Japan Wrestling

L'équipe japonaise de lutte libre réunie pour son premier camp national depuis six mois

By Ken Marantz

TOKYO -- A l'exception d'une courte période pendant laquelle son université était complètement fermée, l'ancien champion du monde Takuto OTOGURO a pu conserver son habituelle routine d'entraînement durant la pandémie.

Cependant, pouvoir enfin s'entraîner avec ses coéquipiers de l'équipe nationale japonaise le ramène à son plus haut niveau, attise les braises et l'espoir que le jour n'est pas si loin où le monde de la lutte remontera sur les tapis.

"Etre réuni ici avec l'équipe nationale me rend heureux à nouveau," dit Otoguro. "Je me sens motivé pour les Jeux Olympiques."

L'équipe nationale japonaise de lutte libre a commencé son premier camp d'entraînement en six mois le 1er octobre, au Centre national d'entraînement Ajinomoto, où 17 des meilleurs athlètes du pays se sont retrouvés pour 8 jours et sous de stricts protocoles sanitaires.

Les deux meilleurs lutteurs de chaque catégorie du championnat national de l'année passée étaient en principe invités -- quelques-uns étaient excusés pour cause d'engagements universitaires ou professionnels  -- , car le Japon a commencé sa préparation pour le championnat du monde provisoirement prévu pour le mois de décembre, le championnat d'Asie pour février et le tournoi de qualification olympique d'Asie pour mars. Savoir si ces compétitions pourront se dérouler reste du domaine de la spéculation.

Il était prévu que les lutteurs, qui s'étaient réunis pour la dernière fois en mars dernier, aient un autre camp d'entraînement vers la mi-juillet, à la suite des équipes de lutte féminine et gréco-romaine. Bien que les camps de celles-ci se soient déroulés comme prévu, la lutte libre fut laissée à elle-même lorsqu'une soudaine augmentation des cas de coronavirus à Tokyo provoqua l'annulation du camp par la Fédération japonaise.

Takuto OTOGURO aux prises avec le médaillé olympique et entraîneur de l'équipe nationale Shinichi YUMOTO (Photo par Sachiko Hotaka/JWF).

"Tellement de fois nous avons établi un programme et dû l'annuler," commente le coach principal de lutte libre Kenji INOUE. "Dans ces conditions, il n'y avait rien à faire."

Etablir le programme d'un camp national d'entraînement n'est pas chose simple. Les lutteurs sont éparpillés dans tout le pays et doivent être libérés par leur université ou l'équipe de leur club. La Fédération doit également obtenir le feu vert de la commission médicale.

"Même si nous [la fédération] voulons maintenir le programme, nous ne pouvons pas le faire sans le soutien ni la coopération de nombreuses autres personnes," dit Inoue. "Puis quand il nous faut annuler après toute la préparation, tout ce que nous pouvons faire est nous excuser. Cette fois, tout en étant reconnaissant de leur coopération, nous pouvons les récompenser en tenant un camp sans incident."

Rei HIGUCHI se mesure au médaillé d'or olympique et entraîneur de l'équipe nationale Tatsuhiro YONEMITSU (Photo par Sachiko Hotaka/JWF)

Suivre des  protocoles stricts

Comme pour les camps du mois de juillet, les lutteurs doivent respecter des règles strictes quant à leurs mouvements dans la 'bulle' du Centre national d'entraînement. Leur nombre est limité dans la salle de pesée par exemple. Dans le réfectoire, ils doivent s'asseoir en diagonale et non pas l'un en face de l'autre. Les contacts avec le monde extérieur sont réduits à une rapide course occasionnelle à la supérette locale.

Lors de leur entrée dans la salle de lutte, leur température est prise et ils se désinfectent non seulement les mains mais aussi les semelles de leurs chaussures. Chaque athlète a passé un test PCR et tous sont négatifs au coronavirus.

"Les équipes ont fait ce qu'elles pouvaient et chaque personne également," dit Inoue. "J'ignore si les autres pays font la même chose, mais nous ne sommes pas du tout anxieux."

