliminatoires. Sortir du groupe avait été le plus difficile.

Dato Marsagishvili (GEO), vainqueur des séries mondiales de lutte de plage en 2019 et le seul à avoir jamais vaincu Inam, était le prochain sur la liste.

Inam n'attendait que ça. Ce fut un combat plein d'action mais aucun des deux adversaires ne put briser la glace les deux premières minutes. Puis Marsagishvili se vit attribuer un point pour un coup dans l'oeil. Inam était en désaccord avec l'arbitrage mais ne put que poursuivre. C'est dans les dernières secondes qu'il inscrivit une ceinture avant et projection en demi-souplesse lui donnant avantage, victoire et revanche.

Inam passa confortablement en tête du groupe en soumettant Adao ANDRADE (POR) 3-0 pour atteindre les demi-finales. Marsagishvili aussi, en tant que deuxième du groupe, passa en éliminatoire.

Le destin décida que chacun remporte sa demi-finale, Inam vainquant Pedro GARCIA (ESP) 3-0, Marsagishvili Mihai PALAGHIA (ROU) 4-0. Troisième rencontre en cinq mois pour nos deux héros. Marsagishvili avait remporté la première 2-0 aux séries mondiales de Rio de Janeiro, Inam était sorti vainqueur à Doha en phase de groupe. La scène était prête pour que les acteurs jouent la médaille d'or des premiers Jeux mondiaux de lutte de plage de Doha.


Muhammad INAM (PAK) renverse le médaillé olympique de bronze Dato Marsagishvili (GEO) 5-3 en finale des Jeux mondiaux de lutte de plage.(Photo : Theo Lowenstein)

Marsagashvili construisit une avance de deux points par deux amenés au sol. Inam répliqua de la même façon pour mener 2-2 sur critères ; il était maintenant conscient qu'il lui fallait jouer le chronomètre pour les dernières 40 secondes.

Mais Marsagashvili voulait la revanche de sa matinale défaite. Dans une tentative désepérée, à quelques secondes de la fin, il essaya de prendre Inam en chassé mais c'est ce dernier qui prit le dessus pour mettre le Géorgien en tombé. Trois points pour Inam, et la médaille d'or en conclusion.

"Je l'avais déjà combattu et je sais ce qui m'avait manqué dans ce combat de Rio," a commenté Inam. "J'ai adoré gagner à Doha parce que tout le monde criait dans l'arène et que je luttais pour le Pakistan. Le combat était tellement dur et le gagner à l'arrachée m'a encore plus réjoui. Je ne peux pas trouver d'explication à l'atmosphère de cette journée."

Il fut accueilli comme un héro à son retour au Pakistan. Tout le monde voulait un morceau d'Inam et il fut sous le feu des interviews pendant plusieurs jours.

Après sa campagne victorieuse de Doha, Il espère que la lutte de plage soit inscrite au programme olympique des JO de Paris en 2024. Il aura alors 35 ans, n'empêche, il compte décrocher une médaille pour le Pakistan, dont la dernière récompense olympique dans la discipline remonte aux Jeux de 1960 à Rome.


Muhammad INAM (PAK) célèbre sa médaille d'or des Jeux mondiaux de lutte de plage. (Photo : Theo Lowenstein)

"La lutte de plage va continuer de se développer parce que c'est une discipline qui reste simple et pour les lutteurs et pour le public," pense Inam. "C'est très convivial et ça ne dure que trois minutes. Les règles sont qu'il faut mettre le dos de l'adversaire au sol pour gagner. Cette règle est commune à tous les dangals de l'Inde et du Pakistan et à la plupart des styles de lutte autour du monde. Sinon, le faire sortir de la zone."

"La lutte libre et la lutte gréco-romaine sont différentes, avec des règles particulières. Le lutteur attaquant se retrouve aussi sur son dos et les spectateurs sont un peu confus quand il reçoit des points dans cette position."

