Beach wrestling

La gloire d'Inam

By Vinay Siwach

Muhammad Inam n'était jamais allé à la plage. Sa ville natale de Gujranwala est un hameau enclavé dans le nord-est du Pakistan où l'océan, l'air marin et les vagues frappant le sable ne sont qu'illusion.

C'était ainsi jusqu'à ce qu'Inam s'inscrive dans la catégorie des +80kg pour les Jeux de plage d'Asie 2014 de Pukhet en Thaïlande. Là, Inam a pu goûter de l'air marin, mais aussi de la défaite.

Devenu une star au Pakistan après avoir remporté la médaille d'or des Jeux du Commonwealth en 2010, Inam était reparti de Pukhet avec le bronze. Pour une personne de sa stature et capacité, c'était, d'après lui, un échec.

Mais c'était également une chance.

Inam prit alors la décision d'être mieux préparé que ses opposants pour les jeux de plage et championnats à venir et d'inclure la lutte de plage dans ses entraînements quotidiens et ses routines de musculation.

"La plage la plus proche était pour nous celle de Karachi, à 1'300 kilomètres. Aller là-bas n'était pas possible parce que j'ai ici un akhara [un centre d'entraînement, ndlr]. La lutte pakistanaise vit à Gujranwala."

Muhammad INAM (PAK) pose avec des amis devant la sablière qu'ils ont construite avec le sable d'un lac voisin.

Avec l'aide de ses coéquipiers, Inam s'est rendu à un lac voisin, où ils ont extrait du sable pour le ramener à leur akhara. Ils en ont ensuite fait une aire de pratique circulaire.

L'idée de faire une sablière leur était venue au retour de Pukhet, puisqu'aucun lieu similaire n'existait alentour.

"J'ai amené du sable des marais et lacs environnants pour en faire un cercle dans mon akhara," dit Inam. "Je travaille ici tous les jours. Cela ne coûte rien et les enfants adorent jouer sur le sable, sur lequel ils ne se font pas mal."

"Je ne peux pas lutter tous les jours alors nous faisons du beach volley ou du foot. Mais je suis sur ce sable deux heures par jour et j'en prends l'habitude. Mes muscles s'y habituent."

Il a également augmenté son nombre de participations à des compétitions de lutte dans la boue pour développer son endurance. En 2016, Inam s'est rendu aux Jeux de plage d'Asie, organisés cette fois au Vietnam. Il en est rentré avec la médaille d'or des 90kg après avoir vaincu en finale l'Iranien Mohammad Sadati. Il n'avait concédé aucun point lors des cinq tours du tournoi, mais en avait inscrit 17.

Muhammad INAM (PAK) soumet Pejman Fazlollah TABAR NAGHRACHI (IRI) 2-1 et devient le premier champion du monde de lutte de l'histoire du Pakistan. (Photo : Max Rose-Fyne)

Une année plus tard, à Dalyan en Turquie; Inam est devenu le premier champion du monde de lutte de l'histoire du Pakistan tous styles confondus, après avoir vaincu Pejman Fazlollah TABAR NAGHRACHI (IRI) 2-1 en finale.

De retour en Turquie en 2018, il défend avec succès son titre des 90kg face à Irakli MTSITURI (GEO). Pour ces deux mondiaux combinés, Inam n'aura concédé que trois points, avec un parcours 2018 marqué par quatre victoires par tombé, y compris en finale.

Célébré comme le meilleur lutteur du Pakistan, Inam a continué de suivre sa route avec en point de mire les nouvelles séries mondiales de lutte de plage de 2019 - quatre compétitions autour du globe récompensées en espèces sonnantes et trébuchantes, avant de tenter sa chance aux Jeux mondiaux de lutte de plage de Doha.

Après avoir réalisé la sablière de son centre de lutte, il s'y entraînait deux heures par jour pour s'habituer au sable de plage, ce qui n'était pas entièrement une nouveauté pour lui puisqu'il luttait dans la boue depuis l'âge de dix ans.

"Le Pakistan et l'Inde pratiquent la lutte dans la boue et ceci constitue la base de la lutte de plage aussi," dit-il. "Mon arrière-grand-père luttait, mon grand-père aussi et puis mon père. Tous étaient des lutteurs de dangals et c'est ce qui m'a aidé à devenir bon en lutte de plage."

Les deux pays d'Asie tiennent en effet des compétitions de lutte traditionnelle dans la boue sur un terrain de forme circulaire comme pour la lutte de plage. En dangals - ou lutte dans la boue -, est déclaré vainqueur celui qui force les épaules de son adversaire au sol, une autre règle similaire.

