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A l'approche des Championnats du monde, Tynybekova remporte l'or #WrestleBudapest

By Vinay Siwach

BUDAPEST, Hongrie (14 juillet) - Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) a subi une défaite choquante au tournoi des Ranking Series 2022 Yasar Dogu contre Lais NUNES (BRA), la dernière fois qu'elles ont lutté. Cette défaite est arrivée trois mois après que Tynybekova a remporté son deuxième titre mondial à Oslo.

Après sa victoire du titre mondial, elle a perdu en finale des Championnats d'Asie et s'est blessée au pied ce qui a nécessité une chirurgie. Aux championnats du monde à Belgrade, elle s'est classée cinquième et aux Ranking Series du Zagreb Open en février cette année, Tynybekova a terminé 13ème. Il semble que la période faste de Tynybekova, durant laquelle elle a remporté deux titres mondiaux, une médaille olympique d'argent et de multiples titres asiatiques, soit derrière elle.

Mais à l'approche des Championnats du monde, Tynybekova semble avoir retrouvé la forme qu'elle avait perdue. Et vendredi, elle a remporté sa deuxième médaille d'or des Ranking Series de l'année à Budapest, une course qui comprend une victoire sur Nunes.

"L'année dernière, je n'ai pas pu remporter les championnats d'Asie et j'ai également perdu aux Championnats du monde. Je n'ai pas pu participer à la plupart des tournois internationaux," a-t-elle déclaré. "Cette année a commencé sans succès mais à partir du second tournoi international, j'étais revenu au top. Ensuite, j'ai remporté l'or aux championnats d'Asie en battant la lutteuse japonaise contre laquelle j'ai perdu deux fois l'année dernière [aux championnats d'Asie et du monde]."

Aux Ranking Series de Budapest, Tynybekova a épinglé Nunes en demi-finale des 62kg et a enchaîné avec une victoire 2-1 sur la championne européenne Bilyana DUDOVA (BUL).

Cette victoire, avec son titre asiatique au Kazakhstan et son or aux Ranking Series à Alexandrie, lui a assuré une place parmi les deux têtes de série en 62kg pour les Championnats du monde où elle vise à se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris.

Tynybekova a été privée de l'or aux Jeux Olympiques de Tokyo par Yukako KAWAI (JPN) qui l'a battu en finale. Kawai ne s'est pas qualifiée pour les Championnats du monde 2023 après avoir perdu les qualifications nationales du Japon.

"Je suis satisfaite de ma performance d'aujourd'hui," a déclaré Tynybekova. "Les gens savent que je ne suis pas en bonne forme en ce moment. Même dans de telles conditions, j'ai atteint la finale et l'ai remportée. Je veux donc remercier toutes ces personnes qui croient en moi et me soutiennent."

en finale, Tynybekova a marqué un takedown et a continué sur sa défense pour ne pas donner d'ouverture à Dudova. Elle a été appelée pour activité mais cela ne lui a coûté qu'un seul point.

"Vous avez vu comment j'ai remporté les Ranking Series à Budapest," a-t-elle déclaré. "Malgré ma mauvaise condition physique, j'ai pu gagner. Maintenant, nous commençons la préparation pour les Championnats du monde où je peux gagner le quota olympique."

Pour se préparer pour les Championnats du monde, Tynybekova s'entraînera chez elle. Elle n'exclut pas de lutter aux Jeux d'Asie en octobre.

"Avant les championnats du monde, nous aurons un camp d'entraînement à Issyk-Kul," a-t-elle déclaré. "Nous irons peut-être aussi au camp d'entraînement international en Pologne et 10 jours après les championnats du monde, nous pourrions également aller aux Jeux d'Asie."

In other significant results at 62kg, Viktoria VESSO (EST) executed a perfect headlock for four points to pin two-time world silver medalist Kayla MIRACLE (USA) in the pre-quarterfinals. However, she lost to Dudova 9-0 in the quarterfinal.

At 57kg, Anastasia NICHITA (MDA), the reigning 59kg world champion, secured gold in the Ranking Series. This victory marked the beginning of her journey toward the Paris Olympics in Budapest.

Nichita, who wrestled at 57kg in Tokyo, has been a constant at 59kg but has decided to return to the 57kg category in her quest for an Olympic medal. Her performance in Budapest indicates that she is on the right track.

Opening her day with a 7-0 win over Sandra PARUSZEWSKI (GER), Nichita secured a fall over Olga KHOROSHAVTSEVA (AIN) in the quarterfinals and then over Hannah TAYLOR (CAN) in the semifinal.

In the final, Kexin HONG (CHN) score two points on the European champion but Nichita held on for a comfortable 8-2 win.

In the 53kg category, Bolortuya BAT OCHIR (MGL), an Olympic bronze medalist, won the gold medal in Budapest after Lucia YEPEZ (ECU) injury defaulted.

Both Bat Ochir and Yepez had impressive victories on their way to the finals. Yepez pinned Vivien MATYI (HUN) in her opening bout and defeated Min ZHANG (CHN) 9-5 to reach the semifinals. Meanwhile, Bat Ochir received a bye in the first round and won 10-0 against Diana WEICKER (CAN) to secure a spot in the semifinals.