La gloire olympique amènerait certainement richesse et célébrité à Inam, mais lui pense que cela aiderait la lutte, un sport "négligé" dans le pays. Bien que les garçons s'entraînent dans les quelques centres qui restent au Pakistan, Inam trouve désolant le fait que le Pakistan n'ait su construire une équipe de lutte féminine.

La lutte libre doit encore décoller au Pakistan tandis que la lutte à la ceinture est vue comme plus acceptable. Inam, cependant, croit que la lutte de plage peut se développer et que les femmes pourront pratiquer la discipline.

"Il y a au Pakistan des équipes féminines de karaté, de judo, de taekwondo et même de cricket. Alors pourquoi pas la lutte ? La lutte de plage est un outil formidable pour dépasser, effacer ces problèmes culturels et l'oppression que tout le monde subit."

"Si elles ont le droit de pratiquer d'autres sports, alors il faut leur permettre de lutter aussi. Pour l'égalité des sexes, c'est la meilleure façon de commencer. Je crois que les filles doivent être libre de faire du sport. Le monde a changé et donc, nous devons changer et laisser les filles lutter."

#WrestleNice

Les inscriptions préliminaires du Grand Prix de France Henry Deglane

By Eric Olanowski

Nice, FRANCE (le 8 janvier) -- Le 47ème Grand Prix de France Henry Deglane ouvrira ses portes du 14 au 18 janvier prochain et accueillera environ 315 athlètes venus de 25 pays.

*Notez que ces inscriptions sont préliminaires et sujettes à modifications.

Lutte Libre

57kg
Chakir ANSARI (MAR)
Mahir AMIRASLANOV (AZE)
Islam BAZARGANOV (AZE)
Giorgi EDISHERASHVILI (AZE)
NilsL EUTERT (SUI)
Niklas STECHELE (GER)
Adam BIBOULATOV (FRA)
Temerlan AZIZOV (FRA)
Beka BUJIASHVILI (GEO)
Razvan KOVACS (ROU)
Andrei DUKOV (ROU)
Reineri ANDREU ORTEGA (CUB)
Vitali ARUJAU (USA)
Thomas GILMAN (USA)
Nicholas SURIANO (USA)

61kg
Nino LEUTERT (SUI)
Viktor LYZEN (GER)
Nico MEGERLE (GER)
Arman ELOYAN (FRA)
Valentin DAMOUR (FRA)
Khamzat ARSAMERZOUEV (FRA)
Beka LOMTADZE (GEO)
Leomid COLESNIC (MDA)
Ayub MUSAEV (BEL)
Ivan GUIDEA (ROU)
Anvar SUVINIITTY (FIN)
Joseph COLON (USA)


Le champion du monde et champion olympique Vladimer KHINCHEGASHVILI (GEO) est en tête d'affiche de la catégorie très courue des 65kg (Photo : Tony Rotundo).

65kg
Juan Pablo GONZALEZ (ESP)
Ali RAHIMZADE (AZE)
Alexander SEMISOROW (GER)
Marwane YEZZA (FRA)
Quentin STICKER (FRA)
Ilman MUKHTAROV (FRA)
Théo MAZOYER-VEAUTIER (FRA)
Magomedmurad GADZIHEV (POL)
Vladimer KHINCHEGASHVILI (GEO)
Maxim SACULTAN (MDA)
Evghenii VOLKOV (ROU)
Nikolai OKHLOPKOV (ROU)
Alexandru MATEA( ROU)
Stefan COMAN (ROU)
Alejandro Enrique VALDES TOBIER (CUB)
Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG)
George RAMM (GBR)
John DIAKOMIHALIS (USA)
James GREEN (USA)

70kg
Turan BAYRAMOV (AZE)
Tobias PORTMANN (SUI)
Kevin HENKEL (GER)
Abdulla TOMOV (FRA)
Zurab ILAKOBISHVILI (GEO)
Mihail SAVA (MDA)
Vasile DIACON (MDA)
George BUCUR (ROU)
Norbert MOLNOS (ROU)
Nicolae COJOCARU (GBR)