Avec la simplicité des règles et l'expérience acquise dans les tournois de lutte dans la boue depuis son adolescence, Inam était conscient qu'il avait une grande chance d'exceller en lutte de plage.

"J'ai toujours été un lutteur de boue. Le Pakistan n'avait que cinq tapis dans tout le pays. J'allais aux dangals et en 2014 j'ai remporté la médaille de bronze des Jeux d'Asie de lutte de plage et je me suis dit que c'est là que je pouvais être le meilleur."

"C'était un sentiment étrange et j'étais très à l'aise dans le sable. Je n'avais pas de problème pour trouver des appuis parce que je m'étais toujours entraîné dans la boue."

Inam, superintendant de la compagnie d'électricité de Gujranwala, explique que son succès dans la lutte de plage vient du fait qu'il avait décidé de faire ce que font les lutteurs internationaux sur le tapis.

Muhammad INAM (PAK) et des membres de son équipe autour de leur sablière.


"C'est comme si les choses étaient un peu à l'envers. Avant, je m'entraînais pour les compétitions sur tapis pendant un mois," dit-il. "Les Géorgiens, les Iraniens et les Russes s'entraînaient toute l'année. Maintenant, je m'entraîne pendant 12 mois tandis que les lutteurs sur tapis le font un mois avant la compétition."

Il voulait, par cette confidence, remporter à Zagreb, en Croatie, l'or des séries mondiales de classement, mais un problème inattendu l'en a empêché.

"Je n'ai pas pu obtenir de visa pour la Croatie parce que le Pakistan n'a pas d'embassade là-bas. J'ai depuis longtemps l'habitude de problèmes comme celui-là."

Malgré cette absence, Inam pariait toujours sur l'or des Jeux mondiaux de lutte de plage, pour lesquels il était le seul Pakistanais qualifié et en sentait monter la pression.

Tiré dans le Groupe B, avec le médaillé de bronze olympique (Londres 2012) Dato Marsagishvili (GEO) et des athlètes d'Azerbaïdjan, de Turquie et du Portugal, Inam débuta sa journée par une rapide victoire sur Kanan ALIYEV (AZE).

Puis vint le Turc Murat Ozkan dans un combat plus disputé mais au résultqt similaire, sa victoire par 1-0 lui permettant de passer aux éliminatoires. Sortir du groupe avait été le plus difficile.

Dato Marsagishvili (GEO), vainqueur des séries mondiales de lutte de plage en 2019 et le seul à avoir jamais vaincu Inam, était le prochain sur la liste.

Inam n'attendait que ça. Ce fut un combat plein d'action mais aucun des deux adversaires ne put briser la glace les deux premières minutes. Puis Marsagishvili se vit attribuer un point pour un coup dans l'oeil. Inam était en désaccord avec l'arbitrage mais ne put que poursuivre. C'est dans les dernières secondes qu'il inscrivit une ceinture avant et projection en demi-souplesse lui donnant avantage, victoire et revanche.

Inam passa confortablement en tête du groupe en soumettant Adao ANDRADE (POR) 3-0 pour atteindre les demi-finales. Marsagishvili aussi, en tant que deuxième du groupe, passa en éliminatoire.

Le destin décida que chacun remporte sa demi-finale, Inam vainquant Pedro GARCIA (ESP) 3-0, Marsagishvili Mihai PALAGHIA (ROU) 4-0. Troisième rencontre en cinq mois pour nos deux héros. Marsagishvili avait remporté la première 2-0 aux séries mondiales de Rio de Janeiro, Inam était sorti vainqueur à Doha en phase de groupe. La scène était prête pour que les acteurs jouent la médaille d'or des premiers Jeux mondiaux de lutte de plage de Doha.


Muhammad INAM (PAK) renverse le médaillé olympique de bronze Dato Marsagishvili (GEO) 5-3 en finale des Jeux mondiaux de lutte de plage.(Photo : Theo Lowenstein)

Marsagashvili construisit une avance de deux points par deux amenés au sol. Inam répliqua de la même façon pour mener 2-2 sur critères ; il était maintenant conscient qu'il lui fallait jouer le chronomètre pour les dernières 40 secondes.