Yepez went on to defeat Olympic silver medalist Qianyu PANG (CHN) 3-1 in a surprising victory, while Bat Ochir dominated her matches, including a technical superiority win, on her path to the final.

Zhou FENG (CHN), another experienced wrestler, clinched the gold medal in the 68kg category after a 2-1 victory over Olympic silver medalist Blessing OBORUDUDU (NGR) in the final. Oborududu had previously defeated Forrest MOLINARI (USA) in the semifinals, while Feng won 10-0 against Xinru ZHOU (CHN) in her semifinal match.

Nokhodi confirms Belgrade spot

Mohammad NOKHODI (IRI), a two-time World Championships silver medalist, won the gold medal in Budapest at 79kg, earning him a spot on the world team.

Iran entered two wrestlers at 79kg to determine their representative. Nokhodi and Ali SAVADKOUHI (IRI) were on a collision course to meet in the quarterfinals.

Nokhodi defeated Chandler MARSTELLER (USA) 10-0 in his first bout, while Savadkouhi lost 5-4 to Avtandil KENTCHADZE (GEO) after giving up exposure in the dying moments., denying a direct match against Nokhodi.

Nokhodi secured a 6-2 victory over Kentchadze in the semifinals and went on to win 3-0 against Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO) in the final.

Amirmohammad YAZDANI (IRI) also secured his place on Iran's world team at 70kg despite not winning the gold medal.

In the 70kg quarterfinals, Joseph MC KENNA (USA) defeated Syrbaz TALGAT (KAZ) to set up a semifinal against Yazdani who won his quarterfinal 7-7 against Orozobek TOKTOMAMBETOV (KGZ).

On the other side of the bracket, Amr HUSSEN (EGY) defeated Mohammad BAKHSHISHIRKOLAEI (IRI) 11-7, and Ihor NYKYFORUK (UKR) secured a fall against Ernazar AKMATALIEV (KGZ).

Yazdani looked comfortable in the semifinal after taking a 6-0 lead but McKenna stormed back with a big four-pointer. Yazdani scored a two to lead 8-4. But the final 40 seconds saw McKenna get five points, two via challenges, to win 9-8.

Nykyforuk pinned Hussen in the semifinal and went on to win the gold with a 4-2 victory over McKenna.

Yazdani lost his bronze medal bout but Iran's coaching staff decided to conduct a wrestle-off between Yazdani and Bakshishirkolaei which the former won to confirm his spot for Belgrade.

At 61kg, Zelimkhan ABAKAROV (ALB), the world champion at 57kg, won the gold with a 4-1 victory in the final over Ossimzhan DASTANBEK (KAZ).

RESULTS

Women's wrestling

50kg
GOLD: Sarah HILDEBRANDT (USA) df. Ziqi FENG (CHN), 4-2

BRONZE: Otgonjargal DOLGORJAV (MGL) df. Nadezhda SOKOLOVA (AIN), 16-5
BRONZE: Miesinnei GENESIS (NGR) df. Jiang ZHU (CHN), via inj. def.

53kg
GOLD: Bolortuya BAT OCHIR (MGL) df. Lucia YEPEZ (ECU), via inj. def.

BRONZE: Diana WEICKER (CAN) df. Dominique PARRISH (USA), 10-0
BRONZE: Qianyu PANG (CHN) df. Min ZHANG (CHN), 10-0

57kg
GOLD: Anastasia NICHITA (MDA) df. Kexin HONG (CHN), 8-2

BRONZE: Hannah TAYLOR (CAN) df. Sandra PARUSZEWSKI (GER), 11-2
BRONZE: Qi ZHANG (CHN) df. Giullia OLIVEIRA (BRA), 11-0

62kg
GOLD: Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) df. Bilyana DUDOVA (BUL), 2-1

BRONZE: Alina KASABIEVA (AIN) df. Lais NUNES (BRA), 7-0
BRONZE: Xiaojuan LUO (CHN) df. Viktoria VESSO (EST), via fall (9-1)

68kg
GOLD: Feng ZHOU (CHN) df. Blessing OBORUDUDU (NGR), 2-1

BRONZE: Forrest MOLINARI (USA) df. Olivia DI BACCO (CAN), 8-7
BRONZE: Alexandra ANGHEL (ROU) df. Xinru ZHOU (CHN), via fall

Freestyle

61kg
GOLD: Zelimkhan ABAKAROV (ALB) df. Ossimzhan DASTANBEK (KAZ), 4-1

BRONZE: Assylzhan YESSENGELDI (KAZ) df. Shota PHARTENADZE (GEO), 19-9
BRONZE: Vitali ARUJAU (USA) df. Vladimir KUDRIN (KAZ), via inj. def.

70kg
GOLD: Ihor NYKYFORUK (UKR) df. Joseph MC KENNA (USA), 4-2

BRONZE: Sanzhar DOSZHANOV (KAZ) df. Amirmohammad YAZDANI (IRI), 5-0
BRONZE: Amr HUSSEN (EGY) df. Ernazar AKMATALIEV (KGZ), 9-8

79kg
GOLD: Mohammad NOKHODI (IRI) df. Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO), 3-0

BRONZE: Daniyar KAISANOV (KAZ) df. Nurdaulet KUANYSHBAY (KAZ), 7-4
BRONZE: Chandler MARSTELLER (USA) df. Avtandil KENTCHADZE (GEO), 4-3

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.