74kg
Jonathan ALVAREZ (ESP)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Joshgun AZIMOV (AZE)
Gadzhimurad OMAROV (AZE)
Joel MEIER (SUI)
Marc DIETSCHE (SUI)
Kubilay CAKICI (GER)
Matthias SCHMIDT (GER)
Charles AFA (FRA)
Sofiane PADIOU BELMIR (FRA)
Eduard GREGOREW (POL)
Avtandi lKENTCHADZE (GEO)
Daviti TLASHADZE (GEO)
Valentin BORZIN (MDA)
Avghenii NEDEALCO (MDA)
Zurab KAPRAEV (ROU)
Geandry GARZON CABALLERO (CUB)
Jorge Ivan LLANO (ARG)
Charlie BOWLING (GBR)
Mitchell Louis FINESILVER (ISR)
Kyle DAKE (USA)

79kg
Eduard TATARINOV (GER)
DanielS ARTAKOV (GER)
Andreas WALTER (GER)
Saifedine ALEKMA (FRA)
Adlan VISKHANOV (FRA)
Simon MARCHL (AUT)
Nika KENTCHADZE (GEO)
Stanislav NOVAC (MDA)
Grigore CARASTOIAN (MDA)


Le champion du monde David TAYLOR (USA) fera sa deuxième apparition internationale depuis son opération au genou (Photo : Tony Rotundo).

86kg
DamianI GLESIAS (ESP)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Osman NURMAGOMEDOV (AZE)
Stefan REICHMUTH (SUI)
Lars SCHAEFLE (GER)
Akhmed AIBUEV (FRA)
Sebastian JEZIERZANSKI (POL)
Radoslaw MARCINKIEWIC (POL)
Benjamin GREIL (AUT)
Dato MARSAGISHVILI (GEO)
Andrian GROSU (MDA)
Syerus ESLAMI (GBR)
Amir GHASEMIKIA (GBR)
Clayton PYE (CAN)
David TAYLOR (USA)
Zahid VALENCIA (USA)

92kg
Samuel SCHERRER (SUI)
Robin FERDINAND (GER)
Zbigniew BARANOWSKI (POL)
Irakli MITSURI (GEO)


Un remake potentiel de la demi-finale de Noursoultan entre  les champions olympiques Sharif SHARIFOF (AZE) et Kyle SNYDER (USA) se mijote en 97kg (Photo : Kadir Caliskan).

97kg
Alejandro CANADA (ESP)
Sharif SHARIFOF (AZE)
Erik THIELE (GER)
Radoslaw BARAN (POL)
Radu LEFTER (MDA)
Reineris SALAS PEREZ (CUB)
Josef KLIMCAK (GBR)
Kyle SNYDER (USA)

125kg
Jose CUBA (ESP)
Gennadij CUDINOVIC (GER)
Asghar LAGHARI (GER)
Kamil KOSCIOTEK (POL)
Johannes LUDESCHER (AUT)
Geno PETRIASHVILI (GEO)
Jere HEINO (FIN)
Nicholas GWIAZDOWSKI (USA)


Riza KAYAALP (TUR), quadruple champion du monde, concourra en 130kg (Photo : Kadir Caliskan).