Mais Marsagashvili voulait la revanche de sa matinale défaite. Dans une tentative désepérée, à quelques secondes de la fin, il essaya de prendre Inam en chassé mais c'est ce dernier qui prit le dessus pour mettre le Géorgien en tombé. Trois points pour Inam, et la médaille d'or en conclusion.

"Je l'avais déjà combattu et je sais ce qui m'avait manqué dans ce combat de Rio," a commenté Inam. "J'ai adoré gagner à Doha parce que tout le monde criait dans l'arène et que je luttais pour le Pakistan. Le combat était tellement dur et le gagner à l'arrachée m'a encore plus réjoui. Je ne peux pas trouver d'explication à l'atmosphère de cette journée."

Il fut accueilli comme un héro à son retour au Pakistan. Tout le monde voulait un morceau d'Inam et il fut sous le feu des interviews pendant plusieurs jours.

Après sa campagne victorieuse de Doha, Il espère que la lutte de plage soit inscrite au programme olympique des JO de Paris en 2024. Il aura alors 35 ans, n'empêche, il compte décrocher une médaille pour le Pakistan, dont la dernière récompense olympique dans la discipline remonte aux Jeux de 1960 à Rome.


Muhammad INAM (PAK) célèbre sa médaille d'or des Jeux mondiaux de lutte de plage. (Photo : Theo Lowenstein)

"La lutte de plage va continuer de se développer parce que c'est une discipline qui reste simple et pour les lutteurs et pour le public," pense Inam. "C'est très convivial et ça ne dure que trois minutes. Les règles sont qu'il faut mettre le dos de l'adversaire au sol pour gagner. Cette règle est commune à tous les dangals de l'Inde et du Pakistan et à la plupart des styles de lutte autour du monde. Sinon, le faire sortir de la zone."

"La lutte libre et la lutte gréco-romaine sont différentes, avec des règles particulières. Le lutteur attaquant se retrouve aussi sur son dos et les spectateurs sont un peu confus quand il reçoit des points dans cette position."

La gloire olympique amènerait certainement richesse et célébrité à Inam, mais lui pense que cela aiderait la lutte, un sport "négligé" dans le pays. Bien que les garçons s'entraînent dans les quelques centres qui restent au Pakistan, Inam trouve désolant le fait que le Pakistan n'ait su construire une équipe de lutte féminine.

La lutte libre doit encore décoller au Pakistan tandis que la lutte à la ceinture est vue comme plus acceptable. Inam, cependant, croit que la lutte de plage peut se développer et que les femmes pourront pratiquer la discipline.

"Il y a au Pakistan des équipes féminines de karaté, de judo, de taekwondo et même de cricket. Alors pourquoi pas la lutte ? La lutte de plage est un outil formidable pour dépasser, effacer ces problèmes culturels et l'oppression que tout le monde subit."

"Si elles ont le droit de pratiquer d'autres sports, alors il faut leur permettre de lutter aussi. Pour l'égalité des sexes, c'est la meilleure façon de commencer. Je crois que les filles doivent être libre de faire du sport. Le monde a changé et donc, nous devons changer et laisser les filles lutter."

News

Nouvelles du monde

By United World Wrestling Press

Yazdani et Geraei parmi les vainqueurs des sélections mondiales iraniennes

Les sélections iraniennes pour le championnat du monde 2020 ont eu lieu en Iran, sous de rigoureux protocoles dont des tests PCR et l'isolation pour tous les participants.

Dans la compétition de lutte libre, le champion du monde et champion olympique Hassan YAZDANI a dominé la catégorie de poids des 86kg, vainquant le médaillé d'argent d'Asie Ahmad BAZRI 11-0. Yazdani est en quête de sa sixième médaille mondiale ou olympique. Les autres champions de lutte libre sont Reza ATRI (57kg), Majid DASTAN (61kg), Amir Mohammad YAZDANI (65kg), Mostafa HOSSEINKHANI (74kg), Ali SAVADKOUHI (79kg), Kamran GHASEMPOUR (92kg), Ali SHABANI (97kg) et Amin TAHERI (125kg).

En luitte gréco-romaine, le double médaillé mondial de bronze Mohammad Ali GERAEI a décroché une place dans l'équipe nationale iranienne pour les mondiaux grâce à une victoire en 77kg sur Pejman POSHTAM par 4-2. Les autres champions de lutte gréco-romaine sont Poya DADMARZ (55kg), Alireza NEJATI (60kg), Meysam DELKHANI (63kg), Hossein ASADI (67kg), Amin KAVIANINEJAD (72kg), Mohammad NAGHOUSI (82kg), Hossein NOURI (87kg), Mohammad Hadi SARAVI (97kg) et Amir GHASEMI MONJAZI (130kg).     
   