Otoguro aura été, en quelque sorte, chanceux que la préfecture de Yamanashi, où il suit les cours de l'université Yamanashi Gakuin, ait été relativement épargnée par le gros de l'épidémie. Jusqu'au 3 octobre, la préfecture, située à l'est de Tokyo, n'a enregistré que 194 cas et six décès, à comparer aux 26'376 cas et 411 décès de la capitale. En tout, le Japon décompte environ 1'600 décès.

Takiuto et son frère aîné Keisuke sont, à ce jour, les seuls Japonais qui se sont assurés une place en lutte libre aux JO de Tokyo, reportés à 2021. Takuto, champion du monde en 2018, a décroché une place en 65kg en terminant 5ème des mondiaux 2019, tandis que Keisuke s'est sélectionné en 74kg en remportant les éliminatoires nationaux après être passé de 70 à 74kg.

La situation de Keisuke était quelque peu plus favorable lors de son arrivée au camp, car il est membre de l'équipe de l'Ecole de force d'auto-défense et d'entraînement physique, qui offre un haut niveau de compétition et fonctionne d'ordinaire dans sa propre bulle.

Pour s'inspirer, il ne lui est pas nécessaire de chercher plus loin que les entraîneurs de l'équipe, dont trois d'entre eux ont gagné des médailles olympiques. Non seulement cela mais Inoue (bronze, Athènes 2004), Tatsuhiro YONEMITSU (or, Londres 2012) et Shinichi YUMOTO (bronze, Londres 2012) font partie du personnel de l'équipe nationale.

"J'apprends de lutteurs munis de la grande expérience d'avoir gagné des médailles olympiques," dit Otoguro. "Je crois que ce peut être un grand avantage pour moi."

Son frère et Rei HIGUCHI, médaillé d'argent à Rio en 2016 en 57kg qui tentera d'obtenir une place pour Tokyo dans la même catégorie lors du prochain qualificatif Asie, ont tous deux eu l'occasion de voir de première main que leurs entraîneurs n'ont rien perdu depuis leur grande époque.

Takuto Otoguro avait l'avantage du poids face à Yumoto, qui luttait en 55kg dans sa jeunesse. Mias Higuchi s'est retrouvé dans la situation inverse avec Yonemitsu, qui donne l'impression qu'il reviendrait très vite à son meilleur niveau s'il décidait de reprendre la compétition.

"Il y a tellement de choses que je peux apprendre," a commenté Hi face au très musculaire Yonemitsu, dont la corpulence a augmenté depuis son triomphe aux JO de Londres en 66kg. "Naturellement, il y a une certaine différence de taille. Il me faut la dépasser.. Je suis une personne qui déteste perdre, ça a été dur à avaler. Mais je ne crois pas que la situation est sans espoir."

Il reste heureux d'être de retour dans l'équipe nationale, ce qui lui donne la chance de telles rencontres.

"Si je ne suis pas là, je perds l'occasion [de lutter] avec Yonemitsu ou Yumoto. C'est un plaisir, mais c'est aussi frustrant. Cette semaine, je ferai ce que je peux pour les battre."

Keisuke OTOGURO travaille un amené au sol (Photo par Sachiko Hotaka/JWF)

De difficiles décisions à prendre

Higuchi avait tout d'abord choisi de rejoindre l'équipe nationale en 65kg, mais n'a pas pu passer Otoguro. Il est alors descendu de deux catégories, jusqu'en 57kg, pour défier l'ancien champion du monde Yuki TAKAHASHI, qu'il a vaincu en finale de la Coupe de l'Empereur en décembre dernier, ce qui lui a permis de décrocher un billet pour le qualificatif olympique d'Asie.

Un obstacle s'est dressé sur sa route lorsqu'un foyer d'infection a éclaté parmi les lutteurs de l'Université japonaise de sciences sportives, son alma mater où il continue à s'entraîner et officie en tant que professeur assistant. Alors qu'il n'a pas été révélé si Higuchi était parmi ceux touchés par l'infection, il a déclaré avoir fait du mieux possible en les circonstances.

