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La Macédoine du Nord accueille un cours pour entraîneurs et arbitres et met en place un programme pour les femmes

By United World Wrestling Press

SKOPJE, Macédoine du Nord (9 mai) -- United World Wrestling a organisé le cours pour arbitres et entraîneurs en Macédoine du Nord du 2 au 9 mai 2022. Le cours s'est déroulé sous la direction du département développement d'UWW et des éducateurs Davor PETANJEK (CRO) et Georgi SREDIKOV (BUL) à Kochani, une ville située à l'est de la capitale Skopje.

La macédoine du Nord va désormais mettre en oeuvre un programme dédié à la lutte féminine qui constitue un élément significative de la stratégie UWW 2022-2026. Le programme contribuera à la prochaine étape des camps d'entraînement nationaux consacrés à la lutte féminine en Macédoine.

Une compétition s'est également tenue pour les lutteurs U17 après le cours pour évaluer les arbitres et entraîneurs, les éducateurs ont constaté une amélioration significative.

macedoniaLe cours pour arbitres et entraîneurs s'est déroulé du 2 au 9 mai.

"Ce cours était un gros projet pour nous," a déclaré Dragana Saveva, secrétaire de la Fédération de lutte de Macédoine du Nord. "Nous avons eu la chance d'apprendre des meilleurs, je ne peux décrire les changements positifs qu'ils ont apporté à nos entraîneurs et arbitres. Ils ont appris quelque chose de nouveau et ont amélioré leurs connaissances et leurs compétences."

Le cours a servi pour montré les dernières règles et les systèmes aux arbitres tandis que les entraîneurs ont appris des méthodes positives pour motiver les lutteurs, améliorer la communication et comprendre la lutte facilement.

"j'aimerais remercier les éducateurs, UWW et la Solidarité Olympique de nous avoir aider à nous améliorer  à bien des égards dans le cadre de ce projet," a déclaré Dragana Saveva.

La fédération nationale a soumis une proposition officielle visant à augmenter la participation des filles en lutte parallèlement à une promotion active de la lutte féminine dans le pays. L'autre objectif de la fédération sera d'améliorer les conditions d'entraînement des lutteuses pour la saison 2022.

La fédération de lutte, sous la direction d'UWW, éduquera également des lutteuses en leur fournissant des informations sur les bourses, les avantages, les tournois et les camps disponibles. UWW développera les compétences des lutteurs et mettra l'accent sur la santé positive, l'esprit d'équipe et la confiance en soi.

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Les éducateurs UWW Davor PETANJEK (CRO), à gauche, et Georgi SREDIKOV (BUL).

Le programme ciblera 22 clubs locaux et quelques écoles pour encourager davantage de filles à participer à la lutte. La fédération organisera cinq camps dans cinq villes différentes : Prilep, Kochani, Shtip, Skopje et Radovish. des maillots pour les lutteur, de l'équipement sportif et d'autres kits de sport seront financés par la fédération.

L'objectif de la fédération est d'avoir une équipe d'entraîneurs expérimentés pour la lutte féminine et une équipe de 100 lutteuses pour la compétition au niveau national, et, à terme, de remporter des succès aux championnats européens et des Balkans.

En dehors du tapis, la fédération nationale s'attache à élaborer des politiques et des cadres juridiques efficaces et favorables à la promotion de l'égalité des genres et des droits des femmes.

La Macédoine est l'une des nations à la croissance la plus rapide en matière de lutte féminine depuis l'année dernière, alors que le sport a pris racine il y a environ une décennie. En 2022,  In 2022, la lutte féminine a démontré sa septième année consécutive de croissance au niveau national avec plus de 100 participants de huit clubs de lutte locaux. Le pays a déjà accueilli 15 camps de lutte et des championnats locaux et nationaux dans toutes les catégories d'âge, a gagné des médailles en lutte féminine aux championnats européens et des Balkans .

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La participation croissante des filles en lutte peut avoir un impact positif sur la fréquentation, l'engagement, les opportunités pour les filles et les camps. Le sport donne aussi des occasions pour filles et aide les lutteuses à s'établir dans la communité locale, garantit que les filles peuvent lutter avec des filles, réduit les risques de blessure et augmente le soutien à différents clubs et ont des étudiants-athlètes plus actifs.

Augmenter le nombre de filles en lutte permettra aux filles de lutter avec des filles au lieu d'être obligées de lutter contre des garçons. C'est important en termes de d'idéaux de fair-play ainsi que du point de vue de la sécurité. Cela renforce également l'idée que la lutte peut être soutenue par le pays et attirer davantage de sponsors.

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.