Lutte libre

57kg  (Vainqueur : Reza ATRI)
Reza ATRI df. Rahman AMOUZAD KHALILI, 4-4
Alireza SARLAK df. Nader HAJAHANIA, 5-3
Rahman AMOUZAD KHALILI df. Nader HAJAGHANIA by forfeit
Alireza SARLAK df. Rahman AMOUZAD KHALILI, 10-8
Reza ATRI df. Alireza SARLAK, 2-1

61kg (Vainqueur : Majid DASTAN)
Majid DASTAN df. Behnam EHSANPOOR, 2-1

65kg (Vainqueur : Amir Mohammad YAZDANI)
Meysam NASIRI df. Amir Hossein MAGHSOUDI, 9-0
Morteza GHIASI df. Shayan HAMZE, 12-5
Amir Mohammad YAZDANI df. Peyman BIABANI, 3-1
Meysam NASIRI df. Peyman BIABANI, 3-1
Amir Hossein MAGHSOUDI df. Shayan HAMZE, 11-10
Amir Mohammad YAZDANI df. Morteza GHIASI, 6-6
Morteza GHIASI df. Amir Hossein MAGHSOUDI, 11-0
Amir Mohammad YAZDANI df. Meysam NASIRI, 7-4

70kg (Vainqueur : Younes EMAMI)
Amir Hossein HOSSEINI df. Erfan ELAHI, 5-1
Younes EMAMI df. Amir Hossein HOSSEINI, 5-2

74kg (Vainqueur :: Mostafa HOSSEINKHANI)
Mostafa HOSSEINKHANI df. Saeid DADASHPOUR, 3-1
Mohammad NOKHODI df. Mohammad Sadegh FIROOZPOOR, 5-2
Jamal EBADI df. Masoud KAMARVAND, 10-10
Mostafa HOSSEINKHANI df. Mohammad Sadegh FIROOZPOOR, 4-0
Mohammad NOKHODI df. Masoud KAMARVAND, 2-1
Mostafa HOSSEINKHANI df. Jamal EBADI, 3-0
Jamal EBADI df. Mohammad NOKHODI, 3-2
Mostafa HOSSEINKHANI df. Mohammad NOKHODI, 9-4

79kg (Vainqueur : Ali SAVADKOUHI)
Hamidreza ZARRINPEYKAR df. Peyman YARAHMADI 2-2
Ali SAVADKOUHI df. Bahman TEYMOURI, 3-0
Ali SAVADKOUHI df. Peyman YARAHMADI, 4-2
Hamidreza ZARRINPEYKAR df. Bahman TEYMOURI, 11-6
Ali SAVADKOUHI df. Hamidreza ZARRINPEYKAR, 5-4

86kg (Vainqueur : Hassan YAZDANI)
Hassan YAZDANI tf. Ahmad BAZRI, 11-0

92kg (Vainqueur :: Kamran GHASEMPOUR)
Arashk MOHEBI df. Hossein SHAHBAZI, 5-2
Hossein JALALINEJAD df. Mohammad Hossein MIRBAGHBAN, 7-4
Kamran GHASEMPOUR df. Hossein SHAHBAZI, 4-0
Arashk MOHEBI df. Mohammad Hossein MIRBAGHBAN, 7-6
Kamran GHASEMPOUR df. Hossein JALALINEJAD, 6-0
Kamran GHASEMPOUR df. Arashk MOHEBI, 6-2
Arashk MOHEBI df. Hossein JALALINEJAD, 3-0

97kg (Vainqueur : Ali SHABANI)
Ali SHABANI df. Mojtaba GOLEIJ, 7-3
Mohammad Hossein MOHAMMADIAN df. Danial SHARIATINIA, 5-0
Mohammad Hossein MOHAMMADIAN df. Mojtaba GOLEIJ, 2-1
Ali SHABANI df. Danial SHARIATINIA, 6-2
Ali SHABANI df. Mohammad Hossein MOHAMMADIAN, 8-4
Ali SHABANI df. Mohammad Hossein MOHAMMADIAN, 4-0

125kg (Vainqueur : Amin TAHERI)
Amin TAHERI df. Parviz HADI, 9-4
Amir Hossein ZARE df. Yadollah MOHEBI, 4-1
Amin TAHERI df. Yadollah MOHEBI by forfeit
Amir Hossein ZARE df. Parviz HADI, 4-0
Amin TAHERI df. Amir Hossein ZARE, 2-0
Amir Hossein ZARE df. Amin TAHERI, 3-1
Amin TAHERI df. Amir Hossein ZARE, 4-3