"En raison du coronavirus, la pratique a été réduite" dit-il. "Je suis rentré à la maison et avais beaucoup de temps libre. Je me sentais revigoré avec un sens renouvelé de l'engagement. Donc, ça n'a pas été si mauvais."

Le vétéran Sosuke TAKATANI, deux fois athlète olympique et médaillé mondial d'argent en 2014 en 74kg, qui tentera d'aller aux JO de Tokyo en 86kg, a vu lui aussi son entraînement réduit. Mais il reste imperturbable au sujet de la longue durée entre chaque camp de l'équipe nationale et l'annulation de toutes les compétitions.

"Je ne me sens pas du tout concerné," dit-il. "Chacun dans le pays doit surmonter la crise. Ce n'est pas l'histoire de 'ils ont fait comme ça ou on ne pouvait pas faire comme ci'. Je ferai ce que je peux pour me préparer pour la prochaine compétition."

Quelle sera cette compétition est toujours en suspens, mais même dans le cas du meilleur scénario, les meilleurs lutteurs du Japon devront prendre une décision difficile.

Le championnat du monde, normalement tenu en septembre, a été reprogrammé du 12 au 20 décembre à Belgrade. Mais il chevauchera ainsi les championnats du Japon prévus du 17 au 20 septembre.

Normalement, l'équipe envoyée au championnat du monde est choisie en fonction des résultats de la Coupe de l'Empereur en décembre et des championnats du Japon sur invitation de la Coupe Meiji, habituellement tenus en mai ou juin. Mais ces derniers ont été annulés cette année et un officiel de la Fédération japonaise de lutte a déclaré que les vainqueurs de la Coupe de l'Empereur se verront donner la préférence des places pour l'équipe de Belgrade. Certains, cependant, pourront choisir de rester au Japon pour la Coupe de l'Empereur, qui sera leur prérogative.

Takatani n'a pas hésité à dire qu'il optera pour Belgrade. "Mon objectif est d'être 1er mondial, donc si on m'en donne la chance je veux définitivement la médaille d'or," déclare-t-il, même si manquer la Coupe de l'Empereur mettrait un terme à ses neuf titres nationaux consécutifs.

Takuto Otoguro et Higuchi restent tous deux indécis à ce stade.

"Je dois en parler avec mon entraîneur, pour l'instant je ne sais pas," dit Otoguro, dont la plus récente compétition fut une course vers l'or à New Dehli à l'occasion du championnat d'Asie de février dernier. "Tokyo est l'objectif, c'est le standard. Quel que soit le tournoi auquel je participerai avant cela, je compte remporter le titre."

Higuchi prévoit également de jouer à chaud, ne prenant pas de décision pour l'instant mais assurant qu'il sera sur les tapis de l'une ou l'autre compétition.

"Cela dépendra du moment où je me sens de retrouver mon sens du match" dit-il.

Les équipes nationales de lutte féminine et de lutte gréco-romaine tiendront leurs camps les 20 et 21 octobre respectivement.

#WrestleUlaanbaatar

#WrestleOulan-Bator inscriptions aux Championnats d'Asie

By Vinay Siwach

OULAN-BATOR, Mongolie (11 avril) -- Pour la plupart des nations participantes, les championnats d'Asie à Oulan-Bator, en Mongolie seront la première opportunité de revenir sur le tapis après une longue pause. Les championnats continentaux se dérouleront du 19 au 24 avril. Plus de 270 lutteurs auront pour objectif de devenir champion d'Asie.

En lutte libre, l'Inde et l'Iran présentent des équipes fortes avec les médaillés de Tokyo Ravi KUMAR (IND) et Bajrang PUNIA (IND) à la tête de la première équipe tandis que la seconde aura Rahman AMOUZADKHALILI (IRI), Yones EMAMICHOGHAEI (IRI), Amirhossein FIROUZPOUR (IRI) et Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI).

Kyrgyzstan et Ouzbékistan peuvent surprendre dans quelques catégories de poids. Pour le Kyrgyzstan, Ernazar AKMATALIEV (KGZ), Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) et Uluukbek ZHODOSHBEKOV (KGZ) sont les grands noms. L'Ouzbékistan comptera sur Gulomjon ABDULLAEV (UZB), le vétéran Ikhtiyor NAVRUZOV (UZB) et Mukhammadrasul RAKHIMOV (UZB).

