#Trnava2018

Larroque passe sans difficulté en demi-finales, la Russie et le Japon par groupes de quatre.

By Eric Olanowski

TRNAVA, Slovaquie (Le 20 septembre) - Koumba LARROQUE (FRA), triple championne du monde, s'est baladée jusqu'en demi-finales des juniors 72kg pour la deuxième fois de sa carrière. Elle avait décroché l'or des juniors pour la première fois en 2016.

Larroque était face à Karuna KARUNA (IND) en ouverture et termina rapidement le combat, dominant son adversaire 10-0 en première période.  La superstar française a répété son exploit face à Kamila KULWICKA (POL), battue 10-0, et rencontrera ce soir en demi-finale Anastasiya ZIMIANKOVA (BLR).

Cette rencontre est un remake de la finale du championnat d'Europe des U23 de 2018, un combat lors duquel Larroque avait usé de trois sorties et d'un point de passivité pour remporter la victoire 4-0. 

Umi IMAI (JPN) clôt un croisillon en quart de finale contre la Russie. Photo by Max Rose-Fyne. 

Entre-temps, la Russie et le Japon ont chacun inséré quatre lutteuses en demi-finales, qui, notamment, se rencontreront dans deux des combats. 

En 53kg, la championne d'Asie junior Umi IMAI (JPN) luttera contre Mariia TIUMEREKOVA (RUS), et la championne du monde cadet 2016 Atena KODAMA (JPN) rencontrera la médaillée de bronze européen junior Daria BOBRULKO (RUS) pour une place en finale des 62kg. 

Les demi-finales débutent à 17h15, suivies par les finales femmes à 18h00. 

DEMI-FINALES 

53kg 
Umi IMAI (JPN) vs. Mariia TIUMEREKOVA (RUS) 
Alisha Sue HOWK (USA) vs. Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)

57kg
Andoriahanako SAWA (JPN) vs. Mansi MANSI (IND) 
Qi ZHANG (CHN) vs. Viktoriia VAULINA (RUS)

62kg
Aurora CAMPAGNA (ITA) vs. Nabira ESENBAEVA (UZB) 
Atena KODAMA (JPN) vs. Daria BOBRULKO (RUS)

65kg
Asli DEMIR (TUR) vs. Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL) 
Miyu IMAI (JPN) vs. Veranika EISMANT (BLR)

72kg
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA) vs. Fanwen SHEN (CHN) 
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS) vs. Anastasiya ZIMIANKOVA (BLR)

Journée Mondiale des Réfugiés

Journée des Réfugiés : Amir Al-Awad

By United World Wrestling Press

United World Wrestling a repris contact avec le réfugié syrien et espoir olympique Amir Al-Awad. Il s'entraînait au Club Olympique d'Alexandrie mais tous les clubs d'Egypte sont fermés depuis la mi-mars en conséquence de la suspension de toutes les activités sportives décidée par le gouvernement égyptien pour cause de pandémie. Il espère pouvoir reprendre certaines activités début juillet. Depuis le début du confinement, il s'est entraîné à domicile avec un entraîneur privé, gardant la forme sans perdre son élan.

Amir dit que son objectif principal est de se préparer pour les Jeux Olympiques 2021 et leurs tournois de qualification. Il continue donc de s'entraîner en privé, jusqu'à des jours meilleurs.

 

(Extrait d'un article d'Olympic.org paru le 1er juin)

Amir Al-Awad, 18 fois champion de Syrie, avait dû tirer un trait sur la lutte lorsque lui et sa fanille furent forcés de quitter leur pays en 2011. Mais la possibilité de démontrer à ses compatriotes réfugiés que tout est possible fut plus forte que tout ; Amir est aujourd'hui reconnaissant envers la lutte. Même aux pires moments, lorsque les prises sur le tapis étaient loin de son esprit, la lutte était ancrée au plus profond de son âme.

La lutte vous met face à des défis et en tant que lutteur, j'avais appris à résister et faire face à la vie, quoi qu'il en coûte, explique Amir, dont la vie fut brisée par le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011. “Si je suis mis à terre ou touche le fonds, je dois me relever et recommencer.”

Obsédé par la lutte depuis qu'il a neuf ans, l'ancien champion d'Asie et d'Arabie incarne désormais son éthique. Après la destruction de leur maison, Amir et sa famille sont devenus des réfugiés internes tandis que la guerre faisait rage autour d'eux. Le sportif professionnel fut arrêté, par routine. Mais les camps belligérants étaient suspicieux de sa détermination à ne pas faire allégeance ni à l'un ni à l'autre. Emprisonné encore une fois et incapable d'être auprès de sa femme alors enceinte, Amir décida de partir.

Sa femme réussit à atteindre l'Egypte, comme Amir un peu plus tard. Abandonnant son projet d'atteindre l'Europe, le couple entamma le difficile chemin de la construction d'une nouvelle vie comme réfugiés légaux. Malgré trois années passées à chercher un travail et s'occuper de sa jeune famille, c'est la lutte qui revint au premier plan.

“C'est devenu une situation gagnant-gagnant,” dit le 18 fois champion national.

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Pour en savoir plus sur le retour d'Amir Al-Awad sur les tapis, vous pouvez cliquer ici : Olympic.org