#Trnava2018

L'équipe japonaise de lutte féminine, six fois médaillée d'or, emporte le titre

By Eric Olanowski

TRNAVA, Slovaquie (le 21 septembre) -  Pour la huitième année d'affilée, le Japon quitte le championnat du monde juniors avec le titre par équipe. La nation dominant la lutte féminine mondiale clôt la compétition avec 55 points d'avance sur la Russie, seconde, et 88 sur la Chine, en troisième place.

Le Japon a récolté quatre médailles d'or de plus le cinquième jour de la compétition, pour un total de six depuis le début du tournoi. C'est la cinquième année d'affilée que le Japon conclut le championnat du monde juniors avec au moins quatre médaillés d'or. C'est également son meilleur résultat depuis ses six médailles d'or au championnat du monde 2016. 

À comptabiliser aussi, une médaille d'argent et trois de bronze ; c'est donc un total de dix médailles que les lutteuses japonaises ont récolté, toutes catégories de poids confondues. 

En finale des 53kg, Umi IMAI (JPN) a triomphé d'Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB) 10-0, donnant au Japon sa troisième médaille d'or de lutte féminine du tournoi. 

En première période, Iami a amené deux fois son adversaire à terre, pour mener 4-0 à la pause. 

La deuxième manche fut de courte durée, Imai se dégageant d'une double prise de souplesse de Keunimjaeva, lançant un ramassement de jambe intérieur et terminant avec un décalage arrière à quatre points. Quelques instants plus tard, c'est par une ceinture en pont par la droite droite qu'Imai obtenait un avantage décisif de 10 points. 

Andoriahanako SAWA (JPN) dominait Qi ZHANG (CHN) en finale des 57kg, donnant au Japon sa quatrième médaille d'or de Trnava. 

Sawa menait 2-0 après une rapide mise à terre, mais se retrouva à la traîne sur critères après que Zhang eut lancé un remarquable décalage arrière. La lutteuse chinoise le transforma en ceinture en pont., prenant la tête 4-2. Sawa coucha Zhang sur son dos au milieu d'une tentative de ceinture en pont chinoise, marquant, toujours en première période, le tombé. 

Atena KODAMA, grâce au forfait pour blessure de Nabira ESENBAEVA (UZB) en finale des 62kg, a ensuite récolté la troisième médaille d'or de la soirée pour le Japon. 

La suivante fut l'oeuvre de Miyu IMAI (JPN), dans une victoire par supériorité technique 13-3 sur Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL) en finale des 65kg. 

La dernière médaille du tournoi de lutte féminine échut à la quadruple championne du monde Koumba LARROQUE (FRA), dominante face à Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS) 6-0. 

Larroque n'aura pas concédé un seul point offensif pendant la durée du tournoi, devançant ses adversaires au championnat du monde juniors 33-0 sur la route de son second titre junior. 

RÉSULTATS

Par équipes 
OR - Japon (215 points)
ARGENT - Russie (160 points)
BRONZE - Chine (127 points)
Quatrième - Ukraine (73 points)
Cinquième - Mongolie (67 points) 

53kg 
OR - Umi IMAI (JPN) df. Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB), 10-0 

BRONZE - Enkhtsetseg BATBAATAR (MGL) df. Alisha Sue HOWK (USA), 11-0 
BRONZE - Mariia TIUMEREKOVA (RUS) df. Alicja CZYZOWICZ (POL), 5-2 

57kg 
OR - Andoriahanako SAWA (JPN) df. Qi ZHANG (CHN), par tombé

BRONZE - Sara Johanna LINDBORG (SWE) df. Viktoriia VAULINA (RUS), 3-0 
BRONZE - Mansi MANSI (IND) df. Hannah Fay TAYLOR (CAN), 2-1 

62kg 
OR - Atena KODAMA (JPN) df. Nabira ESENBAEVA (UZB), par forfait pour blessure

BRONZE - Aurora CAMPAGNA (ITA) df. Irina KUZNETSOVA (KAZ), 6-1 
BRONZE - Daria BOBRULKO (RUS) df. Xinyuan SUN (CHN), 9-1 

65kg
OR - Miyu IMAI (JPN) df. Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL), 13-3

BRONZE - Iryna KOLIADENKO (UKR) df. Asli DEMIR (TUR), par tombé 
BRONZE - Albina KHRIPKOVA (RUS) df. Veranika EISMANT (BLR), 9-3

72kg 
OR - Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA) df. Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS), 6-0 

BRONZE - Fanwen SHEN (CHN) df. Kamila Czeslawa KULWICKA (POL, 6-4 
BRONZE - Naruha MATSUYUKI (JPN) df. Anastasiya ZIMIANKOVA (BLR), 3-1 

#development

La Macédoine du Nord accueille un cours pour entraîneurs et arbitres et met en place un programme pour les femmes

By United World Wrestling Press

SKOPJE, Macédoine du Nord (9 mai) -- United World Wrestling a organisé le cours pour arbitres et entraîneurs en Macédoine du Nord du 2 au 9 mai 2022. Le cours s'est déroulé sous la direction du département développement d'UWW et des éducateurs Davor PETANJEK (CRO) et Georgi SREDIKOV (BUL) à Kochani, une ville située à l'est de la capitale Skopje.