Le médaillé d'argent de Rio Rei HIGUCHI (JPN), le médaillé d'argent des championnats d'Asie 2019 Minghu LIU (CHN), Deepak PUNIA (IND) et Zhiwei DENG (CHN) sont d'autres noms à garder à l'oeil.

La lutte féminine verra le retour des équipes du Japon et de Chine après six mois. Les deux nations ont concouru pour la dernière fois aux championnats du monde à Oslo. Les deux équipes avaient manqué l'édition de l'année dernière en raison de difficultés pour voyager.

Le Japon est le favori pour remporter le titre par équipe car il emmène cinq lutteuses, dont trois médaillées d'or, qui étaient présentes à Oslo. La championne du monde Akari FUJINAMI (JPN) sera la vedette de la compétition car la jeune femme de 18 ans participe à son deuxième tournoi senior. 

Les championnes du monde du Kyrgyzstan Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) et Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) essaieront de défendre leurs titres remportés à Almaty. Aiperi MEDET KYZY (KGZ) espère faire passer son titre d'argent d'Almaty à un titre d'or en 76kg.

La médaillée d'argent de Tokyo Qianyu PANG (CHN), Ningning RONG (CHN), Jia LONG (CHN), La médaillée d'argent aux championnats du monde Anshu MALIK (IND), la double championne d'Asie Sarita MOR (IND) et Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) sont d'autres histoires à suivre.

La lutte gréco-romaine sera menée par le médaillé d'argent de Tokyo Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) et l'ancien champion du monde et olympique Hyeonwoo KIM (KOR) en 77kg. 

Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI), Ayata SUZUKI (JPN), Yernur FIDAKHMETOV (KAZ) et Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) sont tous inscrits en 60kg pour faire de cette catégorie de poids une des plus serrées.

Hansu RYU (KOR) luttera en 67kg. Rustam ASSAKALOV (UZB) est monté en 97kg et luttera à après avoir remporté le titre des Ranking Series à Istanbul.

La lutte débutera par la lutte gréco-romaine mardi, suivie par la lutte féminine jeudi et la lutte libre conclura cette compétition.

Toutes les actions et les récapitulatifs seront en direct sur uww.org.

Mohammadian

Lutte libre

57kg

Têtes de série :
1. Ravi KUMAR (IND)
2. Gulomjon ABDULLAEV (UZB)
3. Almaz SMANBEKOV (KGZ)
4. Zanabazar ZANDANBUD (MGL)

Ravi KUMAR (IND)
Reza MOMENIJOUJADEH (IRI)
Rikuto ARAI (JPN)
Rakhat KALZHAN (KAZ)
Almaz SMANBEKOV (KGZ)
Sunggwon KIM (KOR)
Zanabazar ZANDANBUD (MGL)
Muhammad BILAL (PAK)
Ali ABURUMAILA (PLE)
Gayan KATHURANGANA (SRI)
Gulomjon ABDULLAEV (UZB)

61kg

Têtes de série :
1. Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
2. Alibeg ALIBEGOV (BRN)
3. Akbar KURBANOV (KAZ)
4. Mangal KADYAN (IND)

Alibeg ALIBEGOV (BRN)
Mangal KADYAN (IND)
Darioush HAZRATGHOLIZADEH (IRI)
Rei HIGUCHI (JPN)
Akbar KURBANOV (KAZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Insang CHOI (KOR)
Ali ALMOHAINI (KUW)
Narankhuu NARMANDAKH (MGL)
Sampath BANDARA (SRI)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Jahongirmirza TUROBOV (UZB)

65kg

Têtes de série :
1. Bajrang PUNIA (IND)
2. Alibek OSMONOV (KGZ)
3. Kaiki YAMAGUCHI (JPN)
3. Haji ALI (BRN)