Lutte gréco-romaine

55kg (Vainqueur : Poya DADMARZ)
Poya DADMARZ df. Sajad ABBASPOUR, 6-2

60kg (Vainqueur : Alireza NEJATI)
Alireza NEJATI df. Poya NASERPOUR, 9-5

63kg (Vainqueur :: Meysam Delkhani)
Meysam DELKHANI tf. Reza MARDI, 8-0

67kg (Vainqueur : Hossein ASADI)
Hossein ASADI df. Mohammad Javad REZAEI, 3-1

72kg (Vainqueur : Amin KAVIANINEJAD)
Ali ARSALAN tf. Ashkan SAADATIFAR, 9-0
Amin KAVIANINEJAD df. Ali ARSALAN, 1-1

77kg (Vainqueur : Mohammad Ali GERAEI)
Mohammad Ali GERAEI df. Pejman POSHTAM, 4-2

82kg (Vainqueur : Mohammad NAGHOUSI)
Mohammad NAGHOUSI df. Jamal ESMAEILI, 3-0

87kg (Vainqueur : Hossein NOURI)
Hossein NOURI df. Ramin TAHERI, 2-1

97kg (Vainqueur : Mohammad Hadi SARAVI)
Mehdi BALI df. Mehdi ALIYARI, 4-1
Mohammad Hadi SARAVI df. Mehdi BALI, 5-1

130kg (Vainqueur : Amir GHASEMI MONJAZI)
Amir GHASEMI MONJAZI df. Ali Akbar YOUSEFI, 3-1


Page d'accueil du Grand Prix of Zagreb http://gpzagrebopen.com/

Vous êtes libres d'utiliser le matériel de presse sur ce lien : https://drive.google.com/drive/folders/1A7xzbWtmOx8pioVMPLrJw09hNNornIle?usp=sharing

Voici les liens pour le livestream :

Samedi 7 novembre

TAPIS A : https://youtu.be/FRbP0ElYCLo

TAPIS B :https://youtu.be/9VmGDXvXKNA

TAPIS C : https://youtu.be/dL3DUJzvpmw

Dimanche 8 novembre

TAPIS A : https://youtu.be/zhlq5IXR-U0

TAPIS B : https://youtu.be/jZJzGneQQX4

TAPIS C : https://youtu.be/Sa8z2zHrcHU

FINALES : https://youtu.be/DSOyIRgvJWw

IG https://www.instagram.com/gpzagrebopen/ 

Freestyle gold-medal match results from the @pzz_official Poland Open:
57 kg: Razvan KOVACS ?? df. CraciunPETRU ??, 12-2
61 kg: Ahmet DUMAN ?? df. Recep TOPAL ??, 1-1
65 kg: Krzysztof BIENKOWSKI ?? df. Ilman MUKHTAROV ??, 4-3
70 kg: Magomedmurad GADZHIEV ?? df. Haydar YUVUZ ??, 3-2
74 kg: Fazli ERYILMAZ ?? df. Maxim VASILIOGLO ??, 4-1
79 kg: Saifedine ALEKMA ?? df. Alan AMIROVS ??, 12-6
86 kg: Pitor IANULOV ?? df. Zbigniew BARANOWSKI ??, 5-1
92 kg: Erhan YAYLACI ?? df. Arif OEZEN ??, 10-0
97 kg: Suleyman KARADENIZ ?? df. Radoslaw BARAN ??, 10-0
125 kg: Robert BARAN ?? df. Daniel LIGETI ??, 3-2

Zagreb et la Pologne accueillent des compétitions internationales

Les Fédérations Nationales de Croatie et de Pologne accueillent cette semaine des tournois internationaux.

En Pologne c'est le premier de trois tournois qui débutera le 4 novembre, un trio qui se prolongera au début de l'année prochaine avec des épreuves de série de classement (ESC). Les inscriptions ne sont pas disponibles pour l'instant mais les liens de streaming sont ci-dessous et seront mis à jour via Instagram, Twitter et Facebook.

La Fédération croate de lutte accueille l'open de Zagreb, un tournoi de lutte gréco-romaine qui avait compté comme le dernier ESC en 2018. Un court extrait des inscriptions est disponible ci-dessous et la liste officielle est attendue pour le 6 novembre. La page web du tournoi est http://gpzagrebopen.com/.