La macédoine du Nord va désormais mettre en oeuvre un programme dédié à la lutte féminine qui constitue un élément significative de la stratégie UWW 2022-2026. Le programme contribuera à la prochaine étape des camps d'entraînement nationaux consacrés à la lutte féminine en Macédoine.

Une compétition s'est également tenue pour les lutteurs U17 après le cours pour évaluer les arbitres et entraîneurs, les éducateurs ont constaté une amélioration significative.

macedoniaLe cours pour arbitres et entraîneurs s'est déroulé du 2 au 9 mai.

"Ce cours était un gros projet pour nous," a déclaré Dragana Saveva, secrétaire de la Fédération de lutte de Macédoine du Nord. "Nous avons eu la chance d'apprendre des meilleurs, je ne peux décrire les changements positifs qu'ils ont apporté à nos entraîneurs et arbitres. Ils ont appris quelque chose de nouveau et ont amélioré leurs connaissances et leurs compétences."

Le cours a servi pour montré les dernières règles et les systèmes aux arbitres tandis que les entraîneurs ont appris des méthodes positives pour motiver les lutteurs, améliorer la communication et comprendre la lutte facilement.

"j'aimerais remercier les éducateurs, UWW et la Solidarité Olympique de nous avoir aider à nous améliorer  à bien des égards dans le cadre de ce projet," a déclaré Dragana Saveva.

La fédération nationale a soumis une proposition officielle visant à augmenter la participation des filles en lutte parallèlement à une promotion active de la lutte féminine dans le pays. L'autre objectif de la fédération sera d'améliorer les conditions d'entraînement des lutteuses pour la saison 2022.

La fédération de lutte, sous la direction d'UWW, éduquera également des lutteuses en leur fournissant des informations sur les bourses, les avantages, les tournois et les camps disponibles. UWW développera les compétences des lutteurs et mettra l'accent sur la santé positive, l'esprit d'équipe et la confiance en soi.

MKD

Les éducateurs UWW Davor PETANJEK (CRO), à gauche, et Georgi SREDIKOV (BUL).

Le programme ciblera 22 clubs locaux et quelques écoles pour encourager davantage de filles à participer à la lutte. La fédération organisera cinq camps dans cinq villes différentes : Prilep, Kochani, Shtip, Skopje et Radovish. des maillots pour les lutteur, de l'équipement sportif et d'autres kits de sport seront financés par la fédération.

L'objectif de la fédération est d'avoir une équipe d'entraîneurs expérimentés pour la lutte féminine et une équipe de 100 lutteuses pour la compétition au niveau national, et, à terme, de remporter des succès aux championnats européens et des Balkans.

En dehors du tapis, la fédération nationale s'attache à élaborer des politiques et des cadres juridiques efficaces et favorables à la promotion de l'égalité des genres et des droits des femmes.

La Macédoine est l'une des nations à la croissance la plus rapide en matière de lutte féminine depuis l'année dernière, alors que le sport a pris racine il y a environ une décennie. En 2022,  In 2022, la lutte féminine a démontré sa septième année consécutive de croissance au niveau national avec plus de 100 participants de huit clubs de lutte locaux. Le pays a déjà accueilli 15 camps de lutte et des championnats locaux et nationaux dans toutes les catégories d'âge, a gagné des médailles en lutte féminine aux championnats européens et des Balkans .

wrestling

La participation croissante des filles en lutte peut avoir un impact positif sur la fréquentation, l'engagement, les opportunités pour les filles et les camps. Le sport donne aussi des occasions pour filles et aide les lutteuses à s'établir dans la communité locale, garantit que les filles peuvent lutter avec des filles, réduit les risques de blessure et augmente le soutien à différents clubs et ont des étudiants-athlètes plus actifs.

Augmenter le nombre de filles en lutte permettra aux filles de lutter avec des filles au lieu d'être obligées de lutter contre des garçons. C'est important en termes de d'idéaux de fair-play ainsi que du point de vue de la sécurité. Cela renforce également l'idée que la lutte peut être soutenue par le pays et attirer davantage de sponsors.