Haji ALI (BRN)
Bajrang PUNIA (IND)
Rahman AMOUZADKHALILI (IRI)
Kaiki YAMAGUCHI (JPN)
Sanzhar DOSZHANOV (KAZ)
Alibek OSMONOV (KGZ)
Seonho YOO (KOR)
Tsogbadrakh TSEVEENSUREN (MGL)
Inayat ULLAH (PAK)
Abbos RAKHMONOV (UZB)

70kg

Têtes de série :
1. Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
2. Syrbaz TALGAT (KAZ)

Naveen NAVEEN (IND)
Mohammadmehdi YEGANEHJAFARI (IRI)
Taishi NARIKUNI (JPN)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Yongseok JEONG (KOR)
Mohammed ABDULKAREEM (KUW)
Temuulen ENKHTUYA (MGL)
Begijon KULDASHEV (UZB)

74kg

Têtes de série :
1. Yones EMAMICHOGHAEI (IRI)
2. Islambek OROZBEKOV (KGZ)
3. Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
4. Byambadorj BAT ERDENE (MGL)

Yash TUSHIR (IND)
Yones EMAMICHOGHAEI (IRI)
Daichi TAKATANI (JPN)
Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
Islambek OROZBEKOV (KGZ)
Seungbong LEE (KOR)
Abdullah ABDALKAREEM (KUW)
Byambadorj BAT ERDENE (MGL)
Hong LOU (SGP)
Lakmal WIJESOORIYA (SRI)
Ikhtiyor NAVRUZOV (UZB)

79kg

Têtes de série :
1. Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
2. Ali SAVADKOUHI (IRI)
3. Zhiger ZAKIROV (KAZ)
4. Gourav BALIYAN (IND)

Gourav BALIYAN (IND)
Ali SAVADKOUHI (IRI)
Yudai TAKAHASHI (JPN)
Zhiger ZAKIROV (KAZ)
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Bumgue SEO (KOR)
Abdullah HAIDAR (KUW)
Byambadorj ENKHBAYAR (MGL)
Shuhrat BOZOROV (TJK)
Jasurbek USMONOXUNOV (UZB)

86kg

Têtes de série :
1. Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
2. Deepak PUNIA (IND)
3. Gwanuk KIM (KOR)
4. Saiakbai USUPOV (KGZ)

Deepak PUNIA (IND)
Mohsen MOSTAFAVI (IRI)
Shota SHIRAI (JPN)
Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Gwanuk KIM (KOR)
Temuujin MENDBILEG (MGL)
Muhammad INAM (PAK)
Weng CHOW (SGP)
Bobur ISLOMOV (UZB)

92kg

Têtes de série :
1. Takuma OTSU (JPN)
2. Orgilokh DAGVADORJ (MGL)
3. Viky CHAHAR (IND)
4. Adilet DAVLUMBAYEV (KAZ)

Viky CHAHAR (IND)
Amirhossein FIROUZPOUR (IRI)
Takuma OTSU (JPN)
Adilet DAVLUMBAYEV (KAZ)
Mirlan CHYNYBEKOV (KGZ)
Jinmyeong KIM (KOR)
Orgilokh DAGVADORJ (MGL)
Ajiniyaz SAPARNIYAZOV (UZB)

97kg

Têtes de série :
1. Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)
2. Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI)
3. Satywart KADIAN (IND)
4. Minwon SEO (KOR)

Satywart KADIAN (IND)
Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI)
Takashi ISHIGURO (JPN)
Mamed IBRAGIMOV (KAZ)
Minwon SEO (KOR)
Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)
Mukhammadrasul RAKHIMOV (UZB)

125kg

Têtes de série :
1. Anirudh KUMAR (IND)
2. Taiki YAMAMOTO (JPN)
3. Sardorbek KHOLMATOV (UZB)
4. Alisher YERGALI (KAZ)

Anirudh KUMAR (IND)
Yadollah MOHEBI (IRI)
Taiki YAMAMOTO (JPN)
Alisher YERGALI (KAZ)
Yeihyun JUNG (KGZ)
Batmagnai ENKHTUVSHIN (MGL)
Rustam ISKANDARI (TJK)
Sardorbek KHOLMATOV (UZB)

Anshu

Lutte féminine

50kg

Têtes de série :
1. Remina YOSHIMOTO (JPN)
2. Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
3. Jasmina IMMAEVA (UZB)
4. Miran CHEON (KOR)

MANISHA (IND)
Remina YOSHIMOTO (JPN)
Aigul NURALIM (KAZ)
Miran CHEON (KOR)
Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
Jasmina IMMAEVA (UZB)

53kg

Têtes de série :
1. Akari FUJINAMI (JPN)
2. Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)

Swati SHINDE (IND)
Akari FUJINAMI (JPN)
Zhuldyz ESHIMOVA (KAZ)
Hyunyoung OH (KOR)
Khulan BATKHUYAG (MGL)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)

55kg

Têtes de série :
1. Altyn SHAGAYEVA (KAZ)

Sushma SHOKEEN (IND)
Umi IMAI (JPN)
Altyn SHAGAYEVA (KAZ)
Otgonjargal GANBAATAR (MGL)
Sarbinaz JIENBAEVA (UZB)

57kg

Têtes de série :
1. Anshu MALIK (IND)
2. Nilufar RAIMOVA (KAZ)
3. Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
4. Shokhida AKHMEDOVA (UZB)

Anshu MALIK (IND)
Tsugumi SAKURAI (JPN)
Nilufar RAIMOVA (KAZ)
Hyungjoo KIM (KOR)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
Danielle LIM (SGP)
Shokhida AKHMEDOVA (UZB)

59kg

Têtes de série :
1. Sarita MOR (IND)
2. Shoovdor BAATARJAV (MGL)
3. Diana KAYUMOVA (KAZ)

Sarita MOR (IND)
Sara NATAMI (JPN)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Shoovdor BAATARJAV (MGL)
Dilfuza AIMBETOVA (UZB)

62kg

Têtes de série :
1. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
2. Nonoka OZAKI (JPN)
3. Ayaulym KASSYMOVA (KAZ)

MANISHA (IND)
Nonoka OZAKI (JPN)
Ayaulym KASSYMOVA (KAZ)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Hanbit LEE (KOR)
Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL)
Sachini SILVA (SRI)
Nabira ESENBAEVA (UZB)

65kg

Têtes de série :
1. Miwa MORIKAWA (JPN)
2. Ariukhan JUMABAEVA (UZB)
3. Dariga ABEN (KAZ)

RADHIKA (IND)
Miwa MORIKAWA (JPN)
Dariga ABEN (KAZ)
Purevsuren ULZIISAIKHAN (MGL)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB)

68kg

Têtes de série :
1. Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
2. Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
3. Azoda ESBERGENOVA (UZB)

Sonika HOODA (IND)
Naruha MATSUYUKI (JPN)
Madina BAKBERGENOVA (KAZ)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Sujin PARK (KOR)
Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
Azoda ESBERGENOVA (UZB)

72kg

Têtes de série :
1. Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
2. Davaanasan ENKH AMAR (MGL)

NIKKI (IND)
Sumire NIIKURA (JPN)
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
Davaanasan ENKH AMAR (MGL)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB)

76kg

Têtes de série :
1. Aiperi MEDET KYZY (KGZ)

Sudesh KUMARI (IND)
Yuka KAGAMI (JPN)
Gulmaral YERKEBAYEVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Seoyeon JEONG (KOR)
Ariunjargal GANBAT (MGL)
Valentina TORENIYAZOVA (UZB)

Akzhol MAKHMUDOV

Lutte gréco-romaine

55kg

Têtes de série :
1. Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
2. Hyeokjin JEON (KOR)

Arjun HALAKURKI (IND)
Ali NOURBAKHSH (IRI)
Mostafa ALQADE (JOR)
Yu SHIOTANI (JPN)
Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
Balbai DORDOKOV (KGZ)
Hyeokjin JEON (KOR)
Davaabandi MUNKH ERDENE (MGL)
Jasurbek ORTIKBOEV (UZB)

60kg

Têtes de série :
1. Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
2. Gyanender DAHIYA (IND)
3. Ayata SUZUKI (JPN)
4. Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)