Doninik Etlinger (Croatie)
Ivan Huklek (Croatie)
Bozo Starcevic (Croatie)
Riza Kayaalp (Turquie)
Kerem Kamal (Turquie)
Fatih Cengiz (Turquie)
Balazs Kis (Hongrie)
Viktor Nemeš (Serbie)
Mate Nemeš (Serbie)
Davor Štefanek, (Serbie)
Alexandros Kessidis (Suède)
Ciobanu Victor (Moldavie)
Aleksandrov (Bulgarie)
Milov (Bulgarie)

Les liens de livestream pour l'Open de Pologne et l'Open de Zagreb seront disponibles en première page de notre site web.

Résultats des finales de l'Open de Pologne (@pzz_official) :
57 kg: Razvan KOVACS ?? df. CraciunPETRU ??, 12-2
61 kg: Ahmet DUMAN ?? df. Recep TOPAL ??, 1-1
65 kg: Krzysztof BIENKOWSKI ?? df. Ilman MUKHTAROV ??, 4-3
70 kg: Magomedmurad GADZHIEV ?? df. Haydar YUVUZ ??, 3-2
74 kg: Fazli ERYILMAZ ?? df. Maxim VASILIOGLO ??, 4-1
79 kg: Saifedine ALEKMA ?? df. Alan AMIROVS ??, 12-6
86 kg: Pitor IANULOV ?? df. Zbigniew BARANOWSKI ??, 5-1
92 kg: Erhan YAYLACI ?? df. Arif OEZEN ??, 10-0
97 kg: Suleyman KARADENIZ ?? df. Radoslaw BARAN ??, 10-0
125 kg: Robert BARAN ?? df. Daniel LIGETI ??, 3-2

La Fédération espagnole de lutte accueille le championnat national des U23 et le championnat d'Espagne junior

La Fédération espagnole de lutte a récemment accueilli le championnat d'Espagne des U23 et le championnat national junior. Les liens suivants vous donneront les résultats.

Championnat d'Espagne des U23 : résultats

Championnat d'Espagne junior : résultats

Les Iraniens concourent en Première Ligue

Les lutteurs iraniens sont retournés à la compétition pour la première fois en huit mois en suivant de stricts protocoles sanitaires pour la Première Ligue iranienne de lutte.

Les lutteurs, les entraîneurs, les arbitres et le personnel d'organisation étaient les seules personnes autorisées sur le site de compétition. Tous devaient passer dans une cage de désinfection et les participants ont passé des tests PCR avant la compétition.

La lutte en Iran s'accompagne habituellement d'une certaine frénésie, de salles combles et de milliers de fans donnant de la voix. Cette fois, les choses étaient différentes. Le complexe sportif d'Azadi, qui peut accueillir 12'000 spectateurs, était désert ; les arbitres portaient des protections faciales et les entraîneurs des masques.

Après que le bureau exécutif d'United World Wrestling a accepté l'accueil du championnat du monde senior 2020, la Première Ligue de lutte s'est arrêtée en Iran ; les lutteurs iraniens furent invités au camp national d'entraînement. Athlètes et entraîneurs ont dû passer des tests PCR et le Centre national d'entraînement  mis en bulle sanitaire.

"Je suis heureux de retrouver le camp d'entraînement," a déclaré le champion du monde et champion olympique Hassan YAZDANI.

"Nous n’avons pas eu de camp depuis environ sept mois à cause du coronavirus et je me suis limité à mon entraînement personnel," dit Yazdani. "Concourir en Première Ligue nous a aidé à mieux nous préparer. La Fédération nous a offert un lieu de quarantaine pour notre sécurité et personne ne peut quitter le camp pendant l’entraînement. Je n’ai qu’un seul but et c’est de remporter le titre mondial au championnat du monde cette année."

Les fédérations sportives iraniennes n’ont pas le droit de redémarrer leurs activités sans l’autorisation du Ministère des Sports et de celle du Ministère de la Santé. La lutte est le premier sport de contact qui, en Iran, a retrouvé la compétition et ses camps nationaux d’entraînement.

"Nous avons tout fait pour obtenir l’autorisation de recommencer et nous avons obtenu de pouvoir relancer le championnat et les camps d’entraînement en suivant de rigoureux protocoles, " dit Alireza Dabir, champion olympique en l’an 2000 et Président de la Fédération iranienne de lutte.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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