Antidopage

L'AMA lance les certifications de lutte ‘ALPHA’ et ‘Entraîneurs franc jeu'

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 17 juillet) – Dans l'impossibilité de concourir sur les tapis, des centaines de lutteurs et d'entraîneurs de haut niveau ont fait de leur mieux pendant cette période de marée basse et ont obtenu des certifications délivrées par les outils éducatifs de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) ALPHA et Entraîneurs franc jeu.

Ces programmes éducatifs sont disponibles pour tous les athlètes et entraîneurs via la plateforme d'apprentissage à distance ADeL. Ils fournissent des informations et un contenu qui se veut éducatif au sujet des dangers du dopage et de l'importance des contrôles antidopage et proposent également des solutions pour une progression sportive propre plutôt que simplement se concentrer sur ce qui n'est pas permis.

Dans le cadre de son programme éducatif d'antidopage, United World Wrestling a sélectionné 500 lutteurs de 50 pays et environ 150 entraîneurs de 41 pays à travers leurs fédérations nationales en leur demandant de compléter ces programmes. Ceux qui ont rempli toutes les sections du cours, le post-cours et l'examen final ont reçu un certificat de la part de l'AMA.

Les lutteurs sélectionnés comprenaient ceux qui avaient déjà qualifié une place pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ainsi que plusieurs des lutteurs les mieux classés des catégories Juniors et Seniors venus de pays comportant un haut risque de dopage. L'estimation de ce risque était basée sur plusieurs facteurs (rang, nombre de cas positifs dans un pays, nombre de contrôles effectués).

Progressivement, l'UWW demandera à tous les lutteurs et entraîneurs prévoyant de participer à des événements majeurs (Jeux, Championnats du Monde Juniors et Seniors) d'obtenir chacun leur certificat (ou une équivalence reconnue délivrée par leur Organisation Nationale Antidopage) comme pré-requis de participation - ce qui avait déjà été mis en place par le passé pour des événements régionaux.

Le programme existe également pour les professionnels du domaine de la santé comme les médecins du sport, les physiothérapistes et les nutritionnistes sportifs. L'UWW étendra la demande à cette population afin que l'entourage des athlètes devienne plus conscient de son rôle dans la protection d'un sport propre.

L'UWW encourage tous les athlètes et leur entourage à suivre ce cours de leur propre initiative.

Vous pouvez cliquer ici pour accéder à la plateforme.

#WomensWrestling

Mariya Stadnik, en quête d'or olympique, confirme sa participation aux Jeux de Paris 2024

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 10 janvier) – Mariya STADNIK (AZE) a officiellement mis un terme aux rumeurs comme quoi elle serait prête de ranger ses chaussons de lutte en déclarant à United World Wrestling qu'elle continuera de lutter jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Plusieurs annonces de retraites ont suivi les Jeux Olympiques de Tokyo et il fut considéré comme acquis par beaucoup que Stadnik, âgée de 33 ans et mère de deux enfants, mettrait un terme à sa carrière après sa médaille de bronze des JO de Tokyo – sa quatrième médaille olympique en autant de participations. Mais la neuf fois championne d'Europe (sept championnats et deux Jeux Européens) a étouffé les spéculations, déclarant qu'elle croit toujours en son potentiel et qu'elle maintient une passion dévorante pour la discipline.

“Je crois que tant que j'ai le désir de lutter, je dois exploiter tout mon potentiel,” a-t-elle commenté. “J'ai pris cette décision de continuer de lutter dès mon retour [de  Tokyo] chez moi. Tous les membres de ma famille et mes amis croient beaucoup en moi. Mon fils veux que je continue parce qu'il pense que je suis très forte.”

Stadnik, qui a obtenu un total de dix médailles mondiales et olympique et n'a concédé qu'autant de défaites depuis ses débuts au niveau senior lors du Grand Prix Golden de Bakou en 2008, est, avec Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN), l'une des trois seules femmes de l'histoire des Jeux qui ont remporté quatre médailles olympiques.

Au cas où elle atteindrait le podium à Paris, elle deviendra la première lutteuse de l'histoire, hommes et femmes confondus, à remporter cinq médailles olympiques. De plus, si elle décroche cette médaille d'or depuis longtemps attendue, elle sera alors - et de loin - la championne olympique la plus âgée de l''histoire de la lutte féminine.

Icho, championne olympique à Rio à l'âge de 32 ans et deux mois, détient le record actuel. Stadnik aura, lors des Jeux de Paris, 35 ans et huit mois.

“J'adorerais avoir cinq médailles olympiques. Chaque médaille est une partie de l'histoire de ma vie ; c'est une partie de ma route. Il y a cinq anneaux olympiques, alors obtenir cinq médailles écrirait l'histoire."

Mais Stadnik, médaillée de bronze à Pékin et d'argent à Londres et à Rio, comprend que pour maintenir sa supériorité à son âge, elle doit écouter son corps et ne peut plus concourir autant qu'elle en avait l'habitude.

“Participer à quatre ou cinq tounois par année est parfait pour moi,” dit-elle. “Le seul problème qui puisse survenir avant d'aller à Paris est que j'ignore comment mon corps réagira à l'entraînement. J'ai quelque expérience que je dois utiliser correctement afin de compenser cette énergie que j'avais à 20 ans.”

Pour cette même raison, la championne du monde 2019 avait déjà limité sa participation aux compétitions dans le passé. En 2019 et 2021, elle n'a pris part qu'à deux compétitions chaque année, pour garder un corps sain et réduire les processus de perte de poids avant les compétitions. Bien qu'elle n'ait pas dit où elle montera sur les tapis la prochaine fois, elle est attendue au championnat d'Europe 2022 de Budapest en Hongrie, du 28 mars au 3 avril prochain.

Stadnik en résumé :
Jeux Olympiques : ????
Championnats du Monde :??????
Championnats d'Europe : ???????
Jeux Européens : ??