#WrestleBelgrade

Le visionnage des mondiaux de Belgrade décolle avec une augmentation de 706%

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 4 octobre) -- La lutte a marqué bien des points autant sur les tapis qu'en en dehors à l'occasion du championnat du monde de Belgrade cette année, et enregistre une montée en flèche du nombre de visionnages et d'engagements digitaux. L'UWW a enregistré un temps de visionnage de 27 millions de minutes et ses pages web ont été consultées près de 10 millions de fois sur l'application mobile, pour une augmentation générale de 706% de l'engagement médiatique en comparaison avec l'année dernière.

L'édition 2022 de l'événement phare d'United World Wrestling, le championnat du monde tenu à Belgrade du 10 au 18 septembre, était le premier championnat du monde axé numériquement. Un soin spécial a été apporté pour permettre une expérience de qualité facile à naviguer et simultanément attrayante sur le site web, l'application et les diverses plateformes de médias sociaux. L'athlétisme des lutteuses et des lutteurs a encouragé la consommation digitale et la discipline a enregistré des chiffres impressionnants sur toutes ses plateformes.

"Les derniers chiffres du championnat du monde montrent l'importance de la digitalisation ; et dans son époque, UWW passe à l'ère digitale," a déclaré M. Nenad Lalovic, Président de l'UWW. "Le développement est reflété par l'augmentation des engagements sur les nouvelles plateformes digitales et les médias sociaux de l'UWW. Ce dernier championnat du monde et les millions de supporters qui l'ont regardé et ont interagi, qui nous ont aidé à grandir, ont posé les fondations pour l'expansion du potentiel digital de la Fédération."

Que ce soit sur le site web de l'UWW, son application mobile, sa nouvelle plateforme de streaming ou les plateformes de médias sociaux telles que TikTok, Facebook, Twitter ou Instagram, la lutte a démontré un impressionnant développement annuel en comparaison avec les résultats du championnat du monde 2021 en termes de développement des médias sociaux, du total des vues et de leur durée et du temps passé sur internet.

“Nous avons fait le saut digital pendant ce championnat du monde et les résultats ont validé notre projection initiale qu'il était le moment ou jamais d'investir dans une expérience digitale plus robuste à travers nos plateformes UWW,” a commenté Gordon Templeman, Directeur du commerce et des communication chez UWW. “Un énorme bénéfice est venu de la consolidation d'outils qui sont plus interconnectés que jamais. Nous avons réalisé un premier pas dans une courte période et sommes optimistes sur un développement continu.”

Les éléments clés de l'analyse des données sont :

* 27 millions de minutes ont été visionnées lors du championnat du monde sur la nouvelle plateforme de vidéos, qui laisse aux spectateurs le contrôle de leur expérience grâce à une option de vision multiple ;

* La nouvelle application mobile UWW a comptabilisé 9.77 millions de pages visionnées pour une durée myenne de 13 minutes et 46 secondes par session, ce qui est à peu près équivalent à la durée d'un combat entier. De tels résultats signifient que l'application a dominé les catégories sportives dans les magasins d'applications des marchés clés de l'UWW ;

* L'engagement total envers les médias sociaux a dépassé les 6.2 millions en septembre, soit 706% de plus que pour le championnat du monde 2021.

Le temps passé sur le site web a, lui, augmenté de 41% à 7 minutes et le total de pages consultées entre le site web et l'application mobile s'approche des 19 millions.

"Les données sont primordiales pour offirir les expériences digitales que souhaitent les fans," dit Hisham Shehabi, COO de N3XT Sports. "Un écosystème digital varié favorise la capacité de compréhension des fans. Avec 500 postes sur les médias sociaux, des millions de vues en streaming et un engagement général plus grand, la capacité de l'UWW à personnaliser l'expérience de l'utilisateur s'est développée."

Ce développement massif est la conséquence directe des mesures novatrices prises par l'UWW ces dernières années sous la direction de M. Lalovic. L'institution a identifié la transformation digitale comme l'un des cinq piliers de son Plan stratégique pour la période 2022-2026, présenté au Congrès et approuvé par celui-ci en 2021.

L'UWW a pris plusieurs mesures pour améliorer l'expérience des spectateurs et en augmenter la valeur pour ses partenaires dans un concept durable et évolutif. Une nouvelle application mobile a été lancée qui offre, par exemple, une possibilité de multifonctionnalité lors d'une transmission en direct, un des meilleurs exemples de développement et de conception sous le guidage des fans.

“Nous avons concentré nos efforts sur les outils digitaux qui peuvent améliorer la compétition pour les fans et pour ceux présents à la compétition. Lancer une application, développer un concentrateur vidéo et mettre en fonction une donnée d'audience était un défi, mais le championnat du monde était une trop belle opportunité pour ne pas nous lancer dans cette direction digitale,” a déclaré Sébastien Guénat, Directeur du Service des technologies de l'information chez UWW.

Le championnat du monde 2022 aura également permis à l'UWW de s'établir comme un véritable fournisseur de contenu médiatique et de divertissement, en créant sur ses chaînes plus de 500 postes lors de la compétition.

Toutes ces initiatives ont permis à l'UWW d'établir une relation directe avec ses fans et d'agrandir son empreinte digitale, comme le démontrent les dernières statistiques.

Women's Day

Journée de la femme : 10 moments qui ont marqué la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

CROSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 Mars) -- Tout au long de l'histoire de la lutte, des efforts ont été faits pour rendre le sport plus inclusif. La lutte féminine est devenue la première priorité d'United world Wrestling.

Au fil des années, l'organisation a pris diverses mesures pour élever et améliorer le niveau de la lutte féminine dans le monde. Voici dix moments qui ont changé la lutte féminine.

1987 – Premiers championnats du monde de lutte féminine

tandis que la Gréco-Romaine et la libre ont une longue histoire de championnats du monde, les femmes ont eu leur première chance de remporter des titres mondiaux en 1987 quand les premiers championnats du monde féminins ont été organisés. Le tournoi inaugural a eu lieu à Lorenskog en Norvège avec neuf catégories de poids.

Un total de 48 lutteuses ont participé à ces championnats du monde.

Les championnes de l'édition étaient Brigitte WEIGERT (BEL) en 44kg, Anne HOLTEN (NOR) en 47kg, Anne HALVORSEN (NOR) en 50kg, Sylvie VAN GUCHT (FRA) en 53kg, Isabelle DOURTHE (FRA) en 57kg, Ine BARLIE (NOR) en 65kg, Georgette JEAN (FRA) en 70kg et Patricia ROSSIGNOL (FRA) en 75 kg.

1989 – Premiers championnats du monde combinés

Deux ans après ses débuts mondiaux, la lutte féminine a partagé la scène avec les deux autres styles. Des championnats du monde combinés ont été organisés à Martigny en Suisse.

Outre la participation de lutteurs de la plupart des pays européens, des lutteurs du Japon, de Chine, de Chine Taipei, du Vénézuéla , et de USA  ont également participé à cette compétition. 

53 lutteuse ont pris part à cette compétition dont les championnes Shoko YOSHIMURA (JPN) et Ming-Hsiu CHEN (TPE).

Depuis lors, les championnats du monde de lutte féminine ont été organisés chaque année, sauf en 2004, année des Jeux olympiques d'Athènes.

2004 – La lutte féminine fait ses débuts olympiques à Athènes

Avec l'élan donné à ce sport, la lutte féminine a été présentée sur la plus grande scène du monde lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Avec quatre catégories de poids, 11 pays différents étaient représentés aux Jeux et sept d'entre eux ont remporté des médailles, dont des médailles d'or pour le Japon, l'Ukraine et la Chine.

2013 - Passage de quatre à six catégories de poids aux Jeux Olympiques

En 2013, la lutte a reçu la nouvelle dévastatrice qu'elle risquait d'être retirée du programme olympique. L'UWW a réagi rapidement en apportant les changements nécessaires au sport, notamment l'égalité des sexes et l'augmentation des poids des femmes de quatre à six. Cela a finalement contribué à assurer la place de la lutte en tant que sport olympique de base.

Ce changement a été mis en œuvre lors des Jeux de Rio en 2016, où la gréco-romaine, le style libre et la féminine avaient chacun six catégories de poids. Auparavant, la gréco-romaine et le style libre comptaient chacun six catégories de poids, tandis que les femmes en comptaient quatre.  

2015 – Yoshida remporte son 13ème titre mondial

Lors des Championnats du monde 2015 à Las Vegas, aux États-Unis, Saori YOSHIDA (JPN) a établi une barre qui n'a pas encore été franchie. Elle a remporté son 13e titre mondial consécutif, de 2002 à 2015, dont 11 en 55 kg et les deux derniers en 53 kg.

Lors des championnats du monde, Yoshida était invaincue. En plus d'un nombre exceptionnel de titres mondiaux, Yoshida a également remporté trois médailles d'or olympiques en quatre tentatives.

2016 -- Icho à remporter quatre médailles d'or olympiques

Aux Jeux olympiques de Rio 2016, Kaori ICHO (JPN) a acquis un statut légendaire en devenant la première athlète féminine à remporter quatre médailles d'or olympiques. Pour cette victoire historique, Icho a battu Valeriia KOBLOVA (RWF), 3-2, dans la finale des 58 kg.

La première médaille d'or olympique d'Icho a été remportée contre Sara MC MANN (USA) en 63kg aux Jeux Olympiques de 2004. Après avoir remporté son deuxième titre olympique aux Jeux de Pékin 2008 contre Alena KATACHOVA (RUS) en 63 kg, Icho a envisagé de prendre sa retraite mais a continué à participer à deux autres Jeux olympiques, dont une victoire en 2012 contre Rui Xue JING (CHN), toujours en 63 kg. Au total, Icho est resté invaincue au niveau international de 2003 à 2016, avec un forfait en 2007.

2016 -- Amri devient la première africaine à remporter une médaille olympique

Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par un autre moment important lorsque Marwa AMRI (TUN) est devenue la première lutteuse africaine à remporter une médaille olympique. Elle a remporté la médaille de bronze dans la catégorie des 58 kg.

Dans le combat pour la médaille de bronze, Amri a battu Yuliya Ratkevich (AZE), 6-3, après avoir exécuté un tir à quatre points à 10 secondes de la fin du combat.

Un an plus tard, Amri est devenu la première Africaine à atteindre la finale des Championnats du monde 2017 à Paris. Le même jour, Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a réalisé le même exploit en atteignant la finale des 55kg.

2018 - Les Jeux olympiques de la jeunesse atteignent la parité hommes-femmes

Dans un effort pour devenir plus équitable, la lutte a augmenté le nombre de participantes à Buenos Aires à 50, contre 32 à Singapour 2010 et Nanjing 2014.  Avec ce nombre, le nombre de participantes à la lutte féminine était égal à celui de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine. 

Cet ajustement s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Comité International Olympique pour atteindre son objectif de faire des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 les premiers Jeux de l'égalité entre les hommes et les femmes

2021 -- Mensah Stock devient la première femme noire à remporter l'or olympique

Après un titre mondial en 2019, Tamyra MENSAH STOCK (USA) était la favorite pour remporter la couronne en 68kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. Comme prévu, elle a atteint la finale à Tokyo contre Blessing OBORUDUDU (NGR).

Le match revêtait une grande importance car c'était la première finale olympique dans l'histoire de la lutte à présenter deux femmes noires et garantissait que pour la première fois, une femme noire monterait sur la plus haute marche du podium olympique. Finalement, c'est Mensah Stock qui a remporté la victoire 4-1, un titre olympique et un moment historique pour le sport.

CWGPour la première fois dans l'histoire de la lutte, les Jeux du Commonwealth 2022 ont été arbitrés par une majorité de femmes. Les 16 femmes arbitres qui ont participé à Birmingham se sont affichées pour une photo après la compétition. (Photo: Helena Curtis)

2022 -- Les Jeux du Commonwealth deviennent le premier tournoi majeur à être arbitré par une majorité de femmes

Dans le cadre d'une initiative visant à atteindre la parité hommes-femmes, UWW a lancé un programme pour aider à éduquer, former et élever plus de femmes arbitres dans le sport. Dans le cadre de son plan stratégique, UWW, en collaboration avec la Fédération des Jeux du Commonwealth, a convenu d'inclure une majorité de femmes parmi les officiels lors des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham en Angleterre.  

Sur les 21 arbitres affectés à l'événement, 15 étaient des femmes, soit une représentation féminine de 70 %. En outre, l'un des postes de délégué des arbitres et d'autres postes officiels étaient occupés par des femmes.