#Trnava2018

L'équipe de Russie remporte sa cinquième médaille d'or et le titre mondial Junior

By Eric Olanowski

TRNAVA, Slovaquie (le 23 septembre) – L'équipe de Russie a terminé le championnat du monde juniors 2018 en première place et munie de cinq médailles d'or. À la veille du dernier jour du tournoi, la Fédération de Russie menait les États-Unis de 31 points, et clôt la compétition avec 67 points d'avance sur les tenants du titre et dauphins 2018. 

La Russie a réussi un triplé de médailles d'or le sixième jour de la compétition, obtenant le titre le septième jour grâce à Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS) et Soslan KHINCHAGOV (RUS) à la Salle des Sports Municipale de Trnava. 

Abasgadzhi Magomedov a amélioré son résultat de 2015 - une seconde place chez les cadets, finissant la finale des 61kg de façon prématurée grâce à une victoire par supériorité technique sur le Géorgien Ramaz TURMANIDZE. 

C'est avec tact et une technique irréprochable que le champion d'Europe junior 2016 a marqué trois amenés au sol sur de courtes tirades, et deux ceintures en pont, terminant le combat en 2:50. 

Soslan KHINCHAGOV (RUS), combattant pour la première fois en championnat junior depuis sa médaille d'argent au championnat du monde cadets 2015, a vaincu Aly BARGHOUT (CAN) 7-0 lors de la finale des 125kg, donnant à la Russie sa cinquième et ultime médaille d'or du tournoi. 

La Russie sort du championnat du monde juniors 2018 avec en tout sept médailles, cinq d'or, une d'argent et une de bronze. Bien que médaillée autant de fois que l'année dernière, c'est aujourd'hui avec une médaille d'or de plus que la Russie s'en va. 

Pendant ce temps et pour le troisième tournoi de lutte libre de sa carrière, Mekhi LEWIS (USA) a obtenu la seconde place pour l'équipe des États-Unis par une victoire 5-1 sur Abubakr ABAKAROV (AZE) en finale des 74kg.

Lewis était mené 1-0 en première période, concédant un point de passivité avant de marquer un amené à terre et une poussée hors du tapis, se retrouvant en tête 3-1 pour la deuxième période. Lewis a ensuite emporté un point pour brutalité et réalisé une autre poussée hors du tapis, donnant à l'Amérique son premier champion du monde juniors 2018 toutes divisions confondues. 

En finale des 86kg, Arif OZEN (TUR) s'est imposé face à Deepak PUNIA (IND), empêchant l'Inde de décrocher ce qui aurait été sa première médaille d'or junior de lutte libre depuis 2001. 

Le lutteur turc a pris l'avantage rapidement par un amené au sol, qui se révélera comme la mise à terre décisive du combat. Ozen a ensuite concédé une poussée hors du tapis, mais remporta le combat 2-1, donnant ainsi à la Turquie sa première médaille d'or de lutte libre de la compétition.

Abbas Ali FOROUTANRAMI (IRI) était en exercice d'application de mises à terre pour la finale des 92kg, anéantissant Alisher YERGALI (KAZ) 11-0.

Après trois minutes, Foroutanrami menait 3-0 et décrochait quatre amenés au sol d'affilée en deuxième période, remportant la victoire par supériorité technique.   

RÉSULTATS 

Par équipes 
OR – Russie (182 points)
ARGENT – États-Unis (115 points)
BRONZE –  Iran (98 points)
Quatrième – Azerbaïdjan (91 points)
Cinquième – Indie (84 points)

61kg
OR – Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS) df. Ramaz TURMANIDZE (GEO), 10-0 

BRONZE - Vazgen TEVANYAN (ARM) df. Abbos RAKHMONOV (UZB), 9 - 3
BRONZE - Syrbaz TALGAT (KAZ) df. Minsu CHO (KOR), 10-4 

74kg
OR - Mekhi Kevin LEWIS (USA) df. Abubakr ABAKAROV (AZE), 5-1 

BRONZE - Devid BETANOV (RUS) df. Sachin RATHI (IND), 11 - 1
BRONZE - Bat-Erdene BYAMBASUREN (MGL) df. Erik REINBOK (EST)

86kg
OR - Arif OZEN (TUR) df. Deepak PUNIA (IND), 2-1 

BRONZE - Seyedabolfazl HASHEMIJOUYBARI (IRI) df. Demur MEGENEISHVILI (GEO), 6 - 5
BRONZE - Patrik SZUROVSZKI (HUN) df. Ivan NEDEALCO (MDA)  

92kg 
OR - Abbas Ali FOROUTANRAMI (IRI) df. Alisher YERGALI (KAZ), 11-0 

BRONZE - Askhab HAMZATOV (AZE) df. Makhsud VEYSALOV (UZB), 9 - 3
BRONZE - Erhan YAYLACI (TUR) df. Khokh KHUGAEV (RUS), 7-3

125kg 
OR - Soslan KHINCHAGOV (RUS) df. Aly Medhat Abde BARGHOUT (CAN), 7-0 

BRONZE - Khasanboy RAKHIMOV (UZB) df. Amir Nader YARI (IRI), 6 - 4
BRONZE - Samhan JABRAILOV (MDA) df. Rahid HAMIDLI (AZE), 3-1

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."