Gyanender DAHIYA (IND)
Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI)
Ayata SUZUKI (JPN)
Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Hanjae CHUNG (KOR)
Baljinnyam TSEVEENRAVDAN (MGL)
Firuz TUKHTAEV (UZB)

63kg

Têtes de série :
1. Kensuke SHIMIZU (JPN)
2. Islomjon BAKHRAMOV (UZB)

NEERAJ (IND)
Iman KHOONMOHAMMADI (IRI)
Kensuke SHIMIZU (JPN)
Mirambek AINAGULOV (KAZ)
Tynar SHARSHENBEKOV (KGZ)
Jinseub SONG (KOR)
Baljinnyam DAMJIN (MGL)
Ahmad AL NAKDALI (SYR)
Islomjon BAKHRAMOV (UZB)

67kg

Têtes de série :
1. Hansu RYU (KOR)
2. Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)
3. Meiirzhan SHERMAKHANBET (KAZ)

Sachin SAHRAWAT (IND)
Shahin BADAGHIMOFRAD (IRI)
Katsuaki ENDO (JPN)
Meiirzhan SHERMAKHANBET (KAZ)
Eldiiar SATAROV (KGZ)
Hansu RYU (KOR)
Nyamdorj BATTULGA (MGL)
Mohamad FAWAZ (SYR)
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)

72kg

Têtes de série :
1. Mohammad MOKHTARI (IRI)
2. Jiyeon LEE (KOR)
3. Abylaikhan AMZEYEV (KAZ)
4. VIKAS (IND)

VIKAS (IND)
Mohammad MOKHTARI (IRI)
Shogo TAKAHASHI (JPN)
Abylaikhan AMZEYEV (KAZ)
Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ)
Jiyeon LEE (KOR)
Khanburged GANKHUYAG (MGL)
Mirzobek RAKHMATOV (UZB)

77kg

Têtes de série :
1. Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
2. Kodai SAKURABA (JPN)
3. Sajan BHANWALA (IND)
4. Aram VARDANYAN (UZB)

Sajan BHANWALA (IND)
Aref HABIBOLLAHI (IRI)
Kodai SAKURABA (JPN)
Maxat YEREZHEPOV (KAZ)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Hyeonwoo KIM (KOR)
Suldkhuu OLONBAYAR (MGL)
Aram VARDANYAN (UZB)

82kg

Têtes de série :
1. Dias KALEN (KAZ)
2. Harpreet SINGH (IND)

Harpreet SINGH (IND)
Rasoul GARMSIRI (IRI)
Sultan EID (JOR)
Yuya OKAJIMA (JPN)
Dias KALEN (KAZ)
Kalidin ASYKEEV (KGZ)
Sejin YANG (KOR)
Batzul DAMJIN (MGL)
Jafar KHAN (QAT)
Mukhammadkodir RASULOV (UZB)

87kg

Têtes de série :
1. Nursultan TURSYNOV (KAZ)
2. Sunil KUMAR (IND)
3. Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

Sunil KUMAR (IND)
Naser ALIZADEH (IRI)
Masato SUMI (JPN)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Melis AITBEKOV (KGZ)
Jinhyeok KIM (KOR)
Batbayar LUTBAYAR (MGL)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

97kg

Têtes de série :
1. Rustam ASSAKALOV (UZB)
2. Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
3. Jewoo PARK (KOR)
4. Sanzhar SERIKKAN (KAZ)

RAVI (IND)
Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI)
Takahiro TSURUDA (JPN)
Sanzhar SERIKKAN (KAZ)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Jewoo PARK (KOR)
Munkhbayar TSOGTBAYAR (MGL)
Rustam ASSAKALOV (UZB)

130kg

Têtes de série :
1. Muminjon ABDULLAEV (UZB)
2. Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
3. Arata SONODA (JPN)
4. Minseok KIM (KOR)

PREM (IND)
Amir GHASEMIMONJEZI (IRI)
Arata SONODA (JPN)
Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
Roman KIM (KGZ)
Minseok KIM (KOR)
Khuderbulga DORJKHAND (MGL)
Timothy LOH (SGP)
Muminjon ABDULLAEV (UZB)