Lutte Gréco-Romaine

55kg
André SILVA (POR)
Sargis GEVORGIZYAN (AUT)
Nugzar iTSURTSUMIA (GEO)
Ekrem ÖZTÜRK (TUR)
Serif KILIÇ (TUR)
Elcin ALİ (TUR)

60kg 
António CABRAL (POR)
Albert BAGUMYAN (ESP)
Murad MAMMADOV(AZE)
Luis AlbertoORTA SANCHEZ (CUB)
Kerem KAMAL (TUR)

63kg
Julinho DJU (POR)
Andy JUAN (ESP)
Murad BAZAROV (AZE)
Tigran GALUSTYAN (FRA)
Yanis NIFRI (FRA)
Mcateusz SZEWCZUK (POL)
Abdurahman ALTAN (TUR)
Mehmet ÇEKER (TUR)
Fatih ÜÇÜNCÜ (TUR)
Colton RASCHE (USA)
Devin HESTER (USA)


Champion olympique à Rio de Janeiro en 2016 et tenant du titre de champion du monde, Ismael BORRERO MOLINA (CUB) sera sur les tapis des 67kg (Photo : Tony Rotundo)

67kg
Marcos SANCHEZ SILVA (ESP)
Namaz RUSTAMOV (AZE)
Islambek DADOV (AZE)
Stefan CLEMENT (FRA)
Mamadassa SYLLA (FRA)
Yasin OZAY (FRA)
Gagik SNJOYAN (FRA)
Aleksander MILEWCZYK (POL)
Aker AL OBAIDI (AUT)
Ismael BORRERO MOLINA (CUB)
Atakan YÜKSEL (TUR)
Jamel JOHNSON (USA)
Raymond BUNKER (USA)

72kg
Ulvu GANIZADE (AZE)
Ibrahim GHANEM (FRA)
Selcuk CAN (TUR)
Cengiz ARSLAN (TUR)

77kg
Sanan SULEYMANOV (AZE)
Marcel STERKENBURG (NED)
Evrik NIKOGHOSYAN (FRA)
Johnny BUR (FRA)
Patryk BEDNARZ (POL)
Maksym ZAKHARCZUK (POL)
Beka MAMUKASHVILI (GEO)
Yosvanys PEÑA FLORES (CUB)
Yunus Emre BAŞAR (TUR)
Fatih CENGİZ (TUR)
Patrick SMITH (USA)
Peyton WALSH (USA)

82kg
Alejandro CONCEPCION (ESP)
Rafig HUSEYNOV (AZE)
Michael WAGNER (AUT)
Burhan AKBUDAK (TUR)
Emrah KUS (TUR)
Salih AYDIN (TUR)
John STEFANOWICZ (USA)

87kg
Yuisralembert CARRION (ESP)
Islam ABBASOV (AZE)
Tyrone STERKENBURG (NED)
Saba DJAVAKHICHVILI (FRA)
Michal DYBKA (POL)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Lesyan Osvaldo COUSIN OTOMURO (JAM)
Guram KHETSURIANI (GEO)
Daniel GREGORICH HECHAVARRIA (CUB)
Emrah KUŞ (TUR)
Terrence ZALESKI (USA)
Vaughn MONREAL BERNER (USA)

97kg
Pedro GARCIA (ESP)
Jesus GASCA (ESP)
Murad LOKIAEV (AZE)
Loic SAMEN (FRA)
Melonin NOUMONVI (FRA)
Piotr CHUDZIK (POL)
Gerard KURNICZAK (POL)
Daniel GASTL (AUT)
Markus RAGGINGER (AUT)
Giorgi MELIA (GEO)
Gabriel Alejandro ROSILLO KINDELAN (CUB)
Metehan BAŞAR (TUR)
Daniel MILLER (USA)

130kg
Sabah SHARIATI (AZE)
Sulkhani BUIDZE (GEO)
Jakob KAJAIA (GEO)
Oscar PINO HINDS (CUB)
Mijain LOPEZ NUÑEZ (CUB)
Yasmani ACOSTA (CHI)
Diego ALMENDRAS (CHI)
Cenk ILDEM (TUR)
Riza KAYAAL P(TUR)


La championne du monde Tamyra MENSAH STOCK (USA) défendra son titre en 68kg (Photo : Tony Rotundo).

Lutte Féminine

50kg
Ana TORRES (ESP)
Jonna MALMGREN (SWE)
Lisa ERSEL (GER)
Julie SABATIÉ (FRA)
Félicia GALLO (FRA)
Yusneylis GUZMAN LOPEZ (CUB)
Taru VAINIONPÄÄ (FIN)
Evin DEMİRHAN (TUR)
Aynur ERGE (TUR)
Sarah HILDEBRANDT (USA)
Amy FEARNSIDE (USA)

53kg
Marina RUEDA (ESP)
Sofia MATTSSON (SWE)
Nina HEMMER (GER)
Annika WENDLE (GER)
Angelina PURSCHKE( GER)
Hilary HONORINE (FRA)
Emma LUTTENAUER (FRA)
Florine SCHELDER (AUT)
Lianna de la Caridad MONTERO HERRERA (CUB)
Samantha STEWART (CAN)
Diana WEICKER (CAN)
Zeynep YETGİL (TUR)
Esra PUL (TUR)
Jacarra WINCHESTER (USA)
Sara ETTAKI (ITA)
Oriana DI STEFANO (ITA)
Carmen DI DIO (ITA)


La championne olympique Helen MAROULIS (USA) mènera la danse dans la catégorie des 57kg (Photo: Tony Rotundo).

57kg
Maria VICTORIA BAEZ (ESP)
Graciela SANCHEZ (ESP)
Johanna LINDBORG (SWE)
Laura MERTENS (GER)
Sandra PARUSZEWSKI (GER)
Elena HeikeBRUGGER (GER)
Josefine PURSCHKE (GER)
Mathilde RIVIERE (FRA)
Gaëlle RUIZ (FRA)
Jeannie KESSLER (AUT)
Tianna KENNETT (CAN)
Bediha GÜN (TUR)
Mehlika ÖZTÜRK (TUR)
Lauren LOUIVE (USA)
Helen MAROULIS (USA)
Arianna CARIERI (ITA)
Francesca INDELICATO (ITA)
Aurora RUSSO (ITA)
Morena DE VITA (ITA)

63kg
Lydia PEREZ (ESP)
Johanna MATTSSON (SWE)
Luisa Helga Gerda NIEMESCH (GER)
Andrea GRASRUCK (GER)
Anne NURNBERGER (GER)
Améline DOUARRE (FRA)
Kelsey BARNES (GBR)
Jessica BROUILLETTE (CAN)
Michelle FAZZARI (CAN)
Gamze NurADAKAN (TUR)
Cansu AKSOY (TUR)
Kayla MIRACLE (USA)
Macey KILTY (USA)
Rebecca DE LEO (ITA)
Aurora CAMPAGNA (ITA)
Sara DACOL (ITA)
Elena ESPOSITO (ITA)
Yulia TKACH (UKR)

68kg
Nerea PAMPIN (ESP)
Maria SELMAIER (GER)
Eyleen SEWINA (GER)
Koumba LARROQUE (FRA)
Kendra DACHER (FRA)
Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB)
Luz Clara VAZQUEZ (ARG)
Olivia DI BACCO (CAN)
Asli DEMİR (TUR)
Nesrin BAŞ (TUR)
Nazar BATIR (TUR)
Tamyra MENSAH STOCK (USA)
Forrest MOLINARI (USA)
Victoria FRANCIS (USA)
Veronica BRASCHI (ITA)

76kg
Carla LERA (ESP)
Francy RADELT (GER)
Johanna MEIER (GER)
Lilly SCHNEIDER (GER)
Pauline LECARPENTIER (FRA)
Cynthia VESCAN (FRA)
Martina KUENZ (AUT)
Milaimys de la Caridad MARIN POTRILLE (CUB)
Georgina NELTHORPE (GBR)
Erica WIEBE (CAN)
Epp MAE (EST)
Ay Segul ÖZBEĞE (TUR)
Merve PUL (TUR)
Vahide Nur GÖK (TUR)
Elenj PJOLLAJ (ITA)
Enrica RINALDI